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5.1 Habiter

Bien vivre dans sa ville ! Le premier de notre environnement quotidien, c’est le logement, et tout notre patrimoine bâti (notre lieu d’études, de travail, de loisirs, de courses…). Là où l’urbanisme « classique » poursuit des objectifs quantitatifs, définit le nombre et la typologie des logements à construire pour se développer, l’écologie urbaine est avant tout sociale, mise en œuvre pour et avec ses habitants… qui sont tous différents !

La diversité, c’est celle d’une population qui n’est pas figée mais qui a des moyens et des besoins différents tout au long de sa vie : jeunes, en familles, personnes seules, isolées, âgées, handicapées, personnes actives, chômeurs …

Nos objectifs

À la grande diversité des attentes, plutôt qu’une politique du chiffre, la ville doit répondre par une diversité et une évolutivité des offres et des démarches ouvertes à tou-te-s :
•    équilibre de l’offre locative et en propriété, pour favoriser les mobilités,
•    mixité de l’offre privée et sociale,
•    flexibilité des modes d’intervention et ouverture aux alternatives

La municipalité a un réel pouvoir d’orientation pour les politiques du logement et de l’urbanisme, en particulier à travers la garantie des emprunts accordés, et par  son patrimoine foncier et bâti.

Construire pour et avec tous-tes. Connaître les besoins réels, écouter et réfléchir avec les habitants, leur donner les moyens de comprendre et d’agir : voilà notre méthode. Des prix et standards variés et accessibles à tous, dans tous les quartiers, l’ouverture aux formes innovantes : nous voulons penser le logement pour sa forme sociale autant que pour sa valeur de marché.

Nos engagements

Les formes innovantes

L’habitat participatif n’est pas reproductible à l’infini… mais il permet d’enrichir les modèles ! D’autres modes de construction sont d’autres façons de penser les rapports sociaux dans la valeur d’usage : par exemple, les projets d’habitat sous forme coopérative, où le foncier et l’immobilier ne sont pas un objet de spéculation mais un bien commun.

•    Réserver dans les opérations de rénovation ou de construction une place pour l’habitat coopératif / participatif (objectif de 3 à 5%)
•    Accompagner les projets souhaités et/ou élaborés par des collectifs de personnes réfléchissant à leur désir d’habiter, et par exemple pour les personnes vieillissantes en perte d’autonomie
•    Promouvoir et accompagner des initiative d’habitants en auto-construction et auto-réhabilitation
•    Ouvrir les projets innovants aux opérations de bureaux, services, commerces
•    Améliorer l’accessibilité financière et économique du logement étudiant et stimuler une offre de logements réellement adapatés aux étudiants en situation de handicap ; travailler sur ces sujets en concertation étroite avec le CROUS et la Fondation étudiante pour la ville.

Entretien du patrimoine bâti et rénovation énergétique

Repenser l’innovation mais aussi et surtout développer et accompagner les capacités d’innovation des acteurs de la ville.

•    Favoriser les règles d’urbanisme (commune et agglomération) qui permettent les approches coopératives et participatives, bio-climatiques, à énergie positive avec production d’énergie sur les bâtiments
•    Orienter les opérations sur le foncier de la ville en faveur de ces objectifs
•    Orienter et amplifier les opérations d’amélioration de l’habitat (OPAH) : mettre en oeuvre une animation de cette politique qui soit orientée sur la connaissance et l’étude sur le terrain des «besoins»
•    Augmenter les plafonds de ressources permettant l’accès aux dispositifs aidés à plus d’habitants
•    Intégrer les possibilités d’intervention des habitants eux-mêmes en les accompagnant dans le cadre d’ateliers ou lieux d’échange
•    Prendre en compte les menus travaux, efficaces en terme d’économie d’énergie sans être très coûteux en favorisant l’accès à de micro-crédits pour ces opérations
•    Permettre l’accès des aides aux locataires du parc privé en précarité énergétique
•    Permettre l’entretien du patrimoine existant, éviter sa dégradation (éviter qu’une partie du parc ne tombe dans l’insalubre / indigne), pour les propriétaires en situation de précarité

Contrairement aux idées reçues, la précarité énergétique ne se trouve pas majoritairement dans le parc social, mais souvent chez les petits propriétaires âgés : 87% dans le parc privé, 62% sont propriétaires, 55% d’entre eux ont plus de 60 ans.