Intervention de Patrick Tillie en Commission Permanente à propos de la course cycliste Lille – Hardelot

Commission Permanente du 25 mars 2013

 

M. TILLIE

… si vous le permettez, je voudrais faire une petite observation sur le rapport aux sports mécaniques, parce que j’ai été saisi par les organisateurs de Lille – Hardelot, 170 kilomètres de vélo, qui, véritablement, est une manifestation régionale extrêmement importante et populaire ; ils sont venus me voir parce qu’il y avait une réduction très importante de la subvention. Or, cet itinéraire nécessite beaucoup de sécurité, donc un budget important. Ils ont une subvention qui est devenue extrêmement faible. Je m’interroge sur la place de la région dans une manifestation qui a véritablement un caractère régional et qui est, une fois de plus, très populaire.

Si cela pouvait être éventuellement revu, parce que l’intervention régionale devient quasiment symbolique.

MME PARRA (Vice-présidente du Conseil régional en charge de la Jeunesse et des Sports)

Même problématique que sur les 20 kilomètres de Maroilles, la randonnée Lille – Hardelot est proposée… je ne sais plus si c’est aujourd’hui, dans cette Commission permanente, que le dossier est examiné… Il a déjà été examiné lors de la précédente CP et n’a pas fait de remarque à cette époque. Nous avons proposé, et donc acté, une subvention à hauteur de 3 000 euros, qui est une subvention supérieure et dérogatoire à la grille de l’accompagnement des randonnées cyclistes.

M. TILLIE

C’est parce que le budget est extrêmement important, donc je voulais simplement dire que cela devient totalement symbolique.

M. LE PRESIDENT

Combien y a-t-il de participants ?

M. TILLIE

700 ou 1 000 participants, c’est tout de même une manifestation sportive très intéressante, en plus.

M. LE PRESIDENT

Monsieur ELEGEEST, spécialiste du vélo ?

M. TILLIE

Moi aussi, je l’ai fait trois fois.

M. ELEGEEST (vice-président chargé des finances)

Je l’ai fait sept fois ; pour l’avoir faite, la dernière édition avant que cela devienne Lille – Calais, en 2001, comptait 5 000 participants ; l’année dernière, 2 000. Ils espèrent beaucoup progresser encore cette année, parce que c’est une relance par Philippe CREPEL depuis l’an dernier, et qui est largement accompagnée par les grands événements à LMCU.

M. LE PRESIDENT

Cela pose toujours un peu un problème de méthode, la commission travaille au fond, très sérieusement, et arrivé en Commission permanente, forcément, l’éventail des sensibilités est beaucoup plus grand et la Commission Permanente, à juste titre, ne souhaite pas défaire ce que les commissions, parfois longuement, ont étudié et sont parvenues à faire, mais, sur ce point, il faudra, par exemple, de temps en temps, des débats d’orientation, y compris, peut-être, en Commission permanente, parce que tous ces sports populaires qui mobilisent des bénévoles par centaines ou par milliers, nous devons les étudier très attentivement, ce que nous faisons pour l’instant et, à partir de là, une priorité régionale raisonnable pourrait être accordée dans le cadre des débats budgétaires tendus que nous avons, parce que nous sommes vraiment dans le sport de masse, qui est passionnant et, au point de vue santé, qui est, d’une certaine manière, irremplaçable. Ce n’est pas le marathonien qui vient d’intervenir qui me démentira.

Combien de kilomètres, vous, Monsieur TILLIE ? Vous ne courez pas ?

M. TILLIE

Si, mais le semi-marathon.

M. LE PRESIDENT

Le marathon, c’est Monsieur CARON. Cela a déjà été voté, dérogatoire, mais on prendra le temps, un jour, d’examiner toutes ces épreuves ; c’est très compliqué…

MME PARRA

On accompagne 500 manifestations par an.

M. LE PRESIDENT

On accompagne 500 manifestations par an.

Si l’Opposition est d’accord pour une légère augmentation du budget global de la région, un recours raisonnable à l’endettement, on peut examiner toutes ces questions.

M. RAPENEAU ( président du groupe d’opposition)

On peut faire des transferts.

M. LE PRESIDENT

Réduire le train de vie.

M. RAPENEAU

On peut faire des propositions.

M. LE PRESIDENT

Nous sommes preneurs, comme à chaque fois ; n’est-ce pas, Monsieur ELEGEEST ?

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