La pollution atmosphérique ne prend pas de vacances !
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Communiqué de presse de Charles Fournier 

La commission d’enquête mise en place en mars dernier et présidée par le sénateur (LR) Jean-François HUSSON a rendu public aujourd’hui son rapport intitulé « Pollution de l’air, le coût de l’inaction ». Validé à l’unanimité par les 17 membres de la commission, ce rapport rappelle que les particules fines et l’ozone, les deux des principaux polluants atmosphériques, sont à l’origine de près de 45 000 décès prématurés en France chaque année !

La commission d’enquête a aussi procédé à une estimation de la charge financière globale de la mauvaise qualité de l’air : le coût annuel de la pollution de l’air en France représente « a minima 101,3 milliards d’euros », soit deux fois plus que les méfaits du tabac. Cette évaluation, qui intègre non seulement les dommages sanitaires de la pollution mais aussi ses conséquences sur les bâtiments, les écosystèmes et l’agriculture, n’avait jamais été établie jusqu’à présent.

Les pics de pollution récurrents nous le rappellent : l’enjeu de la lutte contre la pollution est d’agir rapidement et en profondeur sur les sources de pollution atmosphérique, en particulier d’origine routière. Il est impératif de s’attaquer enfin à la réduction de l’exposition de la population à des concentrations annuelles qui se trouvent souvent bien au-delà des normes en vigueur et acceptables.

Diminuer la pollution atmosphérique passe par le remplacement progressif des véhicules diesel, le développement du fret ferroviaire et fluvial, la taxation des grands axes routiers pour les transports de marchandises, le développement des transports collectifs et des modes actifs de déplacement (marche, vélo), les aides à l’amélioration de l’habitat et des dispositifs de chauffage, la limitation des épandages de pesticides et d’engrais chimiques, etc.

Le Conseil régional Centre-Val de Loire est déjà engagé dans cette bataille à travers son Plan climat-énergie ou encore sa politique de mobilité durable. Mais je propose d’aller plus loin en organisant un « Grenelle régional de l’air » afin de définir avec les citoyens et les différents acteurs les mesures qui permettront de retrouver durablement un air sain pour la santé de toutes et tous.

Charles FOURNIER, tête de liste des écologistes à l’élection régionale de décembre 2015