Depuis la Loi sur l'eau de janvier 1992, les puits de captage d'eau potable doivent être protégés, c'est-à-dire situés dans des zones où les risques de pollution sont nuls ou très faibles. Les collectivités territoriales, en charge de l'approvisionnement en eau potable de leurs population avaient alors 5ans pour se mettre en conformité, soit jusqu'à janvier 1997. Pour la région de Pontarlier, sur les 8 puits de la plaine de l'Arlier, 6 étaient déclarés "non protégeables", dont les deux puits dit "de Champagne" qui alimentent à 85 % la ville de Pontarlier. Il s'agit des puits n°2 et n°3 que l'on voit sur la droite de la rocade dans le sens Doubs - Gare. Le n°1 est, lui, situé en pleine zone des Grands Planchants et n'est plus exploité ! Tandis que l'on a tardé à chercher d'autres lieux de captage "protégeables", on a continué d'étaler la ville et les villages sur la plaine, de sorte que 22 ans après on se trouve dans les plus grandes difficultés pour trouver des puits susceptibles de remplacer ceux qui sont hors-la-loi.

Plusieurs centaines de milliers d'euros (bientôt1 million ?) ont déjà été dépensés dans le forage expérimental d'un nouveau puits censé remplacer à lui tout seul 2, voire 3, anciens puits sans que les résultats ne soient à la hauteur des espérances. Il ne produirait que 20 % de ce qui était envisagé. Tout laisse à penser que l'on cherche un peu "au petit bonheur la chance" ! Il est bien possible que les connaissances sur la composition hydro-géologique de la plaine de l'Arlier soient obsolètes. Il est donc de première utilité de mettre à jour la carte géologique en utilisant des méthodes modernes au lieu de s'aventurer dans une recherche au hasard. C'est ce que demande Pontarlier-Écologie. La responsabilité de l'approvisionnement en eau ayant été transférée à la Communauté de communes, nous nous engageons à y militer dans ce sens.                 voir aussi