« LA TRANSITION ENERGETIQUE DANS LES TRANSPORTS »

 

Nous devons engager dès maintenant la transition énergétique dans les transports ».

Contrairement aux partisans (des « has been » de la politique) de nouvelles LVG, de nouvelles autoroutes, de la voiture électrique (nucléaire), à ceux qui croient à « un saut technologique majeur » qui ferait perdurer quelque temps encore un cycle basé sur l’exploitation pétrolière, pour les écologistes les priorités sont ailleurs : l’optimisation de l’existant, les alternatives à la route et à l’aérien, l’amélioration des transports en commun de proximité de qualité, la prise en compte de la mobilité dans les documents d’urbanisme …. le vélo, les liaisons ferroviaires Inter-cités…réorganisation du travail…

Pour cela la Région devra exercer pleinement son rôle d’autorité organisatrice des transports avec des déclinaisons par bassin de vie.

Voici des axes d’une nouvelle politique des transports :

• faire un schéma régional de la mobilité durable « voyageurs et marchandises » et mettre la mobilité au centre d’une nouvelle conception des politiques publiques locales. Pour cela, l’articulation entre PLU, PLH et PDU est essentielle pour assurer la cohérence des orientations. Les collectivités doivent être encouragées en incluant les SCOT, les PDE et PDI.
• donner la priorité à l’optimisation de l’existant sur la construction de nouvelles infrastructures, aux alternatives à la route et à l’aérien ainsi qu’aux modes aux plus faibles impacts environnementaux
• développer des transports en commun de proximité de qualité, de favoriser le développement de véloroutes, de promouvoir prioritairement le Transport décarboné ou encore de renforcer les liaisons ferroviaires Inter-cités.
• Influer sur l’évolution des besoins de mobilité et accompagner les changements de comportements
• L’urbanisme doit être conçu pour densifier la ville, afin de permettre aux transports collectifs de prendre en charge une partie importante des trajets domicile / travail, et de faire de la marche ou du vélo une alternative crédible à la voiture particulière.
• préconiser également de développer des circuits courts de production, de consommation et de services ou encore une nouvelle conception des politiques publiques locales qui mettent au centre la mobilité durables et de favoriser l’évolution vers de nouveaux usages de l’automobile, comme le co-voiturage, l’autopartage ou le transport à la demande (TAD)
• fiscalité : il faut remettre à plat la fiscalité impactant la transition énergétique avec notamment l’écotaxe poids lourds.
• lutter contre la précarité énergétique dans les transports, en particulier dans le périurbain et le rural, une part de l’effort de transition devant servir à proposer à leurs habitants des solutions alternatives de transport. Remédier à la ségrégation territoriale, en veillant à la garantie « d’un accès pour tous aux transports ».

2 réponses à “« LA TRANSITION ENERGETIQUE DANS LES TRANSPORTS »”

  1. Oui pour l’optimisation de l’existant. Mais avant tout, il faut entretenir ce qui existe.
    En matière ferroviaire, l’existant c’est l’entretien de la voie et du matériel.
    Se souvenir des causes du terrible accident de Brétigny sur Orge. Il est indispensable de rappeler que le matériel et les voies du POLT (Paris Orléans Limoges Toulouse) sont dans un mauvais état, faute d’investissement. Même le PDG de la SNCF le reconnait.
    Cette ligne « abandonnée » est pourtant une voie de liaison reliant le centre de la France, et Midi Pyrénées avec de nombreuses destinations.
    Le désinvestissement sur l’existant génère une diminution de l’offre et une augmentation du temps de parcours sur le POLT, et peut-être une mise en danger des usagers.
    Le cas de figure est semblable sur la ligne Toulouse Tarbes Pau Hendaye. Et certainement ailleurs.

  2. Ayant négligé d’apporter une contribution dans les temps, je rappelle aujourd’hui l’intérêt de redonner au canal du midi et au canal de Garonne un sens et une utilité, en travaillant au report modal vers la voie d’eau. Nous avons prouvé en réalisant un voyage test en 2014 qu’il était possible de transporter des colis lourds entre Bordeaux et Sète, et la demande grandissante des chargeurs démontre la nécessité de ne pas regarder le canal uniquement comme un espace de loisir. Aujourd’hui déserté sur les trois quarts de son linéaire, et surchargé sur sa partie est, le canal a besoin d’une activité qui lui permettra de participer à la lutte contre le réchauffement climatique, pour le bien de la collectivité. Rendez-vous aux escales du « Voyage Bordeaux Paris, un Voyage pour le Climat », qui se déroulera du 11 septembre au 29 novembre, à travers la future région.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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