Face à la répression patronale : Le Rassemblement soutient l’ouvrier de Peugeot Valenciennes

Mercredi 7 octobre 2015 Communiqué du Rassemblement « Choisir une région citoyenne, écologique et solidaire ». L’actualité sociale de la semaine est marquée par la violence patronale. Après la vente à la découpe et aux enchères de Sambre-Et-Meuse à Feignies, c’est dans le Valenciennois que le cynisme de certains patrons est apparu au grand jour. Un ouvrier de chez Peugeot a été mis à pied sans traitement pour avoir-selon son employeur- dérobé des matériaux de rebut ! Élevant seul un enfant, ce salarié voit ses droits fondamentaux et sa dignité bafoués. Il sera pendant un mois dans l’attente de sa réintégration ou de son licenciement. Jusque-là, il ne percevra aucun traitement. Doit-il vivre de la charité publique ? Le Rassemblement « Choisir une région citoyenne, écologique et solidaire » et notamment Laurent Matejko, chef de file du Parti de Gauche et Sandrine Rousseau, tête de liste régionale, apportent tout leur soutien à l’employé de Peugeot et demandent sa réintégration immédiate. Pour Sandrine Rousseau, « il est inconcevable de traiter avec un tel cynisme et une telle disproportion une situation de détresse personnelle manifeste ». Laurent Matejko dénonce « la brutalité de l’employeur, bien loin de l’image de responsabilité dont les dirigeants de PSA tentent de se parer ». Le Rassemblement appelle les citoyens à faire front pour témoigner de leur solidarité. Permettre aux ouvriers de s’organiser pour mieux répondre à ces menaces, à ces intimidations, construire une véritable citoyenneté d’entreprise : voilà la voie à suivre pour lutter contre ces dérives inacceptables mais encore trop...
Rasons les barrières pas les arbres

Rasons les barrières pas les arbres

En quelques mois, près de 140 hectares de bois ont été « débroussaillés » entre Coquelles, Guînes et Frethun, pour des raisons de sécurisation de l’Eurotunnel. Sous prétexte que les réfugiés s’y abritaient, ce sont des milliers d’arbres qui ont été abattus, remplacés peu à peu par des clôtures de sécurité. Déjà par le passé, EELV s’est positionné pour une meilleure utilisation de l’argent public vers un accueil digne et respectueux des réfugiés. Aujourd’hui, un pas de plus a été franchi dans les mesures inefficaces et inappropriée avec l’installation de ces clôtures haute sécurité de 4 m de hauteur. Ces clôtures disproportionnées ont été installées contre des arbres poussant depuis 20 ans, menaçant notre biodiversité et nos paysages. Et quid de demain : si les migrants, dans leur détresse, trouvent refuge dans la forêt de Guines, nous la rasons? A l’époque, Eurotunnel avait envisagé de planter dans la zone des « arbres en plastiques » afin qu’il n’y ait pas de feuilles sur les voies ferrées, mais aussi planter des buissons d’espèces asiatiques extrêmement épineuses, avec déjà l’idée de dissuader d’éventuels passages illégaux. La nature ne trie pas, ne cache pas les hommes, elle leur permet de vivre simplement. Lors de la construction de cet espace, Marie-Christine Blandin, invitée sur place, avait insisté sur l’importance d’avoir une trame d’essences locales, notamment pour la cohérence des mesures compensatoires. Aujourd’hui les « compensations » sont rasées ! En 30 ans, la conscience des services écosystémiques rendus par notre nature et les mesures de protection n’ont pas fait tant de chemin qu’on veut bien nous le faire croire. En pleine préparation de la COP21, nous...
Réaction aux annonces de M. Valls sur la situation des réfugiés à Calais

Réaction aux annonces de M. Valls sur la situation des réfugiés à Calais

Calais : pour sortir de l’impasse, il faut aller plus loin que la surenchère sécuritaire et des mesures humanitaires insuffisantes Ce lundi 31 août, le Premier ministre Manuel Valls est venu à Calais, accompagné du ministre de l’Intérieur et de deux commissaires européens, pour visiter le centre d’accueil de jour Jules Ferry et la « jungle » où survivent plus de 3500 réfugiés cherchant à rejoindre l’Angleterre. Nous saluons la proposition du Premier ministre sur l’installation d’équipements pour la mise à l’abri des réfugiés. Cela répond à une demande de longue date des écologistes et des associations. Nous nous réjouissons également de la présence de deux commissaires européens dans cette visite. Après avoir refusé le 16 mai la politique des quotas lancée par la Commission européenne, nous sommes soulagés que le Premier Ministre ait enfin saisi l’importance d’une coopération européenne pour traiter ce problème. Pour résoudre cette crise, nous devrons impérativement oublier nos égoïsmes nationaux et travailler ensemble à des solutions pérennes. Toutefois, les annonces faites par le Premier ministre apparaissent notoirement insuffisantes. La construction début 2016 d’un camp humanitaire de 1500 places à Calais ne permettra d’abriter que la moitié des réfugiés actuellement présents, dans la même logique que le centre de jour Jules Ferry, qui ne distribue que 1500 repas par jour là où il en faudrait au moins 3000. Manuel Valls, en tant que ministre de l’intérieur avait d’ailleurs promis des mesures d’hébergement plus adaptées et la renégociation du traité du Touquet, ce qui ne n’est toujours pas d’actualité. Encore une fois, il est nécessaire d’avoir une réponse des pouvoirs publics en adéquation avec la gravité de la situation...
Pour que cessent les morts, pour que tombent les murs

Pour que cessent les morts, pour que tombent les murs

Depuis le début du mois de juin 2015, 12 migrants ont trouvé la mort en tentant de rallier l’Angleterre, espérant simplement une vie meilleure,  fuyant des pays en guerre. Le HCR (Haut-Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés) a interpelé ce jour le gouvernement français pour qu’il mette en place un plan global d’urgence pour les réfugiés. La politique du court-termisme répressive ne peut pas continuer. Ce qui se produit actuellement à Calais est tout sauf un hasard. C’est le résultat d’une politique transfrontalière répressive, injuste et inhumaine. La responsabilité du gouvernement de David Cameron est immense, et les écologistes appellent depuis l’origine à la renégociation du traité du Touquet. L’Angleterre se doit d’accueillir ceux qui ont des attaches sur son territoire et qui ont comme unique projet de s’y rendre. Mais la responsabilité du gouvernement français est importante. Il ne peut continuer à accepter que des milliers de personnes se retrouvent dans l’errance à cause du refus de l’Angleterre d’assumer ses responsabilités en matière d’accueil des réfugiés. Le gouvernement doit renforcer les mesures prises pour favoriser l’accès au statut de demandeurs d’asile, garantir des conditions d’hébergements  dignes à tous, quel que soit le statut, et améliorer l’accompagnement humanitaire et administratif. Les sommes considérables engagées  dans la sécurité – 25  millions d’euros cette année par l’Angleterre –  doivent être utilisées pour agir de manière pragmatique et cohérente afin de stopper au plus vite ce jeu de massacre. Nous en appelons à une politique ouverte et humaniste en faveur de ces réfugiés, en renforçant notre politique de développement dans les pays d’origine, et en rompant avec une diplomatie à la recherche des...

Lettre ouverte à Xavier Bertrand consécutive aux insultes de ses colistiers

LETTRE OUVERTE   De Sandrine ROUSSEAU Candidate écologiste à la présidence de la région NPdCP     À  Xavier BERTRAND Candidat de l’union de la droite à la présidence de la région NPdCP     Lille, le 17 juillet 2015   Objet : insultes répétées de vos colistiers   Monsieur le candidat, Par deux fois ces derniers jours, vos soutiens ont qualifié les écologistes de la région de « khmers verts », sur le réseau social twitter : Gérald DARMANIN, député-maire de Tourcoing, le 12 juillet à 13h17 : « .@barbarapompili les khmers verts au pouvoir : on a bien vu, on n’en veut plus ! #NPDCP ». Florence BARISEAU, conseillère municipale de Villeneuve d’Ascq, le 16 juillet à 16h50 : « @EELV_Lille @xavierbertrand L’écologie intégriste prônée par les kmers verts n’a ni sens ni efficacité ! ». Ces tweets font suite à la publication d’un communiqué de presse de notre part dressant nos divergences de fond sur la problématique environnementale, suite à votre accord électoraliste avec les fédérations de chasseurs. Au débat de fond, force est de constater que vos partisans répondent par la médiocrité et l’insulte. Par ces propos, vos amis assimilent les écologistes de la région à un régime dictatorial d’une rare violence, sortant ainsi clairement de la courtoisie propre au débat républicain. Mais, et c’est à mon sens encore plus grave, d’autant plus quand l’on se prétend « républicain », ils insultent la mémoire des 1,7 millions de victimes du génocide cambodgien perpétré par le régime Khmer de Pol Pot entre 1975 et 1979. A ces morts, il convient d’ajouter le demi-million de Cambodgiens qui furent contraints à l’exil, et dont certains ont été accueillis dans notre région, et y...
Xavier Bertrand sacrifie l’environnement dans sa chasse aux voix.

Xavier Bertrand sacrifie l’environnement dans sa chasse aux voix.

Xavier Bertrand a promis la présidence de la commission environnement du futur conseil régional Nord Pas de Calais – Picardie aux chasseurs dans le cadre d’un accord électoral. Voilà en trois points la différence de vision qui fonde notre combat politique. 1/ L’environnement, sa protection et notre adaptation au changement climatique constitue le défi majeur auquel l’humanité va être confrontée dans les années qui viennent. La population de la région comme le reste de la planète. Le dérèglement climatique, la pollution de l’eau, l’air et les sols, la perte de biodiversité, la montée de la mer et l’érosion des sols sont autant de menaces majeures qui méritent des politiques publiques ambitieuses et concertées. Anticiper les changements c’est mettre urgemment un certain nombre de mesures en place. On peut négocier avec des partis politiques mais il sera impossible de négocier avec les changements climatiques. Brader ces enjeux dans un accord électoral populiste et démagogique au profit de quelques-uns, c’est mettre la population de notre région en danger. Pour Xavier Bertrand, l’environnement ça commence à bien faire. Pour les écologistes, ce sont les maladies environnementales qui commencent à bien faire. 2/ Les chasseurs sont porteurs d’une vision particulière de la gestion du patrimoine naturel. Cette vision est loin d’être consensuelle, elle consiste même à gérer la nature de manière privative pour en faire un objet de loisirs. C’est là encore exactement l’inverse de ce qu’il convient de faire. La nature est un bien commun, sa protection passe par la garantie de l’intérêt général, contre les intérêts particuliers et en particulier contre ceux exclusifs des chasseurs. 3/ En de nombreuses circonstances la...