Les conseillers régionaux EELV des Pays de la Loire » Les élu-e-s font le bilan ! http://elus-pdl.eelv.fr Actions, politiques, dossiers, publications ou interventions...Découvrez l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'actualité des conseillers régionaux Europe Écologie Les Verts de la Région Pays de la Loire Thu, 14 Jan 2016 14:35:19 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 2010-2015 – Regards croisés des élu-e-s écologistes bretons et ligériens http://elus-pdl.eelv.fr/2010-2015-regards-croises-des-elu-e-s-ecologistes-bretons-et-ligeriens/ http://elus-pdl.eelv.fr/2010-2015-regards-croises-des-elu-e-s-ecologistes-bretons-et-ligeriens/#comments Thu, 07 May 2015 13:09:02 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=9319 Le 27 avril dernier, les élu-e-s écologistes des Conseils régionaux de Bretagne et des Pays de la Loire se sont réuni-e-s à Rennes. L’occasion de dresser un bilan comparatif de leur mandat et de faire le point sur les grands dossiers partagés, comme les transports, l’agriculture et les énergies marines renouvelables. ...]]>

Le 27 avril dernier, les élu-e-s écologistes des Conseils régionaux de Bretagne et des Pays de la Loire se sont réuni-e-s à Rennes. L’occasion de dresser un bilan comparatif de leur mandat et de faire le point sur les grands dossiers partagés, comme les transports, l’agriculture et les énergies marines renouvelables.

Une même vision écologiste mais deux situations différentes dans ce mandat. Il était intéressant pour les élu-e-s écologistes bretons et ligériens de comparer les bilans de chaque groupe, le groupe EELV des Pays de la Loire faisant partie de la majorité régionale tandis que son homologue breton siège dans l’opposition.

Du côté des Pays de la Loire, le groupe EELV est dans la majorité régionale depuis deux mandats (2004-2010 et 2010-2015). Contrairement à 2004, les écologistes sont partis en autonomie aux élections de 2010, la liste Europe Écologie emmenée par Jean-Philippe MAGNEN réunissant 14% des voix ce qui leur a permis d’établir un accord de gouvernance régionale durant l’entre-deux tours avec la liste socialiste emmenée par Jacques AUXIETTE. Un accord qui repose sur le principe de « coopération conflictuelle » dont les écologistes ont une certaine pratique. Si l’accord politique a acté les points de convergence et les grands objectifs de ce mandat, il a également souligné le désaccord entre socialistes et écologistes sur certains dossiers, comme Notre-Dame-des-Landes (NDL). Il y a donc eu des frictions au sein de la majorité ces cinq dernières années, principalement sur la question des transports et des infrastructures (NDL et A831 en tête) mais aussi sur d’autres thèmes, comme l’agriculture. Mais sur de nombreux sujets, un travail constructif a été mené, avec de belles réussites, notamment dans les délégations des écologistes, formation, éducation, environnement et énergie (cf le Bilan 2010-2015 du groupe). Le PS n’ayant pas la majorité absolue seul, un travail important de « déminage » au sein de la majorité a été mené avant que les dossiers n’arrivent en commission. Résultat, seuls deux dossiers ont provoqué de réelles crises au cours de ce mandat : NDL bien sûr et le projet de Conservatoire des Espaces Naturels des Pays de la Loire, qui a finalement vu le jour début avril, et dont le PS a cherché un temps à écarter EELV de sa gouvernance.

En Bretagne, après un mandat dans la majorité (2004-2010), les écologistes ont basculé dans l’opposition. Jean-Yves Le Drian, qui emmenait la liste socialiste en 2010, n’ayant mathématiquement pas besoin des écologistes pour gagner au second tour, aucun accord n’a été trouvé, malgré le bon score de la liste Europe Ecologie – Union Démocratique Bretonne (UDB) qui réunissait 12% des voix. Le maintien de cette liste au second tour et l’amélioration de son score (17%) ont permis la création deux groupes d’opposition : le groupe EELV avec 7 élu-e-s écologistes et le groupe Autonomie et Ecologie avec 4 élu-e-s UDB. La situation s’est complexifiée en 2012, quand le groupe UDB a rejoint la majorité. Malgré son statut d’opposition, le groupe EELV a toujours pris soin d’adopter une posture constructive, en proposant des politiques concrètes, inspirées notamment de ce qui se faisait dans d’autres régions, mais il s’est heurté la plupart du temps à des fins de non-recevoir de la part de l’exécutif. Être dans l’opposition permet certes d’avoir une parole totalement libre et renforce la cohésion de groupe mais la difficulté à influer sur les politiques régionales devient vite décourageante. Les points de désaccords avec la majorité se concentrent sur l’économie, l’agriculture et surtout les transports et les infrastructures mais il existe aussi des points d’accord, notamment sur le numérique, la formation et la politique territoriale : lors du dernier budget, le groupe EELV a adopté 58 des 66 bordereaux, s’est abstenu sur 7 et ne s’est opposé qu’à celui des transports.

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De gauche à droite : Jacques COCHY, Daniel RAMPONI, Janick MORICEAU, Patrick ANNE, René LOUAIL, Geneviève LEBOUTEUX, Gaelle ROUGIER, Anne-Marie BOUDOU, Michel PERRIER, Jean-Michel BRAUD, Michel FORGET, Hédia MANAI-BAUCHET.

Les élu-e-s écologistes ligériens et bretons ont également évoqué de nombreuses thématiques interrégionales, notamment les transports, l’agriculture et l’énergie.

Durant cette mandature, les deux groupes ont travaillé de manière cohérente et coordonnée sur le projet NDL et les dossiers qui y sont liés, comme le projet de Lignes Nouvelles Ouest Bretagne Pays de la Loire (LNOBPL). La mobilisation des élu-e-s s’est faite dans l’hémicycle, dans les commissions, dans les tribunaux et sur le terrain. Un hypothétique aéroport à NDL est aujourd’hui particulièrement remis en cause, y compris par l’Europe. Les écologistes continueront de réclamer l’élaboration d’un nouveau schéma aérien du Grand Ouest et de travailler ensemble pour développer une politique interrégionale de transport durable. Nos deux Régions doivent penser ensemble l’amélioration de leur réseau ferroviaire (TER et Trains interrégionaux) et le développement du fret maritime.

Grandes régions agricoles regroupant une part importante de l’élevage français, la Bretagne et les Pays de la Loire sont loin d’avoir enclenché la transition agricole défendue par les écologistes. L’agriculture est un sujet transversal. Il touche par exemple au social (un tiers des exploitations françaises ont un chiffre d’affaires inférieur à 35 000€/an), à l’environnement (la protection de la biodiversité et la qualité de nos eaux par exemple), à l’économie (le poids des industries agro alimentaires est très important dans nos régions) et même à l’énergie (avec la méthanisation).

Les deux groupes continueront à élaborer ensemble un modèle écologiste pour l’agriculture de nos régions, comme lors des séminaires sur le scénario Afterres organisés en 2014 à Angers.

La transition énergétique est également un enjeu interrégional, nos deux territoires étant particulièrement dépendants de l’approvisionnement extérieur alors qu’ils possèdent un énorme potentiel pour les énergies renouvelables, notamment marines (EMR). Malheureusement, la coopération interrégionale est insuffisante et les deux Conseils régionaux doivent coordonner davantage leur politique : alors que les Pays de la Loire ont massivement investi pour enclencher la transition du port de Saint Nazaire vers les secteurs des EMR (comme avec les chantiers navals STX), la Bretagne souhaite investir 220 M€ sur le port de Brest pour développer une même filière. Un investissement à risque, pensé dans une logique de concurrence entre les territoires. Il est urgent de construire une politique industrielle interrégionale ambitieuse et équilibrée afin de faire émerger une filière EMR  sur le modèle d’Airbus, comme le défendent les écologistes depuis des années. Une véritable décentralisation de la politique énergétique est indispensable, les Régions étant encore prisonnières du modèle défini par l’Etat.

La loi NOTRe instaurant de nouvelles compétences pour les Régions, désormais désignées comme têtes de file pour le développement économique, l’aménagement du territoire et la transition énergétique par exemple, le travail commun entre les deux groupes régionaux écologistes est appelé à se renforcer. Un travail commun qui pourrait s’élargir avec les élus régionaux EELV de Basse-Normandie, comme cela a été le cas à propos de Lactalis, et de Poitou-Charentes avec lesquels nous travaillons déjà contre l’A 831 et pour une véritable modernisation de la ligne ferroviaire Nantes/Bordeaux.

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Le bilan des élu-e-s EELV du Conseil régional des Pays de la Loire http://elus-pdl.eelv.fr/le-bilan-des-elu-e-s-eelv-du-conseil-regional-des-pays-de-la-loire/ http://elus-pdl.eelv.fr/le-bilan-des-elu-e-s-eelv-du-conseil-regional-des-pays-de-la-loire/#comments Wed, 22 Apr 2015 13:15:39 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=9174 Le bilan des élu-e-s EELV du Conseil régional des Pays de la Loire

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Christelle Cardet : une année au Conseil Régional les Pays de la Loire http://elus-pdl.eelv.fr/christelle-cardet-une-annee-au-conseil-regional-les-pays-de-la-loire/ http://elus-pdl.eelv.fr/christelle-cardet-une-annee-au-conseil-regional-les-pays-de-la-loire/#comments Fri, 29 Apr 2011 09:26:26 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=3162 Il y a un an, le 26 mars 2010, la liste « la Gauche et l’Ecologie en action » prenait place au Conseil Régional. C’était ma première campagne (en tant que candidate) et un premier mandat d’élue. ...]]>

Il y a un an, le 26 mars 2010, la liste « la Gauche et l’Ecologie en action » prenait place au Conseil Régional. C’était ma première campagne (en tant que candidate) et un premier mandat d’élue.

Il m’a fallu un temps d’adaptation, d’imprégnation, la Région étant une grosse machine et la multiplicité des acteurs et des dispositifs ne rendant pas l’exercice toujours facile.

 

De plus, il fallait aussi tenir compte d’un contexte particulier: outre la réforme territoriale, les régions pâtissent du gel des dotations de l’état aux collectivités locales, de la suppression de la taxe professionnelle : De nouvelles contraintes qui nous imposaient et nous imposent la mise en place de stratégies pour dégager des marges de manœuvre tout en nous attachant à mettre en œuvre un véritable projet écologiste en Pays de la Loire.

 

Et, j’ai rapidement appris que le temps d’un élu s’organise autour de plusieurs responsabilités

 

1 – le travail réalisé en commission

Je suis membre de la commission emploi formation professionnelle et métiers de demain. La Région pose les fondations d’une politique régionale de formation tout au long de la vie et nous travaillons sur plusieurs priorités :

  • Mettre en œuvre le service public régional de la formation professionnelle continue,
  • Garantir l’accès de tous à l’offre de formation, et répondre aux aspirations de chacun
  • Renforcer le lien « emploi, économie et formation » car Le défi de l’emploi passe aujourd’hui immanquablement par la formation,
  • Sécuriser les parcours de formation et les parcours professionnels,
  • Créer des métiers durables,
  • Et anticiper les besoins de formations pour accompagner la transformation écologique de l’économie.
  • Affronter les mutations subies et provoquer celles que nous voulons, pour aller plus vite et gérer mieux et autrement nos ressources».

 

Je suis plus particulièrement chargée de la réflexion sur les métiers de demain et réfèrente de l’Offre de Formation Territorialisée pour le département du Maine et Loire (programmation de proximité au plus du territoire qui s’adresse aux publics les plus éloignés de l’emploi, elle se décline sur les 4 zones d’Emploi Formation du 49, la Région s’appuie sur des comités de concertation Economie-Emploi-Formation qui rassemblent l’ensemble des partenaires locaux)

 

Les métiers de demain

Mais qu’est-ce donc ? Au départ, une coquille vide et un concept creux, il fallait donc lui donner du contenu : On parle beaucoup de Métiers verts mais cela reste floue et peu opérant.

L’enjeu n’était pas d’essayer de pointer et faire une liste de l’ensemble des emplois verts. Ce concept interroge notre modèle de société et notre vision du monde. Les métiers de demain sont donc liés à la transformation écologique de notre économie.

Ce sont les métiers que l’on retrouvera autour :

→ d’une économie économe et moins utilisatrice en ressources naturelles et en énergie (objectif des 3×30, économie locale)

→ d’une économie de services aux produits et aux personnes pour des objets plus durables. Et prendre soin des objets c’est aussi prendre soin des personnes : nous pouvons parler d’une économie du soin et du lien social (relocalisation de l’économie, économie de fonctionnalité, économie circulaire, sociale et solidaire …)

 

Plus que de nouveaux métiers ce sont des métiers en évolution, des métiers traditionnels mais avec des nouvelles compétences, on parle d’évolutions des compétences, des activités, et des entreprises.

L’évolution des métiers c’est aussi parler de métiers de qualité, durables et décents. Aujourd’hui on quantifie beaucoup mais on ne qualifie presque jamais.

 

L’objectif est d’adapter l’offre de formation à ces transformations : Adapter la formation initiale, la formation continue et la formation citoyenne.

C’est donc, enrichir qualitativement les formations existantes et compléter ces formations par des formations spécifiques en fonction des besoins identifiés.

 

 

C’est aussi :

  • Une étude sur les éco filière qui a été réalisée et pilotée par Geneviève Lebouteux.
  • Un appel à projets lancé sur 10 nouvelles formations de l’économie verte dans le cadre du Programme Régionale de Formation Qualifiante. Les actions devront s’inscrire dans un des domaines suivants : eau/assainissement, déchets/recyclage, électromécanique, énergie renouvelable, respect de la biodiversité, économie de proximité/commerce équitable, tourisme vert
  • Au sein de la commission éducation et apprentissage, la décision d’ouvrir pour la rentrée 2011, 22 nouvelles formations en apprentissage don 13 orientées vers les métiers de demain (maîtrise des énergies, domotique, sécurité et risques industriels, ingénierie logicielle)
  • Une offre de formation professionnelle qui s’est enrichie d’une dimension éducative : L’éducation à l’environnement et au développement durable. « Il est demandé aux organismes d’intégrer ce nouvel enjeu dans leur pédagogie et leurs contenus de formation ainsi que dans leur propre gestion. Au-delà de la finalité même de la formation professionnelle, la Région entend favoriser, à l’intérieur des dispositifs de formation, la prise en compte des objectifs poursuivis par le développement durable : la préservation de l’environnement et des ressources naturelles, l’importance du lien social entre les individus et enfin la dimension économique en lien avec l’emploi et le développement des territoires »
  • De nombreux projets en réflexion qui alimenteront le bilan de l’année prochaine.

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2 – La vie du groupe et la vie de la majorité :

Au-delà de notre commission, il faut avoir une vision globale et transversale de l’ensemble des politiques publiques régionales et s’approprier l’ensemble des sujets. De plus, la vie de la majorité est ponctué de moments forts avec entre autre le dossier Notre Dame des Landes.

 

3- La vie politique locale,

Nous pouvons être interpellé par les institutions, les élus locaux, les associations, les citoyens ….et nous nous devons de réagir et d’être présent sur des sujets spécifiques impactant notre territoire car au-delà d’être un(e) élu(e) régional(e), nous avons aussi une casquette plus locale et notre ambition régionale doit être combinée à une action très locale et un ancrage territorial fort. Il faut une représentativité forte de nos différents territoires.

 

Les dossiers du saumurois :

 

  •  La Zone Industrielle de Méron, Center Park ! Ces dossiers sont très liés, puisque ce qui est en jeu c’est notre vision du développement économie et il est irresponsable de faire croire aux citoyens que la situation économique difficile et plus particulièrement ce qui se joue dans la zone industrielle de Méron, est une conséquence liée à des considérations écologique. Arrêtons d’opposer Environnement et Emploi.   J’aimerais ne plus voir fanfaronner certains politiques sur l’environnement, puis faire marche arrière de façon prévisible. Il faut arrêter de dire et faire croire aux citoyens qu’il n’est pas possible de trouver un emploi de qualité, bien rémunéré, avec de bonnes conditions de travail. La réalité c’est que nos élus saumurois font des choix politiques et il faut les assumer.Il est primordial de travailler sur nos solutions pour être très concret et compréhensible.

 

  • Le sauvetage du BTS MAI (Mécanique et automatismes industriels) : Nous sommes là dans une logique comptable et budgétaire de l’Education Nationale, qui n’investit plus pour l’avenir. De plus, cette décision n’allait pas dans le sens de l’équité territoriale. La suppression d’une offre de formation reconnue et de qualité sur le saumurois, était manifestement un frein de plus à l’attractivité de notre territoire    L’ensemble des élus saumurois s’est mobilisé auprès des équipes éducatives, la Région a ouvert des places en apprentissage et le rectorat a accordé un sursis. La rentrée 2011 aura lieu.                             L’éducation est un enjeu fort, nous devons la protéger et la défendre.

 

4- Mes représentations en tant qu’élue régionale au sein des structures du Saumurois (syndicats intercommunaux, conseils d’administration, associations diverses, etc.) :

  • Pays saumurois
  • Institut de Formation en Soins Infirmiers

 

  • Parc Naturel Régional Loire Anjou Touraine :Je me suis inscrite sur un groupe de travail sur l’axe des Transports et la mise en place d’une stratégie mobilité-déplacement en milieu rural : comment favoriser la mobilité des populations en milieu rural, comment gérer le développement économique du territoire et la construction de logements, Comment assurer la présence de services de proximité …Réflexion qui revient souvent dans le domaine de la formation : mobilité physique mais aussi psychologique. C’est un risque réel d’isolement qui fragilise des populations, notamment les personnes âgées, personnes en recherche d’emploi, jeunes en formation professionnelle et en apprentissage…. C’est aussi le risque de paupérisation de certains publics en raison de I ‘augmentation du coût de l’énergie

 

  •  Les Conseils d’administration des Lycées, je suis titulaire sur deux lycées et suppléantes pour deux autres :C’est un gros travail surtout dans un contexte ou l’état se désengage de plus en plus et la rentrée 2011 sera difficile, les professeurs devront toujours faire plus avec moins de moyens et plus d’élèves.

 

  • Mission Locale du saumurois
  • Je suis réfèrent des projets « Europe »:

 

  • Programme Léonardo : « En collaboration avec le Conseil Régional des Pays de la Loire, la Mission Locale du Saumurois a décidé de créer une nouvelle action d’orientation professionnelle pour des jeunes intégrant des stages Léonardo en Europe et ayant besoin d’un accompagnement dans le cadre de leur insertion.

 

  • Service volontaire européenLa Mission Locale du Saumurois s’est engagée dans une dynamique européenne suite à une étude sur les besoins des jeunes. Les problèmes de mobilité (géographique et psychologique) sont un obstacle récurrent à l’insertion sociale et professionnelle. Depuis 2009, l’association s’engage dans la mise en place de partenariats européens en vue de développer l’insertion professionnelle des jeunes et travaille à la mobilité de ces jeunes en Europe.

 

  • Société Publique Régionale de Fontevraud
  • Créée en décembre 2010, la Société Publique Régionale de l’Abbaye de Fontevraud (Sopraf) va assurer le développement du site aux côtés du Centre Culturel de l’Ouest (CCO),C’est une Société publique locale qui a été choisie pour permettre le développement de l’abbaye de Fontevraud, au cœur du Val de Loire. Le Conseil régional des Pays de la Loire souhaite donner une nouvelle dimension à ce site, en dépassant la seule logique monument historique « pour mieux conjuguer passé, présent et futur ».

Une dernière réflexion :

La question du cumul des mandats est une vraie question qui mérite que l’on s’y intéresse de près. Il serait important de revoir le statut de l’élu :

Interdire le cumul des mandats, interdire plus d’un renouvellement du même mandat et créer un vrai statut de l’élu (notamment le congé électif pour le retour des salariés du privé dans leur entreprise) ce qui permettrait l’indispensable renouvellement de la classe politique.

 

Christelle  CARDET

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Première année de mandature : le bilan des élu-e-s régionaux Europe Ecologie Les Verts Pays de la Loire http://elus-pdl.eelv.fr/premiere-annee-de-mandature-le-bilan-des-elu-e-s-regionaux-europe-ecologie-les-verts-pays-de-la-loire/ http://elus-pdl.eelv.fr/premiere-annee-de-mandature-le-bilan-des-elu-e-s-regionaux-europe-ecologie-les-verts-pays-de-la-loire/#comments Mon, 11 Apr 2011 08:39:36 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=3130 Un an après la victoire de la Gauche et des Ecologistes, le 21 mars 2010, les élue-s régionaux Europe Ecologie Les Verts des Pays de la Loire font un point d’étape sur la première année de mandature qui vient de s’écouler. ...]]>

Un an après la victoire de la Gauche et des Ecologistes, le 21 mars 2010, les élue-s régionaux Europe Ecologie Les Verts des Pays de la Loire font un point d’étape sur la première année de mandature qui vient de s’écouler.

Au lendemain de cette victoire, les 17 élu-e-s Europe Ecologie Les Verts se sont rapidement mis en action pour enclencher la transformation écologique et sociale de la Région. Leurs engagements sur l’environnement et l’énergie mais aussi sur deux compétences régionales majeures : l’éducation et l’apprentissage, l’emploi et la formation professionnelle, ont permis d’impulser et de mettre en oeuvre des politiques publiques.

 

 

Ce bilan démontre aussi combien la diversité est une force pour le groupe des élu-e-s Europe Ecologie Les Verts et pour la majorité régionale. « Forts de nos différences et de nos personnalités, nous saurons trouver encore plus demain qu’aujourd’hui les moyens de contrer la crise sociale et économique, mais aussi nous mobiliser face à l’urgence climatique et alimentaire. », Jean-Philippe Magnen, président du groupe Europe Ecologie Les Verts au Conseil Régional des Pays de la Loire.

>> Téléchargez le bilan des élu-e-s régionaux EELV Pays de la Loire
Lors de réunions publiques organisées dans tous les départements de la région, les élu-e-s régionaux EELV iront à la rencontre des ligérien-ne-s, pour présenter le bilan des actions qu’ils ont mené pendant cette première année de mandature.

 

Ces temps d’échange permettront d’évoquer ensemble les actions et les politiques menées par les élu-e-s régionaux Europe Ecologie Les Verts depuis un an et d’aborder le projet pour la prochaine année de mandature.

Pour connaitre la date et le lieu de la réunion publique qui se tiendra dans votre département consulter l’agenda en ligne*.


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200 jours au Conseil régional en quelques chiffres ! http://elus-pdl.eelv.fr/200-jours-au-conseil-regional-en-quelques-chiffres/ http://elus-pdl.eelv.fr/200-jours-au-conseil-regional-en-quelques-chiffres/#comments Mon, 13 Dec 2010 10:57:18 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=2866 Matthieu Orphelin, vice président du conseil régional, président de la commission éducation et apprentissage ...]]>

Matthieu Orphelin, vice président du conseil régional, président de la commission éducation et apprentissage


 

Déjà plus de 200 jours depuis notre élection au Conseil régional .Voilà donc l’heure d’un second bilan d’activité résumé en quelques chiffres … et quelques explications. Et ça avance !

 

78 millions d’euros, le budget que nous consacrerons à partir de 2011 à la réalisation d’un grand plan de rénovation énergétique des lycées que nous finalisons actuellement. Ce niveau d’investissement, largement supérieur à ce qui était initialement envisagé, va nous permettre d’engager un rythme de travaux compatible avec notre objectif 3×30.

 

20 ? 50 ? 100 ? Difficile de connaître le nombre exact de lycéens et apprentis sans papiers dans la Région. Mais les situations sont nombreuses et souvent dramatiques. Nous agissons : vœu de la majorité par lequel nos élu-e-s s’engagent à aider ces jeunes, table ronde avec les associations pour concrétiser cette volonté politique. Le droit à l’éducation est fondamental, avec ou sans papiers.

 

20 000 lycéens demi-pensionnaires bénéficieront de l’expérimentation « agriculture biologique et locale de qualité dans les restaurants scolaires » que nous lancerons le 2 février 2011 avec 37 lycées, un projet piloté par Joëlle Remoissenet. Un petit délai de 3 mois par rapport à notre planning initial, mais cela nous aura permis de le peaufiner et de recruter un bureau d’études pour nous accompagner dans son animation.

 

10 nouvelles sections d’apprentissage ouvriront sur les métiers de demain dès la rentrée prochaine. Construction et maintenance des éco-bâtiment, énergies renouvelables, agriculture biologique, … C’est la moitié des ouvertures (20 au total) décidées cette année, alors qu’on était seulement à 1 sur 10 l’an dernier. La transformation écologique de l’économie passe par la formation.

 

500 lycéens issus de familles défavorisées seront dotés dès la mi-janvier 2011 d’un ordinateur (fixe, portable ou net book) mis à disposition par le conseil régional. Cette expérimentation sera évaluée en juin prochain afin de définir les conditions optimales pour généraliser le dispositif l’année d’après. Réduire la fracture numérique est un enjeu majeur au moment où les usages pédagogiques du numérique se multiplient.

 

45 déplacements dans les lycées et les centre de formation d’apprentis de la région. Ces visites sont toujours l’occasion de riches échanges avec les jeunes et les membres de la communauté éducation dont les agents territoriaux de la région. Cela me permet aussi d’être en phase avec les réalités de terrain et parfois de découvrir des situations difficiles (travaux, ressources humaines). Et j’apprends à beaucoup mieux connaître la géographie des Pays de la Loire…

 

4-2-1 : 4 groupes de concertation mis en place, 2 cabinets d’assistants maître d’ouvrage au travail pour que l’appel d’offres pour choisir l’architecte qui réalisera 1 lycée public à Beaupréau soit lancé en mars 2011. La réalisation d’un projet attendu depuis plus de trente ans par les familles des Mauges.

 

1,5 M€ les moyens supplémentaires qui seront mis en 2011 pour aider au financement des séjours en Europe de nos lycéens et apprentis. Il faut notamment encourager les projets pour les lycées professionnels.

 

62 ans, le nouvel âge de la retraite en France (jusqu’en 2012 😉 ). La jeunesse lycéenne a été moteur dans les mouvements sociaux d’octobre et novembre. La moitié des lycées de la région était bloquée. Il faut entendre le signal fort d’inquiétude sur l’avenir (le leur, ceux de leurs parents et de leurs proches) qu’expriment les jeunes. Il faut se donner les moyens d’y répondre.

 

100 % de satisfaction sur l’efficacité des agents des services de la Région, notamment celles et ceux des directions des lycées et de l’apprentissage, de la DGD éducation, mais aussi la direction du patrimoine, la DRH… C’est grâce à elles et à eux que les priorités peuvent se mettre aussi vite en œuvre, je leur adresse un grand coup de chapeau. Et clin d’œil aussi aux élu-e-s de ma commission, Joëlle pour Europe Ecologie, Sylvie, Laurence et Ina pour le PS et Véronique pour le PC, pour nos discussions toujours très animées, mais constructives et agréables !

 

Et, pour finir, dans le reste de la vie du Conseil Régional, il y a un sujet dont on parle souvent :

 

1 – 1 : une tribune dans libé pour chaque « camp » sur l’aéroport de Notre Dame des Landes. Nous avions co-signé à quatre avec Eva Joly, Dany Cohn-Bendit et Yannick Jadot la première ; Jacques Auxiette et Patrick Maréschal ont répondu. Cet échange est une bonne illustration de deux visions bien différentes, des clivages et des tensions que cela continue d’entraîner.

 

Matthieu ORPHELIN

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Six mois au Conseil Régional, par Emmanuelle Bouchaud. http://elus-pdl.eelv.fr/six-mois-au-conseil-regional-par-emmanuelle-bouchaud/ http://elus-pdl.eelv.fr/six-mois-au-conseil-regional-par-emmanuelle-bouchaud/#comments Mon, 25 Oct 2010 12:09:42 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=2759 Je suis vice présidente du conseil régional. Ma délégation porte sur la politique régionale de l’énergie et tout particulièrement la mise en œuvre des objectifs du 3X30. ...]]>

Je suis vice présidente du conseil régional. Ma délégation porte sur la politique régionale de l’énergie et tout particulièrement la mise en œuvre des objectifs du 3X30.

Je siège à la commission « Développement économique enseignement supérieur recherche et innovation ».

 

Je siège dans les organismes extérieurs suivants :

Association Effinergie

  • Association AMORCE
  • SEM régional
  • SPLA régionale

 

Ainsi que dans deux lycées :

  • Nicolas Appert
  • St Stanislas

 

Face au dérèglement climatique, à la raréfaction de nos ressources naturelles, les collectivités doivent mettre en place des scénarios ambitieux pour minimiser les effets et mieux appréhender l’avenir. Dans ce contexte, l’énergie, qu’il s’agisse de sa production comme de sa consommation est un enjeu majeur. D’autant plus que le nombre de politiques publiques concernées est important : économie, environnement, agriculture, logement etc… Il en est de même au conseil régional où ma délégation est donc très transversale et où je suis amenée à travailler sur plusieurs thématiques. C’est dans ce sens que j’ai initié un travail de groupe interne à Europe Ecologie qui a débouché sur la rédaction d’un plan d’action commission par commission afin d’évaluer la mise en application du 3X30 politique par politique .

C’est en s’appuyant sur ce document que je travaille en collaboration avec les élus concernés.

 

Sur l’agriculture par exemple, j’ai, avec l’élu chargé de cette politique, proposé différentes pistes d’actions sur

-l’évaluation car il me parait avant tout assez essentiel de pouvoir évaluer les différents dispositifs que la région a mis en place dans le domaine de l’agriculture afin de voir quels effets ils ont eu ou peuvent avoir dans le domaine des 3X30 .

-les conditionnalités car il faut que les acteurs qui bénéficient des aides de la région puissent se positionner par rapport à ces 3X30.

-des appels à projet expérimentation qui doivent intégrer cette priorité régionale du 3X30.

-le développement des énergies renouvelables dans les exploitations particulièrement la méthanisation et le micro éolien.

 

 

Sur le bâtiment, avec la commission « Environnement » j’espère faire évoluer nos dispositifs actuels pour :

  • Prioriser sur la réhabilitation chez les particuliers et collectivités
  • Aller vers des appels à projets plus ambitieux que le BBC
  • Mieux répartir sur la région la présence de conseillers énergie
  • Toucher de nouveaux publics ( co propriétés, locataires)
  • Intégrer des conditions sociales dans les aides.

 

 

L’éolien off-shore :

 

Concernant le développement économique et l’innovation, je suis plusieurs dossiers dont l’éolien off-shore. Le conseil régional a affirmé son souhait de voir se développer dans notre région une filière éolienne off-shore. Dans ce cadre , je rencontre donc industriels, développeurs, parlementaires, pêcheurs, élus locaux, etc…

 

Je suis également:

 

  • le dossier de la plate-forme technologique nationale des énergies marines dont les Pays de la Loire, la Bretagne et PACA font partie. cette plate-forme est portée par Ifremer Brest.
  • le dossier SEM-REV (site d’expérimentation en mer pour la récupération de l’énergie des vagues) porté par l’école centrale de Nantes.
  • la plate forme recherche et développement sur les micro algues

 

La gestion des dossiers :

 

Au-delà de la mise en œuvre de nouvelles politiques dues à nos objectifs et à notre programme électoral, il y a le suivi « courant » des dossiers qui passent en commission sectorielle.

Cela demande de la vigilance pour contrer certains d’entre eux qui ne correspondent pas à notre positionnement politique (dossier nucléaire) et/ou qui demandent un approfondissement afin de construire un positionnement réfléchi et approfondi (dossier voiture électrique)

 

Le projet NDDL nous prend également beaucoup de temps de réunion et d’échange dans le groupe.

 

Emmanuelle BOUCHAUD,

Conseillière régionales, membre de la Commission du développement et des activités économiques, de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

En charge d’une délégation transversale sur l’ensemble des politique régionales en matière d’énergie.

 

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Laurent Martinez: Mes 200 premiers jours en tant que Conseiller Régional. http://elus-pdl.eelv.fr/laurent-martinez-mes-200-premiers-jours-en-tant-que-conseiller-regional/ http://elus-pdl.eelv.fr/laurent-martinez-mes-200-premiers-jours-en-tant-que-conseiller-regional/#comments Fri, 15 Oct 2010 07:24:36 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=2686 PREAMBULE   Je suis membre CAP 21 et je voudrais tout d’abord lever une ambigüité et répondre aux attaques régulières dont CAP 21 est la cible sur des blogs ou autres pages de réseaux sociaux. ...]]>

PREAMBULE

 

Je suis membre CAP 21 et je voudrais tout d’abord lever une ambigüité et répondre aux attaques régulières dont CAP 21 est la cible sur des blogs ou autres pages de réseaux sociaux.

 

CAP 21 est un mouvement d’écologie politique proche des valeurs portées par Europe Ecologie. Nous avons fait le choix, régionalement mais également localement à Angers d’être dans la majorité de gauche. Ce positionnement est affiché et assumé. Notre mouvement est porteur d’une écologie pragmatique, soutenable, mais également porteur de valeurs sociales et humanistes que nous retrouvons dans le projet régional de la gauche et de l’écologie en action. Toutes les conditions sont réunies pour que CAP21 contribue au sein d’Europe Ecologie à porter au plus haut le programme écologiste.

 

 

L’écologie est au cœur de toutes nos actions au Conseil Régional, chacun d’entre nous s’est donné pour mission de mettre en application le programme pour lequel nous avons été élus. Plus qu’une stratégie politique, ce choix participe à la construction d’un autre modèle de société, durable et équitable.

Alors, oui il y a bien un projet pour lequel nous sommes en profond désaccord avec nos partenaires de la majorité : le projet de l’aéroport de Notre Dame des Landes. Nous sommes et resterons profondément opposés à ce projet. Sans restriction ou autre réserve nous nous exprimons et mettons en œuvre tous les moyens à notre disposition pour le faire savoir.

Nous usons de notre droit de parole en assemblée, et votons contre tout ce qui peut avoir un lien avec ce projet.

En tant qu’élu Europe Ecologie et membre de CAP 21, je me sens en parfaite harmonie avec le positionnement du groupe au Conseil Régional et tout comme mes collègues, je reste vigilant sur l’équilibre de ce fonctionnement.

En résumé de cette introduction, je suis fier, avec ma spécificité, d’apporter ma contribution à un développement responsable du territoire.

 

• C comme citoyenneté est la première lettre de CAP21, je suis un citoyen responsable, engagé pour faire avancer l’écologie

• Le A de CAP21 est la première lettre d’action : tout comme mes amis conseillers municipaux d’Angers, je suis dans l’action, au quotidien, sur le terrain.

• Et le P est pour « participation pour le 21ième siècle ». Participation a son contraire : opposition. Quelle contribution apporterions-nous à l’écologie si nous étions dans l’opposition ? Sauf à nous opposer à des projets notoirement irresponsables comme l’aéroport Notre Dame des Landes, ce que nous faisons déjà.

 

 

200 jours au Conseil régional :

 

A ce O d’opposition, je préfère le A et le P, qui nous donnent des outils pour faire avancer notre projet politique et c’est ce que je veux montrer en vous exposant mon travail au sein du Conseil Régional depuis maintenant plus de 200 Jours.

 

Membre de la commission « Finances, personnel, affaires générales, travaux, communication et démocratie », ma mission générale au sein du Conseil Régional s’articule autour d’un axe général : les achats responsables.

 

Il s’agit d’une mission étroitement liée aux marchés publics et en conséquence, elle impacte directement le fonctionnement de l’institution.

 

Elle se décline en 5 actions principales :

 

La commission d’appels d’offre et des jurys d’attribution

Ma présence active au sein des commissions d’appel d’offre et des jurys d’attribution :

Cette présence est un réel investissement puisqu’elle nécessite un à deux jours de disponibilité par semaine (hors préparation pour les dossiers importants). Cette représentation me tient à cœur. Elle me permet d’avoir une vision technique et juridique sur les marchés publiques et comprendre de qu’elle façon nous pouvons influer sur la commande publique. Et bien entendu, en tant que membre du jury, je participe à la décision.

 

Le Réseau Grand Ouest :

J’ai eu la chance, avant d’obtenir ma lettre de mission (le 9 juillet), d’en connaître les contours assez rapidement. En effet, dès le début du mandat j’ai été désigné pour représenter la Région au sein du Réseau Grand Ouest. Il s’agit du seul réseau français structuré qui regroupe plus de 80 collectivités dans 5 régions autour de la commande publique durable.

 

Très rapidement, j’en ai compris l’enjeu et en suis devenu le vice président. Cette association est un véritable moteur inter-collectivités pour les inciter à un comportement responsable. La commande publique représente près de 15% du P.I.B, c’est donc un levier économique important. Le Réseau Grand Ouest est avant tout un organisme de partage de savoir-faire. Aussi l’une de ses activités principales est la création et le suivi de groupes de travail autour de thématiques liées à la commande publique responsable. Ainsi, je me suis engagé à suivre le groupe de travail sur « le groupement de commande », un outil très intéressant pour organiser des filières comme le bio ou le commerce équitable.

 

2011 est une année très importante pour le RGO, puisque pour la première fois, il organise « les Rencontres de la Commande Publique Durable » (Cité des Congrès de Nantes, 29 et 30 mars). Je me suis personnellement investi pour la Région dans ce projet, en suivant les comités techniques et les comités de pilotage.

 

Enfin, en tant que membre du bureau j’assure le suivi des salariés dans le cadre de la politique en ressources humaines.

 

Ma mission générale est étroitement liée au fonctionnement du Conseil Régional et de fait mon action s’inscrit dans une relation permanente avec les services de la Région. Elle a débuté par un état des lieux qui m’a été restitué en septembre dernier. A partir de ce bilan, j’ai pu définir les principaux objectifs de cette mission transversale et identifier les personnes ressources indispensables pour mener à bien ces projets.

Dans le même temps, j’ai pu rencontrer mes homologues d’autres collectivités pour identifier les bonnes pratiques et les difficultés rencontrées.

 

Dans le quotidien de la Région, c’est donner une impulsion politique significative sur les marchés à renouveler. Cette démarche est relativement aisée sur les marchés de fournitures mais peut entrer dans un projet politique plus ambitieux lorsqu’il s’agit d’être socialement et écologiquement responsable. J’ai entrepris une réflexion commune avec les services de la Région pour imaginer techniquement comment introduire les clauses d’insertion dans nos marchés. C’est l’un de mes gros chantiers pour cette mandature. Nous en sommes au stade de l’enquête et de la réflexion.

 

Territoire de Commerce Equitable :

 

Depuis une année, le Conseil Régional est labellisé. Cela se traduit par un certain nombre d’actions inscrites dans une charte. Etant pilote dans la mise en œuvre du label, j’ai utilisé ces dernières semaines à la rencontre d’acteurs du territoire. Ces rencontres ont débouché sur des projets d’actions concrètes et visibles : pendant la « Quinzaine du commerce équitable », la Région sera pilote de « goûters équitables » dans les principales gares SNCF et nous prévoyons un évènement au sein du Conseil Régional (exposition, rencontre avec un producteur).

Nous allons également mettre en place des journées de sensibilisation à destination des agents territoriaux.

 

Pour animer ce label et le concrétiser, la région envisage de signer avec les acteurs locaux une contractualisation pluriannuelle

 

Enfin, j’ai l’ambition d’installer un conseil local du commerce équitable régional qui aura pour mission principale de dynamiser et organiser la filière. A ce jour, j’ai entamé une réflexion avec les services de la Région et certains acteurs pour étudier la forme qu’il pourrait prendre.

 

L’éco-condionnalité, axe majeur de nos politiques écologistes :

 

Au travers de cette mission, je suis au cœur de l’éco-conditionnalité sur l’axe des marchés publics. Aussi, il allait de soi que je sois présent dans la Commission régionale d’Evaluation des Aides Publiques (CRESA). Le premier axe de travail de cette commission va être de revisiter la Charte d’éco-conditionnalité de la Région pour lui donner plus d’envergure. Les deux élus d’Europe Ecologie ont bien l’intention d’être force de proposition au cour de ce travail.

Nous avons d’or et déjà constitué un petit groupe de travail à Europe Ecologie autour de cette charte. Nous prenons la mesure de l’importance de celle-ci pour agir sur le comportement social et environnemental des bénéficiaires des aides régionales. Il s’agit d’être vraiment incitatif.

 

Et puis le quotidien :

 

La vie d’un élu ne s’arrête pas à sa lettre de mission. Il ne faut pas oublier nos désignations, notamment dans les lycées qui vont pour moi au-delà de la simple représentation puisque nous sommes le lien politique entre la Région et l’établissement.

Je prolonge ma participation aux conseils d’administration dans un dialogue avec le chef d’établissement (déjeuners, visites…).

Je suis également présent dans les conseils d’administration du Centre de communication de l’ouest et du CNFPT (centre de formation des agents territoriaux).

 

Des circonstances professionnelles me permettent de me consacrer à plein temps à mon mandat, j’entends utiliser cette disponibilité pour lancer tous ces projets et les mener à bien avant la fin de mon mandat. C’est un vrai challenge pour moi, j’ai de nouvelles idées tous les jours, la difficulté est parfois de se caler avec les rythmes de l’institution. Je favorise particulièrement le dialogue, c’est la seule façon de mobiliser autour de soi pour mener à bien nos politiques.

 

 

Laurent MARTINEZ,

Conseiller régional,

Commission des Finances, du personnel, des affaires générales, de la communication et de la démocratie.

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Une semaine ordinaire de Michel Perrier. http://elus-pdl.eelv.fr/une-semaine-ordinaire-de-michel-perrier/ http://elus-pdl.eelv.fr/une-semaine-ordinaire-de-michel-perrier/#comments Fri, 01 Oct 2010 13:46:08 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=2667 Contrairement à de nombreux collègues conseillers régionaux, je ne suis pas inscrit sur « facebook » ou sur un réseau similaire, raison de plus pour vous faire des compte rendus réguliers... que vous pouvez commenter pour donner votre avis. Difficile de trouver un temps suffisant pour m'astreindre à le faire journellement, mais cela m'a semblé intéressant, même de temps en temps. Pour cette première fois, je le ferais pour la semaine du 19 au 25 septembre, normalement une semaine ordinaire (sans session) d'un conseiller régional de base ...mais pas si ordinaire que ça, en fait, actualité oblige ! ...]]>

Contrairement à de nombreux collègues conseillers régionaux, je ne suis pas inscrit sur « facebook » ou sur un réseau similaire, raison de plus pour vous faire des compte rendus réguliers… que vous pouvez commenter pour donner votre avis. Difficile de trouver un temps suffisant pour m’astreindre à le faire journellement, mais cela m’a semblé intéressant, même de temps en temps. Pour cette première fois, je le ferais pour la semaine du 19 au 25 septembre, normalement une semaine ordinaire (sans session) d’un conseiller régional de base …mais pas si ordinaire que ça, en fait, actualité oblige !

 

THT et vies brisées.

Dimanche Direction le nord ouest du département pour une commune impactée par la ligne THT Cotentin Maine. Je suis invité à un pique nique de l’association « Larchamp Hors Tension » qui se bat encore et toujours, et qui mérite le soutien de tous les écologistes. Le pique nique a lieu au « petit mortain » chez une charmante dame d’origine anglaise. Sa maison, et le souvenir de son compagnon décédé, risque de se retrouver à moins de 100 m des cables. Une horreur !

 

Aujourd’hui : un paysage remarquable, un petit bois (qu’on me dit « déclassé » pour permettre l’arasement), un ruisseau en contre bas (le rollon). Une randonnée nous fera découvrir ce bocage préservé, où quelques résidences secondaires et plusieurs petits étangs apparaissent. Facile de comprendre l’ attachement des habitants à ce coin tranquille…

 

Plus d’une cinquantaine de potentiels riverains sont présents : des familles avec enfants (certains jeunes viennent d’arriver dans la commune), des personnes plus âgées, .. le désarroi est palpable, la colère digne.

 

La ligne n’est pas encore construite, et l’espoir existe encore. C’est ce que je répète pendant l’après midi. Impossible d’accepter ce diktat de Borloo, en faveur de l’EPR de Flamanville ( qui accumule les retards et les surcouts) et qui ne prend pas en compte les demandes quasi unanimes des élus locaux et le principe de précaution pour les riverains. La santé humaine n’est pas à vendre !Maintenant que les conséquences des champs électromagnétiques sur les personnes fragiles (enfants, personnes âgées, …) sont relativement bien connues, il ne devrait plus être possible de construire une telle infrastructure comme dans le passé.

 

Pour sa part, la région Pays de la Loire à l’initiative de Françoise Marchand avait demandé un minimum de 300 m entre les habitations et les cables, en vain, et a condamné publiquement la récente DUP (j’ai défendu le voeu en ce sens). A comparer au Conseil général de la Mayenne qui n’est pas intervenu publiquement et n’a rien fait pour s’y opposer…

 

Les recours déposés apparaissent comme une bouée de sauvetage. D’autant qu’il y en a six (dont celui des Verts et de Christophe Démas, un conseiller municipal d’Ernée), ce qui veut dire 6 cabinets d’avocats à rechercher une « faille » qui arrêterait au moins provisoirement le rouleau compresseur de l’Etat nucléaire . Pour info, je suis d’ailleurs requérant au nom de Stop THT, étant toujours co-président de ce collectif (qui n’avait pas procédé à mon remplacement officiel).

 

Une après midi sous le soleil qui renforce l’envie de stopper ce projet dangereux.

 

Une journée nantaise

Lundi : réunion du groupe Europe Ecologie le matin. Nous sommes 18, et nous essayons d’avoir régulièrement du temps collectif pour préparer les enjeux importants et assurer une cohésion importante. La campagne électorale nous avait déjà donné une expérience collective, et depuis 6 mois, un vrai groupe se constitue. A l’ordre du jour le recrutement d’Hélène Naulin, une nouvelle collaboratrice (ce sera la 4 ème et elle ne sera pas de trop). Celui-ci s’est fait après appel de candidatures, entretiens, et l’avis unanime d’une commission ad’hoc de 5 élus. Le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes occupe la majeure partie de cette réunion. Si chacun est d’accord pour s’y opposer et en faire un des enjeux symboliques de 2012, il y a bien évidemment des sensibilités différentes dans la tactique au jour le jour. Mais ces débats permettent d’avancer ensemble et de s’opposer le plus efficacement possible à la volonté des socialistes, nos partenaires de la majorité régionale.

 

L’après midi réunion de travail de cette majorité justement autour de l’agenda 21 de la région. Vous pouvez trouver toutes les infos sur le document actuel.

 

Il s’agit de définir une méthode pour le mettre à jour en l’améliorant. La discussion est intéressante, et beaucoup de conseillers font des propositions à partir de leurs expériences passées. Il est question de « développer les transports collectifs et les mobilités durables », un ange passe, et personne n’évoque le nouvel aéroport…

 

Fin d’après-midi, retour dare dare à Laval pour une rencontre collective avec un candidat possible aux prochaines élections cantonales. C’est réjouissant : il y a de sa part une formidable envie de se battre et de gagner. Il pourra sans aucun problème intégrer une équipe dynamique autour des sortants dont mon ami Claude Gourvil. La position des écologistes, et celle des socialistes, est évidente : présenter le ou la meilleure candidate, connue, implantée, quelque soit sa famille politique d’origine. Il n’est plus possible de présenter des candidatures de témoignage ou simplement pour mesurer l’influence de son parti. En Mayenne, comme dans de nombreux départements ruraux pourtant conservateurs, l’UMP et Sarkozy peuvent être des repoussoirs après les mesures prises (retraites, Roms, réforme territoriale,…), et les centristes comme Arthuis n’ont guère d’autres perspectives au final qu’un accord avec cette droite bling, bling, autoritaire et au service exclusif des plus riches…

 

Au boulot

Mardi, je reprends mes activités professionnelles à la CPAM. Je veux y consacrer au moins un mi-temps (le temps pris pour mes activités politiques étant comptabilisé en congé sans solde) pour continuer à effectuer des tâches que je trouve intéressantes, et au service des plus démunis. Malgré une petite réorganisation, une partie de mes fonctions passées se reportent sur ma collègue, ce qui n’est pas toujours facile à vivre pour elle. Il faut le reconnaître…

 

Le soir, covoiturage pour Angers avec Jean Michel Braud et Daniel Landelle. Nous allons participer au CAP régional (comité d’animation politique) où nous représentons la Mayenne. Pour ma part, j’y suis en tant qu’ancien tête de liste départementale aux régionales. Le mouvement « Europe Ecologie/les Verts » est dans une phase de structuration, toujours délicate. Un calendrier a été adopté : assises régionales le 9 octobre, puis nationale le 13 novembre à Lyon. Des textes sont soumis au débat (manifeste, statuts, …). Il faut donc préparer toutes ces échéances pour que demain chacun se sente bien dans le nouveau mouvement. Ensuite, il faudra légitimer nos représentants, nouveaux ou anciens. C’est un point que j’estime primordial : à côté des élus (locaux, régionaux, nationaux, européens), il faut un mouvement organisé avec de nombreux adhérents et militants qui élabore des positions, et les défendent dans la société. Les élus peuvent et doivent jouer leur partition, mais la petite musique des écologistes doit se diffuser beaucoup plus largement. Votre adhésion, celle de vos proches, est urgente… C’est le meilleur signe de soutien pour que se développe un mouvement écologiste qui pèse tant dans les mouvements que dans les institutions. Rendez vous sur http://www.europe-ecologie.fr

 

Un moment important est aussi consacré à Notre Dame des Landes. Les conseillers régionaux présents (Jean Philippe Magnen, Christophe Douge, Sophie Bringuy, moi) reviennent sur les événements de l’été (visite de Bussereau, déplacement de Cécile Duflot, Dany, Eva Joly et bien d’autres sur le terrain, votes à venir sur la participation des différentes collectivités locales). Pour la région, l’accord de deuxième tour interdit tout financement de nouveau programme routier, et nous sommes farouchement déterminés à le faire respecter. C’est aussi devenu maintenant un enjeu national dans le cadre d’un accord pour 2012. Là aussi, nous avons besoin du plus grand nombre. Plutôt que de commenter les propos de tel ou tel élu, il est indispensable de réouvrir le débat avec les éléments actuels. Ainsi, les déclarations des socialistes de Loire Atlantique demandant la fermeture de l’aéroport d’Angers ont été reçus très froidement par les socialistes du Maine et Loire. Ainsi, l’arrivée programmée de la ligne LGV jusqu’à Sablé et jusqu’à Rennes rapproche Nantes et Rennes de Paris, et aussi d’ailleurs de Roissy et de ses dessertes internationales, cela aura forcément des conséquences sur la fréquentation des aéroports de l’ouest. Ce ne sont que deux exemples…

 

Question cantonales, nous sommes aujourd’hui le seul département où les socialistes montrent une volonté sans équivoque d’avancer vers un accord, tant sur un programme départemental que sur la présentation de candidats uniques où les composantes de la gauche et des écologistes seront représentés. Le résultat de 2004 (6 cantons gagnés contre 2 auparavant) n’y est surement pas pour rien.

 

Non, je ne retraite rien.

Jeudi, manif.C’est la nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites. FO, à la CPAM, avait parlé de journée « mortifère » et on me dit qu’à l’URSSAF, ce syndicat ne voulait pas déposer de préavis de grève… De telles polémiques caricaturales ne renforcent pas la mobilisation. Mais s’il y a des interrogations sur les méthodes de luttes, légitimes, les confédérations dirigent la mobilisation dans la durée, durée indispensable face à ce gouvernement et ce président autiste. C’est toujours un vrai bonheur de se retrouver si nombreux encore une fois. Pratiquement autant que le 7 septembre dernier, après le vote de la loi par l’Assemblée, c’est un succès dont les manifestants sont fiers. Woerth, Sarkozy et sa clique n’ont pas endormi les gens qui se rendent bien compte qu’on veut leur voler une partie de leur temps de vie sans contraintes. Je rencontre beaucoup de monde, certains perdus de vue (des anciens collègues, des syndicalistes de tous horizons, des amis, des militants des bonnes causes). Je discute surtout, du contexte politique, de la nécessaire alternative, et aussi des petites ou grandes nouvelles de chacun. Le tourbillon de la manif ne permet pas toujours d’aller au bout d’une discussion, de fixer la soirée ou le rendez vous attendu.

 

Le mouvement doit continuer, le gouvernement doit céder, c’est cette volonté que les manifestants expriment et quelques soient les nuances d’appréciation, chacun se félicite de l’unité réalisée dans la rue. Aux salariés dans les entreprises de décider leurs moyens d’action, aux confédérations de proposer, rapidement, de nouvelles perspectives…

 

Sur le terrain politique, si en 2012, nous participons au pouvoir, nous rétablirons le droit de partir à 60 ans, et à 65 ans sans abattement. C’est un minimum de justice dans le cadre d’une réforme plus globale, durable, qu’il faudra réaliser.

 

L’après midi, petite réunion de travail avec Jacques Hériveau (ancien cheminot, et secrétaire départemental des Verts) et Fabrice Eymon (responsable de la FNAUT). Je les ai sollicités pour prendre en compte leurs positions sur les projets ferroviaires dans la région : la ligne LGV, la virgule de Sablé (qui diminuera de moitié le temps de parcours Laval/Nantes), et la réouverture de la ligne Laval/Mayenne. Une longue discussion, toujours passionnante, où leurs compétences me sont bien utiles. Leurs points de vue, l’un à partir des usagers, l’autre des salariés de l’entreprise ne m’ont jamais autant apparus complémentaires.

 

Douche froide en soirée. La pluie tombe drue, mais l’annonce commune Le Drian/Auxiette (au nom des régions Bretagne et Pays de la Loire) fait monter l’adrénaline. Les deux Présidents, dont l’un d’ailleurs a refusé un accord avec les écologistes au second tour, annonce tout de go le financement de la plateforme aéroportuaire, de ses dessertes et un vaste programme de liaisons ferroviaires à grande vitesse, vers une transversale est/ouest. L’impression de retourner au siècle dernier… C’est d’autant plus désagréable que nous faisions confiance aux socialistes pour élaborer une solution qui respecterait l’accord passé.

 

Certes, quelques projets sont positifs. La modernisation tant attendue des lignes bretonnes notamment et pour les mayennais l’ajout de la virgule de Sablé à la nouvelle ligne LGV qui permettra de rapprocher Laval de Nantes et d’Angers et de développer les trajets régionaux. Mais l’ensemble tourne le dos à tout développement soutenable en multipliant les infrastructures ( pour faire plaisir à De Villiers, il est même prévu un nouveau franchissement de la Loire). Dans une période de difficultés budgétaires, ce n’est vraiment pas responsable. Ecartés de la décision, et de l’information, les collègues d’Europe Ecologie sont stupéfaits, et le font savoir sur notre liste interne. Cette déclaration ne sera pas sans conséquences.

 

Rififi dans la majorité régionale

Vendredi Je pars pour une réunion à Nantes , prévue depuis longtemps, des conseillers transports de la majorité régionale. A 6 H 25, je prends le car pour Angers à la gare routière de Laval. Celle-ci n’en a que le nom ! Il faut d’abord cheminer entre deux grillages, puis le long d’un hangar désaffecté. Glauque. Au petit matin, dans la pénombre, il est facile de s’imaginer dans un vieux film d’espionnage. Cette zone n’est pas digne de recevoir des voyageurs…

 

Le car a un peu de retard, et à la gare d’Angers, je n’ai que 2 minutes pour monter dans le TGV pour Nantes. Pas toujours facile l’intermodalité ! A noter le très utile site Destinéo qui permet de connaître toutes les possibilités de déplacement dans la région. C’est une excellente initiative de la région, et c’est une réussite.

 

A l’hôtel de région, c’est le branle bas de combat. Jean Philippe Magnen a demandé de boycotter toutes les réunions prévues ce vendredi et de tenir en urgence une réunion de groupe. Il y a besoin de réagir collectivement à l’attitude et aux décisions des socialistes à propos de l’aéroport et de ses dessertes. Avec Marie Laure Motreuil, une collègue de la Sarthe, nous allons annoncer cette décision à Gilles Bontemps, le Président de notre commission transports/infrastructures. Moment de surprise passé, celui-ci cherche malgré tout à nous convaincre que les déclarations du Président Auxiette ne sont pas contradictoires avec l’accord du 2ème tour. En vain. Je ne participerais pas non plus à la visite prévue, par le Préfet de la Mayenne, avec Gilles Bontemps sur le site des fouilles archéologiques à Moulay.

 

Les élus d’Europe Ecologie arrivent les uns après les autres, mines souvent renfrognées, quelques uns inquiets, mais tous semblent conscients de l’importance pour l’avenir des décisions à prendre. Les propos échangés confirment cette impression. C’est avec un grand sérieux que les différentes hypothèses sont étudiées, avec les conséquences qu’elles entrainent. Assez rapidement, un consensus fort s’établit et les multiples interventions des uns et des autres permettent de le peaufiner. Les quelques absents font part d’une position similaire. :il n’est pas possible de tergiverser ! Ce rapport de force que nous voulons utiliser, avec nos 18 élus, provient de notre excellent score du 1er tour en autonome. Il faut toujours s’en rappeler…

 

Dans cette situation conflictuelle, la cohésion du groupe est réelle. C’est une excellente surprise. Néophytes ou politiques expérimentés, conseillers de base ou avec des responsabilités, tous arrivent aux mêmes conclusions. Ce sont nos convictions collectives qui s’affirment, et la situation de chacun reste secondaire. Dans le contexte actuel, je crois réellement que cela participe à la réhabilitation de la politique et des politiques.

 

Pendant tout ce temps, les liens sont fréquents avec les élus bretons d’Europe Ecologie (qui sont eux dans la minorité face aux socialistes), avec Cécile Duflot, avec beaucoup de responsables écologistes dans la région… Et toutes les réactions sont convergentes ! Un communiqué partira dans l’après midi : Nous décidons de rendre public notre position dans une conférence de presse spécifique lundi après midi, après celle d’Ayrault, d’Auxiette et de Mareschal (président du Conseil général de Loire Atlantique). Le message sera clair. Et pour d’ici là, malgré les pressions médiatiques et les demandes socialistes, nous n’interviendrons pas publiquement.

 

En fait, le plus dur sera de ne pas répondre aux légitimes questions sur les listes des adhérents EE et Verts, d’autant que quelques uns alimentent la suspicion envers les élus régionaux ou certains d’entre eux. Vivement que la structuration du nouveau mouvement écologiste soit réalisée…

 

Aide publique au développement

Samedi après midi, la CASI (coordination des associations de solidarité internationale ) organise une conférence débat à Laval. J’y participe chaque année, et je serais donc absent au déboulonnage symbolique d’un pylone THT prévu à Isigny le Buat (50). Cette action a le mérite de montrer que le fatalisme n’est pas de rigueur et plusieurs amis y seront.

 

La CASI a invité Philippe Barrieu, un professeur d’économie bien connu, sur le thème :« 50 années d’ aides internationales, pour quels résultats ? ». Faute de temps, l’orateur centre uniquement son intervention sur l’aide publique, en excluant la coopération et l’aide privée. Difficile de faire autrement , mais cela limite forcément la réflexion et la compréhension.

 

Il présente beaucoup de chiffres, cela donne des repères, et il insiste particulièrement sur quelques points qui me paraissent essentiels : la moitié de l’aide française reste dans notre pays (annulation de dettes, aide aux étudiants qui reste ici ensuite, …), l’aide attribuée est trop souvent bilatérale et « liée », et reste bien loin des objectifs fixés pour répondre aux besoins.

 

Sans condamner totalement l’aide publique, Philippe Barrieu met en exergue les politiques suivis qui la rendent nécessaires, tel un véritable cercle vicieux. La taxation importante des produits venant des pays les plus pauvres, et à contrario les subventions importantes versées à nos exportateurs et notamment aux agriculteurs. Albert Ody, de la Confédération Paysanne, dans son intervention obtient un consensus des participants avec l’idée du droit à la souveraineté alimentaire. Cela devrait être effectivement la priorité comme l’a souvent défendu José Bové notamment. Je continue la discussion avec plusieurs animateurs du centre des Trois Mondes (dont le local avec plein de documentation est au 37 rue Victor, toutes les infos.) N’hésitez pas à aller les voir…

 

Michel PERRIER

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100 jours après l’élection… Le bilan de Geneviève Lebouteux http://elus-pdl.eelv.fr/100-jours-apres-lelection-le-bilan-de-genevieve-lebouteux/ http://elus-pdl.eelv.fr/100-jours-apres-lelection-le-bilan-de-genevieve-lebouteux/#comments Fri, 27 Aug 2010 07:45:49 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=2548 Démarrage des éco-filières, le dossier Notre-Dame des Landes, l'apprentissage des commissions et du fonctionnement du Conseil Régional et un séjour en Chine, Geneviève Lebouteux revient sur ses premiers 100 jours en tant que conseillère régionale. ...]]>

Démarrage des éco-filières, le dossier Notre-Dame des Landes, l’apprentissage des commissions et du fonctionnement du Conseil Régional et un séjour en Chine, Geneviève Lebouteux revient sur ses premiers 100 jours en tant que conseillère régionale.


Le Conseil régional est une grosse machine, apparemment très bien huilée et efficace qui produit un nombre impressionnant de décisions et d’engagements financiers. Ces décisions sont préparées par les personnes travaillant dans les services (plusieurs centaines) avec normalement l’accompagnement des élus référents et dans la ligne des engagements politiques pris collectivement.

 

Au sein de ce fonctionnement, il ne m’a pas été facile de faire ma place et ce n’est pas encore totalement fait. Débarquant « d’un autre monde » et malgré ma bonne préparation du fait de mes fonctions à l’Insee et de mes activités militantes, il fallait sauter dans un train en marche. Je garde de ces trois mois un sentiment de précipitation car il faut aller très vite sur plein de choses et on manque cruellement de temps pour faire le tour des questions. Vis-à-vis de ce manque de temps, une chose est paradoxale c’est que chaque dossier de décision à prendre est « examiné » par les conseillers régionaux plusieurs fois de suite, en commission et en assemblée plénière (ou commission permanente).

 

Ce fonctionnement a l’air d’être commun à toutes les instances politiques élues (des communes au parlement…) car quand j’en parle autour de moi, c’est ce qu’on me renvoie. Je ne sais pas s’il est constitutionnel, en tout cas, je le trouve à la fois « réglo » et pesant. Il peut d’ailleurs s’avérer contre-performant pour un élu qui va voir son temps disponible pour le travail régional mobilisé par ces longues demi-journées de réunion alors qu’il manque de temps pour travailler à sa mission, rencontrer des acteurs, être sur le terrain… Cela m’intéresserait de savoir comment ça se passe dans d’autres pays démocratiques.

 

Je suis un peu déçue des débats au sein de l’institution. Les discours et les débats sont souvent convenus et la manière dont a été organisé le seul séminaire de la majorité auquel j’ai participé, ne laisse pas réellement la place à un véritable échange d’idées. Cela vise, à mon sens l’efficacité dans les prises de décisions mais aussi un moindre dérangement pour l’équipe dirigeante.

 

  • Au sein de ma commission, quelques petits pas pour commencer

 

A l’intérieur de la commission « Développement et activités économiques, enseignement supérieur, recherche et innovation », présidée par Christophe Clergeaud, notre premier travail à Emmanuelle Bouchaud et moi-même, a été de participer à la rédaction de la note d’orientation 2010-2014 de la commission, sorte de feuille de route collective. Nous avons veillé à ce que les orientations écologistes du programme de 2e tour soient présentes.

A cette occasion, j’ai touché du doigt la difficulté que nous aurons à bien nous comprendre au sein de notre majorité. C’est un défi à relever car nous sommes là pour travailler ensemble. En effet, nous portons des visions du monde et de l’avenir bien différentes et donc des priorités différentes. Pour caricaturer, je résume nos visions :

– Celle de nos partenaires socialistes : « L’avenir est dans le progrès technologique, diffusé dans le plus grand nombre d’entreprises (l’innovation), il faut être présent à l’international. Il faut continuer tous les efforts dans le sens du développement économique, mais le faire mieux qu’avant : avec les contraintes environnementales nouvelles. »

– La nôtre : « Notre modèle de développement est responsable des dégâts écologiques et humains en cours, il est temps d’en changer. Il est d’ailleurs en bout de course et produit les crises majeures actuelles, y compris économiques et financières. Nous avons la responsabilité d’anticiper les conséquences de ces crises sur les territoires et donc favoriser le plus possible leur autonomisation, ainsi qu’un mode économique basé sur de nouvelles valeurs : sobriété, durabilité, coopération… »

 

Au cours d’un atelier d’un séminaire sur les PME et les territoires organisé par le CESR et le CR, nous avons trouvé un certain écho aux positions que nous avons avancées : renforcer l’autonomie des territoires avec un réseau productif de proximité : artisanat, agriculture, isolation des bâtiments, circuits courts ; réduire notre empreinte écologique… Le monde des PME est par endroits déjà bien engagé dans cet état d’esprit.

 

  • Un démarrage de ma mission sur les éco-filières

 

Je suis chargée de « suivre plus particulièrement les politiques régionales favorisant l’émergence des éco-filières (hors filière énergie qui est du ressort d’Emmanuelle Bouchaud), ainsi que toutes les actions de soutien aux éco-projets contribuant à la prise en compte du défi environnemental au sein des entreprises de filières classiques ». Cette mission a fait l’objet d’une note de cadrage précise à laquelle nous avons été plusieurs à collaborer. Elle est officielle depuis début juillet, ce qui va me permettre de rencontrer les personnes des services en charge de ces sujets… Je suis impatiente de m’investir dans cette mission. J’ai pris un premier contact courant juillet mais là aussi je me suis heurtée à certaines lourdeurs : il faut que le chef du chef assiste à cette première rencontre, ce sera pour septembre…

 

Les éco-filières constituent un projet très intéressant mais je ne le connaissais pas particulièrement. J’ai donc passé du temps à me documenter sur ces vastes sujets (déchets, éco-construction, dépollution de l’eau des sols, éco-conception…) avec le souci de privilégier les activités permettant d’éviter les pollutions et les gaspillages plutôt que celles traitant et donc « se nourrissant » de ces pollutions et gaspillages ! Tout en sachant que tout n’est pas blanc ou noir. Vaste programme ! Je suis aidée dans ces recherches par l’une des collaboratrices du groupe Europe Ecologie, Clotilde Sers, pour une part de son temps.

 

Pour cette mission, j’ai défini mes priorités pour les mois à venir :

– participer à la définition des critères pour l’appel à projet régional pour des éco-activités innovantes (mise en place de plates formes régionales d’innovations). Un budget de 400 000 euros a été voté lors de la dernière séance du Conseil ;

– participer à l’appel à candidature pour une étude régionale sur les éco-activités

– Rencontrer des acteurs déjà en réseaux : éco-recycleries, isolation de l’habitat, éco-construction…

 

  • Mon apprentissage des délégations

 

Chaque conseiller régional représente la Région au sein d’un certain nombre d’organismes (plus de 500 en tout dont 200 lycées), sans compter les représentations ponctuelles pour des cérémonies. Pour ma part, je suis déléguée titulaire dans 11 organismes (dont 4 lycées) et suppléante dans 5 autres (dont 3 lycées).

Je suis déléguée dans plusieurs organismes traitant de la pêche et de l’aquaculture. Pour l’instant, la seule réunion à laquelle j’ai participé m’a permis d’approcher un peu le désarroi profond de la profession et les plans successifs qui essaient de «rationnaliser » , de « restructurer» l’activité…

 

Je suis déléguée dans quelques établissements d’enseignement supérieur : très intéressant de constater le dynamisme et les projets en cours, en particulier sur les énergies renouvelables. L’action de la Région parait appréciée.

 

Idem dans les lycées où je suis allée. Et puis, une action dont je suis fière : un conseil de lycée s’apprêtait à adopter un système de contrôle et de paiement pour la cantine à partir du contour de la main du lycéen. J’ai exprimé ma profonde réticence vis-à-vis de ce procédé car, en termes d’éducation, c’est pour moi inculquer aux jeunes l’image d’une société « à la 1984 d’Orwell », tout le contraire de ce que je souhaite. J’ai fait remonter ces éléments à Matthieu Orphelin, notre vice président responsable de la Commission Education et apprentissage, qui a interrogé le cabinet de la Région : nous partageons la même façon de voir. J’ai demandé à ce que les services de la Région aident ce lycée (et d’autres) à trouver une solution intéressante et acceptable pour le contrôle et le paiement de la cantine. Affaire à suivre…

 

  • Sur le front du projet d’aéroport à Notre Dame des Landes

 

Le combat pour l’abandon de ce projet reste bien sûr dans mes premiers objectifs. J’anime un groupe de travail pour faire avancer nos positions sur le sujet de Notre Dame des Landes au sein du Conseil régional. Cela nous a permis de préparer certains votes et de rester très vigilants sur le sujet. Il est crucial de faire respecter notre accord de second tour sur le sujet. La signature récente d’un accord général de financement des 3 principales collectivités, sans processus démocratique, a fait émerger de vives tensions. Christophe Dougé, notre président de groupe, et Jean-Philippe Magnen sont actuellement en première ligne sur le sujet. J’apprécie beaucoup la détermination et la solidarité qui existent au sein du groupe Europe Ecologie, en particulier sur ce sujet. C’est essentiel pour la vie du groupe.

 

Le débat est, de fait, ré-ouvert, c’est l’occasion de le vivre pleinement au sein de la majorité, en conformité avec nos engagements programmatiques. Nous souhaitons un débat contradictoire dans lequel nous présenterons le diaporama de Solidarités Ecologie et de l’Acipa.

 

  • La Chine et le positionnement de la Région à l’international

 

Je me suis retrouvée participer à la mission de la Région en Chine, fin juin. Mission à Shanghaï et dans la province du Shandong avec laquelle la région a une coopération décentralisée. Première fois que j’allais en Chine et même en Asie. Je n’ai vu que la partie riche et développée du pays, celle-ci n’a apparemment rien à envier aux pays occidentaux en termes de niveaux de vie ! On estime que 300 millions de Chinois (20 % de la population) ont un niveau de vue correspondant au niveau de vie moyen des Européens.

 

Ces personnes adoptent la voiture, les déplacements, le consumérisme et, pour les plus riches d’entre eux, le bateau, les produits de luxe… Cette situation fait rêver beaucoup d’entreprises occidentales qui y voient un marché énorme. En outre, le pays s’est lancé dans un grand programme d’infrastructures : travaux publics, bâtiments, centrales à charbon, centrales nucléaires (380 nouvelles centrales nucléaires sont prévues). J’ai réalisé à quel point ce pays était puissant et en « expansion ».

 

Son modèle de développement est très semblable au nôtre, ce qui me parait très inquiétant (une illustration du livre d’Hervé Kempf : « Comment les riches détruisent la planète »). Ce mode de développement va aggraver et accélérer tous les problèmes écologiques et humains auxquels nous sommes déjà confrontés. Mais à court terme, nos entreprises voient leur intérêt, bien sûr.

 

Notre groupe EE devra se positionner sur le sujet de la position de la région à l’international : un sujet qui sera mis en débat au CR avant la fin de l’année.

 

  • Manque de temps

 

Sur un plan personnel, je suis passée à mi temps à mon travail et j’ai donc dégagé 2 jours et demi par semaine pour le travail à la Région. Ce n’est pas du tout suffisant et je n’ai presque plus pu trouver de temps personnel pendant ces 3 mois ! Pas évident ! Heureusement que ce nouveau mandat d’élue me plait et qu’il est dans l’ensemble très intéressant, cela m’a permis de supporter un rythme à bien plus que 100 %. J’ai toutefois repéré récemment que je peux disposer de par la loi de bien plus de temps sur mon temps de travail que ce que je pensais. Je vais donc utiliser davantage ce temps « de décharge » (en espérant que mon travail n’en pâtira pas trop).

 

J’ai veillé à ce que mon activité de conseillère régionale ne soit pas source d’enrichissement personnel (ni d’appauvrissement) et j’ai donc calculé mes versements associatifs de façon à ce que mon revenu actuel (mi-temps + indemnité d’élu) correspondent à ce que je gagnais précédemment.

 

J’ai fait attention à conserver l’essentiel de mes engagements associatifs et mes activités de détente, même si j’ai dû réduire. J’ai publié un article dans le bulletin de Solidarités Ecologie pour présenter ma nouvelle fonction (juin). Deux réunions de l’association ont eu lieu. L’une publique, avec d’autres élus locaux, où les échanges ont beaucoup porté sur les liens entre les élus et ceux qui ne le sont pas ; l’autre, une assemblée plénière, au cours de laquelle un échange a eu lieu sur le retour de ma mission en Chine.

 

Je suis invitée aux réunions des élus de gauche de la CCEG. Je suis allée à une pour l’instant, intéressante.

Avec tout ça je n’ai pas le temps de tout faire, en particulier la réponse à tous les courriers !

 

Geneviève LEBOUTEUX

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100 jours après l’élection… Le bilan de Matthieu Orphelin. http://elus-pdl.eelv.fr/100-jours-apres-lelection-le-bilan-de-matthieu-orphelin/ http://elus-pdl.eelv.fr/100-jours-apres-lelection-le-bilan-de-matthieu-orphelin/#comments Fri, 30 Jul 2010 15:11:46 +0000 http://elus-pdl.eelv.fr/?p=2468 Avant de partir dans quelques jours en congés, un petit bilan rapide sur les travaux engagés au Conseil Régional dans la commission éducation et apprentissage que j’ai l’honneur de présider. Un peu plus de 100 jours de travail déjà depuis les élections. 100 jours au cours desquels j’ai pu apprécier la compétence des services de la région, la volonté de la majorité régionale de porter les politiques éducatives haut dans les priorités, les échanges de qualité avec mes collègues de la commission et le travail constructif avec l’ensemble des acteurs. ...]]>

Avant de partir dans quelques jours en congés, un petit bilan rapide sur les travaux engagés au Conseil Régional dans la commission éducation et apprentissage que j’ai l’honneur de présider. Un peu plus de 100 jours de travail déjà depuis les élections. 100 jours au cours desquels j’ai pu apprécier la compétence des services de la région, la volonté de la majorité régionale de porter les politiques éducatives haut dans les priorités, les échanges de qualité avec mes collègues de la commission et le travail constructif avec l’ensemble des acteurs.

 

Notre action, c’est d’abord de gérer un quotidien bien rempli.

 

Le quotidien, c’est en premier lieu de faire avancer des chantiers peu visibles mais stratégiques. Nous venons par exemple de finaliser les négociations avec les syndicats de chefs d’établissement et de gestionnaires sur la contractualisation entre la région et les 120 lycées publics. Une première sans doute en France qui permettra d’avoir un cadre d’actions communes et de financement pour les 4 années du mandat. Nous avons entamé aussi la concertation sur la préparation des nouvelles conventions de création des 55 CFA (centres de formation d’apprentis) de la Région, qui seront signées l’an prochain. Un moyen important pour insuffler nos nouvelles priorités et renforcer les travaux existants sur la pédagogie de l’alternance et de l’individualisation, sur lesquelles nous sommes en pointe.

 

Le quotidien, c’est aussi bien sûr les visites d’établissements, les rencontres riches avec l’ensemble des acteurs de l’éducation dont les plus de 2 000 agents techniques des lycées qui sont employés de la Région, les problèmes à résoudre sur tel ou tel chantier, les demandes de nouvelles ouvertures de sections en apprentissage, les autres urgences…

 

Le quotidien, c’est également le formalisme des commissions permanentes et des sessions du Conseil Régional au cours desquelles nous défendons toutes les interventions de la Région sur les domaines de compétence de la commission, par exemple plus de 60 millions d’euros lors de la commission de début juillet.

 

Notre action, c’est évidemment de concrétiser nos engagements de campagne.

 

Sur la construction de nouveaux lycées, des avancées majeures ont été actées sur le futur lycée public de Beaupreau. Nous lançons dès cet été les premières consultations pour choisir les équipes qui nous accompagnerons. Le projet retenu pour le futur lycée de Clisson (sur le terrain du Hellfest J) a quant à lui été dévoilé ; véritable lycée du futur, ouvert sur le territoire, conçu pour faciliter toutes les pratiques pédagogiques, ce sera un lycée HQE, BBC basse consommation et même énergie positive, une première en France.

 

Pour la rénovation des lycées existants et pour atteindre notre nouvel objectif du 3 * 30 % en 2020, nous venons de finir l’analyse des diagnostics de performance énergétique réalisés sur les 120 lycées publics. Cela nous permet de définir et de prioriser les travaux à effectuer. J’espère pouvoir proposer à Jacques Auxiette un plan global de rénovation d’ici la fin 2010. La facture énergétique de nos lycées est de 12 M€ par an… On voit l’intérêt de la réduire ! Dans nos priorités d’investissement nous travaillons également sur l’accessibilité des établissements pour les personnes en situation de handicap et sur le développement des internats.

 

Notre engagement d’accompagner tous les restaurants scolaires dans une politique volontariste d’approvisionnement auprès de filières locales inscrites dans le développement durable (bio, agriculture durable et labels garantis sans OGM, circuits courts de qualité…) est un beau défi. Nous partirons dès la rentrée avec 35 établissements (dont les deux plus gros de la région : Aristide Briand à St Nazaire et Chevrollier à Angers) qui se sont portés volontaires pour se lancer sans délai dans cette démarche alors que nous en attendions une petite vingtaine. Formation des agents, mise en place des approvisionnements, sensibilisation des élèves, tout cela en surveillant bien sûr les coûts et les surcoûts… Le problème est complexe, lancer une telle démarche globale sera un gage de réussite.

 

Nous avons fait évoluer le programme d’actions éducatives de la région qui, dès la rentrée prochaine, intégrera de nouvelles actions, notamment sur les jeunes et la prévention (conduites à risque, alimentation, pratiques sexuelles, alcoolisation rapide), la lutte contre les discriminations (sexisme, homophobie, racisme). Nous espérons que les lycéens et les apprentis seront motivés et nous proposerons de beaux projets à soutenir sur ces thèmes. Nous continuons aussi les efforts sur la citoyenneté et le développement durable ; nous lancerons à la rentrée une seconde vague d’établissements éco-responsables.

 

La Région copilote avec le rectorat l’évolution des formations initiales. Le schéma relatif à l’offre de formation professionnelle initiale dans les Pays de la Loire met en avant, pour la première fois en 2011, le développement prioritaire des éco filières et métiers de demain (énergie, transports, industrie, agriculture, habitat). Il renforce également la mobilisation sur l’orientation et l’accompagnement des jeunes, mais aussi sur l’individualisation des parcours.

 

Réduire les inégalités d’accès à la formation est un enjeu fort. Nous avons confirmé la gratuité totale des manuels scolaires pour tous, pas si évident dans le contexte actuel de la réforme des lycées qui impose de changer tous les manuels de seconde cette année. Nous travaillons également activement sur l’une des mesures phares du programme : proposer un ordinateur à ceux qui en sont dépourvus. Car 20 % des jeunes n’ont pas accès au numérique chez eux. Dès janvier 2011, nous lancerons une expérimentation de taille importante sur 20 établissements et entre 500 et 1000 jeunes. Plusieurs solutions seront testées et évaluées, sur les critères sociaux d’attribution, sur les matériels, sur le type de mise à disposition… Rendez-vous en juin 2011 pour cette évaluation.

 

Dès la rentrée, nous entamerons la concrétisation des autres priorités du programme. Trois d’entre elles me semblent à souligner et nous y consacrerons une bonne part de notre énergie après l’été : garantir à tous les lycéens et apprentis l’opportunité de réaliser un séjour ou stage d’au moins une semaine en Europe au cours de leur scolarité, organiser l’accès pour tous aux stages et aux contrats d’apprentissage et enfin revisiter les aides financières (transport, hébergement, restauration, stage) pour les lycéens et les apprentis. C’est un sujet d’autant plus primordial dans cette période de crise. Jamais la contrainte financière ne doit être un frein à l’éducation.

 

Voilà, c’est un début… mais on travaille ! Rendez-vous à la rentrée, mais quelle rentrée ?

 

Une rentrée qui s’annonce difficile dans certains CFA car la crise impacte fortement certains secteurs et qui complique la recherche d’une entreprise pour les futurs apprentis. Nous avons réactivé et renforcé la cellule de veille commune avec le rectorat pour s’assurer qu’aucun jeune ne reste sans solution à la rentrée.

 

Une rentrée qui s’annonce difficile dans les lycées tant la politique mise en place par le gouvernement laisse peu de chances à l’éducation. C’est sûr qu’il est plus simple pour le Président de la République et le Ministre de l’Education d’amuser la galerie en promettant de supprimer les allocs familiales aux familles des élèves absentéistes plutôt que de mettre en place les conditions d’accompagnement adaptées pour la réussite de ces élèves. 16 000 postes encore en moins, des équipes pédagogiques au bord de la rébellion ou de l’épuisement. A toutes et tous, acteurs de l’éducation, élèves et apprentis et leurs familles, bon courage, nous serons à vos côtés.

 

En attendant, bon été à toutes et à tous !

 

Matthieu ORPHELIN

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