Chacun doit pouvoir s’exprimer, tous les talents doivent pouvoir se manifester, car tout le monde, avec sa propre richesse, peut apporter sa pierre à l’édifice commun. Pour que créer, s’exprimer et partager soient à la portée de tous et de toutes, la région doit lever les entraves à la création. Elle a le devoir d’ouvrir des brèches pour déployer les aptitudes et permettre à tous et à toutes l’accès à l’art et la Culture. Permettre leur épanouissement, c’est permettre le notre, et c’est aussi donner à chacun et à chacune l’opportunité de construire le sens du collectif et des valeurs communes.
Créer, s’exprimer et partager c’est également retrouver le chemin du respect et de l’écoute. C’est pourquoi les écologistes défendront toutes les cultures. Chaque culture a le devoir d’être protégée et doit pouvoir s’exprimer librement. Pour répondre à cette exigence, la région soutiendra les lieux artistiques qui ouvrent leurs portes à toutes les cultures et à toutes les pratiques culturelles. C’est une condition sine qua none à la reconnaissance de la diversité culturelle.
Pour les écologistes, la culture est une culture pour tous, les droits culturels seront reconnus, la participation des citoyens sera encouragée, la liberté créatrice sera aidée et toutes les identités culturelles seront respectées. Ils tiennent aussi à ce que la collaboration entre les artistes et les citoyens soient au cœur de leur politique. Ils instaureront un dialogue permanent avec les différents acteurs du monde culturel, valoriseront leur apport et soutiendront leur travail. Ils se battront aussi pour faire renaître une culture de proximité en répondant aux besoins des territoires et en soutenant la culture dans les territoires ruraux, les expérimentations locales et les modes d’expressions alternatifs.
Pour nous, l’espace public est un lieu de rencontres et d’échanges, où les hommes et les femmes se nourrissent intellectuellement, se consacrent aux autres, se rendent aux musées, dans les librairies, expriment leurs sentiments.. A leurs cotés des artistes indiqueront à tâtons les chemins à emprunter dans ces temps de mutation de nos repères communs, avec eux, nous pourrons explorer, ce qui fait homme et ce qui fait société.
Notre politique culturelle s’articule autour de 3 points :
Quelques chiffres
Principales avancées obtenues par les écologistes entre 2010-2015
Grâce aux écologistes, la région a mis en place un dispositif de soutien aux Fabriques de Culture. Son rôle est de les reconnaître et de les accompagner dans leur réalisation. Pour ce dispositif, ils ont œuvré à la reconnaissance du tiers secteur de la culture, ni public, ni privé, créé à l’initiative de la société civile, des artistes et des citoyens. Il sécurise également ces lieux d’expression et de création, par la mise en place de conventions triennales permettant aux associations de survivre et de proposer des projets sur le long terme.
Ils ont permis la création d’un nouveau dispositif de soutien aux arts de la piste et de la rue
Ils ont rendu possible le recyclage des décors du cinéma, de costumes, de matériels et d’accessoires.
Ils ont apporté leur soutien au Fonds régional d’art contemporain (FRAC), aux projets des librairies indépendantes, de l’emploi artistique dans le spectacle vivant.
Comprendre les enjeux
Il faut en finir avec le marketing territorial et les grands projets culturels qui assèchent les finances publiques locales. Ces investissements tournés vers les retombées économiques et touristiques ont en réalité peu d’impact sur la vie des gens et sur la construction d’un sens du collectif.
Les écologistes refusent la marchandisation de la Culture. Leur priorité est de reconnaître en chaque homme ou femme une source de richesse et de soutenir leurs créations. Cette démarche permettra la rencontre et la découverte des différentes cultures présentes sur le territoire. A ce titre, il est primordial que chacun puisse s’exprimer librement en bas de chez soi.
L’artiste, acteur de la démocratie, joue un rôle de médiateur. Il accompagne l’expression de chacun et de chacune. Il permet ce dialogue avec l’art et la Culture. Il est également le témoin critique de notre société qui interroge le vivre ensemble et nous aide à changer notre regard sur notre environnement quotidien.
Les grands projets culturels assèchent les finances publiques locales. Ces investissements tournés vers les retombées économiques et touristiques ont en réalité peu d’impact sur la vie des gens et sur la construction d’un sens du collectif.
La région aura la charge de soutenir les acteurs et les structures agissant pour le développement des pratiques artistiques amateurs : les écoles associatives et municipales de danse, de théâtre, de musique, les ateliers d’arts plastiques, les ateliers d’écriture.. Elle les soutiendra financièrement, face aux aléas économiques et à l’augmentation du prix du foncier, et logistiquement en simplifiant l’accès aux subventions et à l’information.
Grâce à des conventions pluri annuelles de fonctionnement. Ce dispositif permettra de pérenniser leurs activités et d’en finir avec le système d’appels d’offres qui met en concurrence les associations, tuant les plus petites, et se transformant l’administration en organisateur de la vie associative.
Lieux auto gérés, friches, zones abandonnées, entrepôts désaffectés.. Des espaces ludiques et conviviaux dans les quartiers qui regroupent sur un même lieu des métiers de créations : photographes, designeurs, stylistes, dessinateurs, musiciens… Ils jouent un rôle important de médiation, recréent de l’activité sur le territoire et participent à la relocalisation de l’industrie en France et au développement des circuits-courts. La région mettra en place des conventions avec des associations gestionnaires de ces lieux.
Leur financement sera assuré et la transversalité de leur projet sera encouragée par un dispositif passerelle ad hoc entre les secteurs concernés (Culture, Coopération avec le Sud, santé et action sociale, lycée, politique de la ville, Loisirs, Sport, Enseignement supérieur et Recherche…)
Les citoyens ont le droit d’avoir accès à toutes les ressources culturelles existantes : œuvres d’arts, cinéma, littérature, architecture… Les écologistes défendent toutes les cultures et luttent particulièrement pour la préservation de celles qui sont minoritaires. Ils reconnaissent aussi aux citoyens leur liberté créatrice et l’expression de leurs identités culturelles multiples.
Pour les écologistes, les atteintes à la liberté d’expression doivent être combattues. Nous seront particulièrement attentifs au respect de ses droits au niveau régional. Pour cela, nous mettrons en place un observatoire régional de la liberté de création. Cet observatoire constitué d’acteurs culturels, d’associations de défense de la liberté d’expression et de création, constituera une vigie pour identifier, dénoncer et soutenir les artistes et auteurs qui seraient victimes de censure ou d’attaque en lien avec le propos de leur œuvre.
Les salles d’art et d’essai participent à la sauvegarde de l’animation au cœur des centres villes et offrent une large éventail de films citoyens-spectateurs. La région soutiendra les salles d’art et d’essai avec des emplois de animateurs culturels, pour aller chercher de nouveaux spectateurs et mettre en place des actions de médiation. Elle aidera spécifiquement les salles indépendantes qui s’engagent à passer au numérique, à mettre en place des actions d’éducation à l’image et des programmations diversifiées.
Les politiques publiques à destination du monde culturel sont majoritairement décidées au sein des administrations. Afin d’être plus efficaces et plus proches des besoins de chacun, elles doivent être co-construites. La région propose la création d’un Conseil permanent de l’art et de la culture, ou sont invités toutes celles et ceux qui le souhaitent à venir proposer de nouveaux dispositifs, co-élaborer, évaluer et critiquer. Ce lieu doit pouvoir bénéficier de moyens de fonctionnement nécessaire a son animation, et être réuni au moins trois fois par an.
La culture doit exister sur l’ensemble du territoire francilien. Nous introduirons des critères de répartition de financements entre grandes et petites institutions, villes centres et territoires périphériques, amateurs et professionnels, artistes reconnus et artistes en devenir. Des engagements précis en termes d’actions envers les publics locaux devront être pris.
Ces lieux, financés par la région, sont inutilisés en dehors des heures travaillées. Alors que les budgets diminuent et que le prix du foncier ne cesse d’augmenter. Utiliser ces locaux permettrait de les mettre à disposition des associations, de créer des événements dans les quartiers comme des animations locales, des trocs…
Le numérique et l’ESS ont bouleversé le secteur culturel. Ils les tournent vers des fins plus humaines et plus collectives. Nous souhaitons soutenir ces outils en leur dédiant des espaces de co-working et des couveuses d’entreprises dédiées à la création culturelle.
Il est possible de lutter contre la dévalorisation des disciplines technologiques et industrielles en faisant entrer les valeurs de la Culture Scientifique dans le système scolaire avec des clubs de robotique, de maths, les publications associatives. Tout en menant parallèlement une action volontariste en direction du public féminin, afin de soutenir une mixité qui peine à s’affirmer dans les métiers scientifiques, techniques et industriels.
L’exploitation des animaux pour les spectacles et les divertissements est probablement la forme d’exploitation la plus contestable éthiquement, surtout quand ces divertissements provoquent des blessures et/ou la mort de l’animal ou lui font subir des actes de cruauté (combat d’animaux, corridas), lorsqu’ils soumettent des animaux à des conditions de détentions niant leurs besoins élémentaires.
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Monsieur le Président, Monsieur le Vice Président, mes chers collègues,
C’est pour moi un exercice pénible que d’intervenir à cette heure tardive, dans l’indifférence presque générale, afin d’essayer de faire entendre à notre noble assemblée, que baisser le budget de soutien a la culture, à la création, à l’action culturelle est une erreur politique majeure. Et elle est à double titre, car c’est une erreur collective, dont on ne peut se laver les mains en désignant un coupable parfait, et particulièrement ici le Vice Président. Parce que je sais qu’il s’est battu pour ne pas en arriver là, tout comme les élus membres de la commission culture ont tentés à leur tour et à leur niveau d’empêcher cette débâcle, cet échec de la baisse du budget régional de la Culture.
Pourquoi je considère que c’est un véritable aveu d’échec ? Tout d’abord, parce qu’il suffit de regarder la réalité des chiffres, pour s’apercevoir qu’il est ridicule de laisser croire qu’une coupe de 5 millions d’euros sur le budget culturel est la solution d’économie d’une région disposant d’un budget de 4 milliards et demi, pardon, mais cela laisse rêveur. Le budget culture en fonctionnement, c’est 1,2% du budget régional. Amputer ce budget de 5 millions d’euros, c’est faire une économie de 0,1% au budget global ! Quelle économie ?! Quelle victoire ?!
Laissez-moi vous dire, baisser le budget de la culture, et particulièrement sur sa partie fonctionnement, c’est faire croire qu’ 1 million dépensé est égal à 1 autre million, sans analyse sur la valeur ajoutée d’une dépense, sur son « service rendu ». Avec 1 million, on peut soutenir « Paris Région Entreprise »-c’est un choix, ou alors on peut développer la création culturelle et la médiation pour 15 fabriques de culture, ou encore permettre la finalisation de 30 films, on peut aider 50 auteurs en résidence, on peut soutenir 10 à 15 compagnies, une trentaine de festivals… Car en faisant cela, on fabrique du lien social, on éduque, on enchante, on émancipe, on transmet, on apprend a vivre ensemble.
Voilà en réalité à quoi sert l’argent dépensé pour la culture, voilà en quoi il est utile et indispensable.
Encore une fois, Il semble que nous oubliions collectivement pourquoi, en France, depuis 60 ans, nous avons choisi de soutenir la création et l’action culturelle avec de l’argent public. Est-ce pour notre bon plaisir ? Est-ce pour poser à côté de la rock-star en vogue, du cinéaste renommé, gimmick égotique de l’élu tentant désespérément d’exister sur une scène ou il ne sera jamais à sa place ?
Passé ce coup de gueule, que vous me pardonnerez peut-etre, je vais m’en tenir maintenant à des chiffres et des constats plus terre a terre, moins politiques, puisque notre institution devient de plus en plus comptable.
Comptons, donc.
« – Le secteur créatif représente au minimum 546 077 emplois en France, contre 225 000 dans l’automobile et 152 000 dans les télécoms.
Le secteur culturel francilien concentre 2,2% de l’activité économique nationale :
Paradoxalement, ce foisonnement culturel ne garantit toujours pas un accès équitable à la culture pour tous les franciliens. La Culture va aux cultivés, à ceux qui savent déjà, ceux que l’art a déjà conquis, quand tant d’autres, restant à conquérir, vaincus, s’éloignent de plus en plus, malgré eux, des chemins de la connaissance et de l’ouverture au monde. Le réseau associatif et citoyen de la culture, exsangue, qui palliait jusqu’alors, bon an mal an, les manques des institutions, doivent se résoudre à réduire leurs activités devant les baisses conjuguées de l’Etat, des départements, et maintenant de la Région !
On peut bien sûr, essayer de se réjouir d’un budget d’investissement constant en AP, et en hausse de 4% en CP, par rapport à 2012, mais il n’en demeure pas moins que construire des lieux ne les fait pas fonctionner, et que la logique permanente de se renvoyer la balle entre collectivités et Etat pour assurer le fonctionnement de ces espaces, ou pire, croire que la main invisible du marché va soudainement venir financer ces lieux culturels nous amène droit dans le mur.
Je finirais par dire, tout de même, que tout n’est pas noir dans ce budget, car il s’attache malgré la pénurie à orienter son action vers la jeunesse, par la mise en œuvre d’actions pour les lycéens, et notamment les médiateurs culturels.
Il faut se réjouir de la dotation d’une nouvelle ligne pour les arts de la rue, à hauteur de 500 000 euros, qui permettra de démontrer que notre signature a leur manifeste, L’Art est Public, au moment des présidentielles, se traduit dans les faits. Il faudra aussi les soutenir mieux grâce aux dispositifs déjà existants, comme le soutien à la permanence artistique, les aides aux manifestations ou les fabriques de Culture.
Nous saluons également la volonté du vice Président de mettre en place le musée éphémère, pour valoriser et faire circuler la création contemporaine a travers toutes l’Ile de France.
Mon groupe, tient à réaffirmer la nécessité de faire grandir les Fabriques de Culture, de maintenir le soutien au livre et à la lecture, à la permanence artistique et culturelle, au cinéma et à l’audiovisuel et cela se traduira dans nos votes sur les différents amendements qui vont vous être présentés M. le Président.
Nous disons enfin que l’éducation à l’image doit pouvoir bénéficier a tous les publics franciliens, y compris ceux qui ne sont pas Lycéens ou apprentis, cela fera encore l’objet d’un amendement que portera mon groupe.
Vous l’avez compris, M. le président, notre groupe regarde ce budget avec l’exigence qu’il mérite, et parce que nous sommes convaincus de la nécessité de l’intervention de notre institution pour soutenir la Culture en Ile-de-France, nous voterons ce budget, malgré ses défauts, mais sous réserve qu’une partie à minima des amendements des groupes de notre majorité puissent l’abonder, de manière politique, et non comptable.
Je vous remercie.
]]>Décidément, à Paris, cette deuxième mandature se distingue par plusieurs dérives budgétaires inquiétantes. En ce en pleine crise de la dette publique.
En matière d’urbanisme, la rénovation des Halles se distingue par la bientôt célèbre Canopée : un toit pharaonique en plein cœur de Paris, estimé au départ à 120 millions d’euros, qui coûtera au final à la Ville près du double, sans que son intérêt soit pour l’heure expliqué. Dans le domaine sportif, la reconstruction du stade de rugby de Jean-Bouin coûte près de 200 millions d’euros. Quant à la politique culturelle, elle sera désormais marquée par la Philharmonie.
Le sénateur UMP Yann Gaillard –que l’on ne soupçonnera pas d’antisarkozysme– a rendu public le 22 octobre un bilan financier accablant pour le projet culturel lancé par le précédent gouvernement, qui a bénéficié du soutien sans réserves de notre municipalité. La salle Philharmonique, grand équipement prestigieux prévu à la Villette pour accueillir une grande salle de concert dédiée à la musique symphonique, tourne au gouffre financier : l’addition, annoncée à 170 millions d’euros lors de la commande, avoisine désormais les 400 millions. Cette dérive est d’autant plus grave que l’utilité du projet n’est toujours pas démontrée : comme les écologistes l’ont déjà maintes fois répété en Conseil de Paris, créer cette grande salle spécialisée à côté de la Cité de la Musique relève davantage du rêve mégalo que du souci de favoriser la pratique culturelle à Paris. La capitale compte déjà au moins deux salles dédiées en partie à la musique symphonique : le nouvel auditorium de Radio France et le théâtre des Champs-Élysées ; par ailleurs d’autres salles proposent en partie une programmation musicale classique ou lyrique : le théâtre du Châtelet, l’opéra Bastille, l’opéra Garnier, l’opéra Comique, la salle Gaveau, ou encore la salle Pleyel… Les capacités d’accueil dans ces équipements fluctuent entre 1000 et 2000 spectateurs, ce qui est tout à fait raisonnable pour recevoir des concerts internationaux de musique classique.
Parmi les autres points noirs de ce projet, le rapport du Sénat stigmatise une gouvernance défaillante et un calendrier retardé de 24 mois. Le maire n’aura même pas l’opportunité d’inaugurer en fonction ce chantier, qui aurait pourtant dû émerger dès cette année.
Pour les écologistes, le projet est d’autant plus contestable qu’il a été présenté –à tort– comme un projet métropolitain. Une fois de plus, comme pour l’extension du tournoi de Roland-Garros, Paris promeut la métropole dans son discours mais continue dans les faits d’accaparer les projets de prestige sur son propre territoire.
Plus grave, cette politique se mène au détriment des associations culturelles de terrain, touchant un large public de proximité, qui elles subissent de sérieux tassements dans leurs subventions, voire des coupes « pour raisons budgétaires ». Le Lavoir moderne parisien (LMP), lieu emblématique de la scène artistique du XVIIIe arrondissement, en a subi l’amère conséquence en avril dernier. Trop peu soutenu par la Ville, il a mis la clé sous la porte. La Ville rechignait depuis plusieurs années à lui accorder 40 000 euros par an.
En Conseil de Paris, la délibération SG 153 / DAC 506 a créé un établissement public des musées, une étape qui participe de la modernisation progressive de la gestion des musées municipaux.
« Les objectifs affirmés par cette réforme, en termes de fréquentation des établissements, de réponse aux attentes des visiteurs (confort, médiation culturelle), d’enrichissement des collections notamment, nous semblent aller dans le bon sens » a salué Danielle Fournier, coprésidente du groupe EELVA. « En particulier, la préservation de l’emploi de 951 personnels des musées, avec les conditions d’emploi acquises, est une réelle satisfaction ».
Deux dimensions de cette réorganisation suscitent cependant des réserves :
Contact presse :
Julien Bonnet – 01 42 76 58 47 / 06 82 29 32 94
]]>À travers l’organisation des Assises de la culture, Montreuil invite pendant six mois les habitants, les responsables publics, les artistes et les professionnels à débattre et réfléchir ensemble sur ce qui fait culture dans la ville.
Cette démarche de concertation publique s’adresse à tous et sera rythmée par différentes rencontres culturelles, entretiens, ateliers professionnels…
À l’issue des six mois de concertation dédiés aux arts et la culture à Montreuil, la synthèse des propositions formulées fera l’objet d’un projet culturel partagé, restitué à l’automne 2012.
Lundi 21 novembre – 19h30 – Au Cinéma Méliès
Accès : Centre commercial patio central
M ° 9 station Croix-de-Chavaux
Les villes cosmopolites telles que Montreuil sont aujourd’hui mises au défi de développer des stratégies de valorisation de la diversité artistique et culturelle pour « faire société » et renforcer le sentiment d’appartenance de leurs citoyens. Quelles sont les conditions requises pour que la diversité culturelle prenne sa place dans les politiques artistiques et culturelles de la ville ?
Avec :
Katerina Stenou, directrice de la Division des politiques culturelles et du dialogue interculturel de l’Unesco, coordinatrice de la Déclaration internationale sur la diversité culturelle (2001) et de la Convention pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (2005)
Irena Guidikova, conseillère au Conseil de l’Europe en charge du programme Cités Interculturelles qui associe différentes villes d’Europe dans l’exploration des stratégies urbaines au service de la promotion du dialogue interculturel.
Ammar Kessab
Expert indépendant auprès de l’UNESCO, Chef de Projet chez Arterial Network, une ONG panafricaine qui fait de l’art et la culture un moyen de développement.
Atelier professionnel
17 novembre 2011 – 17h-20h
bibliothèque Robert Desnos
La diversité culturelle est rarement intégrée comme priorité dans les politiques culturelles des villes. Les productions artistiques issues des expressions des communautés et leur métissage sont autant de richesses à valoriser dans une stratégie locale de dialogue interculturel.
Référent de l’atelier : Ammar Kessab chercheur en management culturel, Université d’Angers, consultant pour l’Afrique Anterial Network.
Atelier ouvert au public dans la limite des places disponibles –
réservation indispensable au 01 41 58 14 09 (office de tourisme) ou 01 48 70 67 30
Lundi 5 décembre 19h30 au Conservatoire
Entrée libre – durée 2h
Accès : 13 avenue de la résistance 93100 Montreuil – M°9 croix de Chavaux
Montreuil a développé son propre imaginaire. Les habitants comme les artistes ont apporté leur contribution à cette construction. La ville physique, la ville représentée, la ville imaginée sont autant de figures nécessaires à la compréhension du lieu que les êtres humains habitent. Les expériences de Sao Paulo, de Johannesburg, d’Alger illustrent d’autres réalités urbaines intéressantes à explorer pour mieux cerner le territoire montreuillois.
Intervenants : Olivier Mongin, sociologue, directeur de La Revue Esprit ; Maryvonne Arnaud, photographe et Philippe Mouillon directeur de Laboratoire à Grenoble.
Modératrice : Maud Le Floch, Directrice du Polau à Tours, pôle de recherche sur l’art et la ville, promotrice du concept de Haute qualité artistique et culturelle – HQAC.
En présence de Dominique Voynet, Maire de Montreuil et d’Emmanuel Cuffini, Maire-Adjoint délégué à la Culture
Atelier professionnel
Jeudi 8 décembre 2011 14h30-17h30
Maison populaire
Les artistes des arts visuels comme ceux du spectacle vivant subissent de plein fouet la précarisation des emplois. De nouvelles formes d’organisations économiques basées sur des gouvernances plus solidaire permettrait la mise en commun des moyens et la consolidation des postes.
Modérateur de l’atelier : Alain Garlan, manger Smart Europe, responsable de la filière Administration de l’ENSATT, ex directeur de CDN.
Atelier ouvert au public dans la limite des places disponibles –
réservation indispensable au 01 41 58 14 09 (office de tourisme) ou 01 48 70 67
59, av. du Général de Gaulle – 93170 Bagnolet
métro Gallieni (150 m en sortant à droite)
La rencontre-débat sera suivie d’un buffet vers 20h.
En présence de :
Corinne RUFET – Europe Ecologie Les Verts / présidente de la commission culture de la Région Ile-de-France,
Philippe CAMO – Front de gauche – Parti communiste, gauche unitaire et alternative citoyenne / secrétaire de la commission culture de la Région Ile-de-France,
Jérôme IMPELLIZZIERI – Parti Socialiste / président de la commission PAC de la Région Ile-de-France,
Emmanuel WALLON – professeur de sociologie politique à l’université Paris Ouest Nanterre,
Un membre du réseau ARTfactorie(s)/Autre(s)pART,
Albane SCHLECHTEN, co-coordinatrice de l’UECA à Genève (Union des espaces culturels autogérés),
Les membres du réseau Actes if.
Rebondissant sur la volonté affirmée de la Région Ile de France de favoriser le développement des « Fabriques de Culture« , le réseau Actes If a synthétisé ses réflexions sur le sujet dans un document intitulé « Réflexions et propositions pour une politique publique en direction des « fabriques »».
Cette contribution est nourrie des expériences singulières et collectives de lieux qui depuis 15 ans mettent en pratique un rapport renouvelé à l’art et à la culture. Parce que la notion de « fabrique » semble, dans ses différentes connotations, engager une nouvelle vision de la place de l’art et de la culture dans la société, il est nécessaire de la préciser et d’explorer attentivement les enjeux politiques et sociaux qu’elle rencontre (diversité artistique et culturelle, initiatives civiles, intérêt général, pluridisciplinarité, rapport aux publics…).
Lors de ce premier rendez-vous, Actes If soumet ses propositions concrètes pour une politique publique en direction des fabriques et invite citoyens, acteurs culturels et responsables politiques à en débattre.
Inscrivez-vous pour assister à la rencontre.
Téléchargez et consultez la contribution du réseau Actes if
« Réflexions et propositions pour une politique publique en direction des fabriques« .
A la fin des années 90, la Maison des métallos risque de disparaître sous les bulldozers des promoteurs privés. Un collectif d’associations et d’habitants se constitue : le Comité pour une maison des savoirs et des cultures de l’est parisien dans la maison des métallos (appelé Comité métallos) pour éviter cette destruction.
Ce collectif porte une idée : que la Maison des métallos soit un lieu particulier mixant activités associatives, citoyennes et artistiques géré par un collectif regroupant des représentants des habitants, des associations, des militants syndicaux et des artistes.
De l’utopie, de la naïveté, probablement, en tous cas l’envie que l’on s’offre le « luxe de l’expérimentation ».
Ce collectif connaît la victoire : la Maison des métallos est achetée par la Ville de Paris au début des années 2000.
Ce collectif connaît aussi un succès partiel par le cahier des charges choisi par la ville avec quatre axes : la diffusion artistique, le numérique citoyen, les débats et la vie de quartier : un cahier des charges différent d’un traditionnel lieu de diffusion artistique.
En revanche, la mise en oeuvre du cahier des charges dans le concret donne une prééminence à la dimension de diffusion de spectacles au détriment notamment de la vie de quartier. Et surtout l’idée d’un fonctionnement collégial n’a pas été retenue, c’est un directeur qui gère l’équipement.
Il y a donc aux métallos une mise en tension entre un fonctionnement « traditionnel » d’un directeur mettant en place sa « programmation artistique » et l’utopie d’un lieu d’expérimentation. Du fait de cette utopie initiale réactivée régulièrement par la ténacité du Comité métallos et sa présence au conseil d’administration, il se vit dans cet équipement culturel parisien des éléments particuliers, qui même minoritaires permettent peut être de préciser des questions voire d’apporter des réponses à la question : qu’est ce qu’un lieu culturel ?
Au début des années 2000, la Maison des métallos que l’on appelle « les métallos » fut largement ouverts aux initiatives des associations locales.
Aujourd’hui si la majeure partie des espaces et des moyens des métallos sont utilisés à la diffusion artistique, pour préserver l’image de la Maison des métallos, maison populaire et ouverte, d’autres types d’activités y trouvent leur place : la journée de soutien à RESF, le Ciné club ATTAC, des réunions du Conseil de quartier, des fêtes pour les familles, des débats citoyens avec Média Part, les débats Bataille de l’imaginaire, la journée des solidarités, la journée Lire en délire, des projections pour des femmes en alphabétisation ….
Depuis 13 ans, le Comité métallos réalise des actions sur la place devant la Maison des métallos (fêtes, troc de livres, journées du patrimoine, lectures de textes, expositions, interventions de comédiens, de conteurs…) L’objectif est de faire vivre l’espace intermédiaire entre la rue et le lieu culturel : prendre les gens par la main pour entrer dans la maison, franchir la grille, traverser la longue cour, entrer dans le hall, monter les escaliers…
L’ensemble des actions du Comité métallos se construit en partenariat avec des associations ( centres sociaux, théâtres, maison des associations, MJC, associations, squats, écoles…) , des commerçants (café, libraire, boutique de commerce équitable…). Pour le Comité métallos, la culture peut se développer là ou on ne l’attend pas. C’est aux professionnels de la culture de se déplacer et pas seulement aux publics d’aller dans les lieux culturels. Cette démarche est loin d’être mise en pratique par l’équipement culturel institutionnel.
Depuis quelques mois, le Comité a obtenu l’installation de tables et de chaises dans la cour, les jours de beau temps : un sas avant de pousser la grande porte vitrée… C’est un élément positif. Les idées ne manquent pas pour développer l’ancrage des métallos dans le quartier, même si l’équipe de direction préfère penser et organiser seule : « Nous n’avons pas besoin d’être accompagné » a répondu la directrice adjointe lors de réunions organisées ponctuellement.
La programmation artistique de la Maison des métallos est de la responsabilité du directeur. Tous les choix artistiques sont à son image. C’est un enjeu primordial pour l’image médiatique du lieu culturel parisien. L’équipe à la direction doit faire ses preuves en accueillant dans les murs des créateurs nationaux, et internationaux. L’équipement culturel doit rayonner (Anne Hidalgo, élue PS).
Dans les quartiers de l’est parisien les artistes sont nombreux. Les demandes de la part de plasticiens, de comédiens… d’investir la Maison des métallos sont très grandes. Les Métallos sont donc au coeur d’une tension où la séparation entre acteur/ spectateur n’est pas aussi claire et stable que dans d’autres territoires et d’autres époques.
En réponse au cahier des charges, la Maison des métallos est « réquisitionnée » pour accueillir toute une série de rencontres citoyennes variées et porteuses de sens :
D’autres initiatives citoyennes sont programmées aussi par l’équipe de la Maison des métallos : les
lundis de Média Part, les batailles de l’imaginaire
Et quelques unes sont amenées par des associations citoyennes, mais plutôt de dimension nationale :
RESF, Attac … qui entretiennent l’image d’une maison populaire et ouverte
Les femmes ont t-elles une place particulière à prendre dans l’action culturelle ?
Conformément aux statistiques, la Maison des métallos est dirigée depuis 2005 par des hommes, qui sont les directeurs artistiques. Le poste de responsable adjointe est confié à des femmes qui s’occupent du fonctionnement du lieu (gestion, personnel…). L’équipe est essentiellement féminine, à l’exception de l’équipe technique qui est majoritairement masculine.
Depuis 8 ans, le Comité métallos réalise le « Parcours filles femmes » à l’occasion de la journée internationale des femmes pour donner à voir la place particulière des femmes, et notamment la place des créatrices du quartier.
Lors du changement de directeur, le Comité métallos a proposé par l’intermédiaire d’une annonce dans La lettre du spectacle aux postulants de venir présenter leur projet. 19 candidats sont venus rencontrer le Comité métallos pour échanger sur leurs propositions.
Cette initiative fut désapprouvée par les élu/es PS et l’association fut mise en garde par Christophe Girard, Conseiller de Paris à la Culture
L’utopie « naïve » de 2001 d’un lieu expérimental mixant activités associatives, citoyennes et artistiques géré par un collectif regroupant des représentants des habitants, des associations, des militants syndicaux et des artistes ne détermine pas aujourd’hui le fonctionnement des métallos.
Néanmoins, cette utopie permet de maintenir vivantes quelques questions-jalons transposables à d’autres équipements.
Par ce texte, première esquisse d’un texte plus élaboré, je propose ces éléments au débat.
Joelle Barbieux Morel, présidente du Comité métallos
Pauline Bureau, membre du bureau
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Une nouvelle fois, l’association Procréart, qui gère depuis 25 ans la salle de spectacle du Lavoir Moderne Parisien ainsi que la salle de concert l’Olympic Café à La Goutte-d’Or (18e) est en grand danger. Face aux difficultés financières, le président-fondateur de l’association, Hervé Breuil, annonce aujourd’hui sa décision d’entamer une grève de la faim.
Pour rappel, la Ville de Paris menaçait déjà au printemps dernier de cesser de verser une subvention, au motif que l’association n’était pas parvenue à redresser sa situation financière et connaissait des difficultés de gestion récurrentes.
A l’occasion du Budget supplémentaire adopté au mois de juillet dernier, les éluEs écologistes au Conseil de Paris ont déposé un amendement pour conforter la subvention 2011 de cette association. La Ville s’était alors engagée à verser 40 000 euros à cet équipement culturel qui fait un travail d’animation et de création indispensable dans son quartier.
« Faute du versement de cette subvention ou de tout courrier d’engagement de la Ville, la situation actuelle est dramatique et incompréhensible » s’inquiète Danielle Fournier, co-présidente du groupe EELVA au Conseil de Paris. La situation témoigne par ailleurs du développement d’une culture à deux vitesses dans la capitale, dans le droit fil de la politique menée par le gouvernement. « D’un côté on refuse à Procréart un soutien financier modeste mais vital, de l’autre on appuie des projets gouvernementaux colossaux, tels que la Salle philharmonique, qui grève le budget culturel parisien de près de 150 millions d’euros. De telles vitrines sont certes prestigieuses, mais elles ne répondent pas fondamentalement aux attentes des habitants et des créateurs. »
Les éluEs écologistes rappellent leur attachement profond à l’association Procréart ainsi qu’à toutes les structures parisiennes qui portent une culture ouverte à la diversité et à l’initiative citoyenne.
Europe Ecologie – Les Verts s’indigne de la revendication du CRIF de vouloir censurer l’exposition des œuvres du photographe Kai Wiedenhöfer, Lauréat du prix de photojournalisme attribué par Carmignac Gestion.
Reporter Sans Frontière comme la Ligue des Droits de l’Homme ont décrit à plusieurs reprises les difficultés que connaissent les photojournalistes pour témoigner du conflit israélo-palestinien, accusés de part et d’autre de manipuler l’opinion.
Exposées au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, ces photographies, témoignant du conflit sur la période 1999-2010, ont été la cible d’une action visant à les détruire dimanche après-midi, par quelques extrémistes, contraignant la direction du musée à fermer temporairement l’exposition.
La réaction du directeur du musée à l’AFP, ne défendant pas l’oeuvre de ce photographe au motif qu’il s’agirait d’un partenariat avec une entreprise privée, ne l’honore pas. Décidément, le courage, la liberté d’expression et la défense des créateurs se font rare au sein de ce musée.
A ce jour l’exposition est de nouveau ouverte au public et connait une affluence importante. Au nom du droit à l’information, de la liberté d’expression et au nom de la défense des créateurs, nous nous en réjouissons.
Djamila Sonzogni, Jean-Louis Roumégas,
Europe Ecologie / Les Verts
Notre conception de la culture est fondée sur l’échange et le partage, le développement de l’imaginaire et de la création, le soutien à la diffusion et aux lieux d’interaction. Nous souhaitons promouvoir une politique publique de la culture orientée vers l’action artistique et le développement culturel.
Pour cela, nous voulons infléchir les politiques culturelles uniquement centrées sur la recherche du prestige, les effets de communication et les logiques de consommation.
Nous défendons une politique municipale et départementale de soutien à l’emploi et à l’insertion des artistes et des techniciens du secteur, favorisant les expressions créatrices de tous les citoyens, ouvrant des espaces d’expérimentations artistiques, promouvant la diversité des cultures et revalorisant les pratiques amateurs.
Nous nous inscrivons dans une politique de rupture, au service de tous les habitants et non du « rayonnement » de Paris. Ce sont les citoyens qui seront au cœur de nos réalisations.
Ces nouveaux types d’équipements , à échelle humaine, organisés autour du partage de l’espace et de la mutualisation des moyens techniques, permettront aux artistes (professionnels ou en voie d’émergence), aux enseignants et aux amateurs de travailler sans objectif de rentabilisation par une présentation ou une monstration publique.
Pour faire vivre ces lieux, pour que des rencontres dynamisent les pratiques, la création de coopératives de production et de diffusion sera facilitée. Par ailleurs, nous proposons la construction et le réaménagement d’ ateliers d’artistes dédiés à un nombre élargi de disciplines.
Nous oeuvrons pour que chaque parisien, au plus prés de son lieu de résidence, puisse profiter de lieux culturels divers.
Dans ce cadre, il est nécessaire de faire évoluer les centres d’animation en relation avec toutes les personnes concernées, d’amplifier le programme de rénovation des bibliothèques et de construction des médiathèques, et de donner une priorité aux petits et moyens équipements de quartier.
Au-delà, ces lieux intermédiaires faciliteront la réalisation de projets artistiques communs avec les habitants des communes limitrophes.
À Paris, depuis longtemps, vivent des personnes venues du monde entier et la richesse artistique de Paris, son dynamisme, s’enracinent dans ce brassage et ce métissage des cultures. Il conviendra de leur donner toute leur place et de créer un événement annuel et festif qui mette en valeur, dans l’espace public, la diversité des cultures.
La création de jumelages culturels de quartier, entre quartiers du monde, doit tout au long de l’année favoriser ces échanges dynamiques .
Aujourd’hui le budget accordé à la culture est bien plus faible à Paris que dans la plupart des grandes villes françaises. De plus Paris en tant que département n’intervient pas, sauf pour le cinéma, en soutien.
Nous souhaitons une augmentation conséquente des budgets de la culture pour que que, à l’instar des grandes villes, celui représente au moins 10% du budget de la ville/département. Celui-ci sera essentielement utilisé pourde soutenir de nouveaux projets plus solidaires et moins institutionnels. Nous souhaitons des aides à la création et à la résidence dans le cadre d’une diversité des disciplines.
Dans le cadre d’une augmentation et d’une distribution plus solidaire, nous voulons un soutien aux projets associatifs sous forme d’aides financières et matérielles. Pour cela nous proposons la création de régies culturelles par pôles géographiques . nous souhaitons aussi la simplification du système de subvention et la gestion déconcentrée des démarches
Ces commissions d’arrondissement composées d’habitants, d’usagers, d’associations, de professionnels de la culture, auront à gérer un vrai budget décentralisé pour répartir l’aide aux projets culturels et artistiques.
Elles assureront la circulation des projets. Les habitants pourront par l’intermédiaire de ces conseils participer activement à la vie culturelle de leur arrondissement.
Nous nous engageons à ce que tout établissement ou projet dépendant de la ville et/ou subventionné par elle, pratique concrètement une politique d’emplois artistiques et culturels stables.
La ville veillera par des expertises économiques à ajuster son aide ou ses co financements pour soutenir cette politique d’emploi. Des bourses d’aide à la création pour les jeunes artistes, seront développées. Les actions de médiation seront très largement développées
…valable toute l’année (période scolaire et vacances), pour faciliter l’accès aux lieux et aux biens culturels et à l’offre permanente ou éphémère.
De nombreuses manifestations ont lieu quotidiennement, mais souffrent d’être mal connues. Il est indispensable de mettre en place une communication efficace pour les faire connaître, par un affichage associatif et culturel à reprendre sur l’affichage commercial, par un large développement d’espaces libres d’expression, par le développement d’un site informatique libre qui leur soit dédié.
Les équipements culturels actuels seront contraints de ne plus utiliser de produits toxiques, devront trier et récupérer leurs déchets et réutiliser les matériaux et constructions éphémères.
De plus, tous les nouveaux projets qui seront construits devront respecter une démarche Haute Qualité Environnementale. Les festivals et évènements devront s’inscrire dans une démarche d’agenda 21 de la culture.
…tels que les cinémas indépendants, les librairies, les lieux d’exposition, les petites salles de spectacle dans des démarches d’économies solidaire et mutualiste
Nous soutiendrons les espaces de diffusion et d’information alternative, les médias associatifs non commerciaux : radios, télés, forums, revues, réseaux de diffusion… Et, dans le cadre du respect de la diversité culturelle, les nouvelles formes de cultures émergentes ou minoritaires devront être favorisées
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