Au soir du 1^er tour, 6,7% des suffrages exprimés sont allés à la liste « Écologistes, solidaires et citoyens » que j’ai menée pour ces élections régionales.

Je remercie les électeurs et électrices qui ont vu dans notre projet l’espoir d’une énergie nouvelle, une alternative pour notre région. Une région où chacun.e trouve sa place, où chacun.e peut trouver un emploi, vivre, où l’économie se remet au service de l’humain et de l’environnement.

Je remercie également mes colistiers et les militant.e.s d’EELV, du MEI, du PRG et de Génération Écologie de m’avoir accompagné tout au long de cette campagne. Nous avons rencontré la colère, le renoncement au cœur de notre grande région. Mais nous avons aussi entendu l’espoir. Nous avons porté cet espoir et proposé des solutions pour les habitant.e.s d’Alsace Champagne-Ardenne Lorraine.

L’alternative écologiste a été entendue et nous a permis d’être le seul parti politique hors PS-LR-FN, à avoir eu l’opportunité de nous maintenir en alliance au 2^ème tour. Nous avons défié les sondages. Pourtant il n’y aura pas d’écologistes dans le prochain Conseil Régional de la grande région.

Dès le 6 décembre au soir, j’ai proposé une réponse inédite à une situation inédite : une coalition démocrate pour représenter la diversité politique exprimée au 1^er tour, au sein Conseil Régional. Cette solution, innovante d’un point de vue démocratique, pour ne pas laisser M. Philippot prendre la gestion de la Région (avec 35% d’électeurs contre 65% qui n’ont pas voté pour lui), a été discutée avec MM. Masseret et Richert. Elle s’est éteinte avec le dépôt de la liste PS. Ayant exprimé que je ne participerai pas à une stratégie permettant au Front National de gagner la région, c’est naturellement que les écologistes ne se retrouveront pas au 2^nd tour de cette élection.

Aujourd’hui, j’appelle M. Masseret à retirer sa liste. J’appelle M. Richert à donner envie, à entendre les préoccupations et espoirs de nos électeurs : lutter contre le chômage, prendre en compte le changement climatique. Car je ne suis pas détentrice des voix des électeurs qui ont porté le projet écologiste. M. Richert doit créer les emplois de la transition énergétique, il doit faire cesser sous 10 ans l’artificialisation des sols, il doit multiplier par 10 les investissements qu’il envisage dans la rénovation énergétique des bâtiments et les énergies renouvelables, il doit privilégier les transports collectifs en toute situation.

Je regrette que ma proposition de coalition n’ait pas aboutie. Je regrette que des personnes d’expérience, dans de « grands partis politiques », n’aient pas senti la colère, pas senti le besoin de changement. Mais, et je le répète, le FN n’offre pas les bonnes solutions. Il n’apporte pas les réponses régionales à nos concitoyens.

Le 13 décembre, je ne veux pas que Monsieur Philippot prenne les commandes de notre région, je me refuse à accepter que notre Région devienne le lieu d’expression d’un nationalisme stérile et rétrograde, tant du point de vue social et sociétal qu’économique, qui n’apportera pas de réponse aux préoccupations des habitant-e-s du Grand Est.

C’est la raison pour laquelle, personnellement, je voterai pour Philippe Richert, dimanche prochain.

Jour 1 en Nord Alsace et en Moselle:

Jour 2 dans les Ardennes et la Marne:

Jour 3: dans l’Aube

Jour 4: entre Nancy et Wissembourg

50 000 emplois locaux, non délocalisables en réorientant la politique économique de la Région, c’est possible : dans la transition énergétique, l’agriculture paysanne et l’économie de proximité !

Notre engagement : affecter l’argent public en priorité aux PME, PMI et TPE, aux entreprises coopératives et aux entreprises qui s’engagent à respecter les critères sociaux et environnementaux.

Stop aux aides aux multinationales et aux grandes entreprises qui n’en ont pas besoin et délocalisent.

2 – Une liste garantie 0% cumul et 100% moderne

Comment bien travailler les dossiers quand on partage son temps entre Paris, sa mairie et la Région ? Les élus Écologistes, Solidaires et Citoyens ne sont ni députés, ni sénateurs, ni maires de villes de plus 8 000 habitants.

Notre liste mise sur l’expérience et la richesse de la diversité de ses candidats, tous militants du quotidien, et dont un tiers ne sont pas membres d’un parti politique. Chef d’entreprise, infirmier, cinéaste, directeur d’association, élu rural, médecin, paysan, 189 candidat-e-s ancrés dans la réalité.

Il est étonnant qu’en 2015, sur les neuf listes du le Grand Est, une seule femme soit tête de liste : Sandrine Bélier !

3 – Une région apaisée et ouverte

Une démarche d’inclusion et d’apaisement, qui s’adresse à toutes et à tous, dans tous les territoires. Avec une ouverture rhénane, européenne et internationale.

Une démarche « Grenelle » qui crée le dialogue entre les acteurs pour générer la dynamique nécessaire à des changements rapides, concrets et durables. Parce qu’on avance mieux ensemble.

4 – Réduire la pollution

Nous lutterons contre toutes les pollutions : air, eau, sols.

Instaurer une Taxe poids lourds régionale adaptée aux enjeux de nos territoires frontaliers pour réduire le transport de marchandises par route, financer le déploiement du fret ferroviaire de proximité et diminuer la pollution des camions.

Nous réduirons les pesticides en soutenant l’agriculture biologique. 1200 taurillons en Alsace, 7000 porcs en Champagne-Ardenne : ce modèle agro-industriel qui va dans le mur, il n’est pas le nôtre.

Des alternatives existent au grands projets autoroutiers inutiles de l’A31bis et du Grand Contournement Ouest de Strasbourg, moins couteuses pour le contribuable, et réalisables rapidement.

5 – Me déplacer sans difficulté

Des transports fiables et accessibles partout : nous voulons que chacun et chacune puisse faire le choix entre prendre la voiture, et prendre un transport en commun.

Nous réaliserons la gare d’interconnexion TER-TGV de Vandières, nous rouvrirons des gares et des lignes de TER dans les petites villes et les territoires ruraux. Nous organiserons les liaisons entre les trois régions d’origine.

Les tarifs solidaires seront renforcés pour que le plus grand nombre ait accès à la mobilité.

6 – Réduire mes factures et sauver le climat

La réduction de la consommation d’énergie dans les bâtiments publics comme chez le particulier sera un des grands chantiers du mandat : pour lutter contre le dérèglement climatique mais aussi et surtout pour sortir les ménages les plus modestes de la précarité énergétique et développer des emplois utiles, nous investirons dans la rénovation des bâtiments.

Les énergies renouvelables (solaire, hydraulique, méthanisation, éolien…) sont les énergies de demain. Nous soutiendrons leur développement pour sortir du nucléaire.

7 – Manger sainement

Des repas scolaires garantis sans OGM, avec un objectif de 20% de produits bio et 50% de produits locaux. Nous instaurerons un repas végétarien à côté d’un repas avec viande dans chaque lycée.

Favoriser les reconversions à l’agriculture bio, c’est rendre les produits de qualité accessibles à toutes et tous et assurer un niveau de vie décent aux paysans et paysannes.

8 – Un avenir pour la jeunesse

Nous simplifierons les démarches d’apprentissage pour les employeurs comme pour les élèves d’où qu’ils viennent, et nous permettrons à tous d’effectuer une année à l’étranger dans les quatre pays frontaliers : Belgique, Luxembourg, Allemagne ou Suisse.

Nous créerons des formations spécifiques dans les domaines de la transition énergétique et de l’agriculture raisonnée, pour que chacun exerce le métier de son choix.

9 – Une démarche innovante

Face à l’immobilisme des vieux partis, face aux vielles recettes nationalistes, nous proposons des solutions sociales et politiques inédites.

Lutter contre la précarité, la misère et l’exclusion en expérimentant le revenu universel garanti. C’est aussi préparer l’avenir en préfigurant un revenu de base national ou européen !

Proposer de nouveaux modes de participation politiques : un budget participatif régional, le tirage au sort de la moitié d’une « Assemblée du Temps Long » qui défende les générations futures et une Initiative Citoyenne Régionale pour que 50 000 citoyens puissent proposer des mesures et des projets pour la Région.

10 – Une liste utile

C’est dès le premier tour qu’il faut faire peser au maximum le projet Écologiste, solidaire et citoyen. L’élection régionale est un scrutin de liste à la proportionnelle. Les sièges sont répartis entre toutes les listes en fonction de leur score. Plus la liste menée par Sandrine Bélier aura de voix, plus elle aura de sièges. La région a besoin d’écologie, la région a besoin de vous.

Il faut une alternative aux partis politiques traditionnels. Certains pensent que cette alternative, c’est le Front National, parce qu’on n’aurait jamais essayé. Or le nationalisme, on l’a déjà essayé. Le seul projet politique qu’on n’a jamais essayé en France, c’est l’écologie : la seule alternative positive !

Le 6 décembre, chaque voix compte !

José Bové, Pascal Canfin, Pascal Durand, Eva Joly, Karima Delli, Rebecca Harms, Philippe Lamberts, Ska Keller, Jan Philip Albrecht ont confiance en Sandrine Bélier pour mener à bien le projet écologiste dans le Grand Est!

Le 6 décembre, chaque voix compte!

Les choix budgétaires de la grande région peuvent être engagés. Osez l’alternative positive!

Sandrine Bélier : « on peut permettre l’installation de 500 paysans par an sur notre territoire »

Régionales 2015 : le grand débat du 1er tour

La voix est libre

Sandrine Bélier : « on peut permettre l’installation de 500 paysans par an sur notre territoire »

Régionales : portrait de Sandrine Bélier