Soutenir la R&D et l’expérimentation pour le petit et moyen éolien

Le SEPEN (Site d’Expérimentation pour le Petit Éolien initié y a dix ans par une poignée de passionnés des énergies renouvelables convaincus de l’avenir de l’éolien), dispose aujourd’hui d’un site de mesures et d’expérimentation à Malbouissou (commune de Mas-Saintes-Puelles à côté de Castelnaudary) qui accueille les constructeurs de petites éoliennes pour tester les performances de leurs machines.
L’idée d’une coopération entre l’université Paul Sabatier et le SEPEN
Le site de Malbouissou, qui accueille des constructeurs d’éoliennes pour des campagnes de mesures de six mois (et pourrait à terme être équipé d’une éolienne fixe), dispose de ce fait d’un potentiel de laboratoire d’expérimentation et de collecte de données susceptible d’intéresser les chercheurs, enseignants et étudiants de l’université toulousaine, au travers des pistes esquissées ci-dessous.
Première piste : le « Big Data »
Des projets de recherche exploitant la masse de données (Big Data) collectées quotidiennement par le SEPEN à partir des mesures faites sur les machines installées par les constructeurs, pourraient ainsi intéresser des laboratoires de mathématiques comme l’IMT ou d’informatique comme l’IRIT.
Seconde piste : le stockage de l’énergie
Des projets de recherche autour du stockage de l’énergie pourraient également intéresser un laboratoire tel que le LAPLACE (« Plasma et Conversion d’Énergie ») avec l’hypothèse d’installer des prototypes expérimentaux sur le site de Malbouissou, connectés aux machines en fonctionnement.
Il pourrait s’agir aussi bien de stockage électrique dans des batteries que de stockage ou d’utilisation d’hydrogène fabriqué à partir de l’énergie éolienne.
Troisième piste : l’énergie intelligente
En complément de la piste précédente, des projets de recherche concernant le concept de « smarts grids » avec un laboratoire tel que le LAAS (analyse et d’architecture des systèmes) pourraient être imaginés.
Quatrième piste : un FabLab « petit éolien »
Les petites éoliennes ont vocation à alimenter directement des besoins de consommation locale comme par exemple des habitations isolées, des exploitations agricoles, des installations artisanales en milieu rural.
La création d’un FabLab sur la zone d’activités qui jouxte le site de Malbouissou pourrait ainsi permettre à des agriculteurs et des artisans de fabriquer et de tester des machines destinées à équiper leur exploitation.
Considérations stratégiques
Au delà de l’intérêt direct que pourraient avoir le SEPEN et l’UPS à travailler ensemble sur ces pistes, il pourrait s’avérer particulièrement opportun de présenter cette initiative comme un projet pilote dans le domaine des énergies renouvelables et de la recherche appliquée pour la nouvelle grande région Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon.
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Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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