Environnement, climat, COP 21 avec Karima Delli à Arras

Nous sommes à moins de 60 jours de la Conférence des Nations Unies à Paris, dite COP21, sur le changement climatique et la transition énergétique. Comment l’Europe prépare-t’elle cette étape décisive pour la prise de mesures concrètes et efficaces contre le dérèglement climatique? Quels sont les enjeux? Quels sont les atouts, les ambitions et les objectifs de l’Europe pour parvenir à de réelles avancées? Venez en débattre avec Karima Delli, Députée Européenne Les Verts, le jeudi 15 octobre à 18 heures au Café Leffe à...
Lettre ouverte au Premier ministre sur la crise des réfugiés

Lettre ouverte au Premier ministre sur la crise des réfugiés

    Monsieur le Premier ministre,   Après votre déplacement à Calais ce lundi 31 août, nous apprenons par voie de presse la tenue d’une réunion interministérielle d’urgence sur la crise des réfugiés ce jour à 16h. Le Président de la République et la Chancelière allemande ont par ailleurs annoncé dans l’après-midi une initiative européenne sur les réfugiés comportant une « répartition équitable » entre pays européens.   Nous nous réjouissons que l’Etat prenne la mesure de la situation et sa complexité, même si elle n’est pas récente. Depuis quatre jours le gouvernement se dit publiquement solidaire des réfugiés et proclame l’urgence d’agir, et nous nous en réjouissons.   Nous nous réjouissons également qu’une réponse européenne à cette crise puisse enfin émerger. Après avoir refusé le 16 mai 2015 la politique des quotas lancée par la Commission européenne, nous sommes soulagés que vous ayez enfin saisi l’importance d’une coopération européenne pour traiter ce problème. Pour résoudre cette crise, nous devrons impérativement oublier nos égoïsmes nationaux et travailler ensemble à des solutions pérennes.   Concernant la situation à Calais où survivent près de 3 500 réfugiés qui cherchent à rejoindre le Royaume-Uni, Nous saluons votre proposition pour l’installation d’équipements de mise à l’abri des réfugiés. Cela répond à une demande de longue date des écologistes et des associations locales.   Toutefois, ces annonces apparaissent notoirement insuffisantes. La construction début 2016 d’un camp humanitaire de 1500 places à Calais ne permettra d’abriter que la moitié des réfugiés actuellement présents, dans la même logique que le centre de jour Jules Ferry, qui ne distribue que 1500 repas par jour là où il en faudrait...
Une politique d’immigration sereine et juste est possible !

Une politique d’immigration sereine et juste est possible !

L’accueil des migrants est un problème récurrent à Calais, de par sa situation géographique même. Actuellement, 3000 migrants attendent de pouvoir passer le détroit du pas de Calais vers l’Angleterre. Depuis la fermeture du centre de Sangatte en 2002, puis la signature du traité du Touquet en 2003, les migrants patientent dispersés dans tout le Calaisis, et notamment autour ce que l’on appelle la « jungle de Calais », dans des conditions sociales et sanitaires déplorables. Le centre Jules Ferry, ouvert au début de l’année 2015 à l’extérieur de la ville, a permis de palier très partiellement à cette situation. 1500 repas y sont distribués chaque jour et 100 places d’hébergement sont réservées aux femmes et enfants (50 places supplémentaires annoncées le 17 juin). Saluons particulièrement les 55 travailleurs sociaux du centre. Mais ce centre est clairement sous-calibré au regard du nombre de personnes et ne permet pas de traiter les racines du problème. Depuis des années les écologistes demandent : la création d’un centre d’hébergement, et pas seulement d’accueil, la reprise des négociations diplomatiques avec autorités britanniques pour qu’ils accompagnent les demandeurs d’asile basés en France et désireux de se rendre outre-Manche, la mise à l’abri des migrants et soutien aux associations du type « maison de migrants » une tolérance 0 pour les violences policières et une vigilance par rapport aux mouvements identitaires. Un soutien accru aux associations Une amplification des politiques de coopération internationale afin de traiter les causes des migrations forcées. Une réflexion globale sur les bénéfices potentiels de l’économie de l’hospitalité à Calais.   Sandrine Rousseau s’est rendue vendredi 26 juin à Calais à la rencontre des migrants qui...
Résistons au TAFTA

Résistons au TAFTA

Sandrine ROUSSEAU était à Laon ce 19 juin pour une conférence-débat « Comment résister au TAFTA » en présence de Yannick JADOT, député européen, venu lui apporter son soutien dans le cadre des élections régionales. Le TAFTA c’est ce traité qui a vocation à créer un vaste espace de libre-échange commercial entre les États-Unis et l’Union européenne, avec l’objectif de grappiller quelques dixièmes de points de croissance et en contrepartie du renoncement à notre modèle social et à nos ambitions écologiques. Laisse passer le TAFTA, c’est balayer d’un revers de la main les initiatives locales de transition écologique pour l’agriculture bio, pour l’économie sociale et solidaire. C’est balayer nos exigences sanitaires pour une alimentation saine, pour lutter contre les polluants. C’est abdiquer face aux fermes-usines, aux OGM et à la malbouffe. Dès que ce projet a été rendu public, son opacité et son impact sur nos modes de vies ont amené une grande réaction de la société civile. Une ICE – Initiative citoyenne européenne – «STOP TTIP» a d’ores et déjà recueilli près de deux millions de signatures. ➡ Signez la pétition. Les élus se sont également mobilisés. 14 conseils régionaux ont voté une motion pour déclarer leur vigilance ou se déclarer zone hors-TAFTA, ainsi que 17 départements et plus de 300 communes. En Nord – Pas de Calais comme en Picardie, ce sont les élus écologistes qui ont porté ces motions. François Veillerette a porté la motion au conseil régional Picardie le 18 avril 2014 (lire ici) et Majdouline Sbaï au conseil région Nord-Pas de Calais le 6 juin 2014 (lire ici). Pour accélérer la transition écologique, pour lutter contre...