Elu-e-s du Conseil régional Nord Pas de Calais » Myriam Cau http://elus-npdc.eelv.fr Bienvenue Thu, 15 Oct 2015 08:28:56 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 Le Nord-Pas de Calais en avance sur les questions climatiques http://elus-npdc.eelv.fr/2015/10/08/le-nord-pas-de-calais-en-avance-sur-les-questions-climatiques/ http://elus-npdc.eelv.fr/2015/10/08/le-nord-pas-de-calais-en-avance-sur-les-questions-climatiques/#comments Thu, 08 Oct 2015 08:27:16 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=7927 Alors que la France se prépare à accueillir la 21e conférence des parties (COP21), la région Nord-Pas de Calais montre son engagement contre le dérèglement climatique. Un engagement sur la longue durée, avec la création après cinq ans de travail de deux outils importants : sous l'impulsion d'Emmanuel Cau, vice-président en charge de l’aménagement du territoire, de l’environnement et du plan Climat, la commission permanente vient d'adopter lundi 5 octobre les sociétés d'économie mixte (SEM) Nord énergie et de réhabilitation énergétique du logement (voir ci-dessous \"Cinq ans d'élaboration, deux SEM pour l'avenir\"). Un engagement également au sein d'une dynamique associant politiques et société civile, destiné à culminer lors de la COP en novembre et décembre. ...]]>

Alors que la France se prépare à accueillir la 21e conférence des parties (COP21), la région Nord-Pas de Calais montre son engagement contre le dérèglement climatique. Un engagement sur la longue durée, avec la création après cinq ans de travail de deux outils importants : sous l’impulsion d’Emmanuel Cau, vice-président en charge de l’aménagement du territoire, de l’environnement et du plan Climat, la commission permanente vient d’adopter lundi 5 octobre les sociétés d’économie mixte (SEM) Nord énergie et de réhabilitation énergétique du logement (voir ci-dessous « Cinq ans d’élaboration, deux SEM pour l’avenir »). Un engagement également au sein d’une dynamique associant politiques et société civile, destiné à culminer lors de la COP en novembre et décembre.

Ce début de semaine a été consacré à deux événements majeurs sur l’agenda régional. Lundi 6 octobre, les partenaires de coopération décentralisée du Nord-Pas de Calais se sont réunis au siège de région pour un séminaire sur le défi climatique. Ils y ont partagé leurs expériences entre politiques, chercheurs et ONG autour de leurs actions et contextes respectifs. Venus d’Allemagne, du Maroc, de Madagascar, du Brésil, de Pologne, du Sénégal et du Mali, ils échangeaient autour des actions menées pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre ou l’adaptation des territoires au dérèglement climatique. Au-delà de la nécessaire solidarité entre des territoires très divers, l’ambiance au siège de région était à la recherche de solutions pour relever ensemble le défi climatique.

Mardi 7 octobre au Grand Sud de Lille, 600 personnes étaient présentes à Cap climat qui a mis à l’honneur la coopération internationale. Responsables associatifs, militants, étudiants et politiques échangeaient dans le cadre de ce rendez-vous annuel mais chargé cette année d’une responsabilité particulière, celle de mobiliser pour la COP. Les participants ont découvert le travail de coordination engagé ces derniers mois par les associations et ont été invités à contribuer au succès de la mobilisation régionale : train du climat à Dunkerque le 22 octobre et à Lille le 24, marches pour le climat à Lille et Calais le week-end du 28 novembre, visite d’une délégation officielle emmenée par François Hollande à Loos-en-Gohelle le 3 décembre, pour ne citer que les événements les plus marquants, l’agenda nordiste est chargé et témoigne de la vitalité de notre région. La journée s’est close sur une photo de famille au pied du géant Climato (voir photo).

Le point commun à toutes ces actions régionales ? Elles engagent les territoires, les partenaires de coopération et les citoyen-ne-s (déjà sollicité-e-s le 6 juin 2015 dans le cadre d’un débat citoyen planétaire décliné en région) dans un « modèle d’horizontalité et de transversalité » promu par Emmanuel Cau lors de ces deux journées.

Cinq ans d’élaboration, deux SEM pour l’avenir

« La société d’économie mixte (SEM) est un instrument financier innovant au service de nos politiques énergétiques. Elle est capable de démultiplier l’intervention publique en jouant sur les effets de levier pour lever des fonds plus diversifiés que le seul budget régional », résume Emmanuel Cau. La SEM de réhabilitation énergétique du logement (dite « 100 000 logements ») vise la rénovation de 1 400 000 logements en région d’ici 2050 avec un triple objectif : la lutte contre la précarité énergétique des ménages, l’emploi local dans le domaine du bâtiment et de l’audit énergétique, la lutte contre le dérèglement climatique grâce à la baisse de la consommation énergétique des logements rénovés. La SEM Nord énergie a elle aussi des objectifs forts en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Elle doit contribuer à multiplier la production d’énergie d’origine renouvelable en région : elle apportera sa participation aux projets de production qui associent collectivités locales ou citoyens et elle fournira une aide technique auprès des collectivités locales pour faire émerger de nouveaux projets. Ces deux outils, dont l’élaboration par Emmanuel Cau a duré le temps du mandat, le temps de la concertation et de la co-construction, s’inscrivent dans le cadre de la Troisième Révolution industrielle portée par la région et Jean-François Caron, co-président du groupe des élu-e-s EELV.

Myriam Cau, porte-parole du groupe EELV au Conseil régional

Contact : Aude Vidal, chargée de communication du groupe – 03 28 82 55 89

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Débat public sur le réseau express Grand Lille : première pierre pour une mobilité régionale concertée ? http://elus-npdc.eelv.fr/2015/09/30/debat-public-sur-le-reseau-express-grand-lille-premiere-pierre-pour-une-mobilite-regionale-concertee/ http://elus-npdc.eelv.fr/2015/09/30/debat-public-sur-le-reseau-express-grand-lille-premiere-pierre-pour-une-mobilite-regionale-concertee/#comments Wed, 30 Sep 2015 07:59:29 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=7911 Le groupe des élu-e-s EELV au Conseil régional se félicite avec la commission nationale du débat public de l'intérêt suscité par le débat sur le réseau express Grand Lille (REGL). Pour eux, les conclusions de ce débat appellent à une concertation dans un cadre plus large. ...]]>

Le groupe des élu-e-s EELV au Conseil régional se félicite avec la commission nationale du débat public de l’intérêt suscité par le débat sur le réseau express Grand Lille (REGL). Pour eux, les conclusions de ce débat appellent à une concertation dans un cadre plus large.

L’assemblée régionale ne peut pas prendre de décision le 16 octobre 2015 mais doit attendre des éléments supplémentaires sur le financement du projet et surtout le considérer dans le cadre de la grande région Nord-Pas de Calais – Picardie. Considérant la nécessité de répondre dès aujourd’hui à l’engorgement de la métropole, ils souhaitent engager une politique globale de mobilité en région qui s’intéresse à l’ensemble du territoire (et pas seulement à l’axe bassin minier-métropole lilloise) et réponde aux attentes des habitants en coordonnant le TER à un « bouquet de solutions » incluant notamment le télétravail, l’aménagement des temps, le covoiturage, les modes actifs et les autres transports collectifs dans le but d’organiser autrement la mobilité et de réduire la place de la voiture individuelle.

Télécharger le communiqué

Notre cahier d’acteur (mai 2015)

Notre contribution au débat (juillet 2015)

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Après l’arrêt des circulations entre Ascq et Orchies, le Conseil régional reconstruit la desserte du territoire http://elus-npdc.eelv.fr/2015/05/29/ligne-ferroviaire-ter-ascqorchies-apres-larret-des-circulations-par-sncf-reseau-le-conseil-regional-reconstruit-la-desserte-du-territoire/ http://elus-npdc.eelv.fr/2015/05/29/ligne-ferroviaire-ter-ascqorchies-apres-larret-des-circulations-par-sncf-reseau-le-conseil-regional-reconstruit-la-desserte-du-territoire/#comments Fri, 29 May 2015 16:08:57 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=7854 Dominique Plancke et Myriam Cau au sujet de la ligne Ascq-Orchies Communiqué de presse du Conseil régional Nord-Pas de Calais, jeudi 28 mai 2015 ...]]>

Dominique Plancke et Myriam Cau au sujet de la ligne Ascq-Orchies

Communiqué de presse du Conseil régional Nord-Pas de Calais, jeudi 28 mai 2015

Ligne ferroviaire TER Ascq-Orchies : après l’arrêt des circulations par SNCF Réseau, le Conseil régional reconstruit la desserte du territoire

Après l’annonce par SNCF Réseau de l’arrêt de la circulation des trains sur la ligne Ascq-Orchies, le Conseil Régional organise un service de substitution, et propose de construire un service rénové avec la Communauté de communes de Pévèle Carembault et la Métropole Européenne de Lille.

Ce jeudi 28 mai, SNCF Réseau a organisé une rencontre sur la situation et le devenir de la ligne ferroviaire Ascq-Orchies. Les élus du Conseil régional étaient présents, ainsi que ceux des communes desservies et de la communauté de communes du Pévèle Carembault.

Après plusieurs mois d’exploitation au ralenti, SNCF Réseau a annoncé l’arrêt des circulations dès la fin de cette semaine pour des raisons de sécurité, l’état de la voie imposant aux trains des vitesses de moins de 20 km/h.

Les élus régionaux * prennent acte de cette décision due à l’absence d’entretien suffisant, depuis des années, par le propriétaire du réseau.

Alain WACHEUX a indiqué : « J’ai immédiatement demandé à la SNCF de mettre en place un service de substitution pour les usagers. Des taxis seront mis à leur disposition dès ce lundi 1er juin. D’autre part, nous avons fait inscrire 16,8 M € pour le renouvellement de cette voie ferrée, dans le contrat de Plan État Région qui sera propos au vote de l’Assemblée régionale le 18 juin. Les travaux devront être réalisés sous deux à trois ans. »

Dominique PLANCKE a précisé : « Nous avons fait réaliser par le SMIRT** une étude sur le potentiel de cette ligne, et consulté les élus de Pévèle Carembault, la Métropole Européenne de Lille et le Conseil Départemental. La ligne rénovée et prolongée entre Orchies et la gare de Pont de Bois à Villeneuve d’Ascq permettra d’améliorer la desserte de la métropole et de la Pévèle : une telle liaison complétera la ligne Valenciennes-Lille ».

Myriam CAU a conclu : « Je propose la mise en place d’un contrat de ligne avec les communes desservies, la métropole et le département. Le projet doit développer l’habitat autour des gares et être multimodal : train + vélo + métro + autocars. Et ce contrat de ligne sera suivi par un comité avec les usagers et les habitants ».

*Alain WACHEUX – Vice-Président « Transports », Dominique PLANCKE – Président de la Commission « Transports » et Myriam CAU – Présidente du Comité de Ligne TER de la métropole lilloise

** SMIRT : Syndicat Mixte Intermodal Régional des Transport

Contacts :

Philippe Tostain philippe.tostain@nordpasdecalais.fr 06 38 50 46 38

Dominique Plancke dominique.plancke@nordpasdecalais.fr

Myriam Cau myriam.cau@nordpasdecalais.fr

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Synthèse du débat public régional sur l’alimentation http://elus-npdc.eelv.fr/2014/06/28/synthese-du-debat-public-regional-sur-lalimentation/ http://elus-npdc.eelv.fr/2014/06/28/synthese-du-debat-public-regional-sur-lalimentation/#comments Sat, 28 Jun 2014 11:40:56 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=7405     Le vendredi 27 juin dans l’hémicycle régional avait lieu la restitution du débat public régional sur l’alimentation qui vient de se dérouler entre mars et juin. ...]]>

 

 

Le vendredi 27 juin dans l’hémicycle régional avait lieu la restitution du débat public régional sur l’alimentation qui vient de se dérouler entre mars et juin.

Myriam Cau, vice-présidente «Développement durable, démocratie participative et évaluation» a présenté cette restitution en rappelant le cadre du débat public (une organisation extérieure à la Région, un garant pour la neutralité) et le contexte régional de l’engagement de la Région dans la Transition Economique et Sociale Régionale. Choix qui a conduit à la politique menée par Jean-Louis Robillard, vice-président  «alimentation, régionalisation de l’agriculture et ruralité» sur le champ de la gouvernance alimentaire.

 

La concertation qui a débuté en mars à Lille, s’est poursuivie dans toute la région avec 5 forums territoriaux organisés au Quesnoy,  à Calais, à Lille, Arras et Loos-en-Gohelle. Les nordistes ont pu également participer au débat et donner leur avis par des contributions en ligne, 25 carnets d’acteurs ont également été rédigés (CESER, Chambre d’agriculture de région, La Salicorne, CCFD Terre Solidaire…)
 
Chiffres clefs : tout le monde a eu la parole :

Plus de 700 participants ont participé aux différentes rencontres. Dont 340 au forum de lancement. Lors de chacun des forums territorialisés une quarantaine de personnes ont pris la parole, d’autres ont choisi des contributions écrites.

Tous types d’acteurs ont participé : chambre d’agriculture, groupements bio, acteurs de la vente directe, associations, lycées…. 37% de citoyens étaient présents dans le cadre de ces rencontres.

La formule du débat a été appréciée et jugée constructive et dynamique. C’est une réelle opportunité pour des gens d’horizons différents de se rencontrer sur un thème commun. Il est certain que ce travail sera productif.

La synthèse complète est téléchargeable sur le site  www.participons.net

Deux grandes questions étaient posées couvrant une multitude de sujets :

–          Le Nord – Pas de Calais peut-il nourrir l’ensemble de ses 4 millions d’habitants en confortant son agriculture ? Chaque consommateur a-t-il le choix entre les produits de sa région ou ceux d’ailleurs ?
–          Quelle alimentation de qualité et quels comportements faut-il favoriser pour être en bonne santé ? Manger bien et bon… c’est l’affaire de tous !

 photo salle  27 06 2014

Ci-dessous quelques éléments de réponse- ainsi que des interrogations- apportés par les participants aux différents débats.

 

Première question :

A la première question la réponse a été affirmative. Avec des nuances quant aux personnes en situation de précarité. Il est difficile pour eux d’accéder à des produits frais de qualité. Il faut donc renforcer l’accessibilité financière et accompagner les personnes. (17 % de la population régionale vit au dessous du seuil de pauvreté).

Les participants demandent une sensibilisation plus importante et des informations sur la consommation locale. (Lisibilité de l’information, saisonnalité, provenance des produits…).

Une nette demande apparait sur un renforcement de la confiance dans le produit et davantage de lien entre consommateur et producteur, bien que des initiatives existent déjà : des associations qui partagent des savoir-faire ou le réseau des fermes pédagogiques…

Un souhait également pour le développement et la valorisation des circuits courts – 1/5ème des exploitations vendent en circuit court – Notamment en matière de restauration collective : distribution locale et rôle des intermédiaires.

Un rappel sur le rôle des artisans et les différents acteurs des métiers de  bouche. (Ce sont des acteurs de proximité).

L’agriculture a besoin d’être soutenue et valorisée. (Ensemble des professions agricoles et agroalimentaires). Après tout, l’industrie agroalimentaire régionale représente 43 000 emplois (comparé au secteur automobile : 35 000 personnes).

Seconde question :

A la seconde question : «Manger bien et bon c’est l’affaire de tous ? », la réponse est que tous les acteurs ont un rôle à jouer. Consommateur, transformateur, distributeur, industrie agroalimentaire, services de l’Etat, collectivités territoriales (Importance de l’exemplarité de la commande publique).

Pour bien choisir, le consommateur doit être bien informé.

A noter : 70% des consommateurs font leurs courses dans les grandes surfaces.

Les questions posées :

Vers quel modèle tendre ?  Le bio ou le système conventionnel actuel ? Quelle autonomie alimentaire pour notre territoire ?

Quelles garanties avons-nous sur les produits ? Les consommateurs s’inquiètent pour leur santé et celle des agriculteurs ; ils se posent des questions sur l’utilisation des produits phytosanitaires, des conservateurs, etc… (Evocation du plan ecophyto 2018 http://agriculture.gouv.fr/ecophyto)

Les produits bio sont-ils meilleurs pour la santé et gustativement ?

Faut-il opposer systématiquement les « gentils bio » et les « méchants conventionnels » ? Ou plutôt aider les agriculteurs conventionnels qui désirent passer au bio. Ou garder une certaine diversité ?

 

photo M Cau 27 06 2014

Après les différentes tables rondes, Myriam Cau est revenue sur cette restitution. « Cette première expérience a permis de jouer le jeu du débat avec des garanties, l’objectif était ambitieux. Ces rencontres sont une réussite ; ils ont abouti à une meilleure connaissance des réalités et des difficultés des uns et des autres.

Les choses que je retiens, c’est notamment l’évocation de la notion de convivialité liée étroitement à l’alimentation. J’ai le sentiment d’un consensus sur l’autonomie alimentaire de la région alors que paradoxalement, nous sommes un territoire très urbanisé. Le local peut améliorer le dialogue entre les agriculteurs et les consommateurs. Nous allons aussi travailler sur l’idée que l’on peut être acteur de sa santé à travers son alimentation.

Ce temps de débat terminé, va déboucher sur l’action : la mise en place d’une politique régionale de l’alimentation. Nous avons mis en avant notre capacité à travailler ensemble et c’est une excellente base pour avancer sur un modèle nouveau. »

photo jlr micro 27 06 2014

 

La conclusion de Jean-Louis Robillard : Pour une alimentation durable

 

« Notre volonté était de mettre les biens communs au centre du débat. Ce qui a été fait. Pour une alimentation de qualité accessible à tous il faut construire une vision partagée et c’est la volonté régionale. Mettre en place un système d’alimentation durable associant les citoyens et aceurs du système alimentaire.

La région est l’échelon pertinent de mobilisation, les priorités traitées dans les premiers temps de travail sont largement partagées et confortées :

–                 renforcer la filière alimentaire pour davantage de localisation de l’alimentation, Développer les circuits alimentaires de production régionale, faire que notre base alimentaire soit faite de produits régionaux. (Organisation de groupements d’achat).

–        valoriser, sensibiliser et former les consommateurs, acteurs de leur alimentation, et travailler sur la lisibilité de nos actions. Créer des lieux ressources.

–        accompagner les acteurs professionnels vers une plus forte intégration dans leurs pratiques de l’impératif d’une alimentation de qualité.

–        travailler à la mise en réseau des acteurs : Agence Régionale de la Santé, ADEME, Conseils Généraux, les territoires…

–        agir ensemble pour réduire le gaspillage et les déchets alimentaires

–        agir pour une restauration hors domicile engagée en matière de qualité alimentaire

Les collectivités se doivent d’être exemplaires. C’est l’évolution de la commande publique qui montrera la voie (10% de bio dans les cantines) en matière de restauration collective notamment dans les lycées. (Plan restauration régional).

C’est un débat de qualité qui s’est déroulé depuis le mois de mars. Le travail continue. Je m’engage à le porter de façon transversale. »

 

C’est le sens du CRALIM : Comité Régional pour l’Alimentation. Cette instance co-présidée par l’Etat et la Région Nord – Pas de Calais est une première en France. Elle permettra de mieux articuler les dispositifs de politiques publiques qui sont complémentaires.

Cette nouvelle gouvernance alimentaire régionale partagée entre l’Etat et la Région implique l’Agence de santé régionale ARS, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie ADEME, les Conseils généraux et les collectivités locales, dont l’objectif principal est de construire ensemble une politique de l’alimentation durable, associant les citoyens et acteurs du système alimentaire.

Ce partenariat renforcé entre l’Etat et la Région apportera davantage de cohérence dans la mise en œuvre des politiques publiques et débouchera sur une feuille de route fixant les axes de travail communs prioritaires.

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3ème forum de la démocratie participative en Région Nord – Pas de Calais vendredi 23 mai http://elus-npdc.eelv.fr/2014/05/09/3eme-forum-de-la-democratie-participative-en-region-nord-pas-de-calais-vendredi-23-mai/ http://elus-npdc.eelv.fr/2014/05/09/3eme-forum-de-la-democratie-participative-en-region-nord-pas-de-calais-vendredi-23-mai/#comments Fri, 09 May 2014 13:15:46 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=7242 Myriam Cau,  Vice-Présidente : développement durable, démocratie participative et évaluation vous invite à participer au troisième forum régional de la démocratie participative « Coopérer et construire une culture commune de la démocratie participative en Région Nord-Pas de Calais ».

Rendez-vous le Vendredi 23 mai 2014  de 9 h à 17 h 30

au Nouveau Siècle, place Mendes France à Lille.

Cette journée sera l’occasion de faire le point sur l’action régionale depuis le début de ce mandat.

Myriam Cau : « Une occasion de se faire une idée du chemin parcouru et d’imaginer les étapes à venir, une opportunité de rencontrer une grande diversité de militants de la citoyenneté et de la participation, un moment qui se veut également festif et culturel, puisque nous explorons avec ce forum l’idée que la Culture aussi est une voie inédite pour la participation et l’expression des citoyens… »

 

 

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Et demain, qu’est-ce qu’on mange ? Les débats territoriaux sont lancés http://elus-npdc.eelv.fr/2014/04/24/et-demain-quest-ce-quon-mange-les-debats-territoriaux-sont-lances/ http://elus-npdc.eelv.fr/2014/04/24/et-demain-quest-ce-quon-mange-les-debats-territoriaux-sont-lances/#comments Thu, 24 Apr 2014 15:17:21 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=7182 Hier 22 avril 2014 la date donnait le ton : c'était la journée internationale de la terre nourricière. Et c'était également le premier des 5 forums territoriaux organisés dans le cadre du débat public initié par le Conseil régional sur le thème de l’alimentation. ...]]>

Hier 22 avril 2014 la date donnait le ton : c’était la journée internationale de la terre nourricière. Et c’était également le premier des 5 forums territoriaux organisés dans le cadre du débat public initié par le Conseil régional sur le thème de l’alimentation.

L’organisation est à l’initiative de Myriam Cau vice-présidente «Développement durable, démocratie participative et évaluation» et Jean-Louis Robillard vice-président  «alimentation, régionalisation de l’agriculture et ruralité».

La « petite » commune du Quesnoy (5 000 habitants) a fait très fort et rassemblé une centaine de personnes dans la salle du Centre Lowendal. Le thème de ce premier forum : circuits courts et longs, emploi, gaspillage.
Le territoire de l’Avesnois a permis d’avoir une approche territoriale des enjeux de l’alimentation.

Jean-Baptiste Traversac, ingénieur de recherche à l’INRA-AgroParisTech a lancé le débat avec quelques rappels concernant notre alimentation actuelle : une sécurité sanitaire satisfaisante, des besoins quantitatifs globalement plus que comblés, l’impact des produits phytosanitaires sur la santé des mangeurs et surtout d’après lui sur les professionnels qui les utilisent (ce qui a provoqué des réactions dans la salle.), leur impact sur l’environnement et notamment la pollution des eaux dans certains endroits, la non auto-suffisance des territoires etc.

Les questions qui découlent de ces observations sont les suivantes :

1-  Quelle réinscription de l’agriculture dans un espace local ? La problématique est de reconnecter les mangeurs et les producteurs, c’est-à-dire les consommateurs avec les agriculteurs car ils se sont éloignés avec l’intensification de l’agriculture depuis les années 60 / 70.

2- La revalorisation sociale de l’agriculteur. Il n’est pas simplement un « collecteur » de prime PAC. Il est nécessaire que le consommateur sache combien il est difficile de produire et que l’agriculteur fait un métier dur et complexe.

3- L’agriculture locale a besoin d’être remise sur le devant de la scène. Les agriculteurs on besoin d’échanger sur le plan social, technique et économique. Pour cela ils ont besoin de réseaux.

4- Encore trop souvent et violemment s’opposent le système de production dominant de l’agriculture conventionnelle et la production bio à moins grande échelle. Alors que pour avancer, l’opposition des deux systèmes devrait laisser place à l’innovation donc chacun peut faire preuve.

Bref : il est utile de rediscuter au plan local pour redonner du sens et une identité à la production et à la consommation.

 

logo
Hier soir dans la salle les interventions ont souligné les souhaits et les préoccupations des mangeurs, des agriculteurs, des artisans et des restaurateurs.
Ces éléments permettront de travailler sur le schéma de gouvernance alimentaire à mettre en place dans le Nord – Pas de Calais.

Les propos tenus hier soir sont regroupés en différents thèmes :

LA SANTE

Il est clair que le consommateur s’inquiète de sa santé et des effets des produits phytosanitaires dans les assiettes et dans l’environnement. Sur ce point les agriculteurs -qui sont formés sur ce sujet- affirment que l’utilisation des produits chimiques n’est plus systématique comme elle a pu l’être. Le souci se pose néanmoins sur la pollution des eaux. Autre inquiétude : le développement de l’obésité dans notre région ainsi que le diabète et les maladies cardio-vasculaires. Nos habitudes alimentaires sont déviées par l’abondance des propositions. Il faut réapprendre à bien manger et éduquer les jeunes. La restauration scolaire (introduction de produits bio) et l’information qui peut être donnée dans ce cadre sont des questions à prendre en compte.

 

LOGISTIQUE ET VENTE

Tout ne passera pas par les AMAP. Il existe depuis toujours la vente directe, le regroupement de plusieurs agriculteurs dans un même point de vente. Ces modes de distribution correspondent au souci actuel de créer du lien entre consommateur et producteur. Une relation de confiance s’instaure et l’agriculteur peut faire prendre conscience de la difficulté de son métier. Le local répond aussi aux questions de pollution causées par le transport (diesel, GES.). Il faut bien entendu dans ce cadre que le producteur soit payé pour le service rendu, ce qui n’est pas encore forcément le cas.

N’oublions pas dans ce chapitre, les artisans – distributeurs. Ils s’approvisionnent souvent localement et créent des emplois non délocalisables (Commerce de proximité). Sans oublier leur savoir faire de transformateur qu’ils ne demandent qu’à transmettre aux générations futures.

D’où la nécessité de travailler à l’organisation de filières complètes : du producteur au consommateur. Il pourrait être intéressant de créer des plateformes logistiques d’approvisionnement sur chaque grand territoire (Notamment pour la restauration scolaire)

salle fond

 

LES PRIX

La part de l’alimentation dans le budget des ménages est de 11% et elle a beaucoup  diminué avec les années. C’est cependant toujurs le consommateur  qui «vote» avec son caddy ou son panier. C’est lui qui décide du contenu de son assiette et devient soupçonneux envers les grandes surfaces et les intermédiaires (cf les crises alimentaires).
C’est le mangeur qui dans l’absolu veut manger bon, local, au juste de prix. Mais est-il prêt à payer le « juste» prix alors que le supermarché du coin lui propose des prix défiants toute concurrence ?
Il est nécessaire qu’il soit mieux informé, du contenu, de la provenance, du travail du producteur. Tous ces éléments entrent en ligne de compte pour déterminer un prix de vente qui rémunère justement l’agriculteur.
Evoquons rapidement la PAC en cours de renégociation. Elle a permis jusqu’ici de produire en masse et c’était nécessaire pour nourrir tout le monde à des prix raisonnables, mais aujourd’hui il faut évoluer et se pose le problème des primes à l’hectare qui défavorisent les petites surfaces agricoles. L’agriculture doit redevenir plus humaine !

 

AGRICULTURE CONVENTIONNELLE CONTRE AGRICULTURE BIO

N’est-il pas temps de dépasser ce clivage ? Tous les agriculteurs sont des «créateurs de richesse» et dans le Nord – Pas de Calais l’agriculture  est le premier employeur régional.

Pourquoi continuer à s’opposer alors que l’agriculture a besoin de s’organiser en filières, de se fédérer pour mieux travailler et mieux faire connaître la qualité du travail. Et plutôt que l’opposition c’est l’innovation qui fera avancer les choses, et dans ce domaine chacun peut apporter sa pierre à l’édifice.

smiley

 

LE FONCIER AGRICOLE

Notre région est une « spécialiste » de l’artificialisation des terres. Chacun veut maison et jardin, les ZAC se multiplient. La régulation ne se fait pas correctement et certains remettent en cause le rôle de la SAFER et de la commission préfectorale. Il est nécessaire de gérer le foncier dans une logique d’installation  des (jeunes) agriculteurs (voir le PRTCA Plan Régional de Création et de  Transmission en  Agriculture). Sans oublier que c’est l’agriculture qui détermine notre environnement et les paysages qui nous entourent.

 

MIAM !

Le goût ? C’est une préoccupation importante. Forcément avec les produits locaux qui ne voyagent pas on retrouve la qualité dans son assiette.
Le mot de la fin pour l’Association Les Sens du Goût du Quesnoy et son représentant Antoine Demailly : «Plus on connait son produit, plus on a de plaisir à le manger. Plus il connait son agriculteur, plus le mangeur est intéressé par ce qu’il mange».
Cette association soutient un projet de création d’une maison de l’alimentation en Avesnois et organise régulièrement des ateliers et des activités autour de la cuisine et de l’alimentation pour grands et petits.

 

Ils ont participé au débat :

chantalChantal,  agricultrice et adhérente de la Confédération Paysanne

« Consulter la population  c’est vraiment très intéressant car on peut en ressortir des demandes, des attentes des consommateurs… le plus difficile est de les faire venir… »

« Avec mon mari nous faisons la promotion d’une petite agriculture familiale et qui procure du travail. Nous voulons continuer à garder des campagnes vivantes et que des familles puissent vivre de l’agriculture.»

 

laurent bisLaurent, citoyen et adhérent de Terre de Liens

« On a la chance d’avoir des produits de qualité en Avesnois sur des circuits courts… »

« Le débat entre les agriculteurs conventionnels et les agriculteurs bio est assez clivant. Mais il faut en passer par là : c’est une question de fond, de société… Aujourd’hui la majorité des gens ne cherchent pas ailleurs ce qu’ils trouvent au supermarché à un prix intéressant ; il faut communiquer davantage sur la qualité des produits et sur les impacts sur notre santé. Est-ce que beaucoup seraient prêts à faire une démarche citoyenne pour une bonne alimentation ? »

veronique bis

Véronique, citoyenne adhérente de l’association « Les sens du Goût »

« Je milite pour une alimentation saine et plaisir. J’essaie de trouver sur ma région une alimentation locale et de qualité »

« Je trouve qu’il faut soutenir les agriculteurs qui font de la qualité ainsi que les commerçants qui vendent de la qualité. J’ai un côté écologiste et j’ai l’impression que notre région a besoin d’aller vers cela,  parce qu’elle a déjà été bien touchée par l’industrialisation et la pollution des sols et que je pense ça fait partie de son avenir »

 

Les débats continuent :

CALAIS – Jeudi 24 avril de 18h à 21h au Channel 
LILLE – Mardi 6 mai la Gare Saint Sauveur de 18 h à 21 h
ARRAS – Mercredi 14 mai à la Cité nature de 18 h à 21 h
LOOS-EN-GOHELLE – Mardi 20 mai à Culture Commune de 18 h à 21 h
 
La restitution aura lieu le 27 juin prochain.
 
Le débat se prolonge sur internet   
Des infos sur le lancement du débat public sur l’alimentation
 
Plus d’infos sur l’instance régionale de débat public 
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http://elus-npdc.eelv.fr/2014/04/24/et-demain-quest-ce-quon-mange-les-debats-territoriaux-sont-lances/feed/ 0
L’Instance Régionale de Débat Public : questions à Myriam Cau http://elus-npdc.eelv.fr/2014/04/02/linstance-regionale-de-debat-public-questions-a-myriam-cau/ http://elus-npdc.eelv.fr/2014/04/02/linstance-regionale-de-debat-public-questions-a-myriam-cau/#comments Wed, 02 Apr 2014 09:48:08 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=7225   L’Instance Régionale de Débat Public (IRDP) est un dispositif régional créé en mars 2012. C’est Myriam Cau, vice-présidente « développement durable, démocratie participative et évaluation »  qui est à l’origine de cette organisation unique en France au niveau régional. ...]]>

 

L’Instance Régionale de Débat Public (IRDP) est un dispositif régional créé en mars 2012. C’est Myriam Cau, vice-présidente « développement durable, démocratie participative et évaluation »  qui est à l’origine de cette organisation unique en France au niveau régional.

Cette instance de concertation ne prend pas de décision : les débats sont des temps de partage et d’échanges d’informations, de souhaits, de réflexions qui qualifient et éclairent les participants. Après une restitution finale des débats, l’objectif final est d’aider les politiques à faire les bons choix.

 

Comment s’organisent les débats ?

« La première possibilité ce sont des débats régionaux demandés par la Région et qui concernent les politiques ou des enjeux régionaux : des projets d’aménagements ou des travaux (à condition que la somme nécessaire au projet soit en dessous du montant qui nécessite de faire appel à la Commission Nationale de Débat Public –  CNDP).

La nouveauté c’est la possibilité d’organiser également des débats plus sociétaux alors que la Commission Nationale du Débat Public ne s’intéresse qu’à des projets d’aménagement ou d’équipements.

La deuxième alternative est pour les acteurs extérieurs de saisir la Région : collectivités locales, acteurs institutionnels voire associatifs. Ceux-ci peuvent demander l’organisation sur des débats d’enjeu infra régional et sur des sujets qui ne sont pas du ressort de la Région. Dans ce cas l’Instance Régionale de Débat Public apporte une assistance technique et opérationnelle, pour permettre que ce débat ait lieu avec toute la rigueur que l’on attend de la notion de débat public au sens de la CNDP ».

 

Des débats… sur quels thèmes ?

« Les thématiques sont extrêmement diverses.

Nous avons déjà traité des usages du numérique dans l’agglomération de Saint-Omer. Actuellement un grand débat régional sur l’alimentation est en cours depuis mars. C’est un sujet qui touche à la fois le social, l’environnemental et qui est par essence un débat de société avec des implications économiques très fortes.

Nous envisageons de mener ensuite un débat qui sera davantage de stratégie territoriale à propos de la création de nouvelles intercommunalités, suite à la dernière refonte de la carte des intercommunalités ».

 

Que représente la réussite de la mise en place de l’Instance Régionale de Débat Public ?

« Cela représente une exigence forte que la Région soit capable de porter des débats publics de grande ampleur avec une extrême rigueur dans l’association de tous les acteurs. Chacun peut s’exprimer soit par des moyens numériques, par des moyens écrits soit en participant à des échanges de toutes formes : des séances plénières d’information, des séances de travail plus participatives…

L’organisation doit afficher de la rigueur, du recul, la garantie de neutralité et la garantie d’accès à toute l’information et à toute l’expertise.

C’est une démarche de qualité unique en son genre, portée par une région. Et  un élément de plus dans une politique régionale de démocratie participative.

Cela permet de poser dans l’espace public des sujets qui sont des enjeux politiques ; chacun peut donc à la fois s’acculturer, se qualifier et apporter un éclairage qui va permettre aux élus ou décideurs de prendre les meilleures décisions possibles ».

 

Débat public sur l'alimentation au Quesnoy le 22 avril 2014

Débat public sur l’alimentation au Quesnoy le 22 avril 2014

Quels retours sur cette expérience ?

«Nous aurons davantage d’éléments bientôt avec les conclusions finales du débat public de Saint-Omer. Mais déjà sur la démarche de débat en elle-même, on sait qu’elle est extrêmement bien perçue. Beaucoup de citoyens de territoires ruraux ou de l’agglomération de Saint-Omer ont été extrêmement contents d’être consultés, satisfaits qu’on leur fournisse des informations et qu’ils puissent prendre le temps de formuler un avis en étant éclairés. Souvent dans les territoires non métropolitains les habitants se sentent éloignés des réflexions et des prises de décisions. Le débat public rapproche les citoyens des institutions.

Si on prend l’exemple du débat sur le numérique à Saint-Omer je constate que les participants proposent des choses de bon sens et pragmatiques ».

 

Le débat public régional fera-t-il des petits ?

« Si notre démarche est probante j’espère qu’elle donnera l’envie à d’autres régions de se lancer.

La CNDP elle-même réfléchit à l’évolution de son fonctionnement.  Elle utilise très souvent la formule des séances plénières d’information et quelle que soit la qualité des débats, je pense que cette forme d’exercice arrive un peu à épuisement et qu’il faut diversifier les formes et les modes pour aller chercher la parole de tous les citoyens. Peut-être que l’on amènera une forme de biodiversité dans la façon de construire des débats publics ; cela peut à la fois donner des idées à la Commission Nationale et si notre expérience fonctionne en région Nord – Pas de Calais, d’abord elle pourrait être mutualisée avec d’autres acteurs institutionnels régionaux et donner envie ailleurs… (Des débats existent dans d’autres régions mais  pas forcément avec l’étiquette Instance Régionale de Débat Public).

Ici dans le Nord – Pas de Calais nous envisageons de construire un dispositif au long cours et pourquoi ne pas imaginer qu’à terme ce dispositif puisse s’autonomiser ».

 

Plus d’infos sur le site de la Région

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Lancement du Débat public régional sur l’Alimentation http://elus-npdc.eelv.fr/2014/03/21/lancement-du-debat-public-regional-sur-lalimentation/ http://elus-npdc.eelv.fr/2014/03/21/lancement-du-debat-public-regional-sur-lalimentation/#comments Fri, 21 Mar 2014 16:07:50 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=7105 Et demain, qu’est-ce qu’on mange ? Le vendredi 14 mars 2014 était lancé au siège de Région le premier débat public régional sur l’alimentation. Ce débat, qui est une première régionale, a pour objectif d'enrichir la politique publique de l'Alimentation par le biais de la démocratie participative . ...]]>

Et demain, qu’est-ce qu’on mange ?

Le vendredi 14 mars 2014 était lancé au siège de Région le premier débat public régional sur l’alimentation. Ce débat, qui est une première régionale, a pour objectif d’enrichir la politique publique de l’Alimentation par le biais de la démocratie participative .
C’est pour cela que le lancement de ce débat a été présenté par le binôme Myriam Cau, Vice- Présidente en charge du Développement durable, de la Démocratie participative et de l’Evaluation et Jean-Louis Robillard, Vice-Président en charge de l’Alimentation, de la Régionalisation de l’agriculture et de la Ruralité.

L’objectif de ce Débat qui se déroulera sur 4 mois est de co-constuire une politique régionale de l’alimentation qui réponde aux besoins alimentaires des 4 millions d’habitants du Nord – Pas de Calais : une alimentation disponible à proximité, à un prix accessible, culturellement acceptable, sanitairement et nutritionnellement satisfaisante. Cette politique devra également prendre compte l’environnement actuel : augmentation du prix des transports, problèmes de santé engendrés par une nourriture trop riche, précarité, gaspillage, etc…

La démarche de concertation des parties prenantes a été engagée en octobre 2012. Depuis, plusieurs rencontres ont eu lieu, y compris dans les territoires, pour que chacun des acteurs (consommateurs, agriculteurs, associations, transformateurs, acteurs de la restauration collective et privée… ) puisse exprimer ses soucis de qualités, ses contraintes, ses besoins et envies…

Une ambiance électrique

Il était donc normal de s’attendre à un débat animé autour de cette question qui nous intéresse tous au plus au point : « Et demain, qu’est-ce qu’on mange ? »

Cependant, dès le début de la réunion, la tension était plus que palpable sous l’impulsion d’agriculteurs mobilisés depuis le midi sur le parvis du Conseil régional pour pour faire valoir leur vision de l’agriculture au slogan de « Laissez-nous travailler! ». Revêtus de leur blouson FNSEA, il étaient massivement mobilisés pour répondre selon eux à la vision évoquée dans un article de presse évoquant « la fin d’un système agricole… ».

Après des prises de parole quelque peu agressives, le débat a repris sa tonalité d’échange et d’écoute : il a pour but de rassembler des avis convergents ou non, des questionnements, des remarques… afin d’éclairer les différentes problématiques. Le débat public ne décide pas, il enrichit le regard du Conseil régional et de tous les acteurs rassemblés en recueillant des éléments de construction d’une politique publique régionale durable de l’alimentation.

GouvAlimentaire-© Jean-Luc CORNU_MG_8375 C1Près de 400 personnes étaient mobilisés et de nombreux intervenants ont souligné leur satisfaction de voir organiser un débat public permettant à tous de s’exprimer sur un sujet majeur tel que l’Alimentation.Dans la salle de nombreux sujets ont été évoqués : circuits courts, cantines scolaires, produits bio, artisanat, filières agricoles, exportations, marchés publics, normes, épiceries solidaires, crises sanitaires…

Cinq forums de débat sont prévus sur le territoire dans les mois qui viennent et donneront lieu à une restitution le 27 juin. Ces forums territoriaux sont les suivants :

LE QUESNOY – Mardi 22 avril de 18h à 21h au centre Lowendal
CALAIS – Jeudi 24 avril de 18h à 21h au Channel 
LILLE – Mardi 6 mai la Gare Saint Sauveur de 18 h à 21 h
ARRAS – Mercredi 14 mai à la Cité nature de 18 h à 21 h
LOOS-EN-GOHELLE – Mardi 20 mai à Culture Commune de 18 h à 21 h

 

L’ensemble des informations relatives au Débat public sont disponibles sur une plateforme participative dédiée sur laquelle il est possible de suivre le débat et d’y contribuer : http://www.participons.net

JL Robillard - Débat public Alimentation« Nous souhaitons que ce débat permette à chacun d’apporter sa contribution, de se sentir co-responsable de la manière dont nous décidons des modes de production – transformation – distribution et consommation qui permettent à tous d’accéder à une alimentation de qualité. Nous avons la conviction que c’est ensemble que nous pouvons contribuer à un développement équilibré du territoire régional et redonner maîtrise et autonomie aux acteurs du système alimentaire. »  Jean-Louis Robillard

 

 

Le Débat public était dans la presse :

La Voix du Nord : « Lancement chahuté du premier grand débat sur l’alimentation »

La Gazette des Communes : « Les Ch’tis mettent leur alimentation sur la table »

 

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Séance Plénière du 18/12/2013 – L’Action des Vice-Présidents EELV par Myriam Cau http://elus-npdc.eelv.fr/2013/12/18/seance-pleniere-du-18122013-laction-des-vice-presidents-par-myriam-cau-laction-des-vice-presidents-eelv/ http://elus-npdc.eelv.fr/2013/12/18/seance-pleniere-du-18122013-laction-des-vice-presidents-par-myriam-cau-laction-des-vice-presidents-eelv/#comments Wed, 18 Dec 2013 16:55:17 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=6878 Les interventions des élus concernant le budget sont réparties en quatre temps : - les grands équilibres généraux par Michel Hecquet ...]]>

Les interventions des élus concernant le budget sont réparties en quatre temps :

– les grands équilibres généraux par Michel Hecquet

– les politiques des Vice-Présidents écologistes par Myriam Cau

– la mise en perspective de certaines politiques régionales que nous soutenons par Marielle Cuvelier

Conclusion de Jean-François Caron

 

 Myriam Cau :

« L’année 2013 a représenté une séquence très active de concrétisation des grands chantiers qui engagent la région dans la transition écologique.

L’année 2014, qui arrive, sera celle à la fois de l’accélération mais aussi du bilan nécessaire pour que nous projetions les perspectives d’un futur mandat.

Pour nous écologistes il sera sans nul doute placé sur l’urgence de faire face aux défis régionaux en poursuivant le grand tournant de la transformation écologique et sociale pour rendre notre région plus robuste, plus résiliente et surtout orienter l’action publique vers le développement humain.

En 2013, nous avons adopté le SRADDT actualisé, il a été considérablement enrichi par ses différents volets le climat, la biodiversité, la mobilité durable…

Il a fait l’objet d’un réel travail de dialogue territorial. C’était une 1ère condition indispensable pour envisager la poursuite de sa mise en œuvre, laquelle repose sur l’engagement librement consenti de tous et notre capacité de créer des convergences. 2014 sera consacrée à l’adaptation du pilotage du SRADDT qui va s’inscrire dans les évolutions en cours : nouvelle carte de l’intercommunalités, émergence des pôles métropolitains, renforcement de la métropole et conférence publique de l’action territoriale… 2014 permettra aussi le calage des méthodes de co-production des 2 nouvelles directives régionales d’aménagement : mobilité durable et égalité des territoires.  La poursuite du SRADDT exige la mobilisation de tous au service de cette stratégie partagée. Ainsi l’ouverture aux autres, les capacités d’initiative et les pratiques collaboratives entre territoires et entre individus constitue une force au service du rebond régional, de la résilience. La politique régionale de Démocratie Participative est en ordre de marche, les moyens d’appui existent au service des habitants et des acteurs. L’année 2014 verra les conclusions du Débat Public Territorial sur les usages du numérique, le lancement du débat public régional sur l’Alimentation initié parJean-Louis Robillard, et bien d’autres. La Région sera au rendez-vous sur des enjeux très importants du dialogue avec les citoyens et ne peut qu’en sortir plus visible, renforcée, enrichie dans sa capacité d’action.

La mobilisation régionale a particulièrement concerné en 2013 le secteur de l’enseignement supérieur avec l’accompagnement renforcé des jeunes vers les Universités et Grandes Ecoles ou l’encouragement à la mobilité internationale (1670 bourses Blériot en 2013). Une mobilisation du potentiel de tous, c’est ce que permet par exemple la mise en place des emplois étudiants sur les campus (déjà 531 cette année) en luttant ainsi contre la précarité étudiante. Avec la Vice-Présidente Sandrine Rousseau la capacité humaine de recherche a été renforcée depuis le début du mandat, un seul exemple +40% des allocations de thèse. Nous voulons être au rendez-vous du défi de la recherche et des enjeux de la transition écologique et sociale : l’énergie, la biodiversité, le changement des comportements … sans oublier notre ambition de faire de nos universités des campus démonstrateurs de la 3ème révolution industrielle. Enfin de nombreux défis sont posés à l’articulation sciences / société Il nous faut sortir des postures et explorer les controverses avec un débat ouvert mais argumenté. Ainsi les multiples projets de recherche chercheur-citoyens ramènent la science au plus près des besoins de la société régionale, par exemple « nanoscoope » cahier des charges coopératif pour une nanotechnologie responsable ou encore le projet Dioxine sur les conditions de biodégradation des polluants.

2013 a consolidé sur ses fondations le plan 100 000 logements, 2014 verra opérer la transition vers l’opérateur régional de tiers-investisseur. La région Nord Pas-de-Calais a d’ailleurs été primée pour ce travail novateur conduit par le Vice-Pt Emmanuel Cau. La perspective est de rénover 12 500 logements de plus dès 2015, nous doublerons la cadence et atteindront ainsi 1 000 000 de logements d’ici à 2050. Notre contrat avec les habitants du Nord Pas-de-Calais est simple : le social, une facture énergie logement divisée jusqu’à 6, l’économique 30 milliards de travaux et jusqu’à 20000 emplois créés ou maintenus et l’environnement puisque le logement représente 21% des gaz à effet de serre. Pour cela nous engagerons  7,5 Millions d’€ sur le budget 2014. La transition écologique en marche passe aussi par la filière bois. Les appels à projet sur les corridors boisés, l’agroforesterie et le boisement urbain ont permis de planter 526 ha pour 111 projets dans toute la région. Le contrat de filière Nord Pas-de-Calais Picardie monte en puissance, nous construisons dorénavant en bois locaux et 2014 verra arriver la maison 100% bois Nord Pas-de-Calais suite à notre concours d’architecture. Nous sommes peut-être la dernière région en surface forestière, mais nous sommes la 6ème avec 28000 emplois et  4500 entreprises du bois associées.

Le développement de l’économie est aussi une priorité du Schéma Régional d’Alimentation et d’Agriculture Durable engagé en 2013 par le Vice-Président Jean-Louis Robillard. La 3ème révolution industrielle concerne aussi le secteur de l’agroindustriel en lien avec un tissu d’exploitations agricoles dense. Le Pôle d’excellence Alimentaire AGROE engage un travail sur l’écoconception des produits et l’analyse en cycle de vie et Le PRCTA, Programme Régional de Création et de Transmission des entreprises Agricoles, en 2014 prendra sa pleine dimension et 1 Million d’€ y seront consacrés. Ce sera aussi l’année phare de l’opération de la TESR « gouvernance alimentaire » pour déboucher sur une grande 1ère au niveau des régions de France : une politique publique de l’alimentation durable. Notre système alimentaire, c’est 40 % de l’empreinte écologique et 30% des émissions de gaz à effet de serre : les 14 M€ du budget de la délégation agriculture et alimentation seront orientés sur la transition écologique.

Pour autant toutes ces perspectives doivent s’inscrire non seulement dans notre capacité à changer le monde, mais aussi à changer nous même. C’est ce travail collectif de renforcement des forces vives en région que veut promouvoir la Vice-Présidente Majdouline Sbaï à travers une politique régionale de l’éducation populaire. La concertation et le forum menés en 2013 vont déboucher en 2014 sur un soutien revu à la vie associative, des partenariats simplifiés, l’aide à l’émergence de dynamiques d’éducation populaire dans les territoires. Mme Fourneyron, Ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Education Populaire et de la Vie Associative sera d’ailleurs accueillie au siège de région ce vendredi 20 pour une rencontre sur les perspectives à venir.

Tout ce que nous construisons en matière de transition écologique et de conduite du changement prend sa force et son sens dans notre ouverture au monde : pour la mobilité internationale 5000 jeunes sont soutenus. Un seul portail « Cap sur le Monde » facilite l’accès des jeunes à cette mobilité que ce soit pour étudier, travailler ou s’engager. Je termine avec notre action de solidarité avec le Mali, l’un des 7 accords de coopération de la région. Modestement, notre Conseil Régional avec celui de Kayes apporte sa contribution à la construction de la paix au côté de l’Etat français. En 2013, nous avons soutenu un  programme pour la souveraineté alimentaire, en 2014 devrait se mettre en place un programme pilote pour l’énergie solaire et l’agroforesterie avec l’Agence Française pour le Développement.

Vous le voyez les ambitions des Vice-Présidentes et Vice-Présidents de notre groupe sont fortes, des résultats sont là, notre énergie est intacte, ce budget 2014 nous permettra de faire face à l’année à venir. »

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http://elus-npdc.eelv.fr/2013/12/18/seance-pleniere-du-18122013-laction-des-vice-presidents-par-myriam-cau-laction-des-vice-presidents-eelv/feed/ 0
Quelle France dans 10 ans? Des élus écolos préparent l’avenir avec le Commissariat général à la stratégie et à la prospective http://elus-npdc.eelv.fr/2013/11/29/quelle-france-dans-10-ans-des-elus-ecolos-preparent-lavenir-avec-le-commissariat-general-a-la-strategie-et-a-la-prospective/ http://elus-npdc.eelv.fr/2013/11/29/quelle-france-dans-10-ans-des-elus-ecolos-preparent-lavenir-avec-le-commissariat-general-a-la-strategie-et-a-la-prospective/#comments Fri, 29 Nov 2013 17:11:06 +0000 http://elus-npdc.eelv.fr/?p=6800 Ce mardi 26 novembre, à EuraTechnologies, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) et la Région Nord-Pas de Calais organisaient le 8ème et dernier débat régional sur la \"Stratégie à 10 ans pour la France\". ...]]>

Ce mardi 26 novembre, à EuraTechnologies, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) et la Région Nord-Pas de Calais organisaient le 8ème et dernier débat régional sur la « Stratégie à 10 ans pour la France ».

Voulus comme de véritables moments de réflexion collective, ces débat nationaux et régionaux ont été organisés dans le cadre de la concertation lancée à la suite du Séminaire gouvernemental d’août 2013 en vue de définir une stratégie à moyen terme pour la France. Menés en partenariat avec des acteurs de la sphère publique et de la sphère privée, ces débats ont porté sur cinq sujets d’importance : l’avenir du modèle de production, la réforme du modèle social, la soutenabilité du modèle de croissance et de financement, l’évolution du modèle républicain face aux mutations de la société et enfin le projet européen.

Le débat qui s’est tenu à Lille en présence du Commissaire Général Pisani-Ferry et du Président Percheron portait ainsi sur le thème de la soutenabilité de notre modèle de croissance.

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Structuré autour de deux tables rondes prenant l’exemple du modèle de développement du Nord-Pas de Calais pour illustration et parlant de prospective, c’est tout naturellement que Myriam Cau, Vice Présidente EELV du Conseil régionale en charge du Développement durable, de la Démocratie participative et de l’Évaluation et Jean-François Caron, Président du Groupe EELV au Conseil régional et de la Commission « Transformation Ecologique et Sociale du Nord-Pas de Calais »  étaient invités pour parler de nos politiques en régional Nord-Pas de Calais.

Première table ronde : « Quelles mutations du modèle régional de développement : l’exemple du Nord-Pas-de-Calais ».

2e table rondeDeuxième table ronde « Quelles perspectives d’action pour les 10 ans à venir ? »

 

L’agenda de la matinée et le contexte du débat sont sur le site du Commissariat général à la stratégie et à la prospective.

Les grands points évoqués lors de cette matinée sont sur la page « Retour sur le débat régional à Lille »

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