transmission – Commission Culture https://culture.eelv.fr Site Officiel de la Commission Culture EELV Fri, 23 Sep 2016 11:46:57 +0200 fr-FR hourly 1 Transmission dans la crise ou crise de la transmission ? https://culture.eelv.fr/2013/07/03/transmission-dans-la-crise-ou-crise-de-la-transmission/ Wed, 03 Jul 2013 12:42:08 +0000 http://culture.eelv.fr/?p=3826 2ème Rencontre Nationale Accord Majeur 2013 Mardi 9 juillet 2013 Hôtel Maynier d’Oppède Aix-en-Provence ...]]>

2ème Rencontre Nationale Accord Majeur 2013

Mardi 9 juillet 2013
Hôtel Maynier d’Oppède
Aix-en-Provence

TRANSMETTRE / ÉDUQUER
Transmission dans la crise ou crise de la transmission ?

En parallèle au débat national sur l’éducation artistique et culturelle, il a paru nécessaire aux membres d’Accord Majeur d’une part d’élargir le sujet aux  actions éducatives et culturelles, intégrées depuis longtemps dans les activités de leurs membres et d’autre part de poser publiquement plusieurs questions essentielles au vu de ces pratiques.

9h15                   Accueil – Café

10h00-11h00    Plénière d’ouverture avec la participation de :

  • Bernard Foccroulle, Directeur Général du Festival d’Aix en Provence
  • Catherine Tasca, Ancienne ministre, Sénatrice (interview vidéo)
  • Jacques Toubon, Ancien Ministre, Président de la FEVIS, pour Accord Majeur
  • Laurence Tison, Directrice adjointe de la Direction Générale de la Création Artistique, représentant Madame la Ministre de la Culture et de la Communication

11h00-13h00    Trois ateliers thématiques se déroulant en parallèle

Atelier 1 : Les effets de l’action éducative et culturelle : sensibilisation, apprentissage, élargissement des publics ?

Ce premier débat est centré sur les effets attendus des actions éducatives et culturelles sur le public. L’ambiguïté des objectifs constitue en effet l’une des difficultés principales à la réalisation de projets partenariaux entre acteurs et partenaires publics et privés : vise-t-on une forme de sensibilisation à la musique, un apprentissage du langage musical ou une augmentation significative du public ?

Modérateurs : Jeanne-Martine Vacher, Productrice à France Culture et Isabel Joly, Co-directrice du Réseau européen pour la sensibilisation à l’opéra et à la danse (RESEO)

Intervenants :

  • Pascale Bonniel-Chalier, Conseillère municipale et communautaire à Lyon et consultante à l’Agence La terre est ronde
  • Serge Cyferstein, Responsable du département de pédagogie au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMPD)
  • Katherine Heid, Co-directrice du Réseau européen pour la sensibilisation à l’opéra et à la danse (RESEO)
  • Raoul Lay, Compositeur et Chef d’orchestre, Directeur de l’Ensemble Télémaque
  • Vincent Maestracci, Inspecteur Général de l’Education Nationale
  • Bruno Messina, Directeur du Festival Berlioz / Agence Iséroise de Diffusion Artistique

Atelier 2 : Institutions et collectivités territoriales : responsabilités et compétences

Ce deuxième débat sera focalisé sur les impulsions à l’origine des actions éducatives et culturelles. Les « valeurs culturelles » ne sont sans doute plus aujourd’hui celles des années 1960, certains osant aujourd’hui l’expression de « misère culturelle ». Entendant cette mutation, les pouvoirs publics semblent déléguer aux institutions musicales la responsabilité de définir objectifs, contenus et méthodes.
Mais ne parle-t-on pas d’éducation à défaut de pouvoir parler de culture ? Comment trouver le juste équilibre entre la création artistique et les actions éducatives et culturelles ?
Enfin comment instaurer des dispositifs d’évaluation sur les objectifs élaborés conjointement entre les acteurs et leurs financeurs ?

Modérateurs : Benjamin François, producteur à France Musique

Intervenants :

  • Laurent Bayle, Président de la Salle Pleyel et de la Philharmonie de Paris, Directeur Général de la Cité de la musique
  • Andy Emler, Pianiste, Compositeur et Directeur artistique de la Compagnie aime l’air
  • Bernard Foccroulle, Directeur Général du Festival d’Aix
  • Anne Gérard, Adjointe au maire de Poitiers, Déléguée à la Culture, Vice-présidente de la commission culture de l’Association des Maires de Grandes Villes de France
  • Françoise Laborde, Présidente du groupe d’étude sur les arts de la scène, les arts de la rue et les festivals en régions
  • Caroline Sonrier, Directrice de l’Opéra de Lille

Atelier 3 : Artiste, médiateur, pédagogue : le paradoxe du musicien

Ce troisième débat permettra d’identifier les différents acteurs et le rôle de chacun : agir en professionnel impose en effet de cerner les différentes compétences requises des artistes, des médiateurs et des pédagogues.
Nous nous intéressons également à la question de réciprocité, c’est-à-dire aux effets des actions éducatives et culturelles sur ceux qui les impulsent ou les conduisent, individus ou institutions.

Modérateurs : Philippe Fanjas, Directeur de l’Association Française des Orchestres (AFO) et David Jisse, Directeur de la Muse en Circuit et Vice-président de Futurs Composés

Intervenants :

  • Clément Bodeur-Crémieux, Directeur des affaires culturelles de la Ville de Grenoble
  • Alain Desseigne, Directeur du Centre de Formation des Musiciens Intervenants à l’École (CFMI de Lyon) et Président du Conseil National des CFMI
  • Clément Lebrun, Médiateur Culturel (Talens Lyriques et Ensemble Intercontemporain)
  • Sarah Goldfarb, Directrice du Réseau de musiciens intervenants en ateliers (ReMuA)
  • Philippe Nahon, Chef d’orchestre, Directeur Ars Nova ensemble instrumental
  • Vincent Hugon, altiste, Orchestre national de Lyon
  • Jean-Christophe Vervoitte, corniste, Ensemble Intercontemporain

 13h00-15h00   Déjeuner-buffet

15h30-16h00    Restitution des ateliers

Rapporteurs :

  • Catherine Delcroix, Présidente du Syndicat National des Orchestres et des Théâtres Lyriques (SYNOLYR)
  • Alain Surrans, Président de la Chambre Professionnelle des Directions d’Opéra (CPDO)
  • Philippe Toussaint, Président de France Festivals

16h00-17h00    Débat avec les participants

Modératrice : Lorraine Villermaux, Présidente du Syndicat Professionnel des Producteurs, Festivals, Ensembles, Diffuseurs Indépendants de Musique (PROFEDIM)

17h00-17h45    Plénière de cloture avec la participation de :

  • Ivan Renar, Sénateur Honoraire, Président de l’Association Française des Orchestres (AFO), pour Accord Majeur

 

Pour en savoir plus :
contact@accordmajeur.net
www.accordmajeur.net
41 rue du Colisée Paris 75018
+ 33 (0)1  53 96 92 84

 

En partenariat avec 

Et avec le soutien de l’Institut de Management Public et Gouvernance Territoriale Aix-Marseille et Sciences Po Aix


Accord majeur, plateforme de coordination :
AFO – Association Française des Orchestres
CPDO – Chambre Professionnelle des Directions d’Opéra
FEVIS – Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés
FRANCE FESTIVALS – Fédération Française des Festivals Internationaux de Musique
FUTURS COMPOSES – Réseau national de la création musicale
PROFEDIM – Syndicat Professionnel des Producteurs, Festivals, Ensembles, Diffuseurs Indépendants de Musique
REMA – Comité français du Réseau Européen de Musique Ancienne
ROF – Réunion des Opéras de France
SYNOLYR – Syndicat National des Orchestres et Théâtres Lyriques

Membres associés :
AFIJMA – Association des Festivals Innovants en Jazz et Musiques Actuelles
Grands Formats – Fédération des grands ensembles de jazz et musiques à improviser

 

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Transmission et appropriation des pratiques musicales https://culture.eelv.fr/2011/11/09/transmission-et-appropriation-des-pratiques-musicales/ Wed, 09 Nov 2011 14:52:54 +0000 http://culture.eelv.fr/?p=2709   Appel à intervenants \"Transmission et appropriation des pratiques musicales, socialisation en banlieue et ailleurs.\" ...]]>

 

Appel à intervenants

« Transmission et appropriation des pratiques musicales, socialisation en banlieue et ailleurs. »

Journée d’étude – lundi 6 février 2012, à l’Université Paris 8 / Saint-Denis

 

Le CIRCEFT-ESCOL, en partenariat avec le réseau thématique « enfance » de l’AISLF et avec le réseau thématique « éducation et formation » de l’AFS, organise une journée d’étude[1], comprenant des conférences et des communications en ateliers sur la base de l’appel ci-dessous.

Des colloques récents ont permis, de façon centrale pour les uns, de façon secondaire pour les autres, de faire connaître et confronter des recherches en sciences sociales qui traitent de la question de la socialisation et des pratiques culturelles :

– sur le rapport à la culture des enfants (au sens où ils ont moins de 18 ans)[2] ;

– sur les continuités et les évolutions des modalités de distinction et de rapport à la culture[3] ;

– sur « ce que l’école fait aux élèves »  notamment au sujet des pratiques culturelles[4] ;

– sur l’appropriation de formes culturelles dans différents milieux de socialisation[5].

Les organisateurs de la journée de recherche souhaitent approfondir certains aspects qui ont été évoqués lors de ces colloques précédents : les processus de transmission et d’appropriation. La réflexion sera centrée sur les pratiques musicales, entendues principalement comme pratiques d’auditeurs de musiques (enregistrées, radio, clip vidéo…) et comme pratique de spectateurs de concerts, qui peuvent être renforcées par la pratique instrumentale ou vocale, mais cette dernière n’est pas l’objet principal de la journée.

Ce choix s’explique par le fait que les pratiques musicales sont parmi les pratiques culturelles qui sont les plus diffusées, autant que la télévision (95% des 6-14 ans[6]). Elles sont aussi investies de manières très diverses : des plus « légitimes » aux plus « populaires », des musiques juvéniles (transmises par les « socialisations horizontales ») à celles plutôt privilégiées par les générations précédentes ou par l’école (transmises par les « socialisations verticales »), de celles qui sont privilégiées par les garçons ou les filles à celles qu’ils partagent, des pratiques les plus répandues par les médias à celles qui s’écoutent dans l’entre-soi d’un groupe particulier (voire en sont l’emblème).

De ce fait, l’étude des pratiques musicales semble susceptible d’éclairer particulièrement des points de débat dans l’actualité de la recherche en sociologie de la culture, de l’enfance et de l’éducation.

Face au constat d’omnivorité, de pratiques éclectiques, et en même temps de permanence des formes de distinction, il semble utile de faire le point sur ce qu’écoutent de commun et de différent les enfants et les jeunes, et sur les « passeurs » et les groupes de socialisation qui leur ont transmis ces pratiques, ainsi que sur les occasions de découverte et d’appropriation (échange de supports enregistrés, proximité entre le domicile et une salle de concert, etc.). Cette identification semble d’autant plus importante que l’on sait que les goûts musicaux formés pendant l’adolescence tendent à marquer durablement les pratiques[7].

L’appropriation de pratiques musicales est souvent tout particulièrement évoquée sous l’angle de ce qu’elle engage comme construction identitaire, par rejet ou inscription, dans des lignées familiales ou dans des groupes sociaux.

Comment s’articulent l’appropriation de goûts et de dégoûts musicaux d’une part, et l’inscription dans différents groupes ou classes sociales d’autre part ? Comment socialise-t-on à écouter de la musique dans différentes occasions de la vie sociale ? Comment s’articulent les transmissions et appropriations « horizontales » et celles relevant de la « socialisation verticale », entre différentes générations et/ou auprès d’institutions éducatives et culturelles ? Chez les garçons et chez les filles, l’appropriation musicale et les constructions identitaires se jouent-elles de la même façon ?

En quoi ces inscriptions symboliques sont-elles liées à la fréquentation de « passeurs » de pratiques et de lieux, inscrits dans des territoires, dont la fréquentation diverse ou limitée, pour des enfants et des jeunes, a peut-être à voir avec la palette plus ou moins grande des musiques connues et appréciées ? Notamment, qu’en est-il en « banlieue » populaire, en zone rurale et dans des territoires plus poreux, selon que les habitants bénéficient de réseaux de fréquentations plus ou moins larges ?

Les communications portant sur ce thème des relations entre la socialisation musicale et la place et l’inscription dans le monde social seront regroupées dans un premier axe.

Le deuxième axe de l’appel invite inversement à étudier les choses sous l’angle des institutions éducatives et culturelles : qu’est-ce que les pratiques culturelles juvéniles (et les institutions ou espaces dans lesquels elles s’inscrivent) font à l’école et aux pratiques de scolarisation ? Qu’est-ce que les modes de socialisation et d’appropriation musicale horizontale font aux modes de socialisation-transmission verticale ?

Le troisième axe de l’appel porte sur la transmission et l’appropriation des dispositions intellectuelles et esthétiques qu’engagent les activités de perception.

Par quelles modalités les enfants et les jeunes s’approprient-ils des catégories de classement des oeuvres ou des artistes, et des schèmes de perception et d’appréciation ? Ces dispositions sont-elles les mêmes que celles que la sociologie de la culture a identifiées à l’état stabilisé pour les adultes ? Comment se construisent-elles[8] ?

Par ailleurs, les recherches ont montré que les mélomanes appréciaient une diversité plus ou moins grande de styles musicaux. Que dans les débats de la sociologie de la culture, ceci soit conceptualisé au travers du degré de légitimité des musiques concernées, d’omnivorité et d’univorité[9], ou de composition de « tablatures »[10] entre les styles ou les morceaux écoutés, cela invite, quand on s’intéresse à l’enfance et à la jeunesse, à comprendre la genèse de ces dispositions à « l’éclectisme éclairé »[11] : comment apprend-on à circuler (ou pas, et si oui, de façon différente) entre des œuvres diverses, à la fois sur le plan esthétique de « l’appréciation » et sur le plan intellectuel des rapprochements, des comparaisons, des démarcations, entre différents morceaux de musiques ou passages de morceaux, voire avec des œuvres non musicales ?

De plus, selon les milieux de socialisation, quelles sont les formes de transmission et d’appropriation de ces pratiques musicales entre les logiques « scripturales-scolaires » et les celles relevant du « voir-faire et ouï-dire »[12] ?

Le quatrième axe traitera des objets, des supports de diffusion de la musique (radio, disque, MP3…), dont la forme pourrait contribuer à des possibilités d’écoute différentes. Les communications pourront ainsi explorer les manières dont ces supports (notamment selon la facilité ou la rareté de leur possession, selon le type d’habitat et selon les caractéristiques sociales des familles) entrent en ligne de compte dans la transmission différenciée des « contenus » musicaux, des formes de l’audition et de la perception, comme des occasions d’une écoute partagée.

Sur les différents axes, des communications reposant sur des études diachroniques sont également les bienvenues.

Les propositions de communication (une à deux pages maximum, bibliographie comprise), issues de recherches en sciences sociales, indiqueront dans quel axe de l’appel elles s’inscrivent. Les auteurs devront préciser la problématique, l’objet et la méthodologie sur lesquels ils s’appuieront pour développer leur propos pendant 20 mn + 10 mn de discussion.

Ces propositions doivent être envoyées par e-mail à l’adresse du colloque : soc-musicale93@univ-paris8.fr

Date limite d’envoi des propositions : Vendredi 2 décembre 2011.

Réponse du comité scientifique : jeudi 15 décembre.

Il est envisagé de publier une large part des communications de la journée.

Responsable scientifique de la journée d’étude : Stéphane Bonnéry (CIRCEFT-ESCOL, Paris 8)

Interlocuteur pour le comité d’organisation : Manon Fenard

 


[1] Cette journée financée par le programme PICRI de la région Ile-de-France, comme le programme de recherche qu’elle conclut, qui a été réalisé en partenariat avec l’association Chroma.

[2] Colloque « Enfance et cultures : regards des sciences humaines et sociales », organisé les 15, 16 et 17 décembre 2010 à Paris par le DEPS / Ministère de la culture et la réseau « Sociologie de l’enfance » de l’AISLF : http://www.enfanceetcultures.culture.gouv.fr/

[3] Colloque « Trente ans après « La Distinction » », organisé les 4, 5 et 6 novembre de 2010 à Paris : http://iatur2010.sciences-po.fr/index.php/distinction/Distinction

[4] Colloque organisé par le CENS (Centre Nantais de Sociologie) et le CREN (Centre de Recherche en Education de Nantes), soutenu par l’Université de Nantes, la Région Pays de la Loire et l’Association Française de Sociologie (RT4 Sociologie de l’éducation et de la formation) : http://www.cren-nantes.net/spip.php?article77

[5] Congrès AREF (Actualité de la recherche en éducation et en formation) Genève 2010, co-organisé par l’AECSE : https://plone2.unige.ch/aref2010

[6] Octobre Sylvie, Les loisirs culturels des 6-14 ans, Paris : La documentation française, 2004, p. 74.

[7] Donnat Olivier, Les pratiques culturelles des Français à l’ère du numérique. Enquête 2008, Paris : La Découverte, 2009, pp. 122-123.

[8] Bourdieu Pierre, La distinction, Paris : éd. De Minuit, 1979, p. 545n : « Il appartiendrait à une sociologie génétique d’établir comment se constitue ce sens des possibilités et des impossibilités, des proximités e des distances ».

[9] Peterson Richard A. « Le passage à des goûts omnivores : notions, faits et perspectives », Sociologie et sociétés, 36, 1, pp. 145-164.

[10] Glevarec Hervé, Pinet Michel, « La « tablature » des goûts musicaux : un modèle de structuration des préférences et des jugements », Revue française de sociologie, vol. 50, n° 3, pp. 599-640.

[11]  Donnat Olivier, Les Français face à la culture. De l’exclusion à l’éclectisme, Paris, La documentation française, 1994.

Philippe Coulangeon, Les métamorphoses de la distinction. Inégalités culturelles dans la France d’aujourd’hui, Paris : Grasset, 2011.

[12] Vincent Guy, Lahire Bernard & Thin Daniel, « Sur l’histoire et la théorie de la forme scolaire », dans Vincent (Guy), L’Education prisonnière de la forme scolaire ? Scolarisation et socialisation dans les sociétés industrielles », Lyon : Presses Universitaires de Lyon, 1994, p. 11-48

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