journées d’études – Commission Enfance-Education-formation https://education.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Thu, 15 Feb 2018 21:04:43 +0100 fr-FR hourly 1 Dépêche AEF sur la journée de formation professionnelle et les élections régionales https://education.eelv.fr/depeche-aef-sur-la-journee-de-formation-professionnelle-et-les-elections-regionales/ Sun, 25 Oct 2015 18:23:17 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2286  » Les écologistes ne sont pas identifiés sur la problématique de la formation alors qu’elle est au cœur de notre identité.  » explique Philippe Meirieu VP à la région Rhône-Alpes à la journaliste de l’AEF.  » Nos collègues de gauche comme de droite conçoivent la formation professionnelle comme du marché avec des places. Cela ne fonctionne pas « , renchérit Yanic Soubien VP à la région Base-Normandie

voir tout l’article de l’AEF   AEF_formation_PDF

 

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Retour de la journée nationale sur la formation professionnelle dans les régions https://education.eelv.fr/retour-de-la-journee-nationale-sur-la-formation-professionnelle-dans-les-regions/ Sun, 25 Oct 2015 18:02:30 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2283 La formation professionnelle a une très longue histoire au cours de laquelle les acteurs se sont accumulés et aujourd’hui le rôle des régions est, pour les usagers, incompréhensible voire invisible.

Complexité

Elle représente 32 milliards d’euros (entreprises, public et privé pour la formation continue des salariés, pôle emploi pour les chômeurs indemnisés, et les régions) mais, sur cette masse, les régions ne disposent que 1,9 milliard d’euro qui est destiné au public dit « résiduel » que sont les demandeurs d’emploi en fin de droit et les jeunes sortis du système scolaire sans emploi ni qualification.

Pour les régions il est difficile de mobiliser sur ce sujet particulier, parce que considéré comme trop technique. Pour les journalistes ce n’est pas assez porteur, pour les syndicats il ne s’agit pas de personnes syndiquées et, au sein des conseils régionaux, une demande de budgétisation d’un projet portant sur ce sujet passe souvent dans l’indifférence générale.

Iniquité

Entre les territoires, entre les demandeurs d’emplois et les chômeurs, parmi les salariés et, aussi, chez les jeunes (en particulier car l’éloignement ne facilite par l’accès à la formation)

Imprévisibilité à long terme

Les entreprises demandent des formations sur les métiers en tension alors que ce sont des métiers en tension sur le court terme et qu’il est difficile de donner de la visibilté sur des métiers en cours de mutation ou d’émergence.

Mise en cohérence

C’est avant tout une mission de service public qui doit donc se soucier de la continuité territoriale et se préoccuper des plus fragiles (chômeurs, réfugiés, jeunes,…).

Dans le cadre des appels d’offre la mise en concurrence doit être basée sur la qualité (et le coût réel au regard des obligations de service public) et non sur le prix.

Pour les demandeurs d’emplois en fin de droit ou les décrocheurs que les régions vont devoir gérer, il est indispensable de prendre les personnes dans leur globalité c’est-à-dire les accompagner pour leur redonner de la confiance en soi et les aider dans leur projet de métier. Sortir quelqu’un d’illettré de I’exclusion sans lui apprendre à lire ne sert à rien il doit d’abord acquérir de l’autonomie et la lecture est un des fondements.

Il peut aussi être mis en place des ambassadeurs des métiers qui aident le demandeur d’emploi à mieux appréhender le contenu des métiers.

Dans ce sens la loi Sapin de mars 2014 est intéressante car elle commence prendre en compte l’accompagnement.

Apprentissage à

Il ne faut pas confondre alternance et apprentissage.

L’alternance est une pédagogie qui permet de suivre des cours et de mettre en pratique dans le monde du travail. L’apprentissage est un des dispositifs de l’alternance mais il comporte la signature de contrat de travail alors que sous statut scolaire on fait appel à des stages en entreprises.

L’idée proposée par la droite d’un accès à l’apprentissage à 14 ans est une fausse solution.

Pour rentrer en apprentissage il faut être armé et donc avoir suffisamment de formation de base et de maturité pour y entrer.

L’école fondamentale doit être garantie à tous les jeunes jusqu’à 16 ans afin qu’ils acquièrent le socle commun de connaissances et de savoirs. Par contre un certain nombre d’heures devraient être dédiées à la rencontre avec le monde du travail de façon plus systématique au cours du collège.

Attention à l’utilisation par la droite du « tout apprentissage » ; mais attention, aussi, au rejet par principe de « l’apprentissage patronal ». Nous devons favoriser la qualité de l’apprentissage.

Transition écologique de l’économie

On sait qu’elle doit passer par une évolution des métiers. 80% des métiers existent déjà il faut simplement les faire évoluer pour qu’ils soient adaptés aux nouveaux métiers, par exemple dans l’isolation thermique des bâtiments, l’utilisation de nouveaux matériaux demandent une évolution des usines productrices, faire pour des dalles de chanvre plutôt que de béton et les ouvriers devront apprendre à les utiliser ou encore les compétences existantes dans les usines sidérurgiques pourraient être reconverties pour fabriquer des pales d’éoliennes plutôt que les faire venir d’Allemagne ou d’Europe du Nord.

Seuls 20% des métiers sont à construire.

Il faut aussi créer des passerelles entre les métiers par un travail entre les régions et les branches pour permettre aux salariés de changer de métier.

Les Régions sont chef de file pour la carte des formations et peuvent coordonner un « Service Public Régional d’Orientation » pour le Conseil en évolution Professionnelle

Avec le CREFOP (ancien CCREFP), la Région doit impulser une animation territoriale (il n’y a pas de Maison de l’Emploi partout), avec des Comités techniques dans chaque territoire (avec des élu.e.s régionaux, les sous-Préfets, et les différents partenaires pour faire de la GPEC.

Exemple de prise en charge en Basse Normandie pendant 18 mois des jeunes (en particulier les moins de 18 ans qui n’ont pas de droits) : accueil, accompagnement individualisé, ingénierie de parcours et recherche de financement. Objectif : 70% d’entrées en qualification. La même chose est faite en Rhône-Alpes sous le nom de « Projet Formation Emploi » avec hébergement et restauration (avec un SIEG : mandatement avec octroi de droits spéciaux).

Pour ces dispositifs de formation tout au long de la vie, utiliser la notion de SIEG, avec mandatement pour 5 ans.

En résumé :

Les compétences de la Région sont larges en matière de formation et elles concernent aussi bien les jeunes que les adultes, l’orientation que les formations techniques, l’enseignement général que l’apprentissage.

Nous voulons que la Région accompagne chaque jeune ou adulte, pour trouver sa place de citoyen actif et responsable dans la société, en l’aidant à s’orienter et en sécurisant ses parcours de formation tout au long de la vie, dans une société en pleine mutation et qui devra amorcer sa transition écologique.

Pour cela, la Région doit favoriser une rupture avec une logique de sélection par l’échec et revaloriser les voies professionnelles et de l’apprentissage, sans hiérarchie : la meilleure voie pour un jeune est celle qui lui convient, et toutes mènent à l’excellence. Nous devons être particulièrement attentifs aux jeunes sans emploi ni qualification et aux chômeurs de très longue durée.

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UNE EDUCATION APAISEE POUR UNE SOCIETE EMANCIPATRICE https://education.eelv.fr/une-education-apaisee-pour-une-societe-emancipatrice/ Mon, 11 Mar 2013 17:58:39 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2115
L’éducation et la formation sont au cœur du projet écologiste

 

La civilisation industrielle s’est construite sur l’illusion que les ressources naturelles étaient illimitées et en s’accommodant de l’idée que les capacités des êtres humains étaient inégalement réparties et naturellement limitées par leurs « dons » respectifs. Le productivisme a poussé cette conception à son paroxysme, encourageant le pillage du monde et creusant les inégalités, conçues comme une fatalité.

Les écologistes, au contraire, affirment que les ressources naturelles sont limitées, ce qui impose de fonder un autre modèle de développement appuyé sur de nouvelles formes d’organisation économique et sociale, qui ne peuvent exister que grâce à une mobilisation sans précédent de l’intelligence et de la créativité des humains. C’est pourquoi ils parient sur l’éducation et la formation.

L’éducation et la formation sont indispensables pour que chacune et chacun donne toute sa mesure, mais aussi pour que les collectifs humains puissent construire activement un futur plus solidaire et démocratique : ce sont des éléments essentiels du lien social. L’éducation et la formation sont enfin un levier capital pour réussir la transformation écologique de l’économie, à plus forte raison dans un monde complexe où la mise à disposition quasi-gratuite des connaissances, via la révolution numérique, nous oblige à repenser les modes de transmission. Education et formation doivent donc mobiliser l’ensemble de la société, car vivre ensemble, cela s’apprend.

 

 

 

 

 

Philippe Meirieu

« De Thomas More au Meilleur des Mondes, les utopies ont toujours imaginé des sociétés parfaites, figées, immobiles, dans lesquelles, tout étant parfaitement réglé, l’homme n’aurait plus à penser. Contre ces utopies de la fixité, l’avenir est aux utopies de la mobilité, qui parient sur les formidables capacités de création et d’invention des êtres humains. C’est la condition pour que l’éducation vise à émanciper et non à conditionner »
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Convention de l’Éducation à Lille – Projet 2012 d’Europe Écologie Les Verts https://education.eelv.fr/convention-de-leducation-a-lille-projet-2012-deurope-ecologie-les-verts/ Mon, 11 Mar 2013 17:54:22 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2113 Chers amis, chères amies,

 

200 participants !

 

Nous savions que les écologistes étaient depuis toujours convaincus, non seulement que l’éducation des générations futures était un levier majeur de transformation de la société, mais aussi qu’il était plus que temps de faire entendre notre voix là-dessus, mais le succès de la convention tenue à Lille les 7 et 8 mai 2011 a dépassé nos espérances.

 

Ces deux journées de travail nous ont permis de franchir une nouvelle étape pour la reconnaissance du travail des commissions Enfance, éducation, formation et Recherche-enseignement supérieur, tant en interne que vis-à-vis de nos partenaires extérieurs : de nombreuses organisations (syndicats, mouvements d’éducation populaires…) étaient représentés par plusieurs personnes, dont leurs responsables nationaux.

 

Cette réussite est la preuve, s’il en était besoin, de l’intérêt de la démarche de coélaboration de notre projet : livrant à tous nos premières réflexions, nous avons pu recueillir nombre d’avis, d’approbations mais aussi de critiques ; beaucoup de participants ont apporté des idées neuves ou ont mis en évidence des points qu’il fallait encore approfondir.

 

C’est ce que nous devons faire au cours de cet été 2011. Outre la réunion de Lyon, le 25 juin, nous invitons tous les écologistes intéressés par les questions éducatives à participer aux travaux de la commission Enfance, éducation, formation lors de ce temps fort que sont nos Journées d’été. Celles-ci se tiendront à Clermont-Ferrand du 18 au 20 août. En plus des réunions et ateliers que nous organisons, nous nous réunirons en séminaire toute la journée du mercredi 17 août, sur le site des Journées d’été.

 

Pour alimenter nos débats, vous trouverez ci-joints les notes qui ont été discutées à Lille ainsi qu’un certain nombre de compte-rendus des dix-sept tables rondes et de la séance de mutualisation du dimanche 8 mai.

 

Avant de vous souhaiter bonne lecture, je tiens à remercier tout particulièrement, au nom de la commission, Olivier Masson, initiateur et coordinateur de la convention, ainsi que Priscilla Cassez, qui a pris en charge l’ensemble de la logistique de cet important événement.

 

Bonne lecture,

 

 

Yann FORESTIER, Responsable de la commission Enfance, éducation, formation d’Europe Ecologie Les Verts

Agnès GIZARD-CARLIN, Secrétaire nationale de la commission Enfance, Education, Formation d’Europe Ecologie – Les Verts

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Rencontre de la commission education Enfance Formation samedi 25 juin à Lyon https://education.eelv.fr/rencontre-de-la-commission-education-enfance-formation-samedi-25-juin-a-lyon/ Mon, 11 Mar 2013 17:53:19 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2111 Bonjour à tous,
Comme prévu depuis la convention de Lille, la commission Enfance, éducation, formation se réunira à la Mairie du 9e arrondissement, 6 place du marché à Lyon samedi 25 juin, de 10h à 17h30.
Au programme :
– Ecriture du projet :
    – Points de dissensus à trancher
    – Mesures-phares
    – Structure générale du projet
– Chiffrage du projet
– Journées d’été

 

Accès de la gare :
Bus 36 (direction Duchère-Plateau) de la gare Lyon Part-Dieu à l’arrêt Valmy 9h07-9h23 ou 9h41-10h
Retour vers la gare : Bus 36 (direction Jet d’Eau) de l’arrêt Valmy à la gare Lyon Part-Dieu 17h34-17h52, 17h50-18h08, 18h16-18h45
Agnès GIZARD-CARLIN
Secrétaire de la commission nationale Enfance Education Formation
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CONVENTION DE L’EDUCATION EUROPE ECOLOGIE LES VERTS en présence notamment de Cécile Duflot et Eva Joly https://education.eelv.fr/convention-de-leducation-europe-ecologie-les-verts-en-presence-notamment-de-cecile-duflot-et-eva-joly/ Mon, 11 Mar 2013 17:16:56 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2094 CONVENTION DE L’EDUCATION EUROPE ECOLOGIE LES VERTS
LILLE 
7 et 8 MAI 2011
Institut d’Etudes Politiques de Lille
84 rue Trévise 
59000 LILLE
Métro 2 Porte de Valenciennes
 
 en présence notamment de Cécile Duflot et Eva Joly

Le samedi 7 mai, 90 organisations du monde de l’éducation sont invitées pour débattre des propositions d’Europe Ecologie Les Verts dans le domaine de l’éducation à partir des premières propositions qui leur ont été envoyées. Cela s’inscrit dans la suite d’un appel à la coélaboration lancée le 13 janvier dernier.

9h: ouverture de la convention par Marie Blandin, Sénatrice, et Cécile Duflot, Secrétaire nationale

9h30 – 17h30 tables rondes

Le programme complet des 4 tables rondes est en pièce jointe ou consultable sur le lien:
http://www.youblisher.com/p/119971-Pour-une-societe-educatrice/

17h45 clôture de la journée en présence notamment d’Eva Joly, Députée européenne, et Philippe Meirieu, Vice-président de la Région Rhônes-Alpes

Dimanche: journée de synthèse des travaux.

Merci de vous accréditer auprès du service de presse:
Marjorie Delmond, marjorie.delmond@eelv.fr, 01 53 19 53 15
coordinateurs de la convention :

Olivier Masson 06 63 43 60 88 (programme)
Priscilla Cassez 06 20 24 64 65 (accueil – communication sur place)
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Les tables rondes, leurs thèmes, leurs animateurs et leurs salles https://education.eelv.fr/les-tables-rondes-leurs-themes-leurs-animateurs-et-leurs-salles/ Mon, 11 Mar 2013 17:15:44 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2090

Salle 1 – Eduquer à

1.1. Comment « éduquer à » ? L’exemple de l’éducation à l’environnement et au développement durable. / Animé par Pierre Bouquet et Yann Forestier

Éduquer aux médias, à la sécurité routière, à la sexualité, à la lutte contre le racisme, à la santé et à la citoyenneté… Les démarches d' »éduquer à » rencontrent de nombreux obstacles. L’EEDD a une expérience qui révèle que non seulement sa reconnaissance et son indispensable développement sont conditionnés à un renouvellement du soutien à l’éducation populaire et au monde associatif, mais ils doivent s’appuyer sur une transformation des pratiques pédagogiques et du fonctionnement de l’école. Au-delà du développement de nouveaux centres d’intérêt dans et hors de l’école, le développement durable doit devenir l’un des principes organisateurs de l’éducation.

1.2. Éducation à la santé et à la citoyenneté. / Animé par Marie-Christine Blandin et Patrick Baranger

Du développement d’une culture de la non-violence à l’organisation de la vie étudiante, en passant par la prise de responsabilité, l’accès des enfants et des jeunes à la santé, à la citoyenneté et à l’autonomie est un enjeu fondamental pour une société qui entend faire confiance à sa jeunesse. Le vivre ensemble est suspendu à notre capacité à leur donner les moyens d’échanger, d’apprendre, d’agir et d’avoir envie de participer à la vie sociale.

1.3. Culture numérique / Animé par Caroline Jouneau-Sion et Philippe Meirieu

Une société responsable a le devoir de reprendre la main pour que le déferlement d’images, en grande partie orchestré par l’industrie publicitaire, puisse servir à autre chose qu’à l’abrutissement organisé de la jeunesse, cible privilégiée. Les outils multimédia et la télévision peuvent être un moyen formidable de mise en relation des personnes et d’enrichissement mutuel, tant par leur utilisation raisonnée à des fins pédagogique que par la maîtrise que chacun doit en avoir.

1.4. Impliquer tous les acteurs des territoires dans l’éducation : le rôle de l’éducation populaire / Animé par Elisabeth Bourgain

L’éducation populaire se renouvelle mais a besoin, pour donner toute sa mesure, d’un soutien institutionnel significatif. La multiplication des sources de savoir et des lieux d’éducation impose qu’on la place au carrefour de l’action éducative des différents acteurs des territoires.

Salle 2 – Apprendre tout au long de la vie

2.1. Petite enfance : un service public solidaire pour un vrai projet éducatif. / Animé par Sylviane Goy et Christophe Najdovsky

On a raison de penser la prise en charge de la petite enfance en terme de temps libéré pour les parents. Mais on a tort d’oublier que le rapport au petit enfant est d’abord un rapport éducatif. La mise en cohérence de l’action des multiples acteurs de ce secteur, dont la confusion ouvre la porte à des initiatives privées à but purement lucratif, est une priorité. Dans un service public solidaire de la petite enfance, les parents doivent trouver leur place, au côté des associations et des institutions.

2.2. Culture commune ou socle : quels moyens pour l’école fondamentale ? / Animé par Jean-Louis Phélut-Ribéry et Yann Forestier

Réalisation capitale de la République, l’instruction obligatoire n’a pas été repensée sérieusement depuis Jules Ferry. L’élévation de l’âge de fin de cette instruction obligatoire ne s’est accompagnée qu’avec retard d’une remise en question timide et jamais vraiment assumée de l’organisation du système scolaire, pensé pour une société fondamentalement inégalitaire. Assumer enfin l’ambition d’une école démocratique requiert de s’interroger sur les savoirs à transmettre et sur l’organisation des cursus.

2.3. Enseignement supérieur : assumer l’ambition de la démocratisation / Animé par Laurent Audouin et Sandrine Rousseau

Il ne suffit pas de fixer l’objectif de l’obtention d’un diplôme de deuxième cycle par la moitié d’une classe d’âge pour garantir la démocratisation de l’enseignement supérieur. L’échec en premier cycle, le dualisme Université/Grandes Ecoles et la misère de l’Université minent les ambitions qu’un pays peut légitimement nourrir pour une jeunesse dont il faut élever le niveau de formation. Au-delà d’une indispensable élévation des moyens humains et financiers, l’enseignement supérieur doit changer dans ses structures et dans son contenu.

2.4. Créer un droit à la formation tout au long de la vie / Animé par Philippe Meirieu et Yannick Soubien

Enfin admise dans son principe par beaucoup, la formation tout au long de la vie doit devenir autre chose qu’une incantation rhétorique. Du lycée professionnel au congé de reconversion, de la prise en charge des chômeurs à la valorisation des acquis de l’expérience, la formation professionnelle initiale ou continue, longtemps négligée dans une société qui croyait à l’emploi à vie, est devenue capitale, au croisement d’enjeux multiples, dont la coordination est devenue urgente.

Salle 3 – Acteurs de l’éducation

3.1. Les métiers de l’éducation : une mission à redéfinir pour un rôle qui se transforme / Animé par Patrick Baranger et Jean-Louis Phélut-Ribéry

Nulle institution mieux que l’école ne semble propice à la division du travail social : les fonctions de ses agents sont définies avec une précision jalouse, qui, avec le temps et l’évolution des missions du système, semble perdre une grande part de son sens. Peut-on se décider enfin à remettre à plat le maquis des statuts, des services et des fonctions, pour qu’éduquer redevienne un métier de cadre travaillant en équipe et doté d’une véritable capacité d’initiative ?

3.2. Les jeunes, acteurs de leur autonomisation / Animé par Cyrielle Chatelain et Laurent Audouin

C’est peu de dire que la place des jeunes est marquée par la défiance. L’accès à l’autonomie n’est possible que s’il y a accès à la formation, au logement, à la mobilité… Plutôt que l’inscription dans d’interminables files d’attente, si on pariait justement sur le fait que les jeunes sont les premiers acteurs de leur autonomisation et qu’il faut leur confier de réelles responsabilités ?

3.3. Enseigner, un métier qui s’apprend : mastérisation et formation par alternance./Animé par Christian Alin et Patrick Baranger

La destruction du système de formation des enseignants a révélé ce que certains s’obstinaient encore à vouloir nier : il ne suffit pas de savoir pour être capable d’enseigner. L’improvisation qui a présidé à la mise en place de la mastérisation laisse un immense chantier ouvert devant nous : le mode de recrutement, les procédures et les contenus de la formation des enseignants doivent être réinventés.

3.4. Parents, parentalité : un rôle à reconnaître. / Animé par Olivier Masson et Lise Daleux

A l’école, définir la place qui permettra aux parents de s’impliquer dans la scolarité de leur enfant et de s’y inscrire en tant que citoyen n’est pas chose facile. Mais au-delà, c’est l’exercice de la parentalité qui est en soi difficile. L’évolution des situations dans lesquelles se trouvent les parents, l’accélération du monde qui éloigne les générations l’une de l’autre et l’affaiblissement des protections collectives devraient nous amener à reposer la question de projets et de démarches où la coéducation aurait toute sa place

Salle 4 – Évaluation et pilotage

4.1. Pilotage du système scolaire : pour une redéfinition des responsabilités des uns et des autres / Animé par Philippe Meirieu et Claude Mercier

La confusion des rôles mine le système éducatif. Habitués au zèle centralisateur de l’administration ou des discours ministériels, les acteurs de terrain ont pris l’habitude de ne pas s’approprier les marges de manœuvre qui leur donneraient des possibilités d’action non négligeables. Dans ce cadre où le pilotage par les procédures conduit tout le monde à reporter la responsabilité sur le voisin, les innovateurs sont considérés comme des parias. Et en bout de chaîne, les conditions d’une vie démocratique efficace sont rarement réunies dans les établissements.

4.2. Pour des projets éducatifs de territoire. / Animé par Olivier Masson et Alain Thirel

L’éducation joue un rôle dans la cohésion du territoire : les débats sur l’éducation prioritaire et la carte scolaire ont suggéré l’importance de ces enjeux. Sans se contenter des timides « contrats éducatifs locaux » et en ayant à cœur de dépasser les positions dogmatiques sur l’opposition entre public et privé, il est capital de donner la possibilité aux acteurs d’un bassin de vie d’organiser l’offre éducative et de garantir tant l’équité que la continuité territoriale.

4.3. Évaluation des acquis des élèves : donner un sens aux procédures de certification / Animé par Sylvain Hannebique et Yann Forestier

Plus que des rituels, le devoir sur table, la note, le conseil de classe ou le bac sont en France des « monuments ». Mais ils ne sont souvent que cela. Le fait de les laisser dominer le paysage n’est pourtant pas neutre : ces exercices normalisés, devenus souvent des fins en eux-mêmes, orientent toute la pédagogie en amont. Cela en fait donc un levier de transformation du système. Des finalités éclaircies, des modalités repensées, des résultats mieux pris en compte feraient voir l’école sous un autre jour.

4.4. Indicateurs européens et comparaisons internationales / Animé par Malika Benarab-Atou

La formation initiale ne fait pas partie des compétences de l’Union européenne. Pourtant, l’UE a pris de nombreuses initiatives pour tisser des liens entre les jeunes, les enseignants, les systèmes éducatifs. Des objectifs quantitatifs ont été définis en commun. Au moment où se définit le nouveau cadre financier 2013-2020, où s’amorce la création d’un espace européen de l’enseignement, quelles sont les priorités d’EELV ?

Salle 5 –

5.1. A l’école de la différence : quels dispositifs pour tirer parti de la diversité ? / Animé par Olivier Masson et Véronique Dubarry

Notre école, fondée sur l’imposition d’une norme, n’a pas encore fait le saut qualitatif qui lui permettrait de se penser comme une institution faite pour accueillir la différence et en faire un projet éducatif. L’inclusion demandée des enfants et jeunes handicapés amène à remettre en priorité la question de la différentiation éducative et pédagogique, dans l’école et en-dehors.

 

 

Pour vous inscrire, télécharger le bulletin d’inscription

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Pour une société éducatrice : Convention nationale – Lille – 7 mai 2011 https://education.eelv.fr/pour-une-societe-educatrice-convention-nationale-lille-7-mai-2011/ Mon, 11 Mar 2013 17:09:17 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2087

 

Dans un monde où on commence à prendre conscience du caractère limité des ressources naturelles et du caractère illimité des ressources de l’être humain, les écologistes doivent être à la pointe du combat pour que la société, dans son principe organisateur même, devienne un milieu où l’éducation et la formation soient une priorité absolue.

Dans un pays où dix ans de gouvernement de droite ont vu l’Ecole n’être présentée que comme un coût, le monde associatif comme un réseau dangereusement subversif et la famille, facilement qualifiée de « démissionnaire », comme un bouc émissaire des difficultés entraînées par le libéralisme débridé et le règne des écrans, les écologistes doivent faire du grand rendez-vous de 2012 l’occasion de mettre, enfin, la question de l’enfance et de la jeunesse au cœur du débat public.

Les réflexions et les expériences menées dans les milieux de l’éducation populaire, de l’innovation pédagogique et sociale nourrissent depuis longtemps leurs débats, qui ont permis d’aboutir à une ébauche de projet. Un appel à la coélaboration a été lancé le 13 janvier et la commission Enfance Education Formation coordonne ce travail en associant d’autres commissions, des coopérateurs (-trices), les jeunes Verts…

Le moment est venu d’y mettre la dernière main : samedi 7 mai, les militants écologistes intéressés par les questions éducatives sont invités à venir rencontrer dans les locaux de l’Institut d’Etudes politiques de Lille les représentants des associations, des syndicats et des collectifs qui animent la réflexion sur ce domaine en France sur la base de premiers textes de propositions qui leur auront été envoyés et seront prochainement rendus publics.

La journée du dimanche 8 mai permettra aux militants impliqués dans la rédaction du projet de finaliser l’écriture de celui-ci, à la lumière des propositions avancées la veille par nos deux cents invités.

Les problèmes de l’éducation et de la formation sont trop souvent caricaturés dans le débat public. Il est du devoir d’Europe Ecologie-Les Verts d’en faire un objet de mobilisation militante afin que l’année électorale qui s’annonce permette de dépasser les habituels effets de tribunes et autres annonces démagogiques.

En espérant vous voir bientôt à Lille,

Cécile Duflot, Philippe Meirieu, Marie-Christine Blandin, Matthieu Orphelin, Yann Forestier et Olivier Masson.

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Modalités pratiques

Pour venir, inscrivez-vous avec le coupon ci-joint et joignez votre chèque (les inscriptions ne sont prises en compte qu’à réception du chèque et dans la limite des places disponibles). Vous pouvez envoyer les renseignements demandés à education@eelv.fr .

Vous pouvez solliciter votre région EELV pour le covoiturage et une éventuelle participation financière. Votre inscription vous permettra d’accéder aux débats et aux deux déjeuners.

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Consultation nationale pour l’accueil de la petite enfance : pour un « droit à l’éveil » des tout-petits https://education.eelv.fr/consultation-nationale-pour-laccueil-de-la-petite-enfance-pour-un-droit-a-leveil-des-tout-petits/ Thu, 14 Feb 2013 18:18:31 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2129 Samedi 16 février seront annoncées les grandes orientations en faveur de l’accueil de la petite enfance et du soutien à la parentalité présentées par la ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti.

Les grands objectifs de la consultation:

EELV est en accord avec le principe d’une meilleure gouvernance grâce à une redéfinition des modalités de coordination entre les différents acteurs (Caf, départements, communes,…). Nous approuvons par ailleurs le volontarisme affirmé pour une plus grande égalité territoriale en matière d’accueil de la Petite Enfance.

Scolarisation des moins de 3 ans:

Si la scolarisation avant 3 ans est une opportunité pour des enfants qui n’ont pas connu de cadre collectif -notamment issus de milieux ou de zones défavorisés-, elle doit cependant se faire selon des conditions adaptées pour permettre un accueil de qualité. En particulier, les personnels doivent être formés à l’accueil des tout-petits et le taux d’encadrement doit être supérieur à ceux de l’école maternelle.

Conditions d’attribution:

Nous soutenons la mise en place d’une réglementation nationale sur le fonctionnement des commissions d’attribution afin d’harmoniser leur fonctionnement. Chaque commune doit mettre en place des mécanismes assurant la transparence et l’équité en matière d’attribution de places en crèche.

Accueil collectif:

« Il faut s’attaquer frontalement à la pénurie de places d’accueil collectif, principal moyen de réduire les iniquités dans l’attribution, déclare Christophe Najdovski, maire-adjoint de Paris chargé de la Petite Enfance et Référent Petite Enfance au sein de la Commission Education-Enfance d’EELV. Professionnel-les de la petite enfance, scientifiques, associatifs reconnaissent à l’unisson l’importance de la socialisation précoce et de l’accueil collectif dans le développement de l’enfant, en particulier fragile socialement. »

L’annonce par le Premier Ministre de la mise en place d’un quota de 10% d’enfants défavorisés dans les crèches va dans le bon sens. Mais, pour être efficace, elle doit s’accompagner d’une augmentation significative du nombre de places d’accueil collectif, qui ne concerne aujourd’hui que 15 % des enfants de 0 à 3 ans, et d’un développement de l’offre de formation aux métiers de la petite enfance.

Pour un droit à l’éveil:

Cette mobilisation nationale pour la petite enfance pourrait enfin être l’occasion de proposer un « Droit à l’éveil » pour chaque enfant. En d’autres termes, que l’éveil des tout-petits et l’accès à la crèche soient enfin reconnus comme un droit fondamental au niveau national, au même titre que l’éducation et l’école maternelle.

Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole

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Rythmes scolaires : une réforme à mieux partager https://education.eelv.fr/rythmes-scolaires-une-reforme-a-mieux-partager/ Tue, 12 Feb 2013 18:10:56 +0000 http://education.eelv.fr/?p=2121 Europe Ecologie Les Verts soutient le principe de la réforme des rythmes scolaires qu’a lancée le gouvernement mais en appelle à une méthode plus attentive aux réalités des familles ainsi qu’aux contraintes et enjeux des acteurs de terrain.

A l’appel de plusieurs syndicats, des enseignants et des animateurs se mobilisent aujourd’hui contre la réforme des « rythmes scolaires ». Cette nouvelle journée de grèves et de manifestations, la cinquième mobilisation en trois semaines, est révélatrice d’inquiétudes sur le degré d’urgence des mesures qu’il convient de prendre, mais aussi sur les finalités de ces réformes sur l’école.

Le retour à une semaine de quatre jours et demi est clairement un progrès. Néanmoins, il convient de parler des rythmes de vie et de rythmes éducatifs qui concernent de nombreux acteurs : parents, enseignants, collectivités territoriales, associations à but éducatif. La mise en œuvre de cette réforme doit donc s’opérer dans la concertation sans jamais perdre de vue les situations locales réelles, qui peuvent très largement varier.

Pour les écologistes, le débat sur l’école ne doit pas se limiter aux rythmes scolaires. Il faut urgemment repenser les programmes de 2008 qui font l’unanimité contre eux, mettre en place de vrais temps et espaces de repos tous les jours surtout pour les plus jeunes. Et même aller plus loin, car les chantiers sont nombreux : nouvelles pratiques d’évaluation des apprentissages, réelle égalité des droits à l’éducation et la la formation tout au long de la vie, prérecrutement des enseignants dès la licence…

« Refondons l’école » est un projet ambitieux et attendu des acteurs de terrain, il est essentiel de lui donner toute l’ambition et la concertation nécessaires.

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