Pascale Bonniel-Chalier – Commission Culture https://culture.eelv.fr Site Officiel de la Commission Culture EELV Fri, 23 Sep 2016 11:46:57 +0200 fr-FR hourly 1 Culture & Europe – mardi 6 mai https://culture.eelv.fr/2014/04/28/culture-europe-mardi-6-mai/ Mon, 28 Apr 2014 08:57:36 +0000 http://culture.eelv.fr/?p=3999 Pas d'Europe démocratique sans projet culturel commun ! Mardi 6 mai 2014 - Mairie du 2ème arrondissement Paris 8 rue de la banque, métros Bourse ou Etienne Marcel ...]]>

Pas d’Europe démocratique sans projet culturel commun !

Mardi 6 mai 2014 – Mairie du 2ème arrondissement Paris 8 rue de la banque, métros Bourse ou Etienne Marcel

 

Les écologistes en campagne vous invitent à débattre de la culture dans les politiques européennes.

Cadre législatif, stratégies 2020 et 2030, lancement des nouveaux programmes (Europe Créative, Erasmus +, …), contributions des fonds structurels dans nos régions, politique extérieure de l’Union, autant de sujets complexes pour les domaines de la culture et de l’éducation populaire. Si l’Europe s’est engagée résolument sur une compétence « Culture » depuis 1992, elle ne prend pas encore toute la mesure des urgences pour les citoyens comme pour les professionnels de ces secteurs. Pour les écologistes, les réponses ne sont pas dans une Europe frileuse ; c’est au contraire plus de moyens pour la culture et l’éducation et plus d’intégration européenne qu’il faut défendre dans la prochaine mandature.

 

Programme

9h30 Accueil

Table ronde et discussions animées par Pascale Bonniel Chalier, candidate sur la liste Europe Ecologie Sud-Est, co-présidente de la Commission Culture EELV.

10h Interventions

  • Ce qu’ont fait les écologistes dans la mandature européenne précédente, leurs valeurs et leur projet politique pour la culture ; Pascal Durand, tête de liste Europe Ecologie, Ile de France ;
  • Nouvelle mandature, nouveaux enjeux : quelle place défendre pour la culture dans les stratégies européennes à venir ? Pascal Brunet, Directeur du Relais Culture Europe ;
  • La transition numérique : comment promouvoir les libertés numériques tout en protégeant la rémunération des auteurs et des éditeurs indépendants? Sandrine Bélier, tête de liste Europe Ecologie Nord Est ;
  • Culture(s) et citoyenneté, culture(s) et développement des territoires urbains et ruraux : quels soutiens par l’Europe ? Mohamed Mechmache, AC le feu, candidat sur la liste Europe Ecologie Ile de France ;

11h30 Débats avec les professionnels invités dans la salle.

12h15 Synthèse des discussions et engagements des listes Europe Ecologie : Pascale Bonniel Chalier et Thomas Perrin, Maître de conférences à l’Université de Lille, auteur de Culture et Eurorégions (éditions Université de Bruxelles).

12h30 Clôture des débats et rafraichissements.

 

Pascale Bonniel Chalier
Conseillère d’arrondissement Lyon8
Co-Responsable de la Commission Culture EELV
33 (0) 6 74 19 24 62

Soutien à Michèle Rivasi, tête de liste Sud Est pour les élections au Parlement européen 

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Réponses au questionnaire Policultures https://culture.eelv.fr/2014/04/24/reponses-au-questionnaire-policultures/ Thu, 24 Apr 2014 09:52:49 +0000 http://culture.eelv.fr/?p=4066 Réponses questionnaire Policultures – 24 avril 2014   Le concept de culture européenne a-t-il un sens pour vous ? Si oui, lequel ? ...]]>

Réponses questionnaire Policultures – 24 avril 2014

 

Le concept de culture européenne a-t-il un sens pour vous ? Si oui, lequel ?

Sur le continent européen, se sont déployés des pensées et des mouvements artistiques qui ont forgé une identité européenne au fil des millénaires. La culture hellénistique, les valeurs de la démocratie, de la religion chrétienne, du siècle des Lumières et des humanismes, de la pensée cartésienne comme du Marxisme ont irrigué depuis bien d’autres continents. Non sans oublier les barbaries, la folie des empires, les drames de l’esclavage et des colonies commis au nom de la civilisation européenne. Cette trame historique définit les contours mouvants de ce que l’on appelle la culture occidentale. Cet héritage culturel reste néanmoins ancré dans les pays européens, partageable et transmissible aux générations futures à la condition qu’on l’identifie, qu’on le protège, qu’on le valorise et l’interprète et qu’on accepte qu’il soit traversé par les modernités.

Les différentes formes de la mondialisation, notamment la mondialisation culturelle, ont affecté ces identités et ces cultures. Les flux de représentations (images et textes) et les migrations ont transformé nos cultures de et dans l’espace européen. Les industries (numériques, audiovisuelles, technologiques…) ont modifié en profondeur nos pratiques et nos productions. L’enjeu politique demeure néanmoins le même que dans les années 50 : faire société et défendre une civilisation de la paix et des droits humains.

Pour les écologistes régionalistes, fédéralistes et mondialistes, l’Europe a toujours été bien plus qu’un marché commun. C’est un espace à construire politiquement pour répondre aux nombreux défis planétaires démocratiques, sociaux et environnementaux. Pour bâtir cette Europe politique, il est indispensable de donner aussi des orientations culturelles au projet communautaire. Pendant trop longtemps laissée à la discrétion de l’UNESCO et du Conseil de l’Europe, la compétence sur la culture adoptée en 1992 dans le Traité de Maastricht n’est qu’une étape. Il faut revendiquer une compétence européenne plus forte dans ce domaine, partagée entre l’UE et les Etats membres. C’est un combat singulier pour lequel les écologistes militent aux côtés des réseaux culturels européens actifs (entre autres Culture Action Europe) afin de mieux partager les prérogatives nationales sur la culture avec l’UE.

Les écologistes placent les citoyens et les citoyennes au cœur du projet européen ; appréhender le monde de manière critique, s’émanciper et échanger au delà des frontières à partir de la diversité des cultures vivantes, contribuent à plus de compréhension mutuelle, de solidarité et éloignent les crispations nationales, régionales ou religieuses et la tentation des replis sur des identités fermées. En ce sens, la culture est un élément indispensable pour construire un espace démocratique européen.

Les textes de références d’EELV sont la Charte des droits culturels de Fribourg, la déclaration universelle sur la diversité culturelle de l’UNESCO et l’Agenda 21 de la culture de CGLU. L’action artistique et culturelle doit avoir pour principale mission de favoriser la reconnaissance des personnes et d’aider à « faire société » dans un monde mondialisé.

 

Dans le bilan de votre action pendant la dernière législature, sur quoi mettriez-vous l’accent s’agissant du domaine culturel ?

Ni eurobéats, ni eurosceptiques, les Ecologistes assument leurs critiques vis à vis des institutions communautaires et se sont battus contre les tentatives de libéralisation à l’œuvre au sein du Conseil européen et du Parlement. Ils n’ont pas réduit leurs actions aux questions environnementales et ont agi sur les chantiers démocratiques, de justice, d’immigration, de transparence financière (lutte contre les paradis fiscaux, …).

C’est pourquoi, les écologistes combattent le Traité TAFTA car il met en danger le projet social européen dans sa globalité, et pas seulement dans le domaine de la culture : les services publics, la protection sociale et environnementale,… C’est une dérive insupportable qui nie les acquis sociaux communautaires et tire l’Europe vers le bas. Les Verts ALE défendent depuis de nombreuses années plus d’Europe mais une autre Europe, une Europe qui protège des pollutions (air, terres, eau, …), des lobbys financiers, des prédateurs de ressources, de toutes les formes d’asservissement.

Suite à la feuille de route de 2007 de la DG culture (Communication de la Commission au Conseil et au Parlement), force est de constater que le combat sur le dialogue interculturel lancé avec l’année européenne du dialogue interculturel en 2008 est passé largement au second plan, derrière les concepts de créativité et d’innovation largement plus « séduisants » , notamment pour les milieux économiques. Les écologistes le regrettent et leurs Eurodéputés sont intervenus dans ce sens au moment du vote sur Europe créative.

Lors de l’adoption du programme Europe créative, ils ont obtenu le lancement d’un projet pilote sur la diversité culturelle présenté en novembre lors du Forum sur la culture à Bruxelles. www.at-diversity.eu ; 12 projets ont été sélectionnés tels que http://rewalkeurope.com or http://www.deafmagazine.de, Ils ont proposé une action préparatoire sur la culture dans les relations extérieures afin de défendre la coopération équitable avec les pays tiers, notamment avec les pays du Sud de la Méditerranée. Les Verts ont défendu le concept d’éducation et la mention des enfants dans le règlement du Fonds social européen. Ils ont proposé un guide des subventions européennes, ont insisté sur le soutien aux organismes à but non lucratif, aux très petites entreprises et aux coopératives en défendant les valeurs de l’économie sociale et solidaire.

Vent debout contre ACTA (Traité de lutte contre les contrefaçons qui aurait pu mettre à mal la notion de biens communs au profit des grands groupes industriels), ils défendent avec détermination les libertés numériques et la neutralité du net. Les Verts/ALE se sont battus pour :

–      le pluralisme des medias et pour les initiatives citoyennes ;

–      les projets en faveur du livre, de la littérature et des bibliothèques (Projet Europeana) http://www.europeana.eu/ et http://ec.europa.eu/education/policy/school/doc/literacy-report_en.pdf ;

–      créer un site web pour les personnes sourdes et mal entendantes ;

–      les projets de mobilité dans la culture et l’éducation et pas exclusivement à des fins économiques ou professionnels mais aussi pour l’épanouissement des personnes.

En résumé, les écologistes défendent plutôt une orientation Culture et citoyenneté et s’attachent à promouvoir les formes économiques sociales et solidaires en Europe et équitables avec les pays en développement.

 

Quels sont, dans ce même domaine, les principaux enjeux de la prochaine législature ?

Le remplacement du programme Culture par le nouveau programme Europe Créative annonce des changements majeurs pour la culture dans les institutions européennes ; il marque une fascination de l’UE pour les industries créatives qui noie la création, les arts et le patrimoine dans un champ plus large, au risque de privilégier certains secteurs plus rentables à priori tels que le design, la mode et la création numérique. Il n’y a pas de véritable augmentation budgétaire avec le programme Europe créative puisque les pays tiers sont éligibles, ce qui est positif mais aurait nécessité un budget plus conséquent. Le maintien de 2 volets distincts Audiovisuel et Culture ne permettra pas d’endiguer cette tendance négociée stratégiquement en interne de la Commission. Il est primordial que les organisations professionnelles et les parlementaires veillent (vigilance forte) à ce que les dynamiques de la création, de l’éducation artistique et de l’action culturelle soient prises en considération. Pour autant, ce programme avec son instrument financier et l’encouragement à la structuration et au renforcement des secteurs professionnels peut contribuer à une nouvelle économie des arts et de la culture pour faire face aux baisses de subventions publiques drastiques qui affectent les secteurs culturels traditionnels, partout en Europe.

La Commission européenne a encouragé la prise en compte de la culture dans les PO alimentés par les fonds structurels, sans pour autant donner aux Régions une priorité dans ce sens. Malheureusement, toutes les Régions françaises n’ont joué le jeu ! Aucune à ce jour n’a clairement rédigé une ou des mesures concernant directement la culture (Région RA amendement adopté en séance). Force est de constater que le Ministère de la culture n’a pas pu, ni su, imposer la culture dans les objectifs imposés par la Commission. Là encore les parlementaires européens et les responsables publics régionaux ont la responsabilité de permettre l’inscription des projets artistiques et culturels dans ces PO, sans que cela oblige les responsables culturels à détourner leurs projets de leurs valeurs et de leurs objectifs. Les parlementaires européens et les élus régionaux peuvent se donner le moyens d’agir et de favoriser le financement d’activités culturelles : ouvrir une réflexion approfondie sur culture et territoires et pas seulement attendre des effets d’aubaine (exemple intéressant avec Carta Bianca scène nationale de Chambéry). Interreg comme les PO des périodes précédentes ont permis le co-financement de projets culturels dés lors qu’ils contribuaient clairement au développement des territoires ; il est de la plus haute importance que cela soit toujours possible et que cela se conçoive en partenariat avec les organisations et les secteurs professionnels, en tenant compte de leurs indicateurs.

La stratégie 2020, feuille de route de l’UE présente des positions contradictoires des institutions communautaires, notamment en maniant le concept valise développement durable/soutenable souvent mobilisé comme un oxymore (croissance durable). Elle accorde peu de place et d’investissement aux dynamiques culturelles en dehors de leur impact sur l’économie et les emplois et des secteurs numériques. Là encore, pour aborder la période il faut conduite une évaluation de la contribution de la culture au projet communautaire qui ne soit pas réduite aux indicateurs traditionnels : économiques, attractivité,… Les écologistes partisans de la décroissance, souhaitent en revanche que les secteurs des savoirs, de la santé, de la protection sociale et de la solidarité se déploient dans les années à venir. Il faut sortir la culture et l’éducation du diktat de la rentabilité économique et affirmer comment elles contribuent à plus de connaissances, plus de solidarité locale et internationale, plus de justice sociale.

Sur le plan législatif, il ne faut plus s’arcbouter sur l’exception culturelle ; ce n’est pas opérant, c’est arrogant car cela renvoie à l’exception française (De Gaule) et en plus, cela masque la nécessité de protéger toutes les dimensions du modèle social européen ;

Avant tout, il est indispensable de sécuriser les aides publiques pour la culture et le concept de service public de la culture. La Directive Services que les Verts n’ont pas voté comme le paquet Almunia Barnier fragilisent l’intervention publique partout dans les pays européens et met en danger les dispositifs de soutien à l’économie culturelle et à la création que ce soit la fiscalité, l’assurance chômage, les prix des biens culturels, …

La directive sur les droits d’auteurs dans la société de l’information de 2001 n’a pas permis de résoudre l’équation entre la défense es libertés sur le net et la rémunération des auteurs. La criminalisation des jeunes qui téléchargent n’est pas une solution viable et souhaitable. Dossier compliqué pour les Verts associés aux pirates sous la mandature. Le chantier ne peut pas se résoudre nationalement ni en Allemagne, ni en France. Il est d’emblée européen : les solutions techniques existent : encore faut-il faire preuve d’imagination juridique et économique (taxe, redevance, licence globale) et prendre les moyens auprès de sociétés qui s’enrichissent sur le dos des créateurs et des producteurs : les fournisseurs d’accès entre autres.

Pour cela, il faut faire pencher le Parlement vers la gauche et lutter contre l’éloignement des peuples des institutions européennes. La culture est un très bon vecteur de réconciliation et de promotion de l’espace européen ; les artistes et les producteurs transgressent aisément les frontières. Pour le prochain mandat, il faudra :

–      renforcer les objectifs de promotion de la diversité culturelle et linguistique ;

–      soutenir les actions symboliques : Erasmus, capitales européennes de la culture, …

–      inscrire mieux la culture dans les dispositifs territoriaux, sociaux et de l’emploi – fonds structurels –

–      favoriser l’accès et les pratiques des jeunes aux différentes formes d’expression artistique et culturelle ;

–      rapprocher les acteurs de la culture et de l’éducation pour aider au rapprochement des citoyens ;

–      promouvoir la dimension culturelle de l’action extérieure de l’Union mais pas uniquement pour des raisons de relations diplomatiques, plutôt fondamentalement comme outil d’aide au développement et surtout dans une perspective de commerce et d’échanges équitables afin d’aider au développement des économies culturelles locales dans les pays du Sud.

La culture comme la démocratie échappe aujourd’hui aux institutions ; les partis politiques classiques comme les institutions culturelles ne savent pas faire face à la crise démocratique. Il faut imaginer des nouvelles formes de dialogue avec les citoyens les plus éloignés des institutions républicaines, notamment celles et ceux qui ont la tentation des replis identitaires. Ce chantier doit être un axe prioritaire des politiques culturelles en Europe.

 

Pascale Bonniel Chalier, co-présidente de la Commission culture EELV, candidate Europe Ecologie Liste Sur Est élections européennes

Mel p.bonnielchalier@free.fr – Tél 06 74 19 24 62

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Formation aux Bis de Nantes https://culture.eelv.fr/2013/12/10/formation-aux-bis-de-nantes/ Tue, 10 Dec 2013 10:22:25 +0000 http://culture.eelv.fr/?p=3938 Les outils au service d’une politique culturelle locale et durable mercredi 22 janvier 2014 (9h30-17h) ...]]>

Les outils au service d’une politique culturelle locale et durable

mercredi 22 janvier 2014 (9h30-17h)

Manufacture des Tabacs de Nantes (44)

Préparé et co-organisé par la Commission Culture et le CÉDIS durant le BIS de NANTES !

 

 PROGRAMME COMPLET DU 22.01.2014

 

OBJECTIFS

  • Envisager les outils de communication sur un programme culturel durable et local
  • Évaluer les enjeux économiques et d’emploi dans les secteurs culturels
  • Appréhender les dispositifs de soutien à l’économie et aux emplois culturels : éléments de réflexion sur la renégociation du protocole UNEDIC – annexes 8 et 10 sur l’intermittence

 

INTERVENANT-ES

  • Vincent Rouillon, journaliste, rédacteur pour la FNCC
Avec le témoignage de :
  • Stéphane Bigata, conseiller municipal à Lorient, consultant spécialisé dans les questions d’emploi culturel
  • Pascale Bonniel Chalier, conseillère municipale à Lyon, déléguée communautaire au Grand Lyon, enseignante à l’Universités Lumière Lyon2
  • Hervé Pérard, adjoint au maire d’Evry, enseignant à l’Université d’ Evry

 

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Esthétisation de l’espace public https://culture.eelv.fr/2013/11/17/esthetisation-de-lespace-public/ Sun, 17 Nov 2013 17:09:43 +0000 http://culture.eelv.fr/?p=3919 Colloque international \"Esthétisation de l’espace public et tournant culturel des questions métropolitaines\" ...]]>

Colloque international « Esthétisation de l’espace public et tournant culturel des questions métropolitaines »

27 novembre 2013 – 29 novembre 2013, à la Maison des Sciences de l’Homme Alpes, Grenoble (grand amphithéâtre)

 

Le tournant culturel des métropoles

Animation et organisation : Charles Ambrosino (PACTE TERRITOIRES) et Guy Saez (PACTE PO)

L’objectif de cette journée sera de questionner le tournant culturel qu’opèrent les métropoles contemporaines selon plusieurs axes de questionnement sur la base d’interventions de chercheurs et de praticiens invités à cet effet :

9H30-10H Présentation générale de la journée : le tournant culturel des métropoles, Charles Ambrosino et Guy Saez

10H -12H30 Esthétisation de la production urbaine et nouveaux médiateurs culturels.

La mise en œuvre des projets urbains contemporains n’est pas exempte des conditions de leurs mises en scène et de leur intégration dans des démarches plus transversales. Un rapide tour d’horizon international permet d’observer qu’il s’opère un décloisonnement des politiques de développement culturel, touristique et urbain au profit d’une nouvelle approche des publics, des territoires et de l’évènementiel.

A cet égard, Nantes, Lille ou encore Montréal apparaissent comme des cas paradigmatiques en termes de synergies entre les secteurs de l’aménagement et de la culture. Autour d’opérateurs culturels emblématiques tels que Jean Blaise (Voyage à Nantes), Didier Fusiller (Lille 3000) ou encore Simon Brault (Culture Montréal), des collaborations fructueuses entre les champs de la culture et de l’aménagement permettent la réalisation de projets culturels ayant une véritable dimension urbanistique ainsi que des projets d’aménagement intégrant la culture de manière structurante.

Ces modalités de conciliation entre culture et tourisme peuvent ainsi se réaliser par l’élargissement des publics de référence et préfigurent de nouvelles formes d’esthétisation de la production urbaine qu’il est impératif de questionner.

Invités :

Pascale Bonniel-Chalier, Conseillère municipale Lyon, Conseillère communautaire Grand Lyon, Conseillère Pôle métropolitain

Ferdinand Richard, fondateur de l’A.M.I., Centre National de Développement pour les Musiques Actuelles à Marseille

Beatriz Garcia, Directeur de recherche à l’Université de Liverpool  

Maria Gravari-Barbas, Professeur à l’Université Paris 1

 

14H-15H30 L’effet métropolitain sur (1) les pratiques culturelles

L’extraordinaire offre culturelle de la métropole met en question la stratification sociale traditionnelle en matière de consommation culturelle : on parle par exemple de l’omnivorisme que l’on oppose à une consommation structurée par l’habitus tel que l’entendait P. Bourdieu. On s’interrogera ici sur l’effet de la métropole sur la diversité des modes de consommation, sur les hybridations contemporaines.

Invités :

Hervé Glevarec, Directeur de recherche CNRS

Kevin Mulcahy, Professeur à la LSU

Carlos Vargas, Professeur à l’Université de Lisbonne 

 

16H-17H L’effet métropolitain sur (2) la production artistique : l’ArtScience hype

La métropole est le lieu des possibles rencontres entre chercheurs, laboratoires et créateurs. Ces croisements féconds (BioArt, etc.) rencontrent également l’évolution des lieux de la Culture Scientifique et Technique. Ces changements impactent les domaines de l’innovation, de la création ainsi que es enjeux éthiques et politiques.

Invités :

Jean-Paul Fourmentraux, Maître de Conférences à l’Université de Lille

Laurent Chicoineau, Directeur du CCSTI de Grenoble

 

17H-17H30 En guise de synthèse : créativité culturelle, institution et citoyenneté

Invité :

Menissier Thierry, Professeur à l’Université de Grenoble

 

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Rhône-Alpes : Convention régionale municipales 2014 https://culture.eelv.fr/2013/10/19/rhone-alpes-convention-regionale-municipales-2014/ Sat, 19 Oct 2013 17:34:11 +0000 http://culture.eelv.fr/?p=3927 samedi 19 octobre à Vizille (38220) « Construire son projet / Partir en campagne » Vivre mieux dans ma commune : c’'est possible avec les écologistes ! Mais que dire pendant la campagne ? Que faire après ? Autour d’élu/es témoin et d’intervenant/es spécialistes, soyons nombreux à échanger sur nos projets pour 2014. élu/es sortant/es ou futur/es candidat/es, ruraux ou urbains, en autonomie ou dans des alliances… chacun aura sa place dans cette journée. Les dimensions intercommunales et de participation des citoyens seront abordées transversalement. ...]]>

samedi 19 octobre à Vizille (38220)

« Construire son projet / Partir en campagne »

Vivre mieux dans ma commune : c’’est possible avec les écologistes ! Mais que dire pendant la campagne ? Que faire après ? Autour d’élu/es témoin et d’intervenant/es spécialistes, soyons nombreux à échanger sur nos projets pour 2014. élu/es sortant/es ou futur/es candidat/es, ruraux ou urbains, en autonomie ou dans des alliances… chacun aura sa place dans cette journée. Les dimensions intercommunales et de participation des citoyens seront abordées transversalement.

Programme

9h-9h30 : accueil

Introduction de la journée par Lionel Coiffard, maire de Vizille et Bruno Bernard, secrétaire régional d’EELV

9h30-10h30 : plénière

– être élu/e écologiste dans une municipalité

=> Lionel Coiffard, maire de Vizille
=> Béatrice Vessiller, tête de liste écologiste à Villeurbanne, conseillère du Grand Lyon et conseillère générale du Rhône
=> Hervé Özil, maire de Lagorce
=> Monique Cosson, conseillère municipale à Ste-Foy-lès-Lyon, conseillère régionale

10h45-12h30 : ateliers au choix

tranquilité publique

=> intervenante : Véronique Bourdais, adjointe à Montreuil
=> élu témoin : Lilian Zanchi, ex-adjoint à Villeurbanne

– urbanisme

=> intervenant : Jean-David Abel, adjoint à Romans-sur-Isère
=> élue témoin : Véronique Toutant, adjointe à St-Germain-au-Mont-d’Or

– finances / gestion du personnel municipal

=> intervenant : Olivier Bouret, conseiller municipal de Moirans, administrateur territorial
=> élu témoin : Lionel Coiffard, maire de Vizille

[déjeuner]

13h30-15h15 : ateliers au choix

cantines et rythmes scolaires

=> intervenantes : Annie Vuillermoz, conseillère municipale du Touvet et Catherine Brette, conseillère générale de l’Isère

– services publics

=> intervenant : Georges Oudjaoudi, conseiller municipal de St-Martin-d’Hères

=> élu témoin : Thierry Lehnebach, ancien maire de Montferrat, membre du cabinet du Pays Voironnais

– culture

=> intervenante : Pascale Bonniel-Chalier, conseillère municipale de Lyon et conseillère du Grand Lyon

=> élu témoin : Paul Vernay, Maire de Pérouges 

15h30-16h30 : plénière

–  Partir en campagne, mutualiser les bonnes idées

=> Isabelle Maistre, Bourg-en-Bresse
=> Eric Piolle, Grenoble
=> Danièle Falchier, Voiron
=> Vincent Meyer, Villefranche

Conclusion de la journée

par Maryse Oudjaoudi, déléguée aux élections pour EELV Rhône-Alpes

 

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Osons l’économie sociale et solidaire pour la culture ! https://culture.eelv.fr/2012/06/22/osons-leconomie-sociale-et-solidaire-pour-la-culture/ Fri, 22 Jun 2012 14:15:58 +0000 http://culture.eelv.fr/?p=3374 Des alternatives économiques pour la culture   Avignon (84), Mercredi 18 juillet 2012 Cour de l'Université – 74 rue Louis Pasteur ...]]>

Des alternatives économiques pour la culture

 

Avignon (84), Mercredi 18 juillet 2012

Cour de l’Université – 74 rue Louis Pasteur

de 9h30 à 12h30

 

La table ronde invite économistes, sociologues, artistes, syndicalistes, banquiers, responsables publics à échanger sur les pratiques et les innovations en matière d’économie sociale et solidaire pour la culture.

 

Intervenant/es :

Patrick Viveret, conseiller d’Etat, auteur de « Reconsidérer la richesse »

Réjane Sourisseau, co-directrice d’Opale/CNAR Culture

Philippe Berthelot, président de l’UFISC – Union fédérale d’intervention des structures culturelles

Julek Jurowick, fondateur et directeur de SMart Belgique (TBC)

Marco Félez, directeur du cluster Articulteurs, Pays de Redon et Vilaine.

 

Grands témoins : Dominique Voynet, Maire et Emmanuel Cuffini, Adjoint à la Maire à Montreuil

Animation : Pascale Bonniel Chalier, consultante la terre est ronde.

 

Dans le prolongement des Assises de la culture conduites de juin 2011 à mai 2012, la Ville de Montreuil organise une conférence pendant le Festival d’Avignon de juillet 2012. Cette conférence se donne pour objectifs de :

  • réunir des professionnels du spectacle vivant, des représentants d’associations culturelles et de mouvements d’éducation populaire, des responsables publics – élus, DAC, syndicalistes, – … ;
  • accueillir les membres des collèges des Assises et les professionnels de la culture présents pendant le Festival d’Avignon ;
  • valoriser la démarche des Assises de manière institutionnelle ;
  • aborder des thèmes nouveaux qui répondent aux défis de demain qui rendent compte de l’ambition partagée pendant les Assises ;
  • expérimenter de sujets qui seraient repris lors d’une convention sur le territoire montreuillois dans les années qui viennent et permettrait à Montreuil de se distinguer dans le concert culturel des villes françaises et européennes.

 

En Europe, la culture représente 2,5% du PIB avec un taux de croissance bien supérieur à la moyenne des autres secteurs économiques. Le 1er poste à l’exportation de l’économie nord-américaine demeure encore aujourd’hui l’audiovisuel et le cinéma. Si les industries culturelles et de la communication raflent la mise en la matière dans ces deux régions du monde, suivant la dynamique des « oligopoles à frange », le nombre des emplois « artisanaux » continuent de progresser dans les secteurs du spectacle, des arts visuels, du patrimoine et plus globalement des services culturels. Emplois non délocalisables et à haute valeur ajoutée, mais fragiles et précarisés par des cadres de travail de plus en plus insécurisés.

Partout, les modèles économiques pour la culture subissent des transformations profondes. En France, la fragilité de l’assurance chômage pour les intermittents du spectacle et de l’audiovisuel, le resserrement des fonds publics, les baisses de mécénat d’entreprise, la crise de sens que traverse la politique culturelle nationale obligent les communautés artistiques à penser autrement leurs modalités de production et de diffusion. Des nouvelles formes d’organisations se dessinent : micro-mécénat, micro-crédit, apports du numérique, souscriptions, mutualisations et coopérations, solutions de gestion informatisées, fonds de garantie, grappes d’entreprise, cellules partagées de recherche et développement, …

Ces dispositifs s’appuient sur un rapport renouvelé aux publics et aux usagers qui deviennent bailleurs et acteurs du circuit économique et sur une volonté de changer de paradigme pour une politique culturelle qui contribue à un autre projet de civilisation. Les alternatives entre « le tout marché et le tout public » s’ouvrent, des solidarités s’opèrent localement et globalement et mobilisent expériences et réflexions en France et dans le monde.

 

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L’art est public ! https://culture.eelv.fr/2011/10/28/2606/ Fri, 28 Oct 2011 11:03:53 +0000 http://culture.eelv.fr/?p=2606   l'ART EST PUBLIC Contribution de la commission culture Europe Ecologie Les Verts 29 octobre 2011   ...]]>

 

l’ART EST PUBLIC

Contribution de la commission culture

Europe Ecologie Les Verts

29 octobre 2011

 

 

Réponses à l’appel de la Fédération nationale des arts de la rue

 

L’art est public, enjeu public, affaire publique, affaire de public aussi.

L’ART EST L’AFFAIRE DE TOUS. C’EST UN ENJEU DE SOCIÉTÉ

Pour EELV, la culture est au cœur de notre projet de société. Sans conscience, notre existence n’a aucun sens. C’est la présence visible des artistes dans notre environnement quotidien et  leurs propositions de lecture du monde qui nous donne des outils pour vivre plus libres, plus tolérants, et plus solidaires.

Les arts de la rue ne sont rien d’autres que les arts de la vie. C’est pourquoi nous appelons à une réappropriation permanente et citoyenne de l’espace public, qu’elle soit professionnelle ou amateur. L’art dans la rue c’est la fabrique du citoyen, c’est l’interpellation du quotidien, dans sa poésie ou son absurdité.

 

DECLOISONNEMENT DE LA CULTURE : ne pas la réduire à son ministère mais qu’elle irrigue tous les champs de l’action publique

Les missions du Ministère de la Culture ont été dessinées après-guerre dans un contexte de réaction anti-atlantiste et anti-américaine du Général de Gaulle. Il en a découlé une politique culturelle qui fait figure d’exception et a contribué de manière positive à l’aménagement culturel du territoire et au soutien à la création et aux artistes.

Cependant cette politique culturelle obsédée par « l’excellence artistique » a créé un secteur culturel « à deux vitesses » et a contribué à l’isolement du secteur culturel et artistique dans une « bulle hors-sol » bien éloignée des préoccupations de nos concitoyens.

Moteur des émergences citoyennes, facteur de cohésion sociale, émancipateur de l’économie territoriale, la culture est une chance pour les territoires. Nous ne nous satisfaisons pas d’un simple retour à une clause de compétence générale. Nous revendiquons que la Culture devienne une compétence obligatoire de toutes les collectivités territoriales, avec des responsabilités partagées et une contractualisation permettant la complémentarité :

  • Aux territoires locauxles Cultures de Tous, l’expérimentation et les pratiques, la proximité, l’éducation et l’enseignement artistique, une responsabilité d’équilibrer l’aménagement culturel, l’aide aux émergences artistiques et culturelles, l’implication des habitants dans la construction des politiques;
  • Aux Etats, la garantie du financement culturel et du Droit Culturel: par exemple, la remise de la Culture au cœur d’une Politique de la Ville forte, la création et la gestion d’un fond coopératif de soutien aux associations culturelles.

Dans ce cadre de l’Agenda 21 de la culture, il s’agit de promouvoir aussi  la coopération entre les régions, qu’elles soient française, européennes ou du monde, en soutenant les projets de création et d’échanges inter-régionaux, pour les compagnies, associations d’éducation populaire, artistes et manifestations.

Cette approche du développement culturel d’un territoire qui inscrit la culture dans l’ensemble de l’action collective, doit permettre à plus d’artistes et d’opérateurs culturels de bénéficier des soutiens publics qui sont encore trop concentrés dans les grandes institutions artistiques

 

CONSTRUCTION DE PASSERELLES : pour une réelle ambition de partage, de

co-réalisation et de diffusion de l’art en espace public

D’après l’enquête sur les pratiques culturelles des Français 2008, un quart des français n’ont assisté à aucun spectacle vivant et près d’un tiers d’entre eux se sont rendus quelquefois dans l’année au cinéma et ont assisté exceptionnellement à un spectacle vivant. Il est donc important d’aller à la rencontre des publics, à travailler avec les territoires et mener des actions culturelles.

Les Arts de la Rue ont un rôle important à jouer dans ce développement des publics, ils sont par leur gratuité pour le spectateur, leur popularité, leur cadre, celui de l’espace public, d’un accès plus facile pour des publics peu familiarisés à fréquenter des équipements culturels, dont l’accès peut parfois être intimidant.

Les communes, à ce titre ont une immense responsabilité dans l’accueil de compagnies d’Art de la Rue sur leur territoire.

En terme de diffusion d’une part, parce que ces spectacles étant gratuits pour le public, ils doivent être programmés par les pouvoirs publics ou son délégataire, avec une rémunération permettant aux artistes de vivre dignement de leur travail.

Cela signifie d’autre part la nécessité pour ces collectivités de construire un partenariat d’accueil et de résidence sur leur territoire sur des durées moyennes à longues, pour permettre aux artistes de trouver des espaces de répétition, de construction de décors et de formation des futurs artistes qui se produiront dans la rue. Soutenir la création signifie penser les choses de l’aval à l’amont, afin de sortir d’une vision strictement évènementielle des arts de la rue.

Nous proposons par ailleurs de renforcer la présence de la culture et des arts dans les lieux d’éducation, parce que l’art et la culture participent de  l’apprentissage des connaissances et de la citoyenneté. Les arts de la rue ne doivent pas être exclus de ces espaces « publics » par leur vocation que ce sont les écoles, les collèges, les lycées et les universités.

La rencontre avec les publics passe aussi par la pratique artistique, donc un soutien nécessaire aux pratiques artistiques amateurs et aux actions des associations d’éducation populaire, ainsi qu’un éveil à la sensibilité artistique dès le plus jeune âge.

L’une de nos propositions phares consiste à encourager, soutenir et financer des fabriques d’Art et de Culture, alternatives crédibles à la folie de multiplication d’éléphants blancs de la culture, équipements démesurés par leur taille et hors sol par leur projet culturel souvent bien loin des nécessités. Ces lieux intermédiaires, qui réinventent par leur transversalité de projets et de pratiques (culturelles ou non) leur rapport à la création et au public, doivent pouvoir être pleinement prise en compte dans les politiques publiques.

 

CO-CONCEPTION & CONSTRUCTION citoyenne des espaces urbains et publics de demain

Les politiques publiques se sont construites au fil des décennies au mieux dans à un face à face entre responsables politiques et professionnels. Les habitants des territoires se trouvent exclus du débat.

La revendication de la mise en œuvre d’un Agenda 21 de la culture à tous les niveaux de décision est une priorité pour les écologistes : elle s’appuie sur la nécessité de promouvoir la diversité, de co-construire des politiques avec la société civile en veillant à impliquer les habitants et leurs représentants et d’inscrire une culturo-conditionnalité dans l’ensemble des politiques publiques, y compris celles de l’Etat.

 

ENGAGEMENT FORT POUR LA CREATION à travers un soutien accru aux artistes, aux espaces de recherche et de production et aux réseaux de diffusion

Ce qui manque souvent le plus aux artistes, c’est le temps de la création et de la relation au territoire et aux populations auxquelles il s’adresse. Une écologie culturelle qui ne soit pas soumise aux temps imposés par des politiques de communication frénétiques qui privilégient le marketing aux dépends de la relation interpersonnelle, commande de favoriser le plus possible la permanence artistique dans différents milieux sociaux et professionnels.

L’indépendance des artistes est primordiale pour Europe Ecologie. Pour cela, nous souhaitons mettre en place, à l’issue d’assises culturelles décentralisées, une conférence permanente des acteurs de la culture, qui permettra de débattre et de définir des comités de choix, paritaires entre les élu/es et les professionnel/les.

 

PROTECTION DU CHAMP CULTUREL au niveau européen : il doit être exclu de l’application de la directive service

Pour EELV, la culture est évidemment hors du champ concurrentiel. Les biens culturels ne sont pas des biens de consommation comme les autres, leur spécificité a d’ailleurs été reconnue par la déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle.

Ils sont porteurs de sens, d’utilité sociale, de valeurs, et d’ailleurs à ce titre trouvent toute leur place dans l’économie sociale et solidaire. Elle n’a pas pour finalité la recherche de profit et de rentabilité immédiate, elle est une économie tournée vers la solidarité, l’utilité sociale, la démocratie, la participation…

Dans ce cadre, nous souhaitons développer les outils de l’économie sociale et solidaire dans le domaine des arts et de la culture, comme des couveuses d’entreprises et d’activité culturelles, des SCIC, et soutenir de manière générale le tiers secteur culturel.
 

AMENAGEMENT DES ESPACES PUBLICS – citadins et ruraux – afin d’en faire des lieux privilégiés de diffusion et d’échanges.

Le programme d’EELV est basé sur de nombreux principes applicables à l’aménagement des espaces publics: le principe systémique, le réseau à taille humaine, la proximité, la sobriété des flux, le bon voisinage.

La production artistique doit s’intégrer, « se tricoter » avec les autres productions du territoire. Les Arts de la Rue ont un rôle essentiel à jouer dans ce cadre: ils donnent un sens nouveau à l’espace public, le transforment par la pratique artistique et nous obligent tout à coup à y porter un regard différent.

Nos engagements en faveur d’une mutation écologique des territoires prennent en compte cette volonté d’en faire des lieux privilégiés de diffusion et d’échanges artistiques.

Les formes alternatives de propriété du logement, comme les coopératives d’habitants, permettent à la fois de redonner l’initiative aux citoyens, combattre la spéculation et créer des échanges. L’attention à la bio-diversité est aussi la garantie de préserver l’une des sources d’inspiration des artistes…

 

CONTACTS :    comm-culture@eelv.fr

Pascale Bonniel-Chalier, adjointe à la mairie de Lyon et responsable EELV de la commission culture

Corinne Rufet, élue à la Région Ile-de-France et déléguée thématique EELV culture et éducation populaire

Marie-Christine-Blandin, sénatrice EELV et présidente de la commission culture, éducation et communication au Sénat

 

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