Une vraie télévision régionale

Pour une véritable télévision régionale, autonome dans sa programmation et sa ligne éditoriale et disposant d’une équipe de rédaction indépendante, capable de couvrir les différentes actualités de la région, avec des programmes de qualité, en français, en occitan et en catalan. L’arrêt de TLT à Toulouse doit être un prétexte pour ouvrir le débat !

Une réponse à “Une vraie télévision régionale”

  1. Oui l’arrêt de TLT doit relancer le débat pour une télévision régionale de plein exercice.
    La liquidation de TLT doit aussi, pour peu que nous analysions bien ce qui a conduit à ce naufrage, nous permettre de proposer un autre modèle.
    Il faut construire ce nouveau modèle à partir des réalités, des potentialités et des besoins du territoire concerné.
    Notre territoire et ses deux métropoles recèle des singularités.
    Deux villes d’esprit, d’études, de recherche et de culture.
    Un territoire qui a une histoire mais qui doit (re)construire une identité.
    Des racines gasconnes, catalanes et languedociennes qui sont une ouverture vers l’Europe et la Méditarranée et le meilleur rempart contre le repli sur soi.
    Pour construire une télévision sur ce territoire il ne faut pas ré-éditer cette étrange hybridation entre une TV façon national (parisien?) et la presse écrite.
    On ne fait pas une télé locale ou régionale en singeant la télévision nationale et on ne fait pas de la télévision en se limitant au seul traitement de l’actualité.
    On n’aura jamais les moyens pour « faire comme » une TV nationale, si on persiste à vouloir le faire: on singera.
    Par ailleurs la télévision ne se limite pas au JT. La télévision n’est pas qu’une affaire de journalistes et de rédaction. A côté du travail d’une rédaction il y a aussi une place pour tout le reste, pour tout ce qui fait la télévision.
    La télévision n’est pas un être unijambiste, elle repose sur trois piliers: divertissement, éducation et information (BBC dixit).
    Les œuvres audiovisuelles: la fiction et le documentaire ont toute leur place et il n’est pas utopique d’envisager que ce soit un des piliers d’une télévision en région, surtout quand cette région dispose d’une filière de production.
    La captation du spectacle vivant dans une région qui soutient autant de remarquables troupes, orchestres, artistes et festivals devrait aussi être le socle de cette télévision.
    Quant à l’information elle doit s’articuler autour du respect du pluralisme. Plutôt que l’autonomie prônée dans le texte de lancement mieux vaudrait s’attacher à une notion d’indépendance et de mise en débat.
    Pour les deux premiers piliers il n’y a pas de concurrence en région. Par contre, concernant l’information il y a pléthore d’organes d’information: titres et sites sont nombreux et un media public télévisuel ne devrait pas être là pour faire figure de nouveau concurrent mais au contraire il devrait offrir une tribune à cette diversité journalistique. Pour être pragmatique et reprenant ce qui a été dit par Gérard Onesta il y aurait sur ce domaine de l’information en région un partenariat évident à instaurer avec France 3, qui dispose de moyens humains sans commune mesure avec ce que peut supporter une collectivité locale mais qui par contre n’a pas de temps d’antenne disponible. La rédaction de France 3 Sud dispose d’atouts considérables pour envisager ce partenariat: le professionnalisme et l’indépendance à l’égard des collectivités locales. Cependant quelle sera la conduite de l’entreprise Francetélévisions? Ce partenariat ne doit pas être le seul à rechercher.
    D’un point de vue plus large, la construction d’une télévision régionale ou locale doit s’établir sur des partenariats vertueux, on ne peut l’envisager sur le registre d’une autonomie qui s’apparenterait à un enfermement.
    Les Universités, l’Ecole Supérieure d’AudioVisuel, les écoles de journalisme et tous ceux qui créent et produisent des contenus audiovisuels sont appelés à être des partenaires à part entière.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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