La déprécarisation des emplois par la Région et par ses subventions

La politique des ressources humaines de la Région doit être exemplaire et impliquer un suivi actif des démarches de titularisation.

Si 29% des emplois municipaux en France sont des emplois précaires, une politique de solidarité demanderait une démarche de titularisation. Les emplois des services régionaux sont à suivre sur ce point. La création d’emplois dans l’aide aux personnes dépendantes, et dans les activités pour les jeunes (activités parascolaires, maisons de jeunes…) sont à la fois des emplois utiles et une issue pour les jeunes sans emploi, qu’il ne suffit pas de seulement faire surveiller par la police. Ces emplois peuvent être publics ou associatifs, mais ils doivent être des emplois à statut pérenne permettant de construire sa vie et de se projeter. La conditionnalité des subventions doit être aussi précisée sur ce point.

Les soutiens financiers à l’emploi, comme aux entreprises et au développement économique, favoriseront la formation continue des moins qualifiés et la déprécarisation des emplois. Un état des lieux sur l’effet réel entre subventions et aides de la région et développement d’emplois dignes (statuts non précaires, CDI, conditions de travail…) doit être réalisé. Les choix à venir gagneront à être fait sur cette base. L’attribution de financements de l’activité d’entreprises, d’association et de collectivités locales fera l’objet d’une évaluation sur les retombées en termes de lutte contre le précariat et de développement de l’emploi digne.

La politique des ressources humaines des municipalités comme de la région devrait favoriser la formation continue des moins qualifiés et la déprécarisation des emplois.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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