Nos élu-e-s doivent garder les pieds sur terre !

Tout doit être fait pour que nos élu-e-s gardent leurs emplois (même à temps partiel).

Le monde du travail, le contact avec ses collègues, l’affrontement des problèmes du quotidien sont à mon sens une absolue nécessité pour ne pas se couper des réalités !

Bien évidemment en même temps, il faut continuer à militer pour un véritable statut de l’élu-e.

La politique n’est pas un métier !

4 réponses à “Nos élu-e-s doivent garder les pieds sur terre !”

  1. Je ne crois pas qu’on perde le sens des réalités du jour au lendemain, mais sur la durée : il faut d’abord éviter d’avoir des candidatures de professionnels de la politique, ou de cumulards (déjà un autre mandat en cours, déjà deux mandats de conseillers régionaux derrière eux), ce serait déjà un grand pas en avant.

    Ensuite, il y a des postes qui peuvent difficilement s’accommoder de temps partiels, souvent les plus difficiles. C’est une belle idée pour les cadres et les indépendants, mais pour les salariés et les ouvriers (particulièrement dans les petites structures), c’est tout de suite beaucoup plus compliqué d’être absent la moitié du temps.

    Sans oublier que maintenir une activité professionnelle à forte responsabilité peut aussi engendrer des conflits d’intérêt, il faut être vigilant également sur ce plan.

  2. Si on limite les mandats à 5 ans, le cumul, les élus n’auront pas le temps de perdre de vue le terrain… cependant en quittant son emploi pour celui d’élu, le problème se posera à la fin du mandat, donc la tentation de remettre le couvert d’élu….. effectivement l’idéal serait de garder un temps partiel sur son ancien emploi ou autre. Difficile mais pas impossible.

  3. la notion de professionnalisme de l élu est aussi du a la non existence d un statut de l élu qui permettrait de retrouver son travail prive comme public a l issue du mandat. .. on peut en effet comprendre qu un élu qui a passé des années loin du monde du travail et qui n a comme perspective que le chômage ou la recherche d un emploi , n est pas enclin a abandonner sa fonction. Il faut donc garantir le retour a l emploi et l imposer au privé.
    il en est de même pour les citoyens qui doivent pouvoir disposer de droits nouveaux dans l entreprise…ex 2 jours par mois de congés citoyens … pour leur permettre de se former, de participer à l ‘exécutif , de jouer un vrai rôle citoyen.. Tout cela peut être financé par les entreprises du cac 40 sur la base d un pourcentage pris sur les dividendes distribues….un impôt citoyen…

  4. Comme me le fait remarquer à l’instant un camarade, 3 mandats successifs me paraissent un brun beaucoup.
    Deux devraient être le maximum.

    je soutiens quand même la démarche du projet en commun.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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