Jour 1 en Nord Alsace et en Moselle:

Jour 2 dans les Ardennes et la Marne:

Jour 3: dans l’Aube

Jour 4: entre Nancy et Wissembourg

 A 2 jours du scrutin, les militants de la liste « Écologistes, solidaires et citoyens » se mobilisent pour aller à la rencontre des habitant-e-s et promouvoir l’alternative positive en usant de leur fibre artistique. Ainsi, c’est en musique et en dessins qu’ils viendront tracter jusqu’aux derniers instants de la campagne officielle.

Dans toute la grande Région, les militants seront présents sur les marchés, à la sortie des gares, et dans les centres villes pour discuter de l’alternative positive proposée par Sandrine Bélier et ses colistièr-e-s. L’occasion de rappeler l’urgence climatique et l’importance du vote de dimanche pour le destin de la grande Région.

Sandrine Bélier, candidate écologiste à la présidence de la nouvelle grande Région et seule femme tête de liste en lice le rappelle : « La Région a les moyens de créer de l’emploi en accomplissant la transition énergétique. Nous, écologistes, solidaires et citoyens dans la nouvelle grande Région, refusons la fatalité et proposons une alternative positive, respectueuse des habitant-e-s du territoire et de l’environnement pour un Grand Est où il fera mieux vivre. Voter « écologistes, solidaires et citoyens », c’est lutter contre le dérèglement climatique et pour une grande Région où il fera mieux vivre pour ses habitant-e-s. »

Régionales 2015 : le grand débat du 1er tour

Sandrine Bélier : « on peut permettre l’installation de 500 paysans par an sur notre territoire »

Vous croyez connaître la chanson? Ecoutez bien les paroles!

Nous défendrons la beauté face aux politiques matérialistes qui affirment la prééminence de l’économie sur toute autre considération.

Nous plaiderons le quotidien face aux choix élitistes qui servent les citoyens éminents au détriment des citoyens anonymes.

Nous serons les avocats de la vie sauvage, qui ne peut déployer sa liberté dans des réserves environnées de béton, de routes et de champs stériles.

Nous plaiderons le respect des animaux en plaidant la défense des éleveurs paysans face aux élevages industriels de l’agrobusiness.

Une personne capable d’admirer le monde qui l’entoure, d’exercer sa curiosité naturelle vis-à-vis de la diversité vivante de son territoire, et d’accéder à une spiritualité qui l’élève, ne se fera pas exploser… parce que la vie a un sens pour elle.

Porteurs de sens, les écologistes sont aussi porteurs de paix.

Antoine WAECHTER

Le Maire de Boult-au-Bois, Frédéric Mathias, a accueilli Sandrine Bélier et ses colistiers pour une rencontre avec des paysans, paysannes et Maires des villages alentours. Le village de Boult-au-Bois héberge le magazine La Hulotte, distribué à plus de 180 000 exemplaires dans la France entière.

Avec 100 communes pour 18 000 habitants, la communauté de communes de l’Argonne ardennaise a plusieurs caractéristiques : diminution des populations, infrastructures insuffisantes, poids économique de l’agriculture important, difficulté des transmissions de fermes, et diminution du nombre de paysans et paysannes. C’est la question de l’avenir du territoire qui est posée.

Les discussions sur l’alimentation et l’agriculture ont porté sur les grandes cultures, la polyculture, le maraichage et l’élevage, avec un focus sur l’emploi et la transformation du modèle agricole et alimentaire. Quelle taille optimale pour les regroupements d’agriculteurs ? Quels enjeux dans la robotisation de la traite en termes d’emploi, de bien-être animal et de maladies professionnelles ? Comment assurer la transmission des fermes ? Comment assurer les bonnes formations et comment favoriser l’emploi ? Comment assurer des débouchés, notamment à la bio, grâce à la commande publique ? Comment maintenir le tissu vivant des territoires (culture, associations, médecins, cafés, commerces, transports…) pour attirer des jeunes ? 

A Poix-Terron, ce sont les citoyens qui financent des éoliennes

A Poix-Terron la gare a réouvert et la zone humide a été maintenue. Mais ce n’est pas tout. Le parc éolien citoyen des Aîles des Crêtes est un projet de production d’énergie renouvelable de trois éoliennes. Sur 3,6 millions d’euros nécessaires à la réalisation du projet entier, les citoyens apportent 1,8 millions, et il ne reste que 600 000€ à trouver. La mise en service est prévue pour mai 2016. Le projet est « citoyen » non seulement dans l’investissement mais aussi dans la gouvernance, et l’une des éoliennes est réservée aux enfants.

Pour beaucoup, il s’agit de circuit court : produire ici pour consommer ici, produire au pays pour vivre au pays. Pour
certains, c’est l’opposition au projet dangereux, court-termiste et centralisé du nucléaire français. Pour d’autres, c’est surtout préparer le terrain pour les générations futures. Pour les écologistes, c’es construire le futur. 

A Reims avec Ronan Dantec, la priorité à la veille de la COP21, c’est l’emploi et le climat

Quelques semaines avant les attentats et en même temps que les élections, Paris accueille la Conférence sur le Climat. Que ce soit un succès ou un échec, ce sera aux Régions et aux Communes de réaliser la transition sur leurs territoires. Et c’est possible. Le temps est à l’action !

Ce 27 novembre, Sandrine Bélier poursuite le #ClimatTour dans l’Aube.

Programme du Jour 3 du #ClimatTour – parce que le climat ne vote pas, mais vous OUI!

Déroulé de la journée :

10h : Visite du site de stockage de l’ANDRA à Soulaines (10), avec Sylvia Voinet, tête de liste dans l’Aube.

12h30 : repas au Restau Vouldy – impasse Chazelle à St Julien les Villas

Restaurant associatif, acteur de l’économie sociale auboise, le Restau Vouldy veut être synonyme de qualité et de modicité mais aussi de solidarité et de convivialité.

14h30 : Visite du GAEC Thorey – 6 Chemin Rural Voie de Praslin, 10210 Lantages

Le GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun) est une ferme familiale dont les débuts remontent dans les années 50.  Initialement conventionnelle, l’exploitation familiale est devenue une exploitation biologique dès 1968.

Dès 1992, en plus de ses productions céréalières, porcines, de lait et de bovin viande, l’exploitation a su se diversifier par la création d’un service de vente à la ferme de viande bovine et porcine.

Après l’agriculture biologique en 1968, la vente à la ferme en 1992, les exploitants ont décidé de s’orienter vers la méthanisation pour valoriser leurs effluents et devenir des producteurs d’énergie. http://www.bio-thorey.fr/

16h30 : Visite du Foyer Aubois. –25, rue des 15/20 – Troyes

Le magasin, les ateliers :  un moment de rencontre avec Laurent Bourg et les salariés présents. Nous parlerons des activités de réemploi, de recyclage, de la convention avec les déchèteries du Grand Troyes. http://foyer-aubois.fr/

18h30 : « 3 Régions – 3 Regards » – rencontre festive – Salle Le Moderne, 1, rue Brissonet Troyes

Des femmes et hommes Alsaciens, Lorrains et Champardennais vous racontent leurs régions d’origine ou d’adoption. Ils viennent à votre rencontre pour parler de notre avenir commun !

Avec Sandrine Bélier candidate écologiste à la présidence de la nouvelle grande région, eurodéputée Grand Est 2009-2014 et ancienne directrice d’Alsace Nature, Antoine Terrak, colisitier de Moselle et leader syndical à Florange, Nathalie Palmier, colistière du Bas-Rhin et  étudiante franco-allemande, Robert Simzac du Club Cigales (Club d’investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l’Epargne Solidaire)

Evénement Facebook: https://www.facebook.com/events/776445709150662/

Accueilli-e-s par Sylvia Voinet, tête de liste pour l’Aube et adjointe au Maire de Sainte-Savine.

20h : Casse-croûte convivial avec les produits des 3 régions 

A Domfessel pour changer de modèle agricole

Sandrine Bélier s’est rendue à Domfessel à l’invitation de la Fédération Régionale des Agriculteurs Biologiques (FRAB), pour la visite d’une ferme et un temps d’échange. Le GAEC de la famille Strohm, c’est une production de lait qui est certifiée biologique depuis plus de 20 ans.

Les responsables des organisations régionales se structurent actuellement au niveau de la nouvelle grande région. Il y a des disparités sur le territoire : la bio est bien ancrée en Alsace, alors que la Champagne-Ardenne est, avec 1,7 % de sa surface agricole utilisée en bio, l’avant-dernière région en France. Les productions diversifiées : elles vont des plantes aromatiques et médicinales aux apiculteurs en passant par l’élevage, le maraichage et la transformation.

Un objectif que partagent la FRAB et les écologistes, c’est de changer le modèle agricole, notamment pour aller vers la bio. Il faut au moins doubler les surfaces cultivées en bio d’ici 2020 pour arriver à 150 000 hectares et 3 000 exploitations, et c’est réalisable.

Les écologistes proposent entre autres la création d’un pôle d’excellence sur l’agriculture et l’alimentation qui rassemble les organisations de la bio, les associations de consommateurs, les associations de protection de la nature et les collectivités. Ce pôle permettra d’organiser les filières, la formation des paysans et des personnels de la restauration collective, la sensibilisation des publics et la mise en commun des moyens. Il s’agira d’associer systématiquement la société civile, les consommateurs et les acteurs du modèle agricole de l’avenir à la construction de la politique agricole et alimentaire.

A Herbitzheim, un Maire et des élus engagés font bouger les lignes

Le Maire Michel Kuffler a accueilli Sandrine Bélier et ses colistiers à partager un repas à la cantine intergénérationnelle construite et gérée par la commune. A Herbitzheim, c’est la commune qui réalise l’écrasante majorité de ses projets en interne, à travers des régies et la mobilisation des employés municipaux : un village où la force et la culture du service public permet à la commune de faire tant d’économies qu’en 2016, la dette sera du passé. Ce n’est pas seulement le service public et le lien social qui sont au coeur de l’action de la commune, c’est aussi la transition énergétique, avec de la production d’énergie solaire et, bientôt, le deuxième parc éolien d’Alsace si les financements se confirment.

La chaufferie bois de Sarralbe : une énergie bien dimensionnée

Le bois est une ressource renouvelable, mais pas inépuisable. Le conseil municipal de Sarralbe l’a bien compris et c’est pourquoi la chaufferie bois qu’ils ont installé est de petite taille. Pourtant elle permet 35 % d’économies par rapport à la même chaleur produite au gaz. S’approvisionnant en bois dans les 20 km à la ronde, elle consomme aussi local.
Sophia Matta, adjointe de la ville de Sarralbe et le Maire Pierre Jean Didiot, en compagnie du Directeur des services de la ville et du responsable technique de la chaufferie, ont expliqué ses avantages et inconvénients. Les avantages l’emportent.

La COP21, la région et l’énergie au rendez-vous à Saint-Avold

Sandrine Bélier et le binôme de tête mosellan, Guy Harau et Isabelle Hoellinger, ont longuement échangé avec des habitant-e-s de Moselle à Saint-Avold. Des militants engagés à Zimming pour la préservation de leur environnement ont expliqué leur combat contre les forages d’hydrocarbures dans leur commune et partagé l’expertise acquise au fil des mois de mobilisation. Une manifestation contre les forages est d’ailleurs organisée par leur collectif le 02 décembre à Metz : venez en nombre !