Site de la Commission déchets non nucléaires https://dechets.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Sun, 21 Jan 2018 12:57:22 +0100 fr-FR hourly 1 Technologies de déconditionnement des biodéchets https://dechets.eelv.fr/technologies-de-deconditionnement-des-biodechets/ Sun, 21 Jan 2018 12:57:22 +0000 http://dechets.eelv.fr/?p=2185

Technologies de déconditionnement des biodéchets   Mise à jour récente !

Technologies de déconditionnement des biodéchets

AEFEL a réalisé pour l’ADEME une étude portant sur les technologies de déconditionnement des biodéchets.

L’objectif de l’étude est d’inventorier et de comparer les différentes technologies de déconditionnement de biodéchets. Elle porte exclusivement sur les équipements pouvant déconditionner un flux de biodéchets emballés en mélange provenant de la grande distribution alimentaire. Les équipements ne déconditionnant que des monoflux ou seulement une partie des flux de la grande distribution sont exclus du champ de l’étude.

Technologies de déconditionnement des biodéchets

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Bonne et Heureuse Année, et que vos combats soient traduits en réussites. https://dechets.eelv.fr/bonne-et-heureuse-annee-et-que-vos-combats-soient-traduits-en-reussites/ Fri, 05 Jan 2018 16:16:03 +0000 http://dechets.eelv.fr/?p=2181 Pour bien commencer l’année, nous vous invitons à partager cette belle victoire de ceux qui se battent au quotidien pour notre qualité de vie.

Bonne et Heureuse Année, et que vos combats soient  traduits en réussites.

Nous apprenions, il y a déjà un an et demi, qu’enfin le projet de centre de stockage de déchets ultimes, tel que prévu initialement en 2002, ne pourrait être implanté à Saint-Escobille et cela suite à une décision de justice (Arrêt de la Cour Administrative d’Appel de Versailles du 17 juin 2016) devenue définitive car n’ayant pas fait l’objet d’un pourvoi en cassation et confirmée par le jugement au Tribunal Administratif en date du 26 mai 2017.

 

Pendant quinze ans, sans cesse, avec ténacité,

Contre ce monstre froid, géant de l’industrie,

Sans jamais renoncer, nous avons dû lutter

Pour parvenir enfin à protéger nos vies…,

 

Car pour lui, c’était fait ! Le géant s’installait !            

La pollution de l’air, les cultures avariées,

L’eau vive devenue un bouillon imbuvable,

Pour couronner le tout, l’odeur insoutenable !!

 

Cela allait se faire, oui, cela se ferait…

Et, d’une année sur l’autre, personne ne cédait…

Nous défendions la Vie et nous le savions bien !

Du printemps éclatant, nous ne verrions plus rien !

 

Et soudain …Grand Soleil, …le monstre s’est couché !

Il est parti ailleurs,…un peu mieux « alléché !!! »…

 

Et donc, qu’allez-vous faire, Messieurs, de vos déchets ???

 

Mais la route si elle est devenue plus claire

Se dessine à nouveau : Il nous faut compléter

Beaucoup d’alternatives sont déjà créées :

La promotion de l’économie circulaire,

 

Et l’écoconception, l’écofabrication      

Maintenant, désormais, tous ensemble, devons

Demeurer les veilleurs de notre société :

C’est pour notre avenir qu’il faut continuer

                        

Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent     (Victor Hugo)

 

C’est ensemble qu’il est temps d’engager de nouveaux combats, en harmonie avec notre sigle :

ASSOCIATION de

DEFENSE de la

SANTE et de l’

ENVIRONNEMENT

Devenez adhérents, à partir de 2 euros par personne, pour décider avec nous des futures orientations et soutiens, lors de notre prochaine Assemblée Générale. Nous tenons à vous remercier pour vos dons de livres, bibelots…, auxquels nous donnons une seconde vie.

Les membres du bureau de l’ADSE

vous présentent leurs meilleurs vœux

pour vous et tous ceux qui vous sont chers

Santé, bonheur, réussite pour cette nouvelle année

Belle et heureuse année 2018

ADSE

www.adse-saintescobille.com

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Incinérateur polluant: un procès historique https://dechets.eelv.fr/incinerateur-polluant-un-proces-historique/ Tue, 12 Dec 2017 23:37:13 +0000 http://dechets.eelv.fr/?p=2178 Pot de terre contre pot de fer, un procès à suivre.

La responsabilité de l’État est engagée, dans la mesure où le préfet a tenté d’étouffer les preuves de contamination des habitants.

Incinérateur de Vaux-le-Pénil _ un procès hors normes – Le Parisien

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Plus de nouveaux TMB https://dechets.eelv.fr/plus-de-nouveaux-tmb/ Fri, 24 Nov 2017 21:58:59 +0000 http://dechets.eelv.fr/?p=2176 Une bonne nouvelle en attendant que soit réglé le problème des TMB en fonctionnement.

Deux Cours administratives d’appel confirment l’interdiction de construire de nouveaux TMB

Deux Cours administratives d’appel (Lyon et Bordeaux) viennent coup sur coup de préciser les dispositions de la loi de transition énergétique, qui en 2015 a qualifié de « non pertinente la création de nouvelles installations de tri mécano-biologique d’ordures ménagères résiduelles n’ayant pas fait l’objet d’un tri à la source des biodéchets » (article L541-1 I 4° du Code de l’environnement). Zero Waste France considérait, à la lumière des débats parlementaires, que de nouvelles usines seraient tout simplement interdites et que les Préfets auraient l’obligation de rejeter les nouvelles demandes d’autorisation. Les magistrats saisis confirment ainsi cette lecture.

Le 4 juillet 2017, la Cour administrative d’appel de Lyon (n°14LY02514) a d’abord jugé que les Préfets ont, en vertu de cette loi, le pouvoir de refuser les nouvelles demandes d’autorisation d’exploiter de telles usines (voir extrait ci-après*).

Le 14 novembre dernier, la Cour administrative d’appel de Bordeaux (n°16BX00688) vient quant à elle de considérer qu’il s’agit d’une obligation pour les Préfets. Elle a en effet confirmé le jugement du Tribunal administratif de Pau, qui le premier avait alors annulé en 2015 sur le fondement de la loi, une autorisation d’exploiter une nouvelle installation de tri mécano biologique à Bordères-sur-l’Echez. Cet arrêt est donc particulièrement important, et ne laisse aucun doute sur la position jurisprudentielle des juges administratifs qui considèrent désormais que les usines de TMB non seulement peuvent, mais doivent être refusées par l’Etat, lorsqu’aucun tri à la source des biodéchets n’est mis en place sur les territoires y déversant leurs déchets. La Cour donne ainsi corps à la hiérarchie des modes de traitement prévue par le Code de l’environnement, et les tentatives des industriels de faire croire que le tri industriel sur ordures en mélange présenterait de meilleures performances que le tri à la source des biodéchets n’ont pas berné les magistrats (**voir extrait ci-après).

Ces décisions condamnent ainsi toutes les usines de TMB et autres « tri préparation », renommées pour l’occasion et encore en projet en France, tant que les biodéchets ne sont pas collectés à la source. Il aura donc fallu attendre plus de deux ans et l’acharnement intéressé des industriels du secteur, pour que des juridictions confirment ce que tout le monde lit dans la loi depuis 2015.

Place à la gestion séparée des biodéchets !

Extraits des décisions de justice précitées :

*CAA Lyon : « qu’eu égard à ces dispositions nouvelles, en vigueur à la date du présent arrêt […] il y a lieu de considérer que c’est à bon droit que, par son arrêté attaqué, le préfet de l’Allier a refusé au SICTOM Nord Allier l’autorisation d’exploiter à Chézy une installation de traitement des déchets non dangereux mettant en oeuvre un procédé de tri mécano biologique »

**CAA Bordeaux : « Le II de cet article, pris pour la transposition en droit interne de la directive 2008/98/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 novembre 2008 relative aux déchets, définit une hiérarchie en matière de prévention et de gestion des déchets privilégiant, dans l’ordre : a) la préparation en vue de la réutilisation, b) le recyclage, c) toute autre valorisation, notamment la valorisation énergétique, d) l’élimination. Il résulte de ces dispositions, éclairées par les débats parlementaires, que la préférence ainsi accordée à la généralisation du tri à la source doit, en principe, conduire l’autorité administrative à rejeter les demandes d’autorisations de nouvelles installations de tri mécano-biologique. […]

Enfin, les seuls extraits de l’étude confiée par le conseil départemental des Hautes-Pyrénées aux bureaux d’études Methaconsult et Naldeo, produits par la société Vinci Environnement, qui se bornent à indiquer, au titre des avantages de la solution de tri mécano-biologique, qu’il permet un taux de récupération des matières organiques de 60 % au minimum alors que la collecte sélective n’en récupère au mieux que 30 % et que les matières organiques récupérées après tri mécano biologique ont des caractéristiques plus favorables à un traitement par méthanisation, ne sont pas de nature à remettre en cause l’énoncé, par les dispositions précitées du code de l’environnement, de la hiérarchie en matière de prévention et de gestion des déchets selon laquelle le tri à la source doit être préféré au tri mécano-biologique. Aucune des circonstances invoquées n’est ainsi de nature à justifier qu’il soit en l’espèce dérogé à la préférence à accorder à la généralisation du tri à la source. Dans ces conditions, la création de l’unité de valorisation de déchets non dangereux de Bordères-sur-l’Echez n’est pas compatible avec la hiérarchie des modalités de gestion des déchets préconisée par les dispositions de l’article L. 541-1 du code de l’environnement.« 

https://www.zerowastefrance.org/fr/articles/405-deux-cours-administratives-d-appel-confirment-l-interdiction-de-construire-de-nouveaux-tmb

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Zoom sur le tri des déchets en Sardaigne https://dechets.eelv.fr/zoom-sur-le-tri-des-dechets-en-sardaigne/ Mon, 20 Nov 2017 22:17:17 +0000 http://dechets.eelv.fr/?p=2174 Récit d’une expédition de 3 jours en Sardaigne avec l’association Zero Waste

Carnet de voyage en Sardaigne #j+1

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Conférence de Robert Reed en pays Rochefortais 🗓 https://dechets.eelv.fr/conference-de-robert-reed-en-pays-rochefortais/ Thu, 28 Sep 2017 22:35:16 +0000 http://dechets.eelv.fr/?p=2171 I N V I T A T I O N  de 2 associations du pays Rochefortais à une conférence de Robert REED

COLLECTIF ZERO DECHET PAYS ROCHEFORTAIS

PAYS ROCHEFORTAIS ALERT’
cozede@gmail.com

contact@pays-rochefortais-alert.org

*****************************
Nos deux associations sont fières de vous offrir l’occasion de recueillir
le témoignage d’un acteur pionnier du « zéro déchet » outre-atlantique et
d’échanger sur l’expérience de San Francisco et sa reproductibilité en
France :
Samedi 7 octobre
conférence-débat
animée par Robert Reed*
20h
Auditorium du Palais des Congrès de Rochefort
Comment l’une des plus grandes villes des Etats-Unis a-t-elle
réussi à mettre en place une démarche Zero Waste ?

Robert Reed est le porte-parole de la coopérative RECOLOGY à San
Francisco.
Il a notamment été interviewé dans le film DEMAIN dont la CARO a soutenu
la diffusion à Rochefort.
Devenue l’une des villes emblématiques du zéro déchet, San Francisco
montre non seulement la faisabilité d’une démarche Zero Waste, mais aussi
tous les bénéfices qui en découlent : création d’emplois locaux, réduction des
pollutions et des coûts de traitement, revenus supplémentaires par le
recyclage et le compostage…
La ville enregistre des taux de recyclage impressionnants (80 %) et des
résultats de baisse des tonnages sans précédent dans le contexte américain.
Tout cela grâce à la mise en place de mesures ambitieuses, dont certaines
peuvent d’ailleurs paraître impopulaires : interdiction des sacs plastiques dans
les supermarchés, des emballages en polystyrène et des bouteilles d’eau en
matière plastique dans les espaces publics, intégration de critères de réemploi
dans les commandes publiques, collecte séparée des biodéchets…
La coopérative RECOLOGY est à l’origine de ce succès. Créée en 1921, elle a
élaboré et mis en oeuvre la démarche Zero Waste de la ville, et continue
aujourd’hui de la faire progresser.
Après Paris, Lille, Tours, Libourne et avant Nantes et Rennes, Robert Reed
fait escale à Rochefort.

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Un supermarché des déchets en Gironde https://dechets.eelv.fr/un-supermarche-des-dechets-en-gironde/ Mon, 18 Sep 2017 21:24:14 +0000 http://dechets.eelv.fr/?p=2169 un nouveau concept de déchèterie

Ici les objets sont triés et mis gratuitement à disposition du public, ou recyclés s’ils ne sont plus utilisables.

Une idée qui devrait faire son chemin pour palier à la raréfaction des matériaux et à la surconsommation.

 

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Surveillance des incinérateurs: quelques conseils https://dechets.eelv.fr/surveillance-des-incinerateurs-quelques-conseils/ Tue, 04 Jul 2017 22:36:46 +0000 http://dechets.eelv.fr/?p=2167 La France compte des centaines d’associations qui suivent le bon fonctionnement de quelque 126 incinérateurs en fonctionnement (respect des réglementations, suivi des émissions polluantes, etc.). Pour faire ce travail, encore faut-il obtenir des informations clés sur les modalités et résultats d’exploitation de chaque usine. Mais bien souvent, les industriels et l’Etat refusent de communiquer aux citoyens des documents cruciaux pour accessibles de droit. Dans une fiche didactique clarifiant les obligations de chacun en la matière, Thibault Turchet, juriste permanent à Zero Waste France, fait le point et vous aide à y voir clair.

 

https://www.zerowastefrance.org/fr/articles/384-incinerateurs-une-fiche-pour-identifier-les-documents-cle-communicables-aux-citoyens

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Règlementation européenne sur les sous-produits animaux https://dechets.eelv.fr/reglementation-europeenne-sur-les-sous-produits-animaux/ Fri, 19 May 2017 21:26:12 +0000 http://dechets.eelv.fr/?p=2164
(Actes non législatifs)
RÈGLEMENTS
RÈGLEMENT (UE) No 142/2011 DE LA COMMISSION du 25 février 2011
portant application du règlement (CE) no 1069/2009 du Parlement européen et du Conseil
établissant des règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux et produits dérivés non
destinés à la consommation humaine et portant application de la directive 97/78/CE du Conseil
en ce qui concerne certains échantillons et articles exemptés des contrôles vétérinaires effectués aux
frontières en vertu de cette directive
(Texte présentant de l’intérêt pour l’EEE)
LA COMMISSION EUROPÉENNE,
vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne,
vu le règlement (CE) no 1069/2009 du Parlement européen et du Conseil du 21 octobre 2009 établissant des règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux et produits dérivés non
destinés à la consommation humaine et abrogeant le règlement(CE) no 1774/2002 (règlement relatif aux sous-produits animaux) (1), et notamment son article 5, paragraphe 2, son article 6, paragraphe 1, premier alinéa, point b) ii), paragraphe 1, deuxième alinéa, et paragraphe 2, deuxième alinéa, son
article 11, paragraphe 2, premier alinéa, points b) et c), et paragraphe 2, deuxième alinéa, son article 15, paragraphe 1, premier alinéa, points b), d), e), h) et i), et paragraphe 1, deuxième alinéa, son article 17, paragraphe 2, son article 18, paragraphe 3, son article 19, paragraphe 4, premier alinéa,points a), b) et c), et paragraphe 4, deuxième alinéa, son article 20, paragraphes 10 et 11, son article 21, paragraphes
5 et 6, son article 22, paragraphe 3, son article 23, paragraphe 3, son article 27, premier alinéa, points a), b), c) et e) à h), et deuxième alinéa, son article 31, paragraphe 2, son article 32, paragraphe 3, son article 40, son article 41, paragraphe 3, premier et troisième alinéas, son article 42, son article 43, para
­
graphe 3, son article 45, paragraphe 4, son article 47, paragraphe 2, et son article 48, paragraphe 2, paragraphe 7, premier alinéa, point a), paragraphe 8, premier alinéa, point a), et paragraphe 8, deuxième alinéa,
vu la directive 97/78/CE du Conseil du 18 décembre 1997 fixant les principes relatifs à l’organisation des contrôles vétérinaires pour les produits en provenance des pays tiers introduits dans la Communauté (2), et notamment son article 16, paragraphe 3,
considérant ce qui suit:
(1)
Le règlement (CE) no 1069/2009 fixe les règles sanitaires visant la santé publique et animale applicables aux sous-produits animaux et aux produits qui en sont dérivés. Ce règlement détermine les conditions dans lesquelles il y a lieu d’éliminer les sous-produits animaux pour empêcher la propagation de risques pour la santé publique et animale. En outre, ce règlement énonce les conditions
dans lesquelles les sous-produits animaux peuvent être utilisés dans l’alimentation animale et à diverses fins, notamment dans les cosmétiques, les médicaments et les applications techniques. Il impose également aux exploitants de manipuler les sous-produits animaux dans des usines et établissements soumis à des contrôles officiels.(2)
Le règlement (CE) no 1069/2009 prévoit l’adoption de mesures d’application fixant les règles détaillées relatives à la manipulation des sous-produits animaux et des produits dérivés, telles que les critères de transformation, les conditions d’hygiène et la structure des documents justificatifs qui doivent accompagner les envois de sous-produits animaux et de produits dérivés aux fins de leur
traçabilité.(3)
Il convient que les règles détaillées régissant l’utilisation et l’élimination des sous-produits animaux, fixées dans le présent règlement, concourent à la réalisation des objectifs du règlement (CE) no
1069/2009, à savoir, notamment, assurer une utilisation durable des matières d’origine animale et maintenir un niveau élevé de protection de la santé publique et animale dans l’Union européenne. (4)
Le règlement (CE) no 1069/2009 ne s’applique pas aux  cadavres entiers ou aux parties d’animaux sauvages non suspectés d’être infectés ou affectés par une maladie transmissible aux êtres humains ou aux animaux, à l’exception des animaux aquatiques débarqués à des fins commerciales. Il ne s’applique pas non plus aux cadavres entiers ou aux parties de gibier sauvage qui ne sont pas collectés après la mise à mort sous réserve du respect des bonnes pratiques cynégétiques. Les sous-produits animaux provenant de la chasse doivent être éliminés dans des conditions empêchant la propagation des risques qui soient adaptées aux pratiques cynégétiques spécifiques et conformes aux bonnes pratiques décrites

par le secteur de la chasse.

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La SCIC « COMPOST’ Ond » (août 2015) Un PROJET ECOLOGIQUE : https://dechets.eelv.fr/la-scic-compost-ond-aout-2015-un-projet-ecologique/ Fri, 19 May 2017 20:43:34 +0000 http://dechets.eelv.fr/?p=2162 KIT de présentation sur la plateforme de compostage sur l’Ondaine :

La SCIC « COMPOST’ Ond » (août 2015)

  • Un PROJET ECOLOGIQUE :

 

  • Une mise en conformité réglementaire, suite au Grenelle de l’Environnement : L’obligation de tri et de valorisation des déchets alimentaires dans les établissements de restauration

L’enjeu écologique  et économique :   Avec plus de 7 milliards de repas servis chaque année, le secteur de la restauration est un des plus importants producteurs de biodéchets issus de l’alimentation. Chaque année, en France, le secteur de la restauration (commerciale et collective) produit environ 900 000 tonnes de biodéchets. La restauration collective (en milieu scolaire, social, hospitalier…) génère un volume de déchets de 500 000 tonnes /an, avec une moyenne de 15 à 16 tonnes par établissement.

 

Les références réglementaires :

  • Loi du 12 juillet 2010 dite loi Grenelle 2, codifiée à l’article L.541-21-1 du code de l’environnement
  • Arrêté du 12 juillet 2011 pris en application de la loi du 12 juillet 2010 fixant les seuils définis à l’article R.543-225 du code de l’environnement
  • Circulaire du 10 janvier 2012 relative aux modalités d’application de l’obligation de tri à la source des biodéchets par les gros producteurs.

La loi du 12 juillet 2010

La loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, dite loi Grenelle 2, codifiée à l’article L. 541-21-1 du code de l’environnement, prévoit que les personnes qui produisent ou détiennent une quantité importante de biodéchets sont tenues d’en assurer le tri à la source en vue de leur valorisation organique.

L’obligation de tri consiste à ne pas mélanger les déchets organiques avec les autres déchets (emballages par exemple). Cette obligation doit contribuer à l’atteinte de différents objectifs du Grenelle de l’environnement. Elle vise :

  • l’objectif de 75% de recyclage des déchets non dangereux d’activités économiques hors bâtiment et travaux publics, agriculture et industries agro-alimentaires.
  • la diminution de 15% des quantités de déchets partant en stockage ou en incinération.
  • la mise en oeuvre de l’axe 3 « Mieux valoriser les déchets organiques » du Plan Déchets pour les années 2009-2012, qui prévoit notamment un doublement entre 2009 et 2015 des capacités de valorisation biologique des déchets.

L’arrêté du 12 juillet 2011

L’arrêté du 12 juillet 2011 fixe en effet des seuils de production au-delà desquels les émetteurs – tous secteurs confondus (restauration, industries agroalimentaires…) – sont tenus de trier et traiter ces biodéchets.

Ce texte est rédigé en tenant compte de deux paramètres : la progressivité de l’obligation et des seuils identiques pour tous les acteurs.

 

Les seuils obligatoires se déclinent ainsi :

  • 80 tonnes de biodéchets et 600 litres alimentaires usagés par an en 2013 ;
  • 40 tonnes de biodéchets et 300 litres d’huiles en 2014,
  • 20 tonnes et 150 litres en 2015 ; 10 tonnes et 60 litres en 2016.

Ainsi, une grande partie de la restauration collective a procédé à la valorisation de ses huiles alimentaires dès 2012, et devra le faire pour ses biodéchets en 2014.

Comme nous le constatons, nos gros producteurs de biodéchets sont très en retard par rapport à la réglementation !

 

  • – Une réduction des distances de transport des déchets

 

Un minimum de 20 gros producteurs de déchets organiques dans un rayon de 10 kms

Avec ce projet « COMPOST’OND », il y a l’idée de regrouper les bio déchets du territoire de l’Ondaine + St Etienne Ouest, dans un diamètre d’environ 10 kms  pour la collecte de ces déchets organiques. Lycées, collèges, cantines scolaires, restauration sanitaire (EHPAD + Hôpitaux,…), supermarchés, restauration commerciale, …sont concernés par ce projet.

 

D’ores et déjà, une vingtaine d’établissements de ce territoire, contactés dans une démarche prospective, ont manifesté leur intérêt pour ce projet local et écologique. D’autres établissements doivent être démarchés prochainement.

 

Ces établissements seront d’autant plus motivés par ce projet, que le coût d’exploitation de cette plateforme a été estimé inférieur ( cf les prix pratiqués actuellement par la plateforme de Montravel) aux coûts de la « Redevance spéciale » déjà appliquée aux gros producteurs de déchets par les EPCI chargés de collecter ces déchets classés jusque maintenant dans les déchets ménagers.

Il ressort des définitions du Grenelle de l’Environnement que ces déchets organiques de gros producteurs ne seront plus classés comme déchets ménagers. Ils ne relèvent donc plus de la compétence des EPCI. Compte tenu de cela, cette redevance spéciale pour gros producteurs  va fortement augmenter dans un proche avenir, avec l’application aux gros producteurs du prix coûtant, pour éviter aux contribuables de financer avec leurs impôts locaux, le traitement des déchets des gros producteurs !

 

. une alternative au transport de déchets verts hors de la Loire

Par ailleurs, il est important de savoir qu’une grosse part des déchets verts (tonte de gazon, feuilles mortes, branchages coupés, ..) de la Loire, produits par les services espaces verts municipaux et les paysagistes, sont transportés par camions dans des départements limitrophes (Drôme, Ain, ..)  avec l’aberration écologique que ce transport de déchets verts induit, alors que ces produits végétaux représentent une réelle richesse pour les terrains et les cultures.

Il est URGENT de recycler ces déchets verts au plus près de notre territoire, pour limiter les transports de déchets par camions ( 1/ 3 des transports de camions sont pour les déchets )

 

  • – Dans la logique de l’économie circulaire

Pendant longtemps, les restes alimentaires, les épluchures, les déchets végétaux étaient recyclés par nos grands-parents, en retournant à la terre, pour fertiliser le sol. Nos générations modernes ont oublié combien ce qu’on appelle des déchets, représentent une véritable RICHESSE pour nos terres agricoles, fortement usées par les produits chimiques et les engins modernes.

Aujourd’hui, il est notable de constater la valeur économique du compost et du broyat dans des jardineries. Il est donc intéressant économiquement de remplacer les fertilisants, ou écorces de cacao, … par du compost et du broyat produits localement.

Ce projet s’intègre donc parfaitement dans l’économie circulaire (où rien ne se perd, tout se transforme)

 

  • Un PROJET ECONOMIQUE avec un nouvel acteur ESS

 

  • : Une économie de coûts pour les établissements concernés

 

  • Une économie par rapport à d’autres traitements des déchets organiques :  Ces établissements gros producteurs de déchets organiques ou / et végétaux seront d’autant plus motivés par ce projet, que le coût d’exploitation de cette plateforme a été estimé inférieur ( cf les prix pratiqués actuellement par la plateforme de Montravel) aux coûts de la « Redevance spéciale » déjà appliquée aux gros producteurs de déchets par les EPCI chargés de collecter ces déchets, classés jusque maintenant dans les déchets ménagers.

Comme ces déchets organiques de gros producteurs ne seront plus classés comme déchets ménagers, la redevance spéciale va fortement augmenter dans un proche avenir ( plus de + 100 % )  pour dissuader les gros producteurs de déchets organiques ou végétaux de continuer à faire traiter ces déchets par leur EPCI.

Une mutualisation de moyens : Ce projet est également intéressant d’un point de vue du modèle économique. En s’installant sur le terrain de la société SITA qui gère le site d’enfouissement des déchets ménagers, il y a des gros gisements de mutualisation des moyens.

. Mutualisation du matériel de levée des déchets et de presse.

. Utilisation commune du gardien du site de SITA pour accueillir les véhicules de bio déchets avec balance pour peser à l’arrivée ces déchets organiques et végétaux.

Cette mutualisation de moyens permet d’économiser au moins 100 000 euros d’investissement et de rationaliser le recours au gardien (économie de personnel, sécurisation du site, moyens de contrôle des apports de chaque producteur de bio déchets, ..).

Un projet aux coûts raisonnables : Ce projet reste de coût raisonnable avec besoin d’un terrain, d’un local pour le matériel et de matériel technique :

. Budget d’investissement de 200 000 euros.

. Un business plan a été ébauché, permettant de constater que le modèle économique est pérenne (cf expérience excédentaire de Montravel) avec des prix très raisonnables pour les apporteurs de déchets. Les « clients » de Montravel sont satisfaits de constater que les prix baissent par rapport à leur prestation précédente.

Des dossiers de subvention ont été présentés à la Région (PSADER avec montant de 30 000 euros)  pour un projet d’économie agricole et à l’ADEME (attente d’une subvention de 60 000 euros) grâce à un appel à projets lancé pour 2015.

2-2 : La création d’un nouvel acteur économique sur le territoire avec un statut d’économie sociale et solidaire

 

Ce projet va permettre la création d’au moins un emploi, voire développer des emplois d’insertion.

D’autre part, les porteurs de ce projet ont fait le choix de créer une SCIC : Société Coopérative d’Intérêt Collectif. D’une part par les valeurs humanistes portées par les structures d’ESS (concept avec une personne =une voix ; valeurs de solidarité  portées par les membres de la SCIC ; recherche permanente de l’utilité sociale et écologique des actions produites ; …). D’autre part, parce que la SCIC permet d’intégrer dans un collège d’associés (avec un maximum de capital de 20%), les collectivités locales.

 

  • Un PROJET de TERRITOIRE et de développement local

 

3-1 – Une innovation technologique sur le territoire …

Même si la plateforme du Lycée de Montravel a déjà cinq ans d’expérience, ce centre de formation horticole, avec son statut d’établissement pédagogique, peut bien porter une telle expérimentation. Pour la plateforme de l’Ondaine, c’est encore innovant puisqu’actuellement tous les déchets organiques des gros producteurs du territoire Ondaine  partent en site d’enfouissement à la « décharge » du Pâteux, à Roche la Molière.

Et c’est aussi novateur que de proposer de telles  méthodes de « traitement » des déchets, avec une gestion  TRES LOCALE (sobre en déplacements) et une approche techniquement assez simple et efficace (alternative au TMB : tri mécano biologique), avec des retours d’expérience pas tous convaincants.

Et le montage financier d’une telle opération est beaucoup plus simple (moins d’investissements techniques) et plus réactive ( 1 an de préparation au lieu de 20 ans) et la duplication reste assez légère à lancer.

3-2- Un projet innovant qui peut faire des émules

Ce projet de plateforme sur l’Ondaine reste un projet innovant sur la Région Rhône Alpes. Et si  cette expérimentation est concluante, il est clair que ce projet  peut faire des petits sur des territoires voisins (le Gier, Parc du Pilat ?…) . En effet, cette expérimentation reste facilement reproductible.

. Les nuisances olfactives n’existent pas sur des projets de dimension moyenne.

. Il n’est pas nécessaire de demander une autorisation préfectorale pour ce type d’installation de taille modeste, normalement classée ICPE.

. La réactivité est bien meilleure que pour des sites de traitement nécessitant entre 10 et 20 ans avant de pouvoir déboucher. Ainsi ce projet permettrait aux gros producteurs de bio déchets de pouvoir vite appliquer les nouvelles réglementations sur le tri des fermentescibles et leur valorisation en compost. Comme la lutte contre les dérèglements climatiques impose d’agir vite, ce projet est bien adapté

. Comme le tri des bio déchets se fait à la source, il y a moins de risques d’existence de métaux lourds dans ce type de compost. Le compost produit par la plateforme de Montravel satisfait pleinement les agriculteurs qui l’utilisent.

  • Un PROJET « bottom / up » et CITOYEN

4-1-           Un projet issu du terrain : Ce projet a également l’avantage d’être porté par des acteurs locaux et d’être au plus près du terrain. La connaissance des besoins est excellente, la motivation aussi. Ce projet  n’a pas été élaboré par le haut, sans lien avec les réalités.

4-2-           Une dimension citoyenne

Même si ce projet se veut traiter les déchets des gros producteurs de déchets, il n’en reste pas moins qu’il existe une dimension d’éducation éco citoyenne et à l’environnement. En impliquant des CIGALES (Ondaine et Pilat) dans le suivi régulier de cette SCIC, il y a une garantie que des citoyens vont s’impliquer dans la « gestion » de cette plateforme.

Et il y a l’idée exprimée dès maintenant dans les statuts de cette SCIC, que cette plateforme pourrait servir de lieu d’éducation à la responsabilité de chacun pour ce qui concerne les déchets.

 

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