Les emplois-climatiques, des emplois soutenables : un devoir et une opportunité.

 

La crise économique, sociale et politique que subit le capitalisme depuis le début de ce XXI° siècle ne laisse que peu de place à l’espoir. Le système de production intensive de biens de consommation touche à sa fin, fragilisant ainsi des milliers d’emplois au sein des pays développés. Lorsque le libre échange impose ses règles et que la production agricole et industrielle se délocalise dans le but de baisser ses coûts, alors surgit l’incertitude quant à la capacité de nos sociétés postindustrielles à s’adapter au nouveau panorama qui se présente à nous.
Au cœur de cette nouvelle situation inconnue, la réponse ne viendra pas des politiques tendant à empirer les conditions de travail ou à faciliter la privatisation des ressources publiques ; bien au contraire, ces mesures aggraveront les souffrances des personnes pendant que le système continuera d’évoluer vers son effondrement financier, énergétique et écologique.

Face à la crise, les pays se doivent de créer des stratégies locales et régionales destinées à maintenir la cohésion sociale, le temps que se développe un tissu productif qui puisse satisfaire les besoins basiques des personnes qui habitent le territoire. Ils doivent également faire en sorte de mener à bien ce processus sans dépasser la capacité écologique du territoire, dans le but de préserver les ressources naturelles et énergétiques suffisantes pour assurer la satisfaction des besoins futurs. Lors de cette transition, il s’avère inévitable de réorienter les politiques publiques et les efforts privés pour favoriser l’apparition d’un système productif soutenable, capable de fournir les biens et les services nécessaires, tout en préservant l’intégrité des écosystèmes dans lesquels se développe l’activité productive.
Le développement de ces nouveaux secteurs productifs est également une excellente opportunité pour compenser les emplois perdus dans des secteurs non soutenables, dépassés et déphasés.

L’emploi soutenable ou ‘emploi vert’ est donc un des piliers de la transition vers un nouveau système social, économique et politique plus juste et plus écologique. En 2008 l’Organisation Internationale du Travail (OIT), a publié, en collaboration avec le PNUMA, un premier rapport mettant en avant à la fois les énormes possibilités de créer de l’emploi dans des secteurs économiques dédiés à la protection des écosystèmes et de la biodiversité, à la réduction de la consommation d’énergie, de matières premières et d’eau, à réduire la dépendance au carbone de l’économie, la pollution et la production de déchets.
Depuis 2009 le programme ‘Emplois Verts’1 impulsé par les deux organisations internationales suscitées, a élaboré de nombreux rapports et publications qui ont détaillé l’opportunité et le potentiel des emplois soutenables…

Et si l’emploi est la première priorité des Français, ces mêmes Français mettent en avant la question du changement climatique. Les enjeux à relever, qui sont énormes, or, les compétences régionales (formation professionnelle, transports, agriculture, logement…) sont autant de leviers, vecteurs de développement économique…

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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