programme – Commission Culture https://culture.eelv.fr Site Officiel de la Commission Culture EELV Fri, 23 Sep 2016 11:46:57 +0200 fr-FR hourly 1 Pour une écologie de l’Art et de la Culture https://culture.eelv.fr/2012/02/07/pour-une-ecologie-de-lart-et-de-la-culture/ Tue, 07 Feb 2012 12:29:35 +0000 http://culture.eelv.fr/?p=3176 Vers une Société du bien être,

Programme présidentiel 2012

Pour EELV, la culture est un élément consubstantiel du projet écologiste ; c’est aussi la condition sine qua non pour reconquérir la confiance des citoyens et « faire société », alors que la mondialisation culturelle attise les crispations identitaires et encourage la consommation effrénée de bien culturels standardisés.

Le projet écologiste pour l’Art et la Culture s’appuie sur la démocratie, la diversité, l’éducation populaire et l’économie sociale et solidaire. La charte de Fribourg sur les droits culturels, la Déclaration universelle pour la diversité culturelle de l’UNESCO, l’Agenda 21 de la culture adopté par Cités et Gouvernements Locaux Unis et la défense de la liberté d’expression et de création contre la censure et le « fait du prince », en sont les piliers.

Une politique culturelle aujourd’hui ne peut plus être soumise à l’obsession de « l’excellence » et du « rayonnement » de quelques artistes ou intellectuels éclairant et guidant le peuple dans l’obscurité ! Elle ne doit plus être aliénée aux seules lois du marché ou instrumentalisée au service du développement économique des territoires au risque de sombrer dans des perspectives stériles et mortifères.

 

EELV réaffirme sa volonté de refonder une politique pour la création et l’action culturelle inclusive qui permette aux personnes, quel que soit le genre ou l’origine, de bénéficier d’une éducation artistique dès le plus jeune âge et qui propose aux citoyens dans leur diversité de (re)devenir acteurs du champ culturel. Il faut redonner à tous et toutes la capacité d’émerveillement et de curiosité au monde qui garantie notre capacité à vivre ensemble et à nous émanciper des discours d’exclusion et de repli sur soi.

Pour cela, les mutations économiques doivent avant tout permettre de pérenniser l’emploi culturel par une interrogation positive et partagée des dispositifs de l’intermittence et des droits d’auteurs. Il est en me^me temps indispensable de favoriser des écosystèmes culturels équilibrés, permettant aux émergences artistiques et aux nouvelles pratiques culturelles de s’épanouir en répartissant plus équitablement les ressources publiques pour la culture.

Les artistes doivent occuper une place privilégiée au cœur de la Cité qui ne soit pas l’apanage du « star system » mais bien la manifestation d’un rôle citoyen dans une démocratie avancée.  La défense et la promotion des langues régionales, la préservation et l’inventaire du patrimoine culturel immatériel, la refonte du service public audiovisuel et la promotion d’une autre vision de l’Europe de la culture contribueront à une plus grande équité culturelle des territoires et des populations en France et dans le pays avec lesquelles nous devons coopérer.

Les écologistes considèrent les arts et les cultures comme des biens communs de l’Humanité qui doivent être soutenus en tant qu’un service public d’intérêt général investi d’une responsabilité en faveur de l’égalité d’accès de tous et toutes.

 

Pour une culture au cœur d’un nouveau projet de société

•    Réinventons un Ministère de la Culture, des Medias et l’Education populaire ;
•    Mettons en débat un Agenda 21 de la culture afin de développer la diversité culturelle et de promouvoir les droits culturels et permettre de co-construire les politiques culturelles avec la société civile ;
•    Accompagnons les nouvelles pratiques de création et de diffusion culturelles en consolidant le développement de l’offre légale sur Internet afin de faciliter l’accès aux œuvres à tous les publics. Les lois qui criminalisent les utilisateurs, comme DAVDSI et HADOPI, seront abrogées et remplacées par des dispositifs mieux à même d’assurer le financement de la production artistique et culturelle ;
•    Développons l’éducation artistique de l’école maternelle à l’université, avec de véritables moyens dédiés, consacrant une autonomie des équipes éducatives dans le choix des projets et de véritables résidences artistiques pour les équipes associées.
•    Créons un fond de soutien pour encourager le dialogue interculturel et les pratiques artistiques participatifs avec des artistes engagés.

 

Pour une éthique de la gouvernance culturelle

•    Réformer en profondeur la gouvernance du ministère de la Culture comme des institutions culturelles nationales, en proposant une charte éthique et démocratique pour sortir du « fait du prince » ;
•    Renforcer l’application de la charte de mission de service public, notamment en matière de responsabilité sociétale en environnementale ;
•    Rééquilibrer les subventions de l’Etat en faveur des Régions par rapport à l’Ile de France, abandonner les projets pharaoniques notamment sur Paris et délocaliser les moyens des établissements publics culturels nationaux au service des territoires locaux ;
•    Imposer la parité femmes/hommes à la tête des établissements artistiques et culturels conventionnés avec la mise en place d’une mission d’évaluation ;
•    Construire une nouvelle étape de la décentralisation culturelle en inscrivant la culture comme clause de compétence obligatoire dans la réforme des collectivités territoriales ; réunir les acteurs publics et professionnels pour proposer un loi cadre qui distingue les responsabilités des différents échelons en expérimentant des collectivités chefs de file en proposant ;
o    Aux territoires locaux, l’expérimentation et les pratiques, l’éducation et l’enseignement artistique, l’aménagement du territoire, le soutien à l’émergence et aux pratiques amateurs…
o    A l’Etat, la garantie de la transversalité et de l’équité des politiques culturelles, le financement de la conservation et de la diffusion du patrimoine culturel et de la création vivante, la protection du droit des artistes et la redistribution des investissements vers les esthétiques les plus fragiles, la protection des travailleurs culturels…
o    A l’Europe, la consolidation des Réseaux et des synergies, le soutien à la recherche, la mise en place d’un Erasmus Culturel, le soutien aux économies culturelles européennes et à la coopération interrégionale…
•    Renforcer la déconcentration et le rôle des DRACs pour mieux accompagner la décentralisation et le transfert des compétences.

 

Pour une économie équitable des arts et de la culture

•    La création d’un fonds de développement du tiers secteur culturel, qui permettra l’émergence et la pérennisation des SCIC, SCOP et autres unions d’économie sociale ;
•    Un versement des subventions attribuées aux structures culturelles accéléré sensiblement de manière à faire disparaître le syndrome de la double peine ;
•    Une grande réforme de la fiscalité de l’art, qui favorisera l’acquisition d’œuvres d’artistes vivants, tout en taxant la spéculation sur les œuvres d’art dans le circuit national et international. Le produit de cette taxe sera reversé à un fonds social de garantie à destination des artistes ;
•    Le soutien aux emplois d’intermittents du spectacle, en revenant sur les principes des réformes de l’UNEDIC de 2004 et en garantissant un revenu entre les périodes d’activités professionnelles et les temps de préparation ;
•    Lancer une mission nationale pour l’émergence de nouveaux indicateurs économiques et une fiscalité plus juste.

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Indépendance des médias, liberté d’informer et création https://culture.eelv.fr/2011/11/04/independance-des-medias-liberte-dinformer-et-creation/ Fri, 04 Nov 2011 10:08:11 +0000 http://culture.eelv.fr/?p=3243   Vers une 6ème République dans une Europe fédérale, présidentielles 2012 Propositions portées par Eva Joly pour les médias ...]]>

 

Vers une 6ème République dans une Europe fédérale, présidentielles 2012

Propositions portées par Eva Joly pour les médias

 

Jamais depuis l’ORTF, l’audiovisuel public n’a été aussi dépendant du pouvoir politique. La loi de janvier 2010 sur la protection des sources est bafouée au plus haut niveau. Des pressions politiques sont exercées sur les journalistes et les éditeurs de presse.

 

 

Assurer l’indépendance des médias, défendre la liberté d’informer et soutenir la création audiovisuelle

Les dirigeants de l’audiovisuel public sont nommés par le Président de la République. La télévision publique redevient la télévision d’État et, en même temps, ses ressources sont bridées (redevance bloquée, suppression de la publicité, développement de partenariats privés parfois exigeants sur les contenus) au profit du privé.

Les médias privés, qu’ils soient audiovisuels ou écrits, voient leur capital se concentrer entre les mains d’un nombre de plus en plus réduits d’actionnaires ou entrent sous la coupe de puissants groupes financiers ou industriels qui ont obtenu que leurs cahiers des charges soient moins contraignants vis à vis de la production d’œuvres originales.

Le métier de journaliste est de plus en plus difficile à exercer. Les pressions par l’éditeur ou des lobbys sont exercées sur les rédactions. Dans le même temps, la profession se précarise et les conditions de travail se dégradent.

Il y a urgence à rétablir l’indépendance des médias et à permettre l’exercice du métier de journaliste en toute liberté. L’enjeu est de taille : la liberté d’informer est une condition fondamentale de la démocratie.

 

Pour une réforme du financement de l’audiovisuel public et de sa gouvernance

  • Toute société détenant plus de 10% du capital d’une entreprise de presse sera exclue du droit de répondre à un marché public ;
  • Redéfinir le rôle et les missions du CSA pour assurer son indépendance réelle et de revenir sur la nomination des dirigeants de l’audiovisuel public par le Président de la République ;
  • Garantir un soutien à l’audiovisuel public, renforcer ces collaborations avec d’autres services publics (éducation, emploi, santé…), définir une charte de déontologie en cas de conflit d’intérêt pour les animateurs-producteurs dans le service public ;
  • Aider l’audiovisuel public à investir dans les nouvelles technologies pour diversifier les accès aux contenus et aux écrans, éduquer les jeunes publics aux usages de l’Internet et à la lecture de l’information ;
  • Des Etats généraux de la profession (syndicats de journalistes et éditeurs de presse, audiovisuel et Internat) devront se tenir pour formuler des propositions relatives aux évolutions du métier, du statut et de la rémunération des journalistes ;
  • Dans chaque entreprise de presse, une Association de journalistes et/ou une société des rédacteurs, doit être constituée, selon les modalités qui seront à préciser par la loi (élections sur le modèle des élections professionnelles).

 

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Pour une écologie de l’Art et de la Culture https://culture.eelv.fr/2011/11/04/pour-une-ecologie-de-lart-et-de-la-culture-2/ Fri, 04 Nov 2011 09:50:18 +0000 http://culture.eelv.fr/?p=3234   Vers une Société du bien être, présidentielles 2012 Propositions portées par Eva Joly pour l'Art et la Culture. ...]]>

 

Vers une Société du bien être, présidentielles 2012

Propositions portées par Eva Joly pour l’Art et la Culture.

 

Pour EELV, la culture est un élément consubstantiel du projet écologiste ; c’est aussi la condition sine qua non pour reconquérir la confiance des citoyens et « faire société », alors que la mondialisation culturelle attise les crispations identitaires et encourage la consommation effrénée de bien culturels standardisés.

 

 

Démocratie

Le projet écologiste pour l’Art et la Culture s’appuie sur la démocratie, la diversité, l’éducation populaire et l’économie sociale et solidaire. La charte de Fribourg sur les droits culturels, la Déclaration universelle pour la diversité culturelle de l’UNESCO, l’Agenda 21 de la culture adopté par Cités et Gouvernements Locaux Unis, la Charte des droits culturels de Fribourg et la défense de la liberté d’expression et de création contre la censure et le « fait du prince », en sont les piliers.

 

Action

Une politique culturelle aujourd’hui ne peut plus être soumise à l’obsession de « l’excellence » et du « rayonnement » de quelques artistes ou intellectuels éclairant et guidant le peuple dans l’obscurité ! Elle ne doit plus être aliénée aux seules lois du marché ou instrumentalisée au service du développement économique des territoires au risque de sombrer dans des perspectives stériles et mortifères.

EELV réaffirme sa volonté de refonder une politique pour la création et l’action culturelle inclusive qui permette aux personnes, quel que soit le genre ou l’origine, de bénéficier d’une éducation artistique dès le plus jeune âge et qui propose aux citoyens dans leur diversité de (re)devenir acteurs du champ culturel. Il faut redonner à tous et toutes la capacité d’émerveillement et de curiosité au monde qui garantie notre capacité à vivre ensemble et à nous émanciper des discours d’exclusion et de repli sur soi.

 

Emploi

Pour cela, les mutations économiques doivent avant tout permettre de pérenniser l’emploi culturel par une interrogation positive et partagée des dispositifs de l’intermittence et des droits d’auteurs. Il est en me^me temps indispensable de favoriser des écosystèmes culturels équilibrés, permettant aux émergences artistiques et aux nouvelles pratiques culturelles de s’épanouir en répartissant plus équitablement les ressources publiques pour la culture.

Société

Les artistes doivent occuper une place privilégiée au cœur de la Cité qui ne soit pas l’apanage du « star system » mais bien la manifestation d’un rôle citoyen dans une démocratie avancée.  La défense et la promotion des langues régionales, la préservation et l’inventaire du patrimoine culturel immatériel, la refonte du service public audiovisuel et la promotion d’une autre vision de l’Europe de la culture contribueront à une plus grande équité culturelle des territoires et des populations en France et dans le pays avec lesquelles nous devons coopérer.

Les écologistes considèrent les arts et les cultures comme des biens communs de l’Humanité qui doivent être soutenus en tant qu’un service public d’intérêt général investi d’une responsabilité en faveur de l’égalité d’accès de tous et toutes.

 

Pour une culture au cœur d’un nouveau projet de société

  • Réinventons un Ministère de la Culture, des Medias et l’Education populaire ;
  • Mettons en débat un Agenda 21 de la culture afin de développer la diversité culturelle et de promouvoir les droits culturels et permettre de co-construire les politiques culturelles avec la société civile ;
  • Accompagnons les nouvelles pratiques de création et de diffusion culturelles en consolidant le développement de l’offre légale sur Internet afin de faciliter l’accès aux œuvres à tous les publics. Les lois qui criminalisent les utilisateurs, comme DAVDSI et HADOPI, seront abrogées et remplacées par des dispositifs mieux à même d’assurer le financement de la production artistique et culturelle ;
  • Développons l’éducation artistique de l’école maternelle à l’université, avec de véritables moyens dédiés, consacrant une autonomie des équipes éducatives dans le choix des projets et de véritables résidences artistiques pour les équipes associées.
  • Créons un fond de soutien pour encourager le dialogue interculturel et les pratiques artistiques participatifs avec des artistes engagés.

 

Pour une éthique de la gouvernance culturelle

  • Réformer en profondeur la gouvernance du Ministère de la Culture comme des institutions culturelles nationales, en proposant une charte éthique et démocratique pour sortir du « fait du prince » ;
  • Renforcer l’application de la charte de mission de service public, notamment en matière de responsabilité sociétale en environnementale ;
  • Rééquilibrer les subventions de l’Etat en faveur des Régions par rapport à l’Ile de France, abandonner les projets pharaoniques notamment sur Paris et délocaliser les moyens des établissements publics culturels nationaux au service des territoires locaux ;
  • Imposer la parité femmes/hommes à la tête des établissements artistiques et culturels conventionnés avec la mise en place d’une mission d’évaluation ;
  • Construire une nouvelle étape de la décentralisation culturelle en inscrivant la culture comme clause de compétence obligatoire dans la réforme des collectivités territoriales ; réunir les acteurs publics et professionnels pour proposer un loi cadre qui distingue les responsabilités des différents échelons en expérimentant des collectivités chefs de file en proposant ;
    • Aux territoires locaux, l’expérimentation et les pratiques, l’éducation et l’enseignement artistique, l’aménagement du territoire, le soutien à l’émergence et aux pratiques amateurs…
    • A l’Etat, la garantie de la transversalité et de l’équité des politiques culturelles, le financement de la conservation et de la diffusion du patrimoine culturel et de la création vivante, la protection du droit des artistes et la redistribution des investissements vers les esthétiques les plus fragiles, la protection des travailleurs culturels…
    • A l’Europe, la consolidation des Réseaux et des synergies, le soutien à la recherche, la mise en place d’un Erasmus Culturel, le soutien aux économies culturelles européennes et à la coopération interrégionale…
  • Renforcer la déconcentration et le rôle des DRACs pour mieux accompagner la décentralisation et le transfert des compétences.

 

Pour une économie équitable des arts et de la culture

  • La création d’un fonds de développement du tiers secteur culturel, qui permettra l’émergence et la pérennisation des SCIC, SCOP et autres unions d’économie sociale ;
  • Un versement des subventions attribuées aux structures culturelles accéléré sensiblement de manière à faire disparaître le syndrome de la double peine ;
  • Une grande réforme de la fiscalité de l’art, qui favorisera l’acquisition d’œuvres d’artistes vivants, tout en taxant la spéculation sur les œuvres d’art dans le circuit national et international. Le produit de cette taxe sera reversé à un fonds social de garantie à destination des artistes ;
  • Le soutien aux emplois d’intermittents du spectacle, en revenant sur les principes des réformes de l’UNEDIC de 2004 et en garantissant un revenu entre les périodes d’activités professionnelles et les temps de préparation ;
  • Lancer une mission nationale pour l’émergence de nouveaux indicateurs économiques et une fiscalité plus juste.
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Mieux vivre à Paris & sauver la planète https://culture.eelv.fr/2008/03/16/mieux-vivre-a-paris-sauver-la-planete/ Sun, 16 Mar 2008 14:00:37 +0000 http://culture.eelv.fr/?p=2696 10 points pour un Paris ouvert à la culture, à toutes les cultures programme municipal de 2008   Notre conception de la culture est fondée sur l’échange et le partage, le développement de l’imaginaire et de la création, le soutien à la diffusion et aux lieux d'interaction. Nous souhaitons promouvoir une politique publique de la culture orientée vers l'action artistique et le développement culturel. ...]]>

10 points pour un Paris ouvert

à la culture,

à toutes les cultures

programme municipal de 2008

 

Notre conception de la culture est fondée sur l’échange et le partage, le développement de l’imaginaire et de la création, le soutien à la diffusion et aux lieux d’interaction. Nous souhaitons promouvoir une politique publique de la culture orientée vers l’action artistique et le développement culturel.

Pour cela, nous voulons infléchir les politiques culturelles uniquement centrées sur  la recherche du prestige, les effets de communication et les logiques de consommation.

Nous défendons une politique municipale et départementale de soutien à l’emploi et à l’insertion des artistes et des techniciens du secteur, favorisant les expressions créatrices de tous les citoyens, ouvrant des espaces d’expérimentations artistiques, promouvant la diversité des cultures et revalorisant les pratiques amateurs.

Nous nous inscrivons dans une politique de rupture, au service de tous les habitants et non du « rayonnement » de Paris. Ce sont les citoyens qui seront au cœur de nos réalisations.

 

 – 1. Implanter des espaces de création partagés, des équipements de style « ruche ».

Ces nouveaux types d’équipements , à échelle humaine, organisés autour du partage de l’espace et de la mutualisation des moyens techniques, permettront aux artistes (professionnels ou en voie d’émergence), aux enseignants et aux amateurs de travailler sans objectif de rentabilisation par une présentation ou une monstration publique.

Pour faire vivre ces lieux, pour que des rencontres dynamisent les pratiques, la création de coopératives de production et de diffusion sera facilitée. Par ailleurs, nous proposons la construction et le réaménagement d’ ateliers d’artistes dédiés à un nombre élargi de disciplines.

 

 -2. Rééquilibrer l’implantation géographique et  la répartition des espaces culturels , mettre en place des relations vivantes avec la banlieue .

Nous oeuvrons pour que chaque parisien, au plus prés de son lieu de résidence, puisse profiter de lieux culturels divers.

Dans ce cadre, il est nécessaire de faire évoluer les centres d’animation en relation avec toutes les personnes concernées, d’amplifier le programme de rénovation des bibliothèques et de construction des médiathèques, et de donner une priorité aux petits et moyens équipements de quartier.

Au-delà, ces lieux intermédiaires faciliteront la réalisation de projets artistiques communs avec les habitants des communes limitrophes.

 

 – 3. respecter et mettre en valeur la diversité des cultures : impulser des jumelages culturels de quartier:

À Paris, depuis longtemps, vivent des personnes venues du monde entier et la richesse artistique de Paris, son dynamisme, s’enracinent dans ce brassage et ce métissage des cultures. Il conviendra de leur donner toute leur place et de créer un événement annuel et festif qui mette en valeur, dans l’espace public, la diversité des cultures.

La création de jumelages culturels de quartier, entre quartiers du monde, doit tout au long de l’année favoriser ces échanges dynamiques .

 

 -4 Augmenter le budget de la culture et réorienter sa répartition

Aujourd’hui le budget accordé à la culture est bien plus faible à Paris que dans la plupart des grandes villes françaises. De plus Paris en tant que département n’intervient pas, sauf pour le cinéma, en soutien.

Nous souhaitons une augmentation conséquente des budgets de la culture pour que que, à l’instar des grandes villes, celui représente au moins 10% du budget de la ville/département. Celui-ci sera essentielement utilisé pourde soutenir de nouveaux projets plus solidaires et moins institutionnels. Nous souhaitons des aides à la création et à la résidence dans le cadre d’une diversité des disciplines.

Dans le cadre d’une augmentation et d’une distribution plus solidaire, nous voulons un soutien aux projets associatifs sous forme d’aides financières et matérielles. Pour cela nous proposons la création de régies culturelles par pôles géographiques . nous souhaitons aussi la simplification du système de subvention et la gestion déconcentrée des démarches

 

 -5. Créer des Conseils artistiques et culturels,

Ces commissions d’arrondissement composées d’habitants, d’usagers, d’associations, de professionnels de la culture, auront à gérer un vrai budget décentralisé pour répartir l’aide aux projets culturels et artistiques.

Elles assureront la circulation des projets. Les habitants pourront par l’intermédiaire de ces conseils participer activement à la vie culturelle de leur arrondissement.

 

 -6. développer l’emploi artistique et culturel :

Nous nous engageons à ce que tout établissement ou projet dépendant de la ville et/ou subventionné par elle, pratique concrètement une politique d’emplois artistiques et culturels stables.

La ville veillera par des expertises économiques à ajuster son aide ou ses co financements pour soutenir cette politique d’emploi. Des bourses d’aide à la création pour les jeunes artistes, seront développées. Les actions de médiation seront très largement développées

 

-7. Lancer une carte culture pour les jeunes et les étudiants, des chomeurs et des précaires…

…valable toute l’année (période scolaire et vacances), pour faciliter l’accès aux lieux et aux biens culturels et à l’offre permanente ou éphémère.

 

– 8. Développer l’accés aux moyens de communication pour l’information culturelle.

De nombreuses manifestations ont lieu quotidiennement, mais souffrent d’être mal connues. Il est indispensable de mettre en place une communication efficace pour les faire connaître, par un affichage associatif et culturel à reprendre sur l’affichage commercial, par un large développement d’espaces libres d’expression, par le développement d’un site informatique libre qui leur soit dédié.

 

-9. Inscrire systématiquement tous les équipements dans une démarche d’économie d’énergie et de respect de l’environnement.

Les équipements culturels actuels seront contraints de ne plus utiliser de produits toxiques, devront trier et récupérer leurs déchets et réutiliser les matériaux et constructions éphémères.

De plus, tous les nouveaux projets qui seront construits devront respecter une démarche Haute Qualité Environnementale. Les festivals et évènements devront s’inscrire dans une démarche d’agenda 21 de la culture.

 

-10. Consolider les initiatives indépendantes de diffusion culturelle…

…tels que les cinémas indépendants, les librairies, les lieux d’exposition, les petites salles de spectacle dans des démarches d’économies solidaire et mutualiste

Nous soutiendrons les espaces de diffusion et d’information alternative, les médias associatifs non commerciaux : radios, télés, forums, revues, réseaux de diffusion… Et, dans le cadre du respect de la diversité culturelle, les nouvelles formes de cultures émergentes ou minoritaires devront  être favorisées

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