Ca y est : le Schéma Départemental pour l’Autonomie des Personnes Handicapées à Paris et le Plan de Mise en Accessibilité de la Voirie et des Espaces Publics ont été adoptés hier par le Conseil de Paris*. A l’unanimité !
Et même pour la première fois, une traduction en LSF des débats et un sous-titrage de des interventions !Derrière ces deux titres longs comme un jour sans pain se cache la volonté de Paris de travailler sur le handicap d’une façon originale et novatrice. Et le but de cette communication était bien de le montrer, ou de le démontrer, et sans aucun doute de rendre visible cet ensemble de mesures destinées à rendre « meilleure » la vie des personnes handicapées et de leur entourage à Paris. Nécessaire : j’entends dire encore trop souvent qu’il n’est pas possible, voire infernal, de vivre à Paris pour une personne handicapée. Paris est réputée inaccessible, inabordable (ça, c’est vrai !) et, disons les choses, handiphobe.Cette communication avait aussi pour but d’expliquer la méthode choisie par la Ville pour mettre en oeuvre sa politique. C’est pas simple de travailler en transversalité dans des administrations construites verticalement, et pourtant la question même du handicap nous y oblige. D’ailleurs c’est aussi cette difficulté qui rend le « dossier » passionnant !L’urgent est aussi de sortir de la démonstration technico-administrative et de l’empilement de lois (tellement complexes !) et de rentrer dans le vif du sujet : comment répondre aux questions posées par les personnes handicapées et leur entourage ?