Offre d’emplois : 2 chargé-es de mobilisation

  Dans le cadre de sa campagne pour les élections régionales en Nord Pas de Calais – Picardie, Le Rassemblement (Europe Ecologie Les Verts – Parti de gauche – Nouvelle Donne – Nouvelle Gauche socialiste) recherche deux chargé/es de mobilisation pour animer la campagne sur les territoires suivants : ⁃ Nord (poste basé à Lille), à compter du 1er novembre ⁃ Pas de Calais (poste basé à Arras), à compter du 10 octobre Missions Placé-e sous la responsabilité de la direction de campagne, en lien avec la tête de liste régionale et les têtes de listes départementales, le/la chargé-e de mission aura pour missions : ➢ proposer et organiser des actions de campagne avec les candidat-es (rencontres avec des acteurs socio-économiques, réunions publiques, happenings médiatiques…) ➢ appuyer les initiatives locales de campagne en lien avec les groupes locaux ➢ diffuser le matériel de campagne auprès des militants (tracts, affiches, matériel de visibilité…) ➢ coordonner le porte-à-porte, les diffusions de tracts, l’affichage… ➢ faire le lien avec les réseaux associatifs, économiques, culturels… locaux.   Profil recherché ➢ capacités avérées d’organisation ➢ réactivité et sens du contact humain ➢ autonomie et aptitude au travail en équipe ➢ sens politique et devoir de réserve Déplacements fréquents sur le secteur concerné. Réunion hebdomadaire à Lille. Permis B obligatoire.   Conditions d’embauche CDD jusqu’au 4 décembre, à temps plein. Période d’essai d’une semaine. Rémunération sur une base de 2000€ brut ETP.   Candidatures à adresser par mail avant le 10 octobre à Enzo Poultreniez, directeur de campagne. – L’annonce en...
Notre région n’est pas un marche-pied pour l’Elysée

Notre région n’est pas un marche-pied pour l’Elysée

Ce dimanche 20 septembre, Marine Le Pen a enfin trouvé le chemin de la région Nord Pas de Calais – Picardie. Il est vrai qu’après des mois de tergiversations, on ne la sentait pas très enthousiaste. Pas plus que pendant ses six ans de mandat de conseillère régionale Nord – Pas de Calais où elle n’a pas brillé par sa présence.  Peut-être allons-nous enfin pouvoir débattre de nos projets ? Et notamment du projet de Madame Le Pen. Un projet nocif pour la région, un projet destructeur du tissu social, économiquement déconnecté des réalités, un projet écologiquement dangereux. La région Nord Pas de Calais – Picardie, riche de son histoire, est une région en pleine mutation qui a besoin qu’on l’accompagne dans sa reconversion : une reconversion écologique, respectueuse de ses territoires et de sa diversité, une reconversion pourvoyeuse d’emplois, locaux, durables et non délocalisables. Nous devons pour cela nous appuyer sur une région innovante, miser sur les solides atouts dont nous disposons. Nous sommes forts de notre population, jeune même si elle peine souvent à s’émanciper, nous sommes forts de nos savoirs-faire uniques, de notre esprit d’innovation, de notre ouverture, de notre situation géographique idéale au coeur de l’Europe, de nos terres agricoles fertiles bien que maltraitées. Il est temps d’investir pour offrir à notre population ce qu’elle mérite : une région créative à la haute qualité de vie, en luttant contre les pollutions et les risques sanitaires, une région où l’on fait ensemble, en revitalisant nos villes comme nos zones rurales trop longtemps laissées à l’abandon. Et si l’alternative existe, elle n’est pas incarnée par Madame Le Pen. On retrouve dans les propositions du...
Lettre ouverte au Premier ministre sur la crise des réfugiés

Lettre ouverte au Premier ministre sur la crise des réfugiés

    Monsieur le Premier ministre,   Après votre déplacement à Calais ce lundi 31 août, nous apprenons par voie de presse la tenue d’une réunion interministérielle d’urgence sur la crise des réfugiés ce jour à 16h. Le Président de la République et la Chancelière allemande ont par ailleurs annoncé dans l’après-midi une initiative européenne sur les réfugiés comportant une « répartition équitable » entre pays européens.   Nous nous réjouissons que l’Etat prenne la mesure de la situation et sa complexité, même si elle n’est pas récente. Depuis quatre jours le gouvernement se dit publiquement solidaire des réfugiés et proclame l’urgence d’agir, et nous nous en réjouissons.   Nous nous réjouissons également qu’une réponse européenne à cette crise puisse enfin émerger. Après avoir refusé le 16 mai 2015 la politique des quotas lancée par la Commission européenne, nous sommes soulagés que vous ayez enfin saisi l’importance d’une coopération européenne pour traiter ce problème. Pour résoudre cette crise, nous devrons impérativement oublier nos égoïsmes nationaux et travailler ensemble à des solutions pérennes.   Concernant la situation à Calais où survivent près de 3 500 réfugiés qui cherchent à rejoindre le Royaume-Uni, Nous saluons votre proposition pour l’installation d’équipements de mise à l’abri des réfugiés. Cela répond à une demande de longue date des écologistes et des associations locales.   Toutefois, ces annonces apparaissent notoirement insuffisantes. La construction début 2016 d’un camp humanitaire de 1500 places à Calais ne permettra d’abriter que la moitié des réfugiés actuellement présents, dans la même logique que le centre de jour Jules Ferry, qui ne distribue que 1500 repas par jour là où il en faudrait...
Réaction aux annonces de M. Valls sur la situation des réfugiés à Calais

Réaction aux annonces de M. Valls sur la situation des réfugiés à Calais

Calais : pour sortir de l’impasse, il faut aller plus loin que la surenchère sécuritaire et des mesures humanitaires insuffisantes Ce lundi 31 août, le Premier ministre Manuel Valls est venu à Calais, accompagné du ministre de l’Intérieur et de deux commissaires européens, pour visiter le centre d’accueil de jour Jules Ferry et la « jungle » où survivent plus de 3500 réfugiés cherchant à rejoindre l’Angleterre. Nous saluons la proposition du Premier ministre sur l’installation d’équipements pour la mise à l’abri des réfugiés. Cela répond à une demande de longue date des écologistes et des associations. Nous nous réjouissons également de la présence de deux commissaires européens dans cette visite. Après avoir refusé le 16 mai la politique des quotas lancée par la Commission européenne, nous sommes soulagés que le Premier Ministre ait enfin saisi l’importance d’une coopération européenne pour traiter ce problème. Pour résoudre cette crise, nous devrons impérativement oublier nos égoïsmes nationaux et travailler ensemble à des solutions pérennes. Toutefois, les annonces faites par le Premier ministre apparaissent notoirement insuffisantes. La construction début 2016 d’un camp humanitaire de 1500 places à Calais ne permettra d’abriter que la moitié des réfugiés actuellement présents, dans la même logique que le centre de jour Jules Ferry, qui ne distribue que 1500 repas par jour là où il en faudrait au moins 3000. Manuel Valls, en tant que ministre de l’intérieur avait d’ailleurs promis des mesures d’hébergement plus adaptées et la renégociation du traité du Touquet, ce qui ne n’est toujours pas d’actualité. Encore une fois, il est nécessaire d’avoir une réponse des pouvoirs publics en adéquation avec la gravité de la situation...
Pour notre santé, oui à une taxe poids lourds régionale

Pour notre santé, oui à une taxe poids lourds régionale

Le 10 août dernier, l’ancien ministre des transports Frédéric Cuvillier reprenait une proposition des écologistes : l’expérimentation d’une taxe poids lourds au niveau régional. Alors que le Sénat a publié le 15 Juillet 2015 un rapport sur la pollution de l’air, à l’initiative de la sénatrice écologiste Leila Aïchi, dont le coût annuel est chiffré à 101,3 milliards, le gouvernement continue de fermer les yeux sur les conséquences sanitaires mais aussi économiques de la pollution, et refuse même tout débat. L’abandon de cette taxe poids lourd régional a des conséquences dramatiques sur notre futur région Nord Pas de Calais – Picardie qui représente près de 15% du trafic routier national. Elle compte deux fois plus de kilomètres d’autoroutes et de routes nationales que la moyenne nationale avec une conséquence claire : 280 000 asthmatiques. Ce nouveau refus d’envisager une taxe poids lourds régionale intervient après l’abandon du projet d’autoroute ferroviaire entre le Pas-de-Calais et les Landes. C’est toute vision à long-terme qui est abandonnée : notre région et la santé de ses habitants sont sacrifiées au profits d’intérêts économiques particuliers. Le refus de cette taxe poids lourds par le gouvernement constitue également une perte de ressources fiscales importante dans notre région qui en manque cruellement. Cette taxe permettrait d’investir dans les transports de la région et de les adapter aux besoins des concitoyens. Nous, écologistes, considérons que les citoyens malades n’ont pas à payer pour les pollueurs. Nous porterons donc l’instauration d’une taxe poids lourds régionale tout au long du débat démocratique des élections régionales....