Votes, Commissions et séances plénières

Afin de limiter les déplacements inutiles des conseillers, la région devrait assurer un système de vote en ligne, pour les commissions et les séances plénières, avec une exigence de vote individuel systématique à moins d’un cas de force majeur (les obligations professionnelles ou autres mandats éventuels n’étant pas des justifications acceptables).

De cette manière, les conseillers pourront passer plus de temps au contact de leur circonscription sans être absents des décisions et votes. À défaut de voter, le conseiller fautif verrait son indemnité réduite dès le second manquement, jusqu’à être suspendue en cas d’absentéisme trop flagrant.

Les commissions particulières pourraient également siéger dans des lieux prédéfinis (préfectures, etc.), si le sujet débattu le justifie (ex : agriculture, pêche, etc.), afin que les représentants les plus éloignés du siège du conseil régional ne soient pas toujours pénalisés ou contraints de voter en ligne.

Une réponse à “Votes, Commissions et séances plénières”

  1. Bonjour

    Je ne suis pas tout à fait d’accord sur cette contribution et plus particulièrement sur « les obligations professionnelles ou autres mandats éventuels n’étant pas des justifications acceptables »

    Que les autres mandats ne soient pas un justificatif je le comprend, pour les obligations professionnelles ce n’est pas juste.

    Si, nous ne voulons plus des élu-e-s coupé-e-s des réalités et du monde du travail, il faut qu’ils y gardent un pied.

    Il faut que nos élu-e-s conservent un emploi (même si ils y sont de manière partielle).

    De ce fait, inévitablement le boulot parfois peut être un justificatif valable.

    La politique n’est pas un métier.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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