[Régionales] L’appel des 100 pour les biens communs et l’écologie
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« Par nos engagements singuliers, nous concourrons toutes et tous au projet qui nous rassemble : vivre mieux. Vivre mieux dans un environnement sain, vivre mieux dans une économie juste, vivre mieux dans une société paisible ». Tel est le mot d’ordre de 100 candidats de la société civile d’Europe Ecologie-Les Verts pour les régionales.

Parmi les premiers signataires de cet appel, des candidat-es de la liste « Partageons plus qu’une Région » en Pays de la Loire, dont : Amal Labadi (44), Dominique Lebreton (44), Lucie Rabiller (85), Cécile Robert (53), Catherine Romagna (53), Lucie Etonno (85), Julie Epessé (49), Franck Loiseau (49)…

L’appel des 100 à retrouver ci-dessous ou ici

Le monde bouge à toute vitesse. Parfois, une grande violence se déchaîne et nous frappe. C’est ce que nous avons vécu en France le 13 novembre. Les terribles événements que nous avons connus appellent des réponses multiples. Face au terrorisme, face à l’urgence climatique, face aux inégalités, face à la montée la montée de l’extreme droite, nous avons une certitude : l’inaction n’est pas permise. Alors nous décidons de prendre notre part d’engagement.

Le hasard est parfois porteur de sens. En décembre prochain, nous choisirons l’avenir de nos régions quand les dirigeants du monde, réunis à Paris, choisiront l’avenir de la planète.

On ne peut pas vivre sur son lopin sans appréhender la Terre. Si le 11 décembre, clôture de la 21e conférence des Nations Unies sur le changement climatique, les chefs d’Etat ne parviennent pas à s’accorder sur l’impérieuse nécessité de contenir l’augmentation de température du globe en deçà de 2°C, ce sont nos territoires qui s’abîmeront. Le climat ne connaît pas de frontière.

On ne peut pas non plus penser le vaste monde sans agir près de chez soi. Si dès le 6 décembre, aux élections régionales, nous revendiquons notre désir résolu d’un environnement préservé et de ressources mieux partagées, nous prendrons notre part dans la construction d’un avenir meilleur, plus humain et solidaire, où les égoïsmes nationaux et financiers n’ont pas leur place.

Parce que notre seul avenir, planétaire et régional, se décide en décembre. Parce que nous refusons de voir le fossé se creuser entre les citoyens et la prise de décisions, parce que nous ne nous résignons pas à la montée de l’abstention et de l’extreme droite, nous, actrices et acteurs de terrain, lançons un appel.

Associatifs volontaires, agriculteurs biologiques, entrepreneurs responsables, artistes populaires, sportifs engagés, militants de la condition animale, chercheurs conscients, énergéticiens renouvelables, naturalistes passionnés, avocats dévoués, lanceurs d’alerte résolus, citoyennes et citoyens solidaires contre toutes les discriminations, nous cherchons chaque jour, avec humilité et enthousiasme, à changer le cours de nos vies dans les quartiers et les campagnes. Par nos engagements singuliers, nous concourrons toutes et tous au projet qui nous rassemble : vivre mieux. Vivre mieux dans un environnement sain, vivre mieux dans une économie juste, vivre mieux dans une société paisible.

Cette perspective d’espoir n’est pas qu’une promesse. Partout, porté par des citoyennes et des citoyens engagés comme nous, le changement s’est déjà concrétisé. Les initiatives, innombrables, témoignent de la vitalité et des ressources de nos concitoyens. Elles constituent l’incontournable socle du projet écologiste, qui nécessite la créativité et l’implication de chacune et chacun. On ne décrète pas la mutation de la société. Pour autant, ce serait une erreur que de mépriser la politique ou de l’opposer à la mobilisation citoyenne. Le changement n’adviendra pas sans la société, mais pas non plus sans les institutions.

Nous, militantes et militants concrets du quotidien, ne sommes pas des professionnels de la politique mais par notre action de terrain, nous avons pu concrètement mesurer son impact, selon qu’elle nous opposait son inertie ou nous propulsait de son soutien. Alors aujourd’hui, nous décidons de briguer, nous aussi, le pouvoir de prendre part aux décisions publiques. Nous voulons contribuer, pour un temps, à irriguer la politique de notre expérience, à lever les blocages auxquels nous nous sommes parfois heurtés et à généraliser ce que nous avons réussi. Nous pensons pouvoir être utiles.

Vaclav Havel, dramaturge, militant des libertés puis président de son pays, sans pour autant avoir de plan de carrière, aimait rappeler la « responsabilité collective » qui nous engage devant le cours du monde. Les temps changent. Aujourd’hui tout dépend de chacun de nous : la désespérance ou la construction de solutions nouvelles, le dirigisme central ou les innovations locales, le retour en arrière ou les alternatives citoyennes et durables. Nous avons fait notre choix, celui de l’engagement et de l’espoir. Nous avons fait le choix de l’écologie, l’alternative positive et progressiste du 21ème siècle.

Puisqu’à la fin de l’année, notre avenir régional et planétaire sera dessiné, nous vous lançons solennellement un appel.

Les 6 et 13 décembre, nous serons appelés aux urnes pour choisir l’horizon de nos régions, qui façonnent le quotidien. N’hésitons plus entre l’aveuglement, la défiance et le renoncement. Ces jours-là, des listes de rassemblement écologiste et citoyen vous inviteront à vous emparer d’un futur harmonieux et innovant.

Avec nous, faites le choix de l’engagement pour les biens communs, faites le choix de l’écologie.

Liste des premiers signataires de l’Appel des 100 pour les biens communs et l’écologie :

Alice Barbe, directrice associée de Singa, entrepreneure sociale et militante féministe en Ile-de-France; Marie France Barthet, présidente des universités de Midi Pyrénées; Wilfried Bartsch, citoyen engagé dans la démocratie numérique; Marie-Odile Berrtella-Geffroy, ancienne juge d’instruction au pôle santé publique au TGI de Paris; Fred Bladou, activiste sida; Claude Boulanger, responsable associatif régional, action social et handicap; Véronique Bordenave, militante altermondialiste, coopération internationale, Patricia Bourgogne, Directrice école maternelle; Hélène Bracon, féministe militante; Mathilde Brosset, membre active d’une association d’éducation populaire; Massimo Bucalossi, co-fondateur Rêvolutives; Valérie Cabanes, militante engagée; Patricia Charton, directrice Atelier Fil Rouge, lieu pour Start-up écolo-numérique; Patricia Charton, militante associative, Villes en Transition; Vincent Chauvelot, membre du conseil d’administration de la confédération paysanne du Cher; Catherine Chauvet, présidente d’AMAP; Dominique Chestier, membre du défi «familles à énergie positive»; Lise Couedy-Gruet, présidente d’un CPIE; Gilles Clément, jardinier, paysagiste, auteur du « Le jardin en mouvement »; Sandrine Daguet-Tricot, présidente de l’asso «AH5017 Ensemble» et active à Vend’afrik; Gaspard Delanoë, artiste engagé; Nicolas Delbarre, entrepreneur éco-construction; Marie-Pascale Deleume, militante association environnementale; Hélène Decarpignies, Fédération Française des Constructeurs en Bottes de Paille; Laurence Desmazières, présidente de l’AMAP du Gâtinais, maraîchère bio; Pierre Dieumegard, vice-président de l’association esperanto Loiret; Bouchra El Mariky, militante pour les droits des chômeurs; Julie Épessé, en recherche d’emploi; Lucie Etonno, militante associative; Wassia Fagbemi, présidente de l’association des sages-femmes hospitalières d’Orléans; Catherine Fumé, présidente d’une association de sensibilisation à l’environnement; Dimitri Gabian, formateur en logiciels libres; Isabelle Garassimo, engagée dans des formations innovantes pour l’émergence d’emplois dans les territoires; David Gau, cadre Enercoop; Maïté Gérard, associative étudiante; Emmanuel Giblout, vigneron en biodynamie; Sophie Grenon, syndicaliste FSU; Philippe Guenin, agriculteur bio et syndicaliste Confédération paysanne; Sandra Guichard, viticultrice en bio; Caroline Guilhot, architecte en éco-construction; Véronique Guislain, administratrice du Pic noir, association contre le projet de Center Parc de Poligny; Marie Hermann, Ligue des Droits de l’Homme; Mado Hervy, militante dans la solidarité internationale et l’insertion; Mathilde Julié-Viot, juriste et féministe engagée; Sabrina Khoja, conseillère énergie; Amal Labadi, animatrice de vie sociale et parentalité; Titouan Lamazou, navigateur; Charline Laurent, professeure des écoles; Dominique Lebreton, paysan; Gaël Lebrun, salarié d’une AMAP; Ben Lefetey, porte-voix de l’opposition au barrage de Sivens (Tarn); Hervé Le Gal, militant breton; Damien Le Roy, agriculteur en bio; Franck Loiseau, militant associatif; Etienne Maliet, étudiant paysagiste; Christophe Mandereau, ingénieur en écologie industrielle et territoriale; Fabien Margo, technicien industriel; David Martinet, président d’une association pour l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité; Valérie Masson, militante associative; Michel Maya, président du Comité de liaison des énergies renouvelables; Mohamed Mechmache, co-fondateur de l’association AC-LEFEU; Aurora Melo De Sousa, bénévole dans une association pour la protection des animaux; Paolo Miccinilli, sophrologie et coaching; Elodie Monchy, élue parents d’élèves; Lucien Mureau, formateur éolien; Ké Ndiaye, militante associative; Gérard Nicaud, conseiller municipal et délégué communautaire – Ecofestival des Possibles de CLIO; Samanta Novella, Naturerights; Mohamed Ouarab, président de l’association France Maroc; Solange Panis, musicienne; Lucille Peget, artiste engagée, militante de la condition animale; Benoit Penez, militant associatif; Maxime Piolot, chanteur; Emmanuel Poilane, directeur de la Fondation Danielle Mitterrand France-Liberté; Alexis Prokopiev, président Russie-Libertés; Lucie Rabiller, militante dans la solidarité internationale; Vincent Rebérioux, militant des droits de l’Homme, ancien responsable associatif; Michel Rempillon, animateur de développement rural; Catherine Renault, militante associative engagée dans l’hébergement des réfugiés; Philippe Riffard, maraîcher en agriculture bio; Eugène Riguidel, navigateur;Cécile Robert, responsable d’association environnementale; Marie-Modique Robin, journaliste, réalisatrice, écrivaine, auteur de « Le monde selon Monsento »; Sonia Roisin, militante associative, mouvement altermondialiste et solidarité internationale; Catherine Romagné, élue municipale de Laval; Anne Saillard, agricultrice bio; Ndiaga Sall, militant, collectifs pour les mal-logés et la régularisation des sans-papiers; Thierry Salomon, président de Négawatt; Céline Savranoglu, association d’éducation populaire; Benjamin Soulard, maraîcher en agriculture bio; Richard Stobienia, boulanger bio et sculpteur sur pierre; Alexandre Stouder, militant associatif, alternatives écologiques; Houda Tahami, militante associative; Fabrice Tassard, membre actif d’une association pour la préservation de l’environnement et des terres agricoles; Thierry Thomas, paysan, ex porte-parole de la Confédération paysanne des Côtes d’Armor; Anne-Marie Vachon, militante des droits de l’homme et du développement durable; Hamid Zarraoui, animateur socio-culturel…