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Un projet réaliste, cohérent et financé sans augmentation d’impôt

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Budget de Grenoble : la situation actuelle

Le budget de la ville de Grenoble est actuellement d'environ 280 millions d’€ en fonctionnement et 70 millions d’€ en investissements, soit 350 millions d’€ au total. Les frais de personnels représentent 50 % du fonctionnement. Comme nous ne souhaitons pas réduire le personnel cela signifie que nous pouvons « travailler » sur 140 millions d’€ de fonctionnement. Dans cette somme, il y a tous les fonctionnements des services (scolaire, culture, sport, action sociale, entretien du patrimoine, voirie...). En conséquence, le montant du fonctionnement dans lequel il est possible d'envisager des évolutions tout en sécurisant l'activité journalière est de 50 Millions d’€.

 

Les marges de manœuvre proviennent de plusieurs axes

  1. Des économies dans les subventions aux organismes satellites de la Ville dont la gestion sera améliorée comme Alpexpo (dont les capitaux propres sont négatifs de 3,2 millions d’€) ou le Palais des Sport. Nous réaliserons également une revue générale des subventions sur la base de critères objectifs et publics afin de faire progresser l’équité. Cela permettra une réorientation de 1, 5 millions d’€ des subventions vers nos priorités thématiques.  En concertation avec elles, ce travail permettra d’installer de réels partenariats pluriannuels avec les associations qui animent le tissu de la ville ou remplissent des missions d'intérêt général, tout en respectant leur indépendance.
  2. De vraies économies dans le fonctionnement de la machine municipale sans toucher aux crédits utilisés pour le bon fonctionnement des services essentiels. Moins de communication inutile, moins de dépenses de prestige, plus d'économies sur les factures de fluides (eau, électricité, chauffage). Il est possible d’économiser 2 millions d’€ de façon durable chaque année. L’association du personnel municipal à cette politique sera beaucoup plus efficace que des décisions bureaucratiques venues d’en haut.
  3. Ne faire que des investissements qui améliorent le patrimoine ou qui améliorent la vie quotidienne des habitants, et réduire les charges de fonctionnement. Cette baisse du transfert du fonctionnement vers l’investissement permet d'économiser 5 millions d’€ par an, tout en maintenant un niveau d’investissement égal à la moyenne de ces dernières années et en maîtrisant l’endettement.
  4. Par ailleurs, nous conduirons des audits des services publics locaux : notamment Gaz et Electricité de Grenoble (GEG) et la Compagnie de chauffage  (CCIAG) afin de préparer une gestion saine et sur le long terme au meilleur tarif pour les usagers. Cet audit permettra un contrôle très strict de toutes les délégations de service public et la préparation de la remunicipalisation, en y travaillant avec les personnels et les usagers. A ce titre la remunicipalisation de l’eau conduite par nos élus dans les années 90 a démontré qu’une gestion publique était plus efficace et au final moins chère pour les usagers qu’une gestion par des groupes privés. Depuis, de nombreuses villes partout dans le Monde se sont inspirés de cette « école » grenobloise.

 

En résumé

  • 1, 5 millions d’€ de réorientation des subventions vers des utilisations prioritaires.
  • 2 millions d’€ d’économies et 5 millions d’€ de diminution des transferts du fonctionnement vers l’investissement (7 M€ en tout).
  • Soit un total de 8,5 millions d’€ disponibles chaque année pour financer les 120 mesures proposées, qui sont chiffrées à 42 millions d’€ sur la totalité des 6 ans de mandat.
  • Ces 8,5 millions d’€ de réorientation budgétaire par an sont donc disponibles sans augmenter les impôts. Sur un budget de 350 millions d’€ annuel, ces évolutions sont réalisations et raisonnables.

 

Pour mémoire

Les élus « Ecologie & Solidarité » de la Ville de Grenoble ont régulièrement proposé des budgets alternatifs lors des votes du budget, durant le mandat 2008-2014. Voir par exemple les scénarios alternatifs proposés pour le budget 2014 en ligne sur leur site.

 

Annexe - Un exemple de reventilation de budgets : la sécurité

Le Programme Local d’Actions de Prévention dispose d’un budget annuel inférieur à 100 000 €. Parallèlement, l’investissement pour les 18 premières caméras de vidéosurveillance a nécessité au moins 700 000 €, celui pour l’armement de la Police Municipale nécessiterait a minima 200 000 € pour le seul démarrage. Il faut comptabiliser en plus, pour 3 années, un budget de fonctionnement de 1  110 000 € de la vidéosurveillance (pour le personnel et l’entretien), soient 370 000 € par an, sans prendre en compte la subvention de la mairie à la vidéosurveillance de la police nationale.

Réorienter les budgets « vidéosurveillance » et recentrer la police municipale sur ses missions, ce qui éviterait son armement, permettra de renforcer la présence humaine dans les quartiers, et donc la prévention de la délinquance.

Voir notre article "la sécurité exige du sérieux".