Le site des élus au Conseil Régional de Picardie » Coopération décentralisée http://elus-picardie.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Fri, 16 Oct 2015 14:16:34 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 Tribune vidéo: Coopération décentralisée au Bénin (Programme entrepreneuriat solidaire) – Michèle Cahu: http://elus-picardie.eelv.fr/tribune-video-cooperation-decentralisee-au-benin-programme-entrepreneuriat-solidaire-michele-cahu/ http://elus-picardie.eelv.fr/tribune-video-cooperation-decentralisee-au-benin-programme-entrepreneuriat-solidaire-michele-cahu/#comments Wed, 26 Aug 2015 14:18:06 +0000 http://elus-picardie.eelv.fr/?p=6724 Présentation par Michèle Cahu du programme \"Bénin Entreprendre Solidaire avec son Territoire\" (B'EST): ...]]>

Présentation par Michèle Cahu du programme « Bénin Entreprendre Solidaire avec son Territoire » (B’EST):

 

 

 

Dans le cadre du partenariat de coopération décentralisée de la Région Picardie avec le territoire des Collines (Bénin), le programme B’EST a permis depuis 2008 de participer au développement d’un réseau d’entrepreneuriat solidaire regroupant 37 entreprises.

 

Pour plus d’infos: www.solidarites-entreprises.org

 

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Tribune vidéo de Michèle Cahu : la coopération au Niger http://elus-picardie.eelv.fr/tribune-video-de-michele-cahu-la-cooperation-au-niger/ http://elus-picardie.eelv.fr/tribune-video-de-michele-cahu-la-cooperation-au-niger/#comments Tue, 07 Jan 2014 13:08:40 +0000 http://elus-picardie.eelv.fr/?p=5908 Pour un peu moins de 2€ par Picard et par an, la région Picardie agit concrètement pour le développement au Niger. Comment ? La réponse en vidéo par la conseillère régionale écologiste déléguée à la coopération décentralisée. ...]]>

Pour un peu moins de 2€ par Picard et par an, la région Picardie agit concrètement pour le développement au Niger. Comment ? La réponse en vidéo par la conseillère régionale écologiste déléguée à la coopération décentralisée.

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Session du 19 décembre : Présentation du budget de la Commission 2 par son Président, Franck Delattre http://elus-picardie.eelv.fr/session-du-19-decembre-presentation-du-budget-de-la-commission-2-par-son-president-franck-delattre/ http://elus-picardie.eelv.fr/session-du-19-decembre-presentation-du-budget-de-la-commission-2-par-son-president-franck-delattre/#comments Thu, 19 Dec 2013 15:39:33 +0000 http://elus-picardie.eelv.fr/?p=5898 Comme j’ai pu le faire l’année dernière en introduction de mon intervention, En tant que président de commission, ...]]>

Comme j’ai pu le faire l’année dernière en introduction de mon intervention,

En tant que président de commission,

Je commencerai mes propos en remerciant les services pour le travail réalisé tout au long de l’année. Nous avons la chance d’avoir des personnes passionnées et motivées dans leur domaine d’activité, le bon fonctionnement de la commission en découle de facto.

Je tiens aussi à remercier mes collègues élus membres de la commission qui permettent au débat d’exister dans un esprit serein et respectueux de toutes et tous.

L’exercice visant à résumer en une présentation claire et rapide un budget dense et détaillé n’est pas aisé, mon intervention visera donc à évoquer les grands axes qui structureront les politiques mises en œuvre dans le cadre des compétences de notre commission. Je vais tenter d’équilibrer mon intervention entre les différentes politiques tout en précisant d’ores et déjà qu’une compétence qui serait moins évoquée qu’une autre ne signifie en rien un défaut d’appétence ou d’intérêt de ma part pour celle-ci.

Ceci étant dit,

Concernant l’aménagement du territoire,

L’année 2014 verra la mise en place des nouveaux partenariats entre les agglomérations picardes et la région, leur mise en œuvre effective et leur intégration dans la nouvelle politique territoriale devraient avoir lieu à la fin du premier semestre 2014.

Cette nouvelle politique succèdera aux Contrats Régionaux d’Agglomération CRA, qui sont dans leurs derniers jours de mise en œuvre, les agglo ayant jusqu’au 31 décembre pour déposer leurs derniers dossiers.

Elle succèdera aussi et il convient de le souligner, aux 41 millions dont nous avons dotés le plan de relance pour l’année 2013.

Nous connaissons l’importance des investissements publics dans l’économie et spécialement dans le BTP où les collectivités assurent 40% de l’activité, en ces moments difficiles, nous avons su être au côté des entreprises et donc en soutien à l’emploi.

 

Concernant 2014, nous savons que cette nouvelle politique territoriale devra s’articuler autour de trois axes

  • L’acte 3 de la décentralisation
  • La mise en place des nouveaux programmes européens pour lesquels les régions sont autorités de gestion
  • Les contrats de plan état/région 2014/2020

Cette politique devra aussi répondre aux enjeux régionaux d’attractivité qui nécessitent d’être envisagés à de nouvelles échelles et avec de nouvelles approches. Dans ce cadre la région a toute légitimité à développer une fonction régionale d’aménagement et de développement appuyée sur le SRADDT.

Enfin, cette nouvelle politique soutiendra équitablement et durablement les dynamiques portées par les territoires.

Il est à souligner que les interventions financières de la région seront conditionnées par des exigences énergétiques, environnementales, sociales et de santé.

Pour cette politique une AP de 25 millions est inscrite au budget.

 

La politique logement viendra en 2014 s’inscrire dans ce dispositif plus large de la nouvelle politique territoriale.

L’action régionale sera concentrée en particulier sur les enjeux de transition énergétique où le logement et en particulier le logement social joue un rôle très important.

En effet, comme l’a souligné le CESER dans son avis sur le budget 2014, 22 000 logements sociaux soit 20% du parc a été construit avant 1990 et est à réhabiliter prioritairement.

La région accompagnera donc les actions visant à réduire les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre. Ces investissements permettront aussi d’améliorer les conditions de vie des populations les plus fragiles en leur permettant de sortir de la précarité énergétique. Diminuer les factures énergétiques des ménages et leur permettre de mieux vivre seront donc 2 objectifs majeurs de cette politique.

L’adaptation au handicap et au vieillissement de la population seront aussi deux objectifs importants.

En ce sens, la priorité sera donnée aux opérations globales de réhabilitation, le financement en sera assuré par les fonds européens.

La région accompagnera aussi l’accroissement de la production de logements sociaux essentiellement en quartiers sensibles tout en veillant à la densification du tissu urbain et donc en limitant l’étalement urbain.

Le parc privé sera lui aussi accompagné dans le cadre des OPAH et des PIG que nous continuerons de soutenir dans leur volet « lutte contre la précarité énergétique ».

Enfin, toujours dans ce cadre de la lutte contre la précarité énergétique le service public de l’efficacité énergétique sera mis en œuvre sur des territoires pilotes, son but est de diminuer les consommations d’énergie des logements de 50 à 75%. Dans ce cadre, une régie régionale dotée de 8 millions d’euros vient d’être créée.

Nous avons voté sa création et la constitution de son CA fin novembre.

Il est à signaler que le partenariat avec les agences immobilières à vocation sociale sera poursuivi en 2014.

 

Concernant l’environnement,

La sensibilisation à l’environnement se fera par différents outils, tels les chèques environnement qui bien que de montants unitaires modestes permettent à de nombreux projets d’éducation à l’environnement et à l’écocitoyenneté portés par de jeunes picards de se réaliser.

Les AE 2014 correspondants sont de 80 000 euros.

D’autres actions d’éducation à l’environnement pour un développement durable destinées à un large public, tel que les élus, les jeunes, les acteurs socioéconomiques et le grand public bénéficieront d’AE d’un montant de 395 000 euros.

Comme en 2013, les IRE, initiatives régionales pour l’environnement ont pour but de récompenser, de mettre en valeur et de porter à connaissance afin de les reproduire les actions intégrant les enjeux environnementaux  mises en œuvre par les acteurs régionaux (réduction et maitrise des consommations énergétiques, préservation de la biodiversité, prévention en matière de santé)

Les IRE appuieront aussi les actions de sensibilisation du grand public aux enjeux environnementaux.

Pour cette politique, les AE 2014 seront de 140 000 euros.

Il convient aussi de noter la mise en place de la convention FREME 2014 signée avec l’ADEME et qui dans l’attente de la formalisation des prochains contrats de plan état région permettra de travailler 6 principaux axes dont la reconversion de friches, la mise en place d’éco-quartier, l’accompagnement des collectivités dans la mise en place de politiques intégrées en énergie, ressource, climat ainsi que la recherche et le développement de bâtiments économes en énergie.

Une AE de 590 000 euros y est consacrée.

 

Concernant la gestion des déchets

Les actions que nous initierons et accompagnerons auront pour but :

  • D’optimiser la collecte et le traitement des déchets dangereux
  • D’accompagner les filières dans la substitution des matières dites CMR (cancérigène, mutagène, reprotoxique)
  • D’accompagner les projets locaux en matière de valorisation énergétique des déchets
  • D’aider à la mise en place d’une économie circulaire avec le développement de filières de réemploi et de recyclage en BTP, papier, plastiques et métaux

Le schéma régional climat air énergie mis en place en 2013 poursuivra les actions déjà entreprises avec le suivi au niveau régional de l’évolution des consommations d’énergie, des émissions de polluants et de gaz à effet de serre ainsi que la production d’énergie renouvelable.

Le module air du SRCAE prévoit la poursuite de l’évaluation de la présence de produits phytosanitaires ou de molécules dites CMR (cancérigène, mutagène et reprotoxique) dans l’air ainsi que la poursuite de la sensibilisation sur la qualité de l’air intérieur.

Il convient de signaler que le plan régional énergie climat disposera pour ses actions de 10 720 000 euros en investissement et de 1 500 000 euros en fonctionnement

 

Pour ce qui est de la coopération décentralisée,

Je ne résiste pas en propos introductifs à cette politique à vous livrer les résultats du sondage AFD/IPSOS  réalisé le mois dernier sur les français et l’aide au développement.

Dans un contexte de crise, 87% des français approuvent une aide aux pays en développement conciliant lutte contre la pauvreté et protection de l’environnement.

Concernant plus précisément les régions, 75% des français jugent de façon positive l’implication de leur région dans une action de développement via la mise en place de projets concrets.

Convaincus de cette nécessité d’aider les pays en développement, nous allons continuer nos programmes structurants de coopération décentralisée avec pour but d’atténuer les changements climatiques.

Revégétalisation des sols, reboisement et optimisation des filières bois sont parmi les axes développés.

Ces programmes visent aussi à accompagner le développement de certaines infrastructures qu’elles soient économiques, hydrauliques, scolaires ou de santé.

Les collectivités sont elles aussi accompagnées dans la mise en place de planification territoriale et dans l’amélioration de certains processus de travail, tels les marchés publics, le contrôle et le suivi des travaux et l’amélioration des finances publiques.

Enfin, nous aidons à la mise en place de projets permettant l’implication directe des habitants dont certains projets économiques qui sont portés par des groupements féminins.

 

Concernant le tourisme,

Le Comité régional du Tourisme, dont je salue le Président Fabrice Dallongeville, membre de notre commission, continuera de mettre en œuvre la politique touristique de la région définie en 2011 dans le cadre du schéma régional de développement du tourisme et des loisirs.

Les axes de développements portés par le CRT sont nombreux et variés, la fiche budgétaire les développe en 17 points distincts. Cette profusion des pistes explorées pour dynamiser le tourisme en Picard démontre les capacités d’innovation du CRT.

Notre ambition est de capitaliser sur les principaux atouts de notre région, la proximité, l’accessibilité et les grands espaces préservés en sont les principaux.

L’utilisation du web comme support de développement contribue à ce dynamisme.

Le magazine Esprit de Picardie continue d’innover en intégrant à sa rédaction des experts selon les thématiques des numéros, j’ai toujours plaisir de diffuser autour de moi et bien évidemment au-delà de la Picardie des exemplaires de chacune des parutions.

Les FROTSI et autres associations régionales continueront eux aussi à être soutenus.

Enfin, nous continuerons de mener nos politiques de solidarité envers les picards exclus des vacances avec la reconduite de l’opération train à la mer +, une AE de 220 000 euros y est consacrée.

 

Comme chaque année, je finirai par la politique la plus importante en termes de volumes financiers, les transports.

Pour 2014, une AP de 26 350 000 euros et une CP de 50 282 000 euros sont inscrites pour l’investissement en matériel. En effet, nous poursuivons notre politique dynamique de renouvellement du matériel dit ancien avec la livraison des 17 rames Régiolis.

Nous continuerons nos efforts de solidarité en finançant les différents Pass, actifs 8000 utilisateurs réguliers en 2013, études 13 000 étudiants bénéficiaires en 2013 et emploi 500 bénéficiaires par mois.

De nombreux travaux d’amélioration de l’infrastructure continueront d’être financés en 2014, les AP correspondants sont d’un montant de 5,5 millions.

Les infrastructures concernées sont entre autres les axes Creil – Beauvais et Amiens – Creil – Paris

Nous continuerons à nous investir et à financer les projets de liaison Picardie – Ile de France, à savoir

  • la nouvelle liaison ferroviaire Roissy – Picardie,
  • et l’amélioration de l’accès de l’Aisne à Roissy- CDG et au réseau TGV

De nombreuses gares vont bénéficier en 2014 de travaux d’accessibilité, une AP de 1 592 000 euros et des CP de 2 900 250 € sont inscrites dans notre budget

La gare de Creil, 18000 voyageurs par jour, bénéficiera d’aménagements importants, des études en ce sens ont été réalisées.

 

Sur le volet routier,

La priorité est donnée aux travaux relatifs à la RN 2 pour un montant de 104.9 millions d’euros.

Soissonnais, je ne peux que me féliciter de ces travaux, certes routiers, et je dis certes car je suis écologiste mais néanmoins convaincu de la nécessité absolue d’améliorer cette liaison avec Paris.

 

J’ai commencé par des remerciements,

Je finirai de même, en vous remerciant de votre écoute.

Merci.

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Tribune agir décembre 2013 : Coopération décentralisée, la Picardie prend sa part, pour un monde plus stable ! http://elus-picardie.eelv.fr/tribune-de-decembre-cooperation-decentralisee-la-picardie-prend-sa-part-pour-un-monde-plus-stable/ http://elus-picardie.eelv.fr/tribune-de-decembre-cooperation-decentralisee-la-picardie-prend-sa-part-pour-un-monde-plus-stable/#comments Fri, 06 Dec 2013 09:44:23 +0000 http://elus-picardie.eelv.fr/?p=5652 La Picardie poursuit depuis 2010, sous l’impulsion des écologistes, des programmes de coopération décentralisée avec le Bénin, le Niger et Madagascar. Pour un peu moins de deux euros par Picard et par an et 0,4 % du budget régional, cette politique est un levier important et concret pour des milliers de personnes vulnérables. Pourquoi un tel effort ? ...]]>

La Picardie poursuit depuis 2010, sous l’impulsion des écologistes, des programmes de coopération décentralisée avec le Bénin, le Niger et Madagascar. Pour un peu moins de deux euros par Picard et par an et 0,4 % du budget régional, cette politique est un levier important et concret pour des milliers de personnes vulnérables. Pourquoi un tel effort ?

Les crises financières, économiques et sociales qui bouleversent les Etats du Nord retentissent plus durement encore dans les pays du Sud. La sécurité alimentaire des populations est mise en péril régulièrement. En 2010, 20% de la population nigérienne était « dans une situation alimentaire grave » et 38,2% « dans une insécurité alimentaire modérée ».

Ces crises sont aggravées là-bas encore plus qu’ici par les effets du dérèglement climatique. Ainsi la désertification grandissante empêche notamment les populations de cultiver les terres correctement et d’assurer leur alimentation. Elle fait reculer la végétation, la biodiversité et détruit les lieux de vie.

La coopération décentralisée est bien plus qu’une aide financière. Ce n’est en effet pas un « don » à des populations fragiles mais bien un appui au développement de celles-ci : lutte contre la désertification, soutien à l’économie sociale et solidaire, aux circuits courts, à l’alimentation biologique, à la démocratie de proximité, etc. Les populations participent elles-mêmes aux opérations pour améliorer leurs conditions de vie. La Picardie, accompagnée par les fonds européens ou le Ministère des Affaires Etrangères, « prend sa part » en appuyant ce développement.

En redonnant à ces populations du pouvoir de décision, de la sécurité alimentaire, des techniques d’agriculture durable, la Picardie investit dans une politique de stabilité du monde.

  • En combattant la pauvreté, nous luttons aussi contre le sentiment d’abandon et les dérives extrémistes qui peuvent en découler.
  • Avec un développement de ces pays, nous agissons pour moins de flux migratoires, moins de « boat-people » et moins de drames humains comme celui de Lampedusa.
  • Enfin, en promouvant des techniques agricoles durables nous créons les conditions d’un développement des populations qui soit soutenable pour la planète.

Avec cette politique, les écologistes soutiennent un monde pacifié, équilibré et durable.

 

Michèle Cahu, conseillère régionale à la coopération décentralisée

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L’Education au développement et à la solidarité internationale est au Festival international du Film d’Amiens http://elus-picardie.eelv.fr/leducation-au-developpement-et-a-la-solidarite-internationale-est-au-festival-international-du-film-damiens/ http://elus-picardie.eelv.fr/leducation-au-developpement-et-a-la-solidarite-internationale-est-au-festival-international-du-film-damiens/#comments Wed, 13 Nov 2013 11:10:55 +0000 http://elus-picardie.eelv.fr/?p=5701 Dans le cadre du Festival International du Film d'Amiens la Région Picardie a pour projet phare la projection de films d'Education au Développement et à la Solidarité Internationale (EADSI). ...]]>

Dans le cadre du Festival International du Film d’Amiens la Région Picardie a pour projet phare la projection de films d’Education au Développement et à la Solidarité Internationale (EADSI).

Avec l’aide de l’Union Européenne et dans le cadre de la délégation de Michèle Cahu, la coopération décentralisée, le projet vise à sensibiliser à ces enjeux cruciaux.

Centrés principalement autour de la question majeure de l’accès à l’eau et de la gestion des ressources dans les pays en voie de développement, les films sont diffusés du 11 au 15 Novembre. Mais le festival se poursuivra durant la Semaine de la Solidarité Internationale en région (16-24 novembre).

Vous trouverez notamment un film sur la gestion de l’eau au Chili durant la période post-Pinochet, un autre sur l’économie de l’huile de palme au Guatemala, ou bien encore le film Océans de Jacques Perrin. Le programme est disponible ici.

Bonnes séances !

 

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Lettre des élu-e-s EELV n°13 – La coopération décentralisée en Picardie http://elus-picardie.eelv.fr/lettre-des-elu-e-s-eelv-n13-la-cooperation-decentralisee-en-picardie/ http://elus-picardie.eelv.fr/lettre-des-elu-e-s-eelv-n13-la-cooperation-decentralisee-en-picardie/#comments Fri, 25 Oct 2013 11:08:15 +0000 http://elus-picardie.eelv.fr/?p=5662 La Picardie prend sa part, pour un monde plus stable !   La Picardie poursuit depuis 2010, sous l’impulsion des écologistes, des programmes de coopération décentralisée avec le Bénin, le Niger et Madagascar. ...]]>

La Picardie prend sa part, pour un monde plus stable !

 

La Picardie poursuit depuis 2010, sous l’impulsion des écologistes, des programmes de coopération décentralisée avec le Bénin, le Niger et Madagascar.

Pour un peu moins de deux euros par Picard et par an et 0,4 % du budget régional, cette politique est un levier important et concret pour des milliers de personnes vulnérables. Pourquoi un tel effort ?

Les crises financières, économiques et sociales qui bouleversent les Etats du Nord retentissent plus durement encore dans les pays du Sud. La sécurité alimentaire des populations est mise en péril régulièrement. En 2010, 20% de la population nigérienne était « dans une situation alimentaire grave » et 38,2% « dans une insécurité alimentaire modérée ».

La coopération décentralisée est bien plus qu’une aide financière. Ce n’est en effet pas un « don » à des populations fragiles mais bien un appui au développement de celles-ci : lutte contre la désertification, soutien à l’économie sociale et solidaire, aux circuits courts, à l’alimentation biologique, à la démocratie de proximité, etc. Les populations participent elles-mêmes aux opérations pour améliorer leurs conditions de vie. La Picardie, accompagnée par les fonds européens ou le Ministère des Affaires Etrangères, « prend sa part » en appuyant ce développement.Ces crises sont aggravées là-bas encore plus qu’ici par les effets du dérèglement climatique. Ainsi la désertification grandissante empêche notamment les populations de cultiver les terres correctement et d’assurer leur alimentation. Elle fait reculer la végétation, la biodiversité et détruit les lieux de vie.

En redonnant à ces populations du pouvoir de décision, de la sécurité alimentaire, des techniques d’agriculture durable, la Picardie investit dans une politique de stabilité du monde.

• En combattant la pauvreté, nous luttons aussi contre le sentiment d’abandon et les dérives extrémistes qui peuvent en découler.
• Avec un développement de ces pays, nous agissons pour moins de flux migratoires, moins de « boat-people » et moins de drames humains comme celui de Lampedusa.
• Enfin, en promouvant des techniques agricoles durables nous créons les conditions d’un développement des populations qui soit soutenable pour la planète.

Avec cette politique, les écologistes soutiennent un monde pacifié, équilibré et durable.

Michèle Cahu,
Conseillère régionale déléguée
à la coopération décentralisée

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Lutte contre la désertification

L’exemple des 12 communes des départements de Konny, Malbaza et Madaoua au Niger.

Avec les problèmes environnementaux et les changements climatiques, la désertification s’est accentuée au Niger. La réduction et la mauvaise répartition des pluies ou bien l’exploitation des sols et des forêts ont été à l’origine de cette dégradation des terres.

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Sous l’impulsion de Michèle Cahu, le conseil régional a donc décidé fin 2007 de créer un volet « Lutte Contre la Désertification » dans son programme de coopération avec ces communes. En 2010, selon l’ONG Action Contre la Faim, 20% de la population nigérienne était «dans une situation alimentaire grave», et 38,2% «dans une insécurité alimentaire modérée». La politique de coopération décentralisée vise donc à accompagner le Niger dans le développement de techniques agricoles écologiques leur permettant d’assurer leur sécurité alimentaire et le bien-être des terres.

De 2009 à 2013, cinq campagnes de traitement et restauration des mares ont été réalisés pour lutter notamment contre … Lire la suite de l’article

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L’entrepreneuriat solidaire

L’exemple du programme « Bénin – Entreprendre Solidaire avec son Territoire ».

Dans les départements des Collines et du Borgou, au Bénin, 80% de la population vit en milieu rural avec pour principales ressources l’agriculture et ses débouchés sur les marchés locaux, en produits bruts ou transformés. Avec le changement climatique, les aléas sont également économiques et la pauvreté rurale touche de nombreux ménages.

Entreprises solidaires

Pour remédier à cela, les écologistes soutiennent le développement de circuits stables et rémunérateurs de production, transformation et commercialisation. Ainsi, afin d’impacter durablement les conditions de vie de personnes vulnérables au Bénin, la région Picardie a créé un partenariat avec l’entreprise SENS (Solidarités Entreprises Nord-Sud) qui a pour objet social d’ « agir pour le développement durable et équitable de territoires du sud et du nord, par la promotion d’entreprises au service de l’Homme et de son territoire ».

SENS accompagne et finance la création d’entreprises sociales, mais également favorise leur ancrage territorial en créant des liens avec les acteurs clés locaux comme les collectivités, les organismes de formation, etc. Cette entreprise picarde est une Société Coopérative d’Intérêt Collectif. Ainsi, les sociétaires coopérateurs sont … Lire la suite de l’article

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Les hauts-fonctionnaires Nigériens, en formation en Picardie

Au Niger, le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) est une administration de mission qui joue un rôle important en matière de promotion de la bonne gouvernance. Placé sous l’autorité du Premier Ministre, il a entre autres pour mission, en relation avec les Ministères concernés de concevoir, coordonner, suivre et évaluer toutes les actions tendant à moderniser le fonctionnement de l’Etat et des Collectivités Territoriales.

C’est dans cette perspective que le HCME, dans sa stratégie de renforcement des capacités de ses cadres, a prévu la réalisation d’un voyage d’Etudes en Picardie … Lire la suite de l’article

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Le groupe EELV, à la rencontre des élus Nigériens

Dans le cadre de la politique de coopération décentralisée portée par Michèle Cahu, le groupe des Elus EELV Picardie a accueilli une délégation d’élus du Niger, la semaine du 23 septembre.

Ce moment d’échange convivial a été l’occasion pour le président du groupe Franck Delattre de rencontrer des élus Nigériens de terrain. Ce fut aussi l’occasion pour Michèle Cahu d’accueillir les partenaires avec qui elle travaille depuis des années pour … Lire la suite de l’article

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Des échanges réguliers avec le Niger http://elus-picardie.eelv.fr/des-echanges-reguliers-avec-le-niger/ http://elus-picardie.eelv.fr/des-echanges-reguliers-avec-le-niger/#comments Fri, 25 Oct 2013 10:15:13 +0000 http://elus-picardie.eelv.fr/?p=5639 Les hauts-fonctionnaires Nigériens, en formation en Picardie Au Niger, le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) est une administration de mission qui joue un rôle important en matière de promotion de la bonne gouvernance. Placé sous l’autorité du Premier Ministre, il a entre autres pour mission, en relation avec les Ministères concernés de concevoir, coordonner, suivre et évaluer toutes les actions tendant à moderniser le fonctionnement de l’Etat et des Collectivités Territoriales. ...]]>

Les hauts-fonctionnaires Nigériens, en formation en Picardie

Au Niger, le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) est une administration de mission qui joue un rôle important en matière de promotion de la bonne gouvernance. Placé sous l’autorité du Premier Ministre, il a entre autres pour mission, en relation avec les Ministères concernés de concevoir, coordonner, suivre et évaluer toutes les actions tendant à moderniser le fonctionnement de l’Etat et des Collectivités Territoriales.

C’est dans cette perspective que le HCME, dans sa stratégie de renforcement des capacités de ses cadres, a prévu la réalisation d’un voyage d’Etudes en Picardie à l’endroit de trois de ses cadres en vue de s’enrichir de l’expérience de notre région en matière de modernisation des services publiques et de collectivités territoriales.

Du 13 au 24 Octobre, Mahamoud ELGOU, Rabiou DANSOUNSSOU et Mahamadou KONE GADO ont pour missions de s’imprégner des expériences réalisées ou en cours de réalisation dans le cadre de la modernisation et de l’amélioration du service public de proximité en Picardie. Le but est de s’enrichir de l’expérience Picarde pour accompagner la modernisation des collectivités au Niger. Dans le même temps, le dialogue entre les services picards et les hauts fonctionnaires nigériens permet un échange de bonnes pratiques qui améliorera l’efficacité de la Région Picardie.

 

Le groupe EELV, à la rencontre des élus Nigériens

Dans le cadre de la politique de coopération décentralisée portée par Michèle Cahu, le groupe des Elus EELV Picardie a accueilli une délégation d’élus du Niger, la semaine du 23 septembre.

Ce moment d’échange convivial a été l’occasion pour le président du groupe Franck Delattre de rencontrer des élus Nigériens de terrain. Ce fut aussi l’occasion pour Michèle Cahu d’accueillir les partenaires avec qui elle travaille depuis des années pour des résultats concrets en matière de lutte contre la désertification, préservation des ressources naturelles ou encore de développement économique.

Ils ont ensuite été accueillis par le Président, Claude Gewerc, au Conseil Régional avec les services de la coopération décentralisée.

Présents pendant une semaine, ces élus ont notamment pu assister à la Session du vendredi 27 septembre et à la signature du programme de coopération entre la région Picardie et l’Association pour la Promotion de l’Intercommunalité au Niger.

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L’entrepreneuriat solidaire http://elus-picardie.eelv.fr/lentrepreneuriat-solidaire/ http://elus-picardie.eelv.fr/lentrepreneuriat-solidaire/#comments Fri, 25 Oct 2013 10:09:54 +0000 http://elus-picardie.eelv.fr/?p=5633 L’exemple du programme « Bénin – Entreprendre Solidaire avec son Territoire »   Dans les départements des Collines et du Borgou, au Bénin, 80% de la population vit en milieu rural avec pour principales ressources l’agriculture et ses débouchés sur les marchés locaux, en produits bruts ou transformés. Avec le changement climatique, les aléas sont également économiques et la pauvreté rurale touche de nombreux ménages. ...]]>

L’exemple du programme « Bénin – Entreprendre Solidaire avec son Territoire »

 

Dans les départements des Collines et du Borgou, au Bénin, 80% de la population vit en milieu rural avec pour principales ressources l’agriculture et ses débouchés sur les marchés locaux, en produits bruts ou transformés. Avec le changement climatique, les aléas sont également économiques et la pauvreté rurale touche de nombreux ménages.

Pour remédier à cela, les écologistes soutiennent le développement de circuits stables et rémunérateurs de production, transformation et commercialisation. Ainsi, afin d’impacter durablement les conditions de vie de personnes vulnérables au Bénin, la région Picardie a créé un partenariat avec l’entreprise SENS (Solidarités Entreprises Nord-Sud) qui a pour objet social d’ « agir pour le développement durable et équitable de territoires du sud et du nord, par la promotion d’entreprises au service de l’Homme et de son territoire ».

SENS accompagne et finance la création d’entreprises sociales, mais également favorise leur ancrage territorial en créant des liens avec les acteurs clés locaux comme les collectivités, les organismes de formation, etc. Cette entreprise picarde est une Société Coopérative d’Intérêt Collectif. Ainsi, les sociétaires coopérateurs sont répartis en 4 collèges de vote : les bénéficiaires, les salariés, le vivier de compétences et les investisseurs solidaires.

Le programme dont la Région Picardie est partenaire a entraîné la création d’une filiale béninoise afin d’essaimer les pratiques de l’entrepreneuriat solidaire au Bénin. Les fonds européens, le ministère des Affaires Etrangères et la Coopération Suisse s’impliquent également dans la démarche. Il s’agit d’apporter des compétences techniques pour le développement économique et social des Entrepreneurs Solidaires, de mobiliser des acteurs picards autour de la démarche et de mobiliser des investisseurs solidaires pour qu’ils entrent au capital des Entreprises Solidaires (ES).

L’objectif est également de promouvoir une approche nouvelle de Développement Durable au Bénin par l’amélioration pérenne des conditions de vie des publics vulnérables ; la promotion du commerce équitable et des circuits courts ; la protection voire l’amélioration de l’environnement ; et la reconnaissance et la promotion de l’Entrepreneuriat Solidaire.

Concrètement, maintenant, ce programme vise à développer de 2013 à 2016 un réseau de 25 entreprises solidaires, impliquant 3 000 acteurs économiques locaux et à créer 500 emplois équivalents temps plein. Ces Entreprises Solidaires structurent des circuits courts et équitables entre producteurs, transformateurs et distributeurs sur des filières comme l’agriculture familiale, l’agroalimentaire mais aussi l’éco-construction en matériaux locaux et l’accès aux énergies renouvelables. Des objectifs chiffrés ambitieux ont été fixés pour chaque thématique et es résultats des 6 premiers mois sont encourageants.

16 entreprises solidaires y sont aujourd’hui développées dans les 4 secteurs d’activités prioritaires suivant : agriculture/élevage familial ; apiculture ; constructions en matériaux locaux ; accès à l’énergie rurale. Ainsi, on trouvera dans les Collines une production de miel, de phytosanitaires biologiques ou encore d’énergie fournie à des micro-entreprises rurales.

En Picardie maintenant, plusieurs étudiants partent chaque année en stage pour appuyer les Entreprises Solidaires béninoises. Depuis 5 ans, une vingtaine d’étudiants ont bénéficié de cette formation sur des sujets tels que la valorisation des fibres végétales dans la construction ; l’hybridation des ressources énergétiques utilisées par une entreprise d’énergie villageoise ; ou encore l’éco-conception et dimensionnement de locaux d’entreprises à réfrigération naturelle.

4 pôles de compétences ont été mis en place en Picardie pour appuyer les Entrepreneurs Solidaires et les étudiants stagiaires sur l’énergie renouvelable ; les circuits courts agroalimentaires ; l’apiculture ; l’éco-construction en matériaux locaux. Ces partenariats ont également permis un renforcement des compétences des entrepreneurs solidaires béninois et un échange de savoir-faire entre les acteurs d’une même filière d’activité.

A travers cette politique de coopération décentralisée, les écologistes rappellent la nécessité du « développement partagé » pour un monde plus stable. Ce que nous créons en Picardie, nous souhaitons le partager ailleurs. En développement au Bénin l’économie sociale et solidaire, les circuits courts, le commerce équitable, et la protection de l’environnement, ces échanges de savoir-faire permettent une meilleure sécurité économique, écologique et alimentaire pour le Bénin, mais aussi pour la Picardie.

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Lutte contre la désertification http://elus-picardie.eelv.fr/lutte-contre-la-desertification/ http://elus-picardie.eelv.fr/lutte-contre-la-desertification/#comments Fri, 25 Oct 2013 10:06:08 +0000 http://elus-picardie.eelv.fr/?p=5629 L’exemple des 12 communes des départements de Konny, Malbaza et Madaoua au Niger   Avec les problèmes environnementaux et les changements climatiques, la désertification s’est accentuée au Niger. La réduction et la mauvaise répartition des pluies ou bien l’exploitation des sols et des forêts ont été à l’origine de cette dégradation des terres. ...]]>

L’exemple des 12 communes des départements de Konny, Malbaza et Madaoua au Niger

 

Avec les problèmes environnementaux et les changements climatiques, la désertification s’est accentuée au Niger. La réduction et la mauvaise répartition des pluies ou bien l’exploitation des sols et des forêts ont été à l’origine de cette dégradation des terres.

Sous l’impulsion de Michèle Cahu, le conseil régional a donc décidé fin 2007 de créer un volet « Lutte Contre la Désertification » dans son programme de coopération avec ces communes. En 2010, selon l’ONG Action Contre la Faim, 20% de la population nigérienne était «dans une situation alimentaire grave», et 38,2% «dans une insécurité alimentaire modérée». La politique de coopération décentralisée vise donc à accompagner le Niger dans le développement de techniques agricoles écologiques leur permettant d’assurer leur sécurité alimentaire et le bien-être des terres.

De 2009 à 2013, cinq campagnes de traitement et restauration des mares ont été réalisés pour lutter notamment contre le développement des mauvaises herbes et la pénurie de poissons dans les mares, la dégradation des terres des plateaux, versants et glacis ou encore le ravinement, à l’origine de la diminution des terres de culture.

En réalisant des ouvrages de maitrise des eaux de ruissellement le programme a permis une meilleure infiltration des eaux dans le sol et une reprise de la végétation, nécessaire à l’agriculture et à la souveraineté alimentaire. De la même manière, plus de 850 000 arbres ont pu être plantés. Au total, 3 900 hectares de terres dégradées ont été récupérés par ces ouvrages.

Des opérations pour lutter contre les plantes aquatiques envahissant les plans d’eau ont été menées sur 6 mares. Cela représente 275 hectares de mare libérés. Les herbes arrachées sont réutilisées dans les champs ou dégradées naturellement. Des poissons y ont ensuite été réintroduits, tout en assurant une gestion et exploitation durable de cette source de protéine. Deux stations d’alevinage ont d’ailleurs été mises en place pour produire et élever des poissons.

Afin d’assurer une gestion durable des ressources naturelles du territoire, des instances de concertation ont été mises en place pour mieux encadrer l’exploitation des forêts existantes et éviter la coupe illégale du bois.  Au total, 989 personnes ont été formées à toutes ces techniques écologiques par la réalisation de travaux communautaires. Ces populations ont pu bénéficier pour leur travail d’une rémunération fortement appréciée, étant donné leurs faibles ressources. Certains ont même pu utiliser cet argent pour appuyer la scolarisation de leurs enfances ou bien commencer une activité génératrice de revenus.

Après cette évaluation, le tout nouvel accord-cadre 2014-2017 entre la Picardie et ces 12 communes du Niger a été adopté le 27 septembre 2013 par le Conseil Régional de Picardie. Il comprend 5 axes :

–          l’amélioration de la gouvernance locale

–          la préservation et restauration des ressources naturelles

–          l’amélioration de la couverture en services sociaux de base

–          le développement économique

–          l’accompagnement de l’intercommunalité.

Nous ne manquerons pas de vous informer des suites de ce nouveau programme, qui permettra encore davantage d’assurer le développement et la sécurité alimentaire des populations nigériennes.

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Session du 27 septembre : Réponse de Michèle Cahu et Christophe Porquier au Front National http://elus-picardie.eelv.fr/session-du-27-septembre-reponse-de-michele-cahu-et-christophe-porquier-au-front-national/ http://elus-picardie.eelv.fr/session-du-27-septembre-reponse-de-michele-cahu-et-christophe-porquier-au-front-national/#comments Fri, 27 Sep 2013 10:32:50 +0000 http://elus-picardie.eelv.fr/?p=5891 Sur le Programme de coopération décentralisée Picardie – l’Association pour la Promotion de l’Intercommunalité dans les douze communes des départements de Madaoua, Malbaza et Konni (APIMAK) au Niger : Accord cadre 2014-2017

 

MME CAHU : Le rapport 044-01-1 concerne le programme de coopération décentralisée Picardie avec l’association pour la promotion de l’intercommunalité dans les douze communes de Konni, Madaoua et Malbaza dont les maires sont présents et que je salue à nouveau.

Ils sont venus spécialement de leurs communes pour ce temps fort, pour eux, en Picardie. Ils ont pu suivre des formations et eu des échanges en rapport avec leur problématique actuelle. Cet accord cadre 2014- 2017 fera suite à un premier accord de 2007-2011.

Nous avions dès 2007 engagé une coopération avec ces communes pour aider à la gouvernance locale et renforcer les compétences des communes et des techniciens.

Un autre aspect du programme étant le programme de lutte contre la désertification. Il a permis notamment, la replantation de 800 000 gommiers et acacias depuis 2009 et des récupérations de terre très utile à la population. Ces récupérations leur ont permis de faire face aux besoins quotidiens du petit élevage et à l’achat de céréales.

En 2012 et 2013, monsieur le Président, notre assemblée a bien voulu continuer cette coopération, mais sans voter d’accord cadre. Il s’agissait de deux années de transition et nous voilà maintenant avec ce présent accord cadre qui prolonge cette coopération de 2014 à 2017.

Je voudrais souligner que, malgré les conditions difficiles au Niger, tant au plan du climat qu’au plan politique pour des questions d’insécurité, la continuité de cette coopération a été rendue possible, grâce à une assistance technique très présente, en particulier l’ONG dont le directeur est ici. C’est l’ONG Rail-Niger appuyée par un groupement d’opérateurs, dont l’IRAM est l’organisme essentiel. Je souhaite ajouter que la Picardie a pu obtenir des fonds de l’Union européenne pour cette coopération. De 2010 à 2014, c’est 1,3 M€ qui ont été attribués par l’Union européenne, répartis pour moitié entre le Niger et l’Alibori qui est une autre coopération.

On m’a indiqué, hier soir, que la Picardie se voyait confirmer un financement du MAE, sur la période 2013-2015 pour la capitalisation croisée de tous nos programmes de coopération, soit un financement de 83 000 €. Il s’agit de chiffres, mais le plus important à retenir est la solidarité entre ces populations, l’accompagnement à la décentralisation et donc à la démocratie. Comme je le disais hier au Président, lors du débat, à Nantes, au congrès de l’ARF, la table ronde sur la décentralisation était d’une grande richesse. Si nous pouvions ici, en Picardie, mettre en place un débat entre les élus locaux du Sud et du Nord sur ce thème de la décentralisation, je sais à quels points il serait fructueux et intéressant. Il pourrait apporter beaucoup à la Picardie, beaucoup à Konni, Madaoua et Malbaza.

 

 

M. GUINIOT : Merci, monsieur le Président. Nous n’avons pas dû entendre les mêmes choses à Nantes, puisque, effectivement, j’ai cru comprendre que la décentralisation entre le gouvernement français et les régions n’allait pas bien. D’ailleurs, M. Rousset, le Président des régions de France et de l’ARF, ne s’est pas gêné pour le dire publiquement, comme un certain nombre d’intervenants. D’autres collègues étaient témoins. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles nous refusons cette coopération, qui consiste à donner des leçons de décentralisation quand, en France, nous sommes infoutus de la réussir, cette décentralisation !

Les nations africaines n’ont pas besoin de cet exemple, du mauvais exemple, de ce que nous sommes incapables de faire, en France, s’agissant de décentralisation.

Par ailleurs, (je l’ai dit plusieurs fois mais plus on les répète, plus les choses entrent) nous sommes pour la coopération internationale, mais à partir du moment où c’est l’Etat français qui collabore avec vos nations et non pas les Régions puisque ce n’est pas les fonctions des Régions. C’est ce que nous considérons.

Nous considérons qu’il est bon d’aider les peuples africains chez eux, par le biais de l’Etat français, par le biais de coopérations gouvernementales et non pas par le concours d’un ou deux élus qui vont régulièrement passer quinze jours à tel ou tel endroit dans vos pays merveilleux.

Effectivement, il y a un certain nombre de choses à faire pour vous aider, pour aider les peuples africains, mais non pas à partir de cette petite région qui va battre le record national du chômage, dont nous sommes, là aussi, incapables de nous occuper sérieusement ! Donc avant d’aller donner des leçons aux peuples africains, nous devrions nous les donner à nous-mêmes !

C’est la raison pour laquelle, bien évidemment, nous votons régulièrement contre les dossiers de coopération. D’ailleurs, à ce sujet, monsieur le Président (et avant de saisir la CADA, je vous le demanderai par écrit, mais puisque c’est le sujet, je peux intervenir), je souhaiterais savoir, depuis le début de ce deuxième mandat sous votre direction, combien ont coûté, même si maintenant cela passe par une association pour dissimuler la chose, les voyages de l’élue Mme Cahu (je n’ai rien contre elle, évidemment, mais c’est la fonction que vous lui avez confiée que je vise), combien ont coûté aux Picards les voyages incessants qu’elle a faits.

On l’a vu en novembre et aussi aujourd’hui : il est prévu deux nouveaux voyages, d’une bonne dizaine de jours, deux fois 10 ou 12 jours, soit 24 jours. Cela fait pas mal pour aller au bout du monde parler de la décentralisation ! Effectivement, je ne sais pas si tout cela est réellement utile. Nous aurions pu – c’est pour cela que je vous l’ai dit tout à l’heure – inviter nos amis africains sur un autre thème. Mais en tout cas pas sur celui-ci.

Il y a peut-être dans cette maison des gens qui ont des idées de coopération. Il y a sans doute des choses à faire, notamment pour le bien-être des enfants de ces pays. Prendre le prétexte de l’intercommunalité, c’est vraiment se foutre du monde !

Nous vous demandons, monsieur le Président, de nous transmettre et de rendre public le coût des voyages effectués depuis ces cinq années, alors que nous sommes pratiquement à la fin de ce mandat. Je n’ai jamais saisi la CADA pour vous demander des documents, même si ces voyages passent par le biais de tuyaux qui servent à dissimuler la chose, notamment les coûts ; je vous le demande donc oralement aujourd’hui, très officiellement, mais je le ferai ensuite par écrit.

Voilà la raison pour laquelle, sans vouloir m’étendre sur ce cas, nous votons en permanence contre ces dossiers.

(Se tournant vers les invités nigériens.)

Il n’y a absolument rien contre nos invités, ni contre les belles nations qu’ils représentent, ni même contre leurs dirigeants nationaux, mais nous considérons que c’est à l’Etat français de collaborer avec vous, puisque vous devez savoir, chers amis, qu’en France, les contribuables picards paient une première fois…

 

M. LE PRÉSIDENT : Monsieur Guiniot, je vous rappelle que c’est ici que vous êtes !

M. GUINIOT : Mais vous n’êtes pas maire là-bas.

M. LE PRÉSIDENT : Vous êtes dans cette assemblée ! Monsieur Guiniot, je vous rappelle au règlement, comme vous n’arrêtez pas de le faire !

M. GUINIOT : Très bien. Vous voyez, nous savons donner des leçons de démocratie. Je ne peux même pas vous parler directement…

M. LE PRÉSIDENT : Et il se retourne encore !

M. GUINIOT : J’ai le droit, non ?

(M. Guiniot retourne sa chaise.)

Je vous parle, monsieur le Président !

M. LE PRÉSIDENT : Vous devez parler ici.

M. GUINIOT : Je m’adresse à nos invités !

(Il revient à sa place.)

Tout cela est effectivement…

M. LE PRÉSIDENT : Du cinéma ! Cinéma !

Dans la salle : Cinéma ! Cinéma ! Cinéma !

M. GUINIOT : Le contribuable français paie à l’Etat, au Conseil général et au Conseil régional par le biais des communes et par le biais d’un certain nombre d’associations. Nous ne voulons plus de cela. Nous voulons que ce soit l’Etat qui collabore avec vous !

M. LE PRÉSIDENT : Voilà, au revoir !

M. GUINIOT : Je ne suis pas encore parti !

M. LE PRÉSIDENT : Madame Fagot, vous avez la parole.

MME FAGOT : Monsieur le Président. Je voulais simplement dire, qu’au-delà de la solidarité picarde que nous partageons, il est intéressant que nos conventions de coopération soient abondées par l’Europe. Et je préciserai que, comme à l’habitude et pour tous les rapports de coopération décentralisée, Mme Monique Ryo, Mme Elodie Gossuin-Lacherie, M. Franck Pia et moi-même votons pour.

M. LE PRÉSIDENT : Je vous remercie. M. Porquier a la parole.

M. PORQUIER : J’entends le discours de M. Guiniot qui dit que l’État doit s’en occuper. Je suis curieux de voir qu’il renvoie la patate chaude au niveau national. Evidemment, les discours, au niveau national, de sa formation politique, ne vont pas être favorables aux politiques réelles de développement avec les pays du Sud.

M. BRIFFAUT : Vous n’avez pas bien lu, monsieur Porquier.

M. PORQUIER : Si, j’ai bien regardé.

M. LE PRÉSIDENT : N’interrompez pas l’orateur !

M. PORQUIER : Vous posez tout un tas de conditions à remplir pour qu’on puisse y arriver. Or, que se passe-t-il quand il y a des relations directes d’Etat à Etat ? Cela s’est passé avec le Mali lorsque l’Etat français, sous le gouvernement précédent d’ailleurs, mais peu importe, a décidé arbitrairement que l’aide au développement, en direction du pays, devait brutalement s’arrêter pour des raisons diplomatiques. Résultat, l’aide publique au développement a été directement supprimée.

Il ne faut pas perdre de vue qu’une coopération directe sur les territoires permet d’avoir une approche de terrain, comme cela a été souligné par ma collègue Michèle Cahu, et que l’objectif est bien de stabiliser les populations, les avancées démocratiques et les avancées en terme de développement. Ce sont des garanties pour la paix et la stabilité dans ces régions. Ces efforts, il faut les poursuivre. Il serait bien plus coûteux, après coup, d’avoir des interventions militaires, par exemple, pour rétablir des situations que de travailler en amont pour que la paix et le développement s’installent dans ces régions.

Votre discours « C’est pas notre problème ! On laisse faire, on s’en fiche ! », non ! À un moment donné, c’est toujours notre problème et c’est bien notre rôle de collectivité locale de travailler en solidarité avec d’autres collectivités locales. On ne travaille pas directement avec l’Etat mais avec d’autres collectivités locales, dans ce but recherché régionalement. Et j’en profite pour saluer très amicalement la délégation du Niger.

 

MME CAHU : Permettez-moi d’intervenir, monsieur le Président. Il y a une expression qui me fait bondir, et je vais sortir d’une forme de réserve dans le vocabulaire que j’ai l’habitude de tenir. Depuis neuf ans, j’ai l’habitude de recevoir les tomates pourries du Front National pour les actions de solidarité internationale de la Picardie que vous avez bien voulu me confier. Je m’inscris donc en faux contre les termes « des leçons à donner ». S’il y a bien une chose que la Picardie ne fait pas, ni au Bénin, ni au Niger, ni à Madagascar, c’est bien de donner des leçons. Il est scandaleux d’entendre cela ! Nous n’avons effectivement aucune leçon à donner. Nous avons du développement à partager et c’est ce que nous faisons.

Quant à la transparence des déplacements, là aussi, je m’inscris en faux. Les déplacements sont tout à fait transparents. Ils sont gérés par la Région. Et même, quand ils ne l’étaient pas, c’est-à-dire quand ils étaient gérés par le CIDR ou l’IRAM, ils étaient également transparents. Vous pouvez considérer que j’ai quasiment une boîte noire, comme un avion ! Quand je me déplace, mon emploi du temps est fixé non pas minute par minute, mais heure par heure et les techniciens qui m’accompagnent sont exactement dans la même situation de transparence. Nous essayons d’être utiles et de promouvoir une autre façon de coopérer, autrement que par les mitraillettes et le fric ! Voilà ce que nous faisons.

Ensuite, je dirai que nous ne sommes pas les seuls à la Région, élus, moi-même et les techniciens, à nous déplacer. Depuis plusieurs années maintenant, les échanges s’intensifient. C’est l’ADUGA, l’agence d’urbanisme d’Amiens qui fait des missions au Bénin et à Madagascar. Ce sont des étudiants de l’UPJV, l’Université de Picardie Jules Verne, de l’Ecole d’Ingénieurs Lasalle Beauvais, des stagiaires qui vont passer un, deux ou trois mois ou plus au Bénin, par exemple, pour aider l’intercommunalité (« intercommunalité », encore un gros mot pour vous, monsieur Guiniot !) qui soutient le GIC dans les Collines du Bénin afin de mettre en place différentes actions.

Nous voyons la progression. Elle est sanctionnée en continu par des évaluations qui sont également transparentes, dont une en 2011, une évaluation croisée des programmes qui a duré un an et a montré la pertinence des coopérations menées par la Picardie. Je conclurai, mais pas tout à fait : j’ajouterai que si nous obtenons des fonds du MAE et de l’Union européenne qui ont beaucoup d’exigences pour les attribuer, ce n’est pas pour rien.

Pour terminer, je dirai que les Picards ―et je m’adresse à nos amis nigériens pour qu’ils soient rassurés― ne tiennent pas votre discours, monsieur Guiniot.

M. GUINIOT : Non : un sur quatre seulement !

MME CAHU : Nous avons répertorié, de 2004 à 2010, 800 associations et collectivités qui veulent faire de la solidarité, parfois à une toute petite échelle et parfois à grande échelle. Et c’est ce que j’aurai appris de mes deux mandats qui vont se terminer en 2015 et qui m’ont donnés, personnellement et politiquement, une immense bouffée d’oxygène. J’ai découvert que la Picardie était une terre solidaire. Et même si vous continuez de vociférer dans vos rangs, vous n’y changerez rien !

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