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5.2 Urbanisme et rénovation urbaine

Le règne du tout-voiture, le zonage urbain, le coût élevé du logement et du foncier en ville, l’urbanisme commercial en périphérie, ont fait de l’agglomération de Caen une des villes les plus étalées de France … et bien connue pour ses embouteillages périphériques !

Nos objectifs

Notre vision est celle d’une ville équilibrée entre les quartiers, où toutes les fonctions sont présentes dans chaque quartier, favorisant la vie sociale et la valeur humaine

Nos engagements

Urbanisme et foncier

Le foncier entre pour une large part dans le coût du bâti : la politique foncière de la ville peut se fonder sur d’autres valeurs que la valeur vénale, en prenant pour objectifs prioritaires la qualité de vie et la valeur d’usage.

•    Penser la localisation des équipements publics pour valoriser la valeur sociale des quartiers
•    Penser l’équilibre foncier dans l’attribution des opérations (opérateurs publics ou privés) pour ne pas déséquilibre les quartiers
•    Accompagner les projets coopératifs et participatifs qui appuient des projets de vie collective plutôt que spéculatifs
•    Pour toute opération de renouvellement urbain, aménager un éco-quartier intégrant exigence environnementale et une forte dimension participative.
•    Pour chaque nouvelle zone de projet urbain, associer un projet environnemental et/ou participatif dans un quartier existant
•    Favoriser un urbanisme de projet collectif et humain ; permettre aux habitants de participer aux projets de la ville, c’est essentiel ! La ville écologique se construit peu à peu avec ses habitants, il faut organiser le dialogue et donner les moyens aux populations de prendre la parole face aux élus et techniciens

Rénovation ou reconstruction ?

Définir les critères qui poussent à la démolition des îlots : étudier des projets qui ne détruisent pas brutalement la valeur sociale des quartiers, et permettent de conserver des logements bon marché, au lieu de raser pour construire du neuf trop cher. Densifier au lieu d’étaler, avec des réflexions positives telles que colocations, création de deux unités d’habitation à partir de trop grands logements ou parcelles sous-occupées, agrandissement de maisons, surélévations, habitat avec locaux partagés...

Logement social et attributions, participation des locataires à la gestion

Économies d’énergie, espace social :  on cherche généralement des solutions techniques à des problèmes individuels qui ont pourtant finalement une dimension collective ! Nous proposons des démarches nouvelles de participation, axées sur un pouvoir renforcé des habitants et leur rôle de représentation. La nouvelle gestion urbaine de proximité c’est :

•    Reconnaître une voix réelle aux habitants, associations de locataires, syndics bénévoles,
•    leur donner les moyens de jouer leur rôle en les formant ou leur permettant de s’entourer de compétences (consulter des experts…)
•    Anticiper les conflits, impliquer les habitants, pour des solutions partagées et acceptées
•    Renforcer la concertation locative, c’est – comme les élus écologistes ont commencé de le mettre en place lors de la mandature qui se termine : renforcer le dialogue social et généraliser à l’ensemble des bailleurs sociaux les instances de concertation locative avec les représentants élus des associations de locataires, la tenue de conseils de concertation locative, ouverts à tous les locataires réunis par quartier
•    Harmoniser les politiques d’attribution du logement social (charte commune à l’ensemble des bailleurs) avec publication des résultats une fois par an pour tous (affichage dans les cages d’escalier)
•    Réserver dans les opérations de logement social des places pour toute personne en situation de détresse (violence conjugale, jeunes en rupture familiale...)

Hébergement d’urgence

Le secteur de l’hébergement d’urgence reste sous pression en jouant trop souvent le rôle de substitut de logement durable, notamment parce que les difficultés d’emplois et de logement pérenne accroissent les risques de grande exclusion. Les mesures spécifiques sont perçues comme transitoires. Sans se substituer à l’Etat et aux différents acteurs associatifs, la ville et l’agglomération se doivent d’animer sur leur territoire une politique d’accueil, d’orientation et d’accompagnement des personnes sans domicile et de coordination de l’offre d’hébergement d’urgence et de logements d’insertion.

•    Étudier des solutions de relogement à partir des logements vacants au sein du parc social
•    Demander la réquisition des logements vides sur Caen
•     Soutenir la maraude. Soutenir les lieux innovants d’accueil des sans abris, des jeunes sans ressources, etc.