Combattre le précariat

Une part croissante des emplois des entreprises privées, des associations et des collectivités territoriales, y compris la Région, tendent à devenir précaires.

Il faudrait viser :
• moins d’emplois précaires, qui isolent le salarié et détruisent le vivre ensemble, dans les projets aidés
• la généralisation et l’application des clauses sociales — emploi digne, CDI… — dans les appels d’offres publics

La création d’emplois dans l’aide aux personnes dépendantes, et dans les activités pour les jeunes (activités parascolaires, maisons de jeunes…) sont à la fois des emplois utiles et une issue pour les jeunes sans emploi, qu’il ne suffit pas de seulement faire surveiller par la police. Ces emplois peuvent être publics ou associatifs, mais ils doivent être des emplois à statut pérenne permettant de construire sa vie et de se projeter. Cette conditionnalité des subventions sera développée et précisée aux partenaires.

Une réponse à “Combattre le précariat”

  1. » Ces emplois peuvent être publics ou associatifs »
    SOUS RÉSERVES !
    Seul le statut public protège les salariés ( les agents ) des pressions que pourraient exercer les élus : chantage à l’emploi, actions frauduleuses,etc…
    Le statut public renforce la DÉMOCRATIE alors que les salariés associatifs ne bénéficient pas de cette protection juridique.

    De plus le statut public est accessible par le biais du concours, ce qui garantit l’ EGALITE d’accès à l’emploi, indépendamment de l’origine sociale, du genre, etc… les emplois associatifs ne bénéficient pas non plus de ce dispositif.
    certes le statut public ne garantit pas certaines dérives, mais il les limite fortement : il doit donc être renforcé!
    DEMOCRATIE et EGALITé , 2 piliers de notre programme non?

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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