Réaction de Sandrine Bélier aux intempéries en Alpes-Maritimes : agissons !
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Dans la nuit de samedi à dimanche de nouvelles inondations ont frappé le Sud de la France, dont le bilan provisoire et de seize morts et trois disparus.

Sandrine Bélier, candidate écologiste à la présidence de la nouvelle région Grand Est, présente ses condoléances aux familles et aux proches des victimes. Les écologistes souhaitent également témoigner de leur soutien plein et entier à toutes celles et ceux qui ont agi ces dernières heures et agissent encore pour protéger les populations et sécuriser les zones touchées.

Sandrine Bélier a proposé plusieurs pistes d’actions lors de son passage sur I-Télé dimanche 4 octobre, dans l’émission spéciale animée par Audrey Pulvar consacrée aux intempéries dans les Alpes-Maritimes.

« Face à ce drame, il faut savoir quoi faire après les mesures d’urgences prises pour assister les sinistrés, aider les familles et les commerçants à se relever. Il faut que les pouvoirs publics, le gouvernement et les élus locaux prennent conscience que ces catastrophes naturelles ne sont pas une fatalité. Il est possible d’agir en amont pour, à l’avenir, limiter leurs impacts.

La sécurité des populations doit primer sur les intérêts financiers de promoteurs. Les élus qui depuis 30 ans accordent des permis de construire en zones inondables par calcul électoral, et bétonnent nos espaces naturels et agricoles, doivent être mis face à leurs responsabilités.

Le temps est à l’action. Nous devons agir pour atténuer les effets des catastrophes naturelles en engageant des politiques de lutte contre le dérèglement climatique qui accentue les phénomènes de grandes crues. Pour réduire les gaz à effet de serre, la transition énergétique à l’échelle nationale, régionale et locale est une question de sécurité. Nous devons agir en prenant en compte les espaces naturels dans les politiques publiques, en engageant des trames vertes et bleues ambitieuses pour absorber la violence des inondations. Le temps est à la réconciliation entre l’humanité et la nature, le temps est à l’action au delà des discours, et sans attendre les conclusions de la Conférence sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre 2015 ! »