Vous avez un projet concernant la thématique « Solidarités/Cultures » ?

Un nouveau territoire plus vaste nécessite d’amplifier des politiques territoriales équilibrées et de proximité. Nous devons renforcer le lien social et l’accès à la culture.

Les contributions à la plateforme le projet en commun sont désormais fermées. Vous pouvez continuer à enrichir le projet en commun en amendant et commentant les pages de consensus réalisées par des équipes pluralistes à l’image du rassemblement

4 réponses à “Vous avez un projet « Solidarités/Cultures »”

  1. Pour compléter le projet en ce qui concerne la culture, je vous envoie ci-dessous quelques propositions issues d’une longue pratique de l’enseignement et de l ‘animation autour de la diffusion de la culture par le film tant en salles qu’en ciné-clubs ou en milieu associatif…

    Notre Région a un bon réseau de salles de cinéma, grandes sociétés mais aussi salles indépendantes souvent classées Art et Essai. Certaines de ces salles sont connues dans tout le pays, en Europe.
    Les cinémathèques de Toulouse et Perpignan comptent parmi les grandes archives du film au niveau international.
    Les festivals de cinéma sont nombreux et dynamiques, il serait difficile d’en faire une liste exhaustive, mais résidant à Montpellier, je me dois de citer le festival international ce Cinéma Méditerranéen mais ma profession m’a amené à fréquenter beaucoup d’autres festivals importants de la Région.
    De nombreux et actifs ciné-clubs perpétuent une forte tradition de la culture par le film.
    De nombreuses petites sociétés de production et de distribution travaillent dans toute la région et pas seulement dans les métropoles.
    Toute la filière emploie des milliers de professionnels qualifiés.

    Quelques propositions d’action pour un développement du secteur en tenant compte de ce qui a déjà été acquis :
    -Établir un état des lieux précis en associant toutes les associations professionnelles de la production, de la distribution et des salles concernées mais aussi les ciné-clubs, groupements de spectateurs, associations culturelles ou utilisant le film et l’audiovisuel.
    -Aider toutes les collectivités locales à maintenir er développer le réseau de salles (soutien à tous les dispositifs concernant le secteur scolaire mais aussi l’action dans les quartiers des villes, les communes rurales (salles mais aussi circuits itinérants). Ce soutien peut prendre différentes formes : subventions aux actions mais aussi aide à la communication dans l’ensemble de la Région ou dans des territoires plus limités, à la formation de professionnels en lien avec le réseau des Universités et des écoles déjà très actives notamment à Toulouse et Montpellier.
    – Développer la production dans la Région en attirant des tournages mais aussi et peut-être surtout en aidant les sociétés implantées en Région à produire mais aussi à diffuser en Région, en France et en Europe.
    – Susciter des alliances ou les rénover comme celle qui a longtemps lié la cinémathèque de Toulouse à celle de Perpignan. Mais des festivals de la Région pourraient s’associer pour mieux mobiliser un public qui compte de nombreux cinéphiles.
    – Tout le monde politique parle du numérique et certains en font un argument de campagne, mais dans ce secteur, le numérique se vit au quotidien. La Région peut aider les professionnels à compléter leur équipement et leur formation.

    Quels moyens d’action ?

    S’appuyer sur le réseau dense des animateurs, des producteurs, des distributeurs, des responsables de salles, des associations pour soutenir les productions de la Région. Compléter l’action des agences spécialisées par l’action avec les acteurs du terrain.
    Rechercher la transparence dans les aides pour éviter les tentations du « clientélisme ».
    Aider à garder les centres de décision dans la Région (Les grands réseaux peuvent avoir des logiques de développement peu compatibles avec le développement régional).

  2. Pourquoi ne pas réfléchir à la création d’un service publique de restauration des Monuments Historiques comme cela existe par endroits dans d’autres régions?
    Pour l’instant se sont des entreprises privées qui se partagent ce beau gâteau offert par le ministère de la culture et les collectivités. Leur recherche constante de profits se fait au détriment de l’ouvrage, des conditions de travail, du maintient des savoirs faire traditionnels. La justice a déjà mis à jour dans certaines régions l’opacité des marchés publiques ainsi que les copinages qui en sont responsables…
    Le maintient en l’état de notre patrimoine bâtit est essentiel tant d’un point de vue culturel, qu’urbanistique ou encore pour l’économie locale en terme d’emploi et d’attractivité touristique.
    Par ailleurs les métiers exercés dans ce cadre permettent aux ouvriers qui le pratiquent de maintenir un savoir faire précieux et d’être fier de pratiquer un travail manuel noble, au combien plus enrichissant que le travail aliénant auquel de plus en plus d’ouvriers sont condamnés. L’appauvrissement des métiers donne au patronat un motif supplémentaire de mépriser le travailleur et de moins le payer puisqu’il fait un métier « facile »…
    Voilà très brièvement résumé une piste à explorer pour notre projet en commun.

  3. Proposition :

    Nous agirons pour que la Région contribue à la coopération et à la solidarité internationale.
    Nous porterons les fonds de soutien aux projets de coopération et de solidarité internationale à 1% du budget régional.

  4. Intégrer la proposition faite aux précédentes élections régionales par la liste de gauche :

    Création d’une agence régionale de l’eau destinée à aider les collectivités (particulièrement les petites communes) à municipaliser leur eau et à les appuyer dans la gestion en dehors des multinationales du secteur

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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