Une politique culturelle écologiste et citoyenne… c’est naturellement possible
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Bien vivre en Région Centre Val de Loire, c’est naturellement faire une place de choix à la culture. Notre liste « Ecologistes, Citoyens, Solidaires »  soutient une politique culturelle qui s’appuie sur la démocratie, la diversité, l’éducation populaire, l’économie sociale et solidaire.

Notre vision de l’action culturelle se veut à l’image de notre projet politique. Nous souhaitons accentuer la déclinaison de la politique culturelle régionael sur les territoires, par bassin de vie. Nos priorités sont l’équité territoriale dans l’accès à l’art et la culture, le renforcement du dialogue avec les acteurs pour qu’ils participent de l’action politique régionale, réformer et l’accès aux financements régionaux et la transversalité de l’art et de la culture.

Nous veillerons à garantir la liberté d’expression artistique et de création, à la démocratisation et à la pratique de la vie culturelle ainsi qu’à la reconnaissance des identités culturelles et à la liaison avec le numérique.

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Réformer et diversifier l’accès aux financements

1 – Diversification des financements :

    • réformer les conventionnements (sans les baisser !)
    • orienter les projets culturels sur les budgets des autres politiques régionales (formation, aménagement du territoire, éducation, numérique…) en fonction des objectifs.

2 – Mettre en place un accompagnement au montage financier et à la diversification de financement

3 – Des budgets ESS en direction des acteurs culturels : encourager les structures culturelles inscrites dans l’économie sociale et solidaire

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Renforcer l’accompagnement des acteurs culturels par un maillage du territoire régional

4 – Développer les outils d’accompagnement et territorialiser l’action de Culture O’Centre : améliorer l’accessibilité aux services offerts par l’agence de développement culturel de la région et renforcer ses missions d’expertises.

5 – Encourager la diversité des arts, et les coopérations sur les territoires : développer une ingénierie sur les territoires, pour faciliter les coopérations culturelles, et l’émergence de projets.

6 – Sécuriser le travail de tous les acteurs culturels par la pluri-annualité des conventionnements et des conventionnements multi-partenariaux (collectivités, écoles, pôle emploi etc…). Par l’organisation d’une mutualisation de moyens par territoires (charges administratives et/ou de production pour les groupements d’acteurs – artistes, intervenants culturels, compagnies).

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Des équipements culturels ouverts sur les territoires et la coopération entre acteurs régionaux

7 – Encourager la diversité des lieux culturels : la Région doit d’un côté soutenir le dynamisme et l’ouverture de ses lieux culturels, et participer à l’émergence de lieux d’activité culturelle innovants, organisés autour des principes de l’économie sociale et solidaire (ESS).

8 – Favoriser l’émergence de lieux « itinérants », nous encouragerons particulièrement en milieu rural, l’émergence de tiers-lieux dans le domaine culturel, artistique comme dans celui du numérique ou pour les artisans d’art.

9 – Soutenir les coopérations culturelles, les « lieux culturels établis » (scènes régionales et nationales ou encore les lieux d’art contemporain) doivent être les locomotives de la vitalité de l’activité culturelle.

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Irriguer les autres politiques régionales

10 – Associer l’art aux projets financés par la Région : intégrer la culture au sein des différentes politiques régionales. Développer un label déposé Haute Qualité Artistique et Culturelle sur des projets d’aménagement du territoire ; un parcours de formation métiers culturels et pratiques artistiques pour les demandeurs d’emploi, envisager les pratiques artistiques comme un outil d’intégration sociale et professionnelle

11 – Aider les lieux touristiques emblématiques à développer le spectacle vivant et des animations culturelles et/ou scientifiques.

12 – Culture et nature, « Essaimons le festival des jardins de Chaumont » : permettre aux associations et collectivités de développer sur leur territoire, des évènements liants projets artistiques et jardins remarquables durables en lien avec les habitants.

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Développer les pratiques artistiques et l’accessibilité à la culture

13 – Favoriser l’émergence de nouveaux acteurs culturels : nous mettrons en place une «bourse tremplin» au premier projet de création pour les artistes émergents.

14 – Améliorer l’accès à la culture : nous amplifierons les dispositifs d’accès aux différentes manifestations culturelles et à la pratique artistique notamment des jeunes et des personnes en difficulté via les chéquiers CLARC et une tarification sociale et solidaire.

15 – Développer la pratique et l’éducation artistique en milieu scolaire :  nous doublerons le budget du dispositif « Aux Arts lycéens et apprentis »

16 – Soutenir l’action culturelle en direction des publics jeunes (dès 3 ans), condition indispensable pour favoriser la culture tout au long de la jeunesse.

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Rapprocher la culture et l’éducation populaire

17 – Créer des « passerelles culturelles » entre le rural et urbain, en intégrant cet enjeu dans les conventionnements (au titre de l’action culturelle)

18 – Soutenir l’action culturelle développée par les acteurs de l’éducation populaire : nous développerons une action culturelle porteuse des valeurs de l’éducation populaire et du «faire avec» en promouvant les projets collectifs.

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Une économie culturelle tournée vers l’économie sociale et solidaire

19 – Vers de nouvelles formes « d’entreprendre » dans la culture : nous encouragerons les projets coopératifs ainsi que les formes entrepreneuriales innovantes en termes de gouvernance, de coopérations, de solidarité (SCIC culturelle, Coopérative d’Activité et d’Emploi – CAE).

20 – Anticiper et accompagner l’emploi culturel, soutenir le projet de développement de la plateforme de Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences dans le domaine culturel coordonnée par la FRACAMA

21 – Vers une rémunération équitable pour les artistes : nous encouragerons les initiatives visant le rapprochement entre « créateurs et usagers ».

  • expérimenter les associations pour le Maintien d’Alternatives en matière de Culture et de Création Artistique (AMACCA).
  • expérimenter les modèles équitables de diffusion et de rémunération des créations indépendantes pour les artistes (à l’image de la billetterie développée par la FRACAMA et SUPERSONIKS)

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Une gouvernance rénovée pour une politique culturelle plus équitable

22 – Mettre en place dès 2016, des assises régionales de la culture, permettant de poser une nouvelle ambition régionale pour la culture. Elles associeront les acteurs culturels et des collectifs de citoyens.

23 – Des instances ancrées dans une logique d’ouverture : réformer le fonctionnement de la commission sectorielle comme ceux des comités techniques pour créer les conditions d’une dynamique collaborative régulière entre décideurs et bénéficiaires des aides.

24 – Une co-construction permanente : instaurer un dialogue permanent entre acteurs culturels, élus, techniciens et usagers via Culture O’Centre en créant un espace de d’échange entre acteurs et entre disciplines.

25 – L’usager doit avoir “droit de cité “ : améliorer la représentation et le dialogue des usagers de la culture auprès des institutions en développant des comités d’usagers par bassin de vie.

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