Retrouver le goût des fêtes dansantes et conviviales. Sortir de la fête consumériste.

Les soirées sont trop souvent devenues le lieu de drame et de consommations à risques (sexuelles, addictives, routières,…) mortelles pour la jeunesse et pas que, des soirées de consommation ultra consumériste où tout se consomme quantitativement sans qualité d’échange, d’interactions, de participation, d’usages. Des soirées branchées estivales aux fêtes votives dérivant sur des férias délocalisées sur autant de villages, la fête a perdu son sens. Des comités de fêtes en passant par les associations, les acteurs de la culture et du patrimoine, il y a un enjeu réel à retrouver le sens de la fête. Avoir une politique incitative vers la formation qualitative des orchestres avec l’embauche estival de saisonnier formé dans les conservatoires régionaux, favoriser l’émergence de lieux de fête en dehors de la période estivale comme des clubs dansants (sous forme de coopératives artistiques) où la formule du bal populaire serait privilégiée, intégrer une filière MC (maîtres de cérémonie) dans les conservatoires régionaux, imaginer une formation orchestrale ambulante. Pour apporter une réponse au tout sécuritaire sur la fête s’adjoindre des bénévoles associatifs quitte à créer un réservoir de volontaires bénévoles pour pratiquer la pédagogie quant aux conduites à risques et aussi des volontaires bénévoles du goût qui initierait aux bons produits, locaux (du muscat au lieu du « rosé pamplemousse ») pour en faire un usage gustatif et non de conduites addictives.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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