Festival de la photo animalière de Montier-en-Der : intervention de Patricia Andriot

Patricia Andriot, vice-Présidente du Conseil Régional

 

Comme les intervenants précédents, je me félicite au nom du Conseil Régional, et de son Président, Jean-Paul Bachy, de la tenue de cet événement, dont la qualité et la notoriété ne sont plus a démontrer et se confirment chaque année.

Evidemment, à l’occasion de ce 15ème anniversaire, il faut reconnaitre et se féliciter de tout l’intérêt d’un tel événement, et l’on pourrait citer de nombreuses raisons qui motivent le soutien de la Région, mais je vais choisir d’insister sur deux d’entre elles, 2 enjeux majeurs et complémentaires : un enjeu local et un enjeu de société.

Ce festival est incontestablement un enjeu local, car Il s’agit là d’un événement, qui attire et qui contribue en cela au renforcement de la notoriété de ce département et de cette région, au renforcement de son image, de la valorisation de ces atouts que sont sa biodiversité et ses ressources naturelles. Valoriser l’identité d’un territoire, renforcer l’attractivité de celui-ci,  sont des enjeux majeurs pour la région, pour le département mais aussi et surtout pour tous les habitants qui y vivent au quotidien. 40.000 festivaliers, des événements  complémentaires tout au long de l’année, c’est à la fois de l’économie locale, des emplois, mais aussi des bénévoles qui se mobilisent. En résumé, c’est de la vie locale qui se crée.

Un enjeu  sociétal aussi puisque qu’un tel festival valorise la nature dans toutes ces dimensions, et nous rappelle par la même les enjeux de biodiversité  qui pèsent actuellement sur notre société. En favorisant cette prise de conscience et en utilisant pour cela l’art, on popularise cet enjeu, on en illustre toute ces dimensions, on contribue à l’intérêt général.

On pourrait donc là se trouver dans un réel projet de développement durable au sens plein du terme, dans ces différentes dimensions environnement, emploi, social où l’on mise bien sur un projet de territoire, et d’économie locale pour viser aussi un objectif global. Mais j’ai dit « on pourrait » et non « on se trouve » car je ne peux cependant pas conclure mon propos sans dire que le développement durable est une approche globale qui nécessite de la cohérence en toute chose, et du coup regretter que, pour ce festival, la cohérence n’ai pas été poursuivie jusque dans l’ensemble des financements. Je fais bien entendu allusion au fait que l’ANDRA sponsorise la soirée de clôture, samedi. Il y a incohérence, de mon point vue, une incohérence, car je veux redire que ce n’est pas une entreprise comme les autres. On ne peut se permettre d’oublier cela.

Par ailleurs, je veux redire que la Région est soucieuse d’apporter des financements a des événements qui concourent à des projet d’intérêt général, comme celui-ci en fait indiscutablement partie,  pour que ceux-ci puissent exister, mais aussi pour qu’ils puissent exister en toute autonomie et en dégagement d’intérêts privés ou corporatistes.

Sans rien soustraire à la pertinence de l’événement, et en réaffirmant le soutien de la collectivité que je représente à celui-ci, je voulais cependant attirer votre attention sur le fait que le développent durable n’a de sens que s’il est bien conçu globalement dans toutes ses dimensions.

Je vous remercie

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