Groupe des élus EELV du conseil régional de Bourgogne » conseil régional de Bourgogne http://elus-bourgogne.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Thu, 30 Jul 2015 07:56:23 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 Projet d’implantation d’un Center Parcs sur la commune du Rousset en Saône-et-Loire – Intervention de Nicole Eschmann http://elus-bourgogne.eelv.fr/projet-dimplantation-dun-center-parcs-sur-la-commune-du-rousset-en-saone-et-loire-intervention-de-nicole-eschmann/ http://elus-bourgogne.eelv.fr/projet-dimplantation-dun-center-parcs-sur-la-commune-du-rousset-en-saone-et-loire-intervention-de-nicole-eschmann/#comments Tue, 01 Jul 2014 14:25:38 +0000 http://elus-bourgogne.eelv.fr/?p=2897

Nicole EschmannMonsieur le Président,

Cher(e)s collègues

Nous devons nous prononcer aujourd’hui, chers collègues, sur le protocole d’accord du 5ème ou 6ème Center Parcs en France au Rousset, copié-collé du protocole de Poligny, qui, nous dit-on verrait le jour en meme temps que celui du Rousset, copié-collé du protocole du précédent 5ème Center parc de France qui traîne depuis 6 ans à Roybon en Rhône-Alpes. Ce dernier a pris 3 ans de retard malgré le soutien d’une large majorité de la classe politique locale motivée par des nouvelles recettes fiscales et des emplois inattendus dans une zone rurale.

Je vous prie de noter au passage que la constitution de la SEM est prévue en mai 2015, dans le protocole, pourquoi nous demande-t-on de la voter aujourd’hui avec un an d’avance, et avant que toute étude préalable de faisabilité ait été menée?

A titre d’information, je ne saurai trop vous conseiller la lecture, chers collègues, du Mémoire Master Géographie à l’Université Lyon 2 de Josselin PATRON et Hugo TOUSSAINT – Implantation du Center Parcs de Roybon : « Dans quelles mesures les élus locaux peuvent-ils appréhender un projet d’aménagement touristique d’importance régionale en vue d’un développement durable de leur territoire ? »

Car face au chantage à l’emploi destiné à emporter l’adhésion aveugle et immédiate d’élus locaux avant même qu’ils ne disposent d’un dossier complet, il est important de prendre le temps d’interroger le développement durable annoncé, à savoir étudier l’économique, le social et l’environnemental de ce projet, sans oublier de faire respecter les étapes réglementaires.

Le non respect de la démocratie et de la réglementation

 

Le projet est présenté dans les médias comme un fait acquis. En fait, il est imposé. Dans leur calendrier, le Conseil Général et le Conseil Régional oublient que ce « projet » devra faire l’objet de procédures légales : des enquêtes publiques concernant le PLU, le SCOT, la loi sur l’eau, le projet lui-même… Le vote du Conseil Général de Saône-et-Loire, les propositions de subventions du conseil général et du conseil régional avant toute étude sérieuse n’empêchent pas les lois d’exister ni n’exemptent les collectivités de les respecter, ainsi que les procédures préalables.

Pour exemple, le 11 mars 2014, pour le projet Center Parcs du Roybon, le Conseil National de la Protection de la Nature a rendu un avis défavorable à la demande de dérogation à la législation sur les espèces animales protégées. L’enquête publique concernant la loi sur l’eau a débuté le 14 avril 2014 à Roybon, alors que Center Parc avait prévu dans son protocole d’ouvrir en 2013 !

De plus, l’utilisation importante de fonds publics d’investissement est, du fait de la rareté de ces fonds, un choix politique et citoyen qui ne saurait échapper à un contrôle démocratique, et à une étude complémentaire d’une alternative qui, à investissement égal, serait fondée sur l’optimisation de la richesse du patrimoine existant et le dynamisme des acteurs sociaux (artisans, gîtes ruraux, commerçants, associations..).

Environnement: éco-blanchiment à tous les étages

Vous êtes peut être séduits, chers collègues, par les proclamations et la communication sur le Développement durable de Pierre e&vacances : pour nous, ce n’est que du greenwashing (« éco blanchiment » ) : en effet, P&V sera obligé de respecter la norme RT2012 dans la construction de ses bâtiments.  

Pierre & Vacances sera obligé de respecter la loi sur l’eau, et les mesures de compensation. Le projet center Parc Isère proposait à l’origine de faire les compensations de zone humide dans le département voisin de la Drôme, est-ce cela du développement durable ?

Mais rien ne l’empêchera de fabriquer une nature hors-sol, artificielle, sous bulle, un exotisme croulant sous les clichés. L’engagement dans les circuits courts ne concerne pas le 1er poste qui nous vient à l’esprit, à savoir l’alimentation, qui sous-traitée à un gestionnaire européen de la restauration collective, n’a aucune traçabilité. Le terme ronflant des circuits courts concerne le bois nécessaire au chauffage de la bulle, la sous-traitance de toutes les activités sportives (toutes payantes et souvent inaccessibles aux familles), et les produits locaux vendus dans la boutique…

Le projet inclut une forte consommation d’énergie pour maintenir cette gigantesque cloche, stupide et délirante, tropicalisée, chauffée à 29° C  toute l’année (refroidir en été, chauffer en hiver). Quelle cohérence avec notre engagement pour des économies d’énergie ?

L’imperméabilisation des sols entraînera des dysfonctionnements sur les cours d’eau, en particulier une diminution des débits d’étiage en été, ainsi que des pollutions chroniques apportées par le rejet des eaux pluviales et les vidanges des bassins de loisirs quelque soit les précautions prises.

Le site est en bordure d’une zone Natura 2000 avec une espèce protégée : la tortue Cistude d’Europe.

Destructions de corridors écologiques. Destructions d’espèces, en voie de disparition ou non, par la destruction de leur habitat. Spoliation de la ressource en eau. Aliénation des territoires voisins, et autres destructions liées, par des infrastructures routières dédiées.

L’emprise sur des terres agricoles et les énormes ponctions dans les réserves d’eau mettent en péril les agriculteurs voisins et notre approvisionnement alimentaire 

Il faut ajouter l’aspect confiscatoire pour les habitants de leurs usages sociaux et récréatifs de la forêt qui sera privatisée : promenade, chasse, cueillette et l’exploitation du bois sous forme de coupe d’affouage.

Est-ce cela que le conseil régional de Bourgogne a voulu soutenir à travers son Schéma régional climat, air, énergie ? Ou dans sa Stratégie régionale de la biodiversité que nous allons adopter tout à l’heure, dont le 4ème enjeu est, je cite, « la meilleure prise en compte de la biodiversité à tous les niveaux de décision » ?

 

Des emplois précaires

Opposer, de façon démagogique, environnement et emploi est une posture rétrograde et une aberration économique. 

Qui mieux que l’Insee peut nous donner des informations fiables sur la réalité des emplois créés dans les Center parcs ?

Son étude sur le 4ème Center Parcs en France, le Domaine des 3 forêts de Lorraine inauguré en 2010 est instructif: parmi les emplois annoncés, seulement la moitié sont salariés par Pierre & Vacances, l’autre moitié travaillant pour des sous-traitants (restauration externalisée au groupe ELIOR, spécialiste de la restauration collective implanté dans 14 pays, mais externalisation aussi de toutes les prestations de loisirs, de la maintenance, de la sécurité…).

Parmi les 304 salariés de Pierre&Vacances, un contrat sur 4 est à durée déterminée. 60% touchent le Smic horaire, dont près de la moitié seulement 319 euros par mois du fait d’un contrat de travail hebdomadaire de 9 heures en tant qu’agent technique de nettoyage.

Le salaire brut horaire moyen appliqué par Center Parcs se situe à 2 euros en dessous de celui relevé dans le département dans le même secteur d’activité.

Pour les emplois à temps complet, l’amplitude des horaires de certains postes est difficilement conciliable avec une vie privée normale, ce qui réserve ces postes à des salariés jeunes, en majorité célibataires. L’Insee note ainsi un « turn-over » important la 1ère année.

 

Un coût global sous-évalué

 

Le coût réel et total du projet de 170 millions d’euros reste à établir, comme le montage financier et fiscal.

Mais l’étude de l’Université de Lyon sur le projet de Center Parcs du Roybon, montre que rien pourrait se faire sans le soutien et la générosité des aides publiques françaises :

37,5 millions d’euros du Conseil régional de Rhône-Alpes, du Conseil général de l’Isère, de la Communauté de communes du Pays de Chambaran, de la Commune de Roybon, du Syndicat des eaux de la Galaure…

Mais aussi 76,5 millions d’euros d’exonération pour les investisseurs privés en résidences de tourisme (les cottages) : 49 millions d’euros d’exonération de TVA de au titre de la loi Demessine (ZRR: zone de revitalisation rurale), 27,5 millions d’euros au titre de la loi Censi-Bouvard (11% du montant investi) généreusement prolongé en 2014 par Jérôme CAHUZAC, ex-ministre du budget, peu après qu’il ait rencontré le PDG de « Pierre & Vacances »….

Le montant total investi par la collectivité publique dans ce projet est donc d’environ 114 millions d’euros.

Rapporté aux emplois promis, je vous laisse faire la division, c’est ahurissant. 

Les documents de la CCI de Moselle et de l’Insee, pour le Center Parcs de Lorraine sont tout aussi édifiants: pour un projet d’investissement chiffré à l’époque à 250 millions d’euros , des budgets globaux de l’ordre de 30 millions d’euros pour le Conseil général et de 20 millions d’euros pour le Conseil régional ont ainsi été affectés.

Pierre & Vacances a sollicité toutes les différentes politiques de ces deux collectivités, asséchant les fonds publics au détriment des autres demandeurs régionaux :

  • La mise à niveau des infrastructures publiques nécessaires. réseau d’alimentation en eau potable, réseau d’assainissement, station d’épuration, réseaux haut débit, gaz et électricité, aménagements particuliers de voirie, signalétique touristique…
  • Une méga-chaufferie bois financée par le conseil régional et l’Ademe alors que la pression sur la ressource forestière est déjà trop importante pa rapport aux stocks existants. Mais P&V a su négocier un approvisionnement sur 3 ans à prix encadrés avec le Conseil régional.
  • Le Conseil régional a déboursé environ 5 millions d’euros dans les opérations de recrutement et de formation : 6000 postulants ont bénéficié d’un transport gratuit, via des conventions avec la SNCF, au départ de toute la Lorraine et jusqu’au Pôle Emploi de Sarrebourg choisi comme interlocuteur unique entre les salariés postulants et Center Parcs. L’effort des collectivités locales s’est poursuivi dans la phase de formation, notamment pour les métiers de l’hôtellerie et de la restauration, accompagné de stages dans les autres Center Parcs…

In fine pour un projet de 250 millions d’euros, 160 sont supportés par les acquéreurs privés de cottages, 50 millions par les collectivités locales, et seulement 40 millions par Center Parcs, qui, vous le remarquerez chers collègues, est le seul à faire de l’investissement plus que durable (forêts, lacs, rivières, avec des centaines d’hectares achetés moins d’un euro du m2 et surclassés en constructible, et en privatisant les chemins et voies d’accès)

 

Des retombées économiques faibles

 

L’Insee toujours : “À l’inverse d’une entreprise industrielle, les besoins d’une entreprise touristique sont faibles. La restauration est sous-traitée. Les achats alimentaires (qui représentent 46% des facturations) sont assurés par la centrale d’achat du sous-traitant et ont rarement une origine lorraine.” 90% des touristes ne consomment que dans le complexe et souvent sans en sortir. Pierre & Vacances essaye d’y remédier en invitant des artisans locaux à vendre dans le parc. Le développement agricole local sera freiné par l’emprise agricole du projet et les mesures de compensation relatives aux autorisations de défrichement.

 

La pérennité douteuse de l’entreprise Pierre &Vacances

 

La prise de risque de la collectivité dans l’apport important de fonds publics d’investissement et la responsabilité à l’intérieur de la SEM impose de se poser la question de la responsabilité des collectivités en cas de défaillance de l’entreprise.

La vitalité économique d’un groupe comme Pierre&Vacances est toujours difficile à évaluer en raison des multiples filiales et sous-traitants. La stratégie du groupe est de monter une multitude de sociétés et de déléguer de nombreuses activités. L’intérêt est multiple : jouer sur les différents statuts qu’offrent ses sociétés en matière d’avantages fiscaux, communiquer les statistiques de la société choisie, séparer les activités pour pouvoir sous-traiter lorsqu’elles ne sont pas rentables.

On peut toutefois se fier aux indicateurs boursiers qui donnent une idée de la santé du groupe. Or, l’action n’a cessé de perdre de la valeur depuis 2007 (117 euros), 11 euros en 2012, remontée à 33,18 euros aujourd’hui grâce à la relance et la communication de programmes de construction.

L’heure est à la stratégie de redressement du groupe avec la mise en œuvre d’un plan de réduction des coûts et de réduction imposée de charge de loyers de 30% dans le cadre du programme de renouvellement de baux (avec les particuliers qui ont acheté les cottages financées par P&V). La société a de nombreux procès en cours et propose de licencier actuellement 195 personnes, en particulier en France.

En accueillant un projet de Pierre&Vacances, les collectivités misent sur une société à la santé économique fragilisée dont le modèle économique est basé sur une croissance indispensable à sa survie. La conjoncture actuelle et la volatilité des marchés ne permettent pas d’assurer l’exactitude des prévisions.

En cas de désengagement de P&V, Le Rousset pourrait accueillir une friche touristique si aucun acquéreur ne se présente, même pour l’euro symbolique, comme au VVF de Lamoura dans le Jura.

Vous comprendrez, chers collègues, que ce type de développement basé sur la gestion boursière, la spéculation immobilière, le siphonnage des fonds publics, et la politique de bas salaires, n’est pas durable et que le projet de Center Parcs au Rousset, comme à Poligny ou à Roybon n’est pas soutenable.

Il est incompatible avec la Responsabilité Sociale et Environnementale que nous prônons au conseil régional de Bourgogne.

C’est pourquoi, nous proposons une politique de développement local qui repose le soutien à un éco-tourisme responsable support du développement durable. L’idée est d’optimiser l’existant, de répartir les nouveaux équipements ou événements plutôt que de créer un ou des grands projets ou évènements dévoreurs d’espace, de ressources et de budget, et de développer une stratégie de communication promotionnelle mettant en valeur son environnement naturel, patrimonial et son offre éco-touristique.

Nous demandons la création d’une étude comparative sur le nombre d’emplois qui pourraient être créés en Saône-et-Loire dans le secteur de l’éco-tourisme et du développement économique et social local avec le même niveau d’aide publique accordé à P&V (aides directes et indirectes toutes collectivités confondus), soit plus de 15M€+ l’emprunt de 66M€ Hors Taxes, hors frais de notaire…

Vous avez compris, chers collègues, que le montage financier, est totalement déséquilibré au bénéfice exclusif de P&V, et excessivement dangereux pour notre collectivité, en ces temps de raréfaction de l’argent public.

De plus, avec l’éventuelle fusion Bourgogne-Franche-Comté, nous n’aurons pas un Center Parcs à charge, celui du Rousset en Saône-et-Loire, mais deux, avec celui de Poligny dans le Jura, qui se feront d’autant plus concurrence qu’ils rayonnent sur le même cercle de 200 km de chalandise.

Mes chers collègues, nous vous invitons à faire preuve de toute votre responsabilité d’élu du territoire en votant, en votre âme et conscience, et à bulletins secrets :

  • contre l’autorisation de signature du protocole d’accord pour le développement du Center Parc sur la commune du Rousset
  •  contre la décision de participer au capital de la Société d’Économie Mixte ou de toute autre société constituée, visant à financer le pôle d’équipement de loisirs et de services
  • contre la décision de l’affectation de 8 M. d’euros

 

Nicole ESCHMANN

 

A la suite de cette intervention, les élus écologistes, rejoints par les élus communistes, ont demandé un vote à bulletin secret, comme le règlement intérieur de l’assemblée l’autorise. Le Président du conseil régional leur a vertement refusé.

Devant ce déni manifeste de démocratie, les élus EELV ont quitté l’hémicycle. Voir leur communiqué de presse sur cet incident ici.

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Session plénière du 12 mai 2014, intervention de politique générale http://elus-bourgogne.eelv.fr/session-pleniere-du-12-mai-2014-intervention-de-politique-generale/ http://elus-bourgogne.eelv.fr/session-pleniere-du-12-mai-2014-intervention-de-politique-generale/#comments Wed, 14 May 2014 09:25:06 +0000 http://elus-bourgogne.eelv.fr/?p=2886

Monsieur le Président, chers collègues,

Permettez moi de rappeler quelques faits récents :

  • Le 7 avril dernier, le tribunal de Dijon condamnait Emmanuel Giboulot, viticulteur bio à une amende de 1000€ – dont 500 avec sursis – pour avoir refusé d’appliquer un traitement chimique à un vignoble sain.
  • Des analyses menées par l’association Générations futures ont révélé la présence de 624 pesticides – dont 13 interdits en agriculture – dans les cheveux d’une trentaine d’enfants.
  • Deux agriculteurs du Sud-Ouest, trompés par une entreprise de semences espagnole, ont semé à leur insu 6 variétés de maïs transgénique. Voilà ces OGM disséminés dans la nature et dans l’alimentation, sans aucun contrôle.

Ces quelques faits alimentent à juste titre l’inquiétude des citoyens.

Alarmés par les conclusions de l’étude menée par le professeur Seralini sur des rats nourris aux OGM, 55 000 citoyens ont adressé aux ministres concernés une pétition contre l’importation des OGM et  de l’herbicide Roundup.

500 000 personnes ont signé une pétition de soutien à Emmanuel Giboulot.

Deux Français sur trois se déclarent hostiles aux OGM  .

Face au refus de plus en plus généralisé d’une alimentation et d’un environnement entièrement contaminés par la chimie et à l’expression  des dangers qui menacent notre santé à tous, quelles sont les réponses apportées par les politiques?

Cette année encore, des dérogations ont été demandées en Bourgogne pour traiter certains vignobles par épandages aériens ; cette mesure exceptionnelle, refusée en Saône et Loire se trouve malheureusement accordée dans l’Yonne.

La Côte d’or échappera vraisemblablement à l’obligation de traitement contre la flavescence dorée, mais pas la Saône et Loire, et sur des surfaces importantes.

Notre Parlement vient d’interdire définitivement la culture d’OGM, malgré l’opposition marquée d’une droite favorable à l’agriculture chimique et industrielle. Nous saluons cette mesure courageuse, qui montre la voie de l’avenir et qui se trouve confortée par l’avis du Conseil constitutionnel.

Cependant, l’affaire des semences OGM utilisées par erreur par les agriculteurs du sud-ouest, comme les analyses réalisées par Générations futures mettent l’accent sur les  graves insuffisances des contrôles et de la législation au niveau européen. Ainsi les plantes mutées, soumises par exemple à l’irradiation – bien que reconnues et classées officiellement comme Organismes Génétiquement Modifiés – échappent encore à toute réglementation et sont cultivées dans nos champs sans aucun contrôle.

On le voit : c’est une réglementation plus complète et plus efficace, c’est une information plus claire et plus rigoureuse que nous réclamons et avec nous, les nombreux citoyens qui se mobilisent pour défendre un monde protecteur de la vie, plutôt que porteur de mort.

Malheureusement, c’est le chemin contraire que l’Union européenne a ouvert en donnant mandat à la Commission pour négocier à l’abri des regards le projet de Grand Marché Transatlantique, encore désigné par les sigles anglais TAFTA et TTIP. A la veille des élections européennes, la majorité de nos concitoyens n’a jamais entendu parler de l’existence d’un tel projet et de ses conséquences potentielles. Celles- ci sont si énormes que la première réaction des personnes qui les découvrent est l’incrédulité. Comment pourrait-on détruire les protections réglementaires actuelles, déjà insuffisantes ? Comment le Parlement européen pourrait-il renoncer de fait à ses prérogatives ? comment oserait-il vider par là même de sa substance le mandat des élus de toutes les collectivités, au seul bénéfice des multinationales ?

Le vœu adopté à ce sujet lors de notre dernière session plénière et adressé à l’ARF n’a pas, à notre connaissance, reçu de réponse. Nous le regrettons, mais tout n’est pas perdu : cette instance dispose encore d’une douzaine de jours pour faire connaître sa position, avant le scrutin du 25 mai, sur  ce dossier d’une importance capitale pour les futures régions.

En attendant l’arrêt souhaitable de ces négociations euratlantiques ramenons la question à notre niveau régional. Que pouvons-nous faire pour résister aux dangers évoqués et redonner confiance aux Bourguignons dans la politique ? Pionnière dans le refus des OGM et signataire de la Charte de Florence, notre région a su traduire en actes ses engagements en soutenant les démarches agricoles de qualité et respectueuses de l’environnement. Nous pouvons être légitimement fiers de cette avance et la mettre à profit pour nous inscrire dans les orientations nationales de doublement des surfaces cultivées en bio. Donnons nous les moyens de préserver ces précieux acquis et de les amplifier.  L’austérité en matière d’alimentation, et donc de santé, ne saurait être à l’ordre du jour. Multiplier par deux les surfaces cultivées en bio, c’est créer des emplois, renforcer la protection de l’eau, augmenter le nombre d’AMAPP et de circuits courts, développer l’offre d’aliments sains dans les cantines scolaires ; c’est manifester  aux Bourguignons le souci que nous avons  de leur santé et de leur qualité de vie.

Je terminerai en soulignant que ces orientations sont  encore plus cruciales au moment  où se profile la possibilité d’une fusion avec la Franche-Comté voisine.  Si  les discussions sont restées jusqu’à présent au niveau des deux présidents, un débat approfondi n’a pas encore eu lieu sur ce sujet, il devra associer tous les conseillers régionaux des 2 régions, et prendre en compte la nécessité de préserver nos avancées et de les désigner comme des priorités incontournables à notre futur partenaire.

Les écologistes y seront particulièrement vigilants.

 

Chantal   Dhoukar

 

 

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7ème prix de l’ESS http://elus-bourgogne.eelv.fr/7eme-prix-de-less/ http://elus-bourgogne.eelv.fr/7eme-prix-de-less/#comments Mon, 02 Dec 2013 10:08:41 +0000 http://elus-bourgogne.eelv.fr/?p=2727 Philippe Hervieu a remis les prix du 7e concours bourguignon de l'économie sociale et solidaire (ESS), jeudi 28 novembre, à l'Hôtel de Région. Deux lauréats ont été récompensés par un chèque de 4 000 euros : le pôle de l’économie solidaire Active (Chalon-sur-Saône) et l’association Ethicofil (Dijon). Un « prix spécial » a été décerné au Foyer rural de Bouilland (Côte-d’Or). ...]]>

IMG_0793brPhilippe Hervieu a remis les prix du 7e concours bourguignon de l’économie sociale et solidaire (ESS), jeudi 28 novembre, à l’Hôtel de Région. Deux lauréats ont été récompensés par un chèque de 4 000 euros : le pôle de l’économie solidaire Active (Chalon-sur-Saône) et l’association Ethicofil (Dijon). Un « prix spécial » a été décerné au Foyer rural de Bouilland (Côte-d’Or).

  

Les Lauréats

 

Le pôle de l’économie solidaire Active  à Chalon-sur-Saône

La Bricothèque a pour objectif d’offrir un service inédit aux habitants du Grand Chalon et de ses alentours. Ils ont la possibilité d’emprunter du petit matériel de rénovation pour améliorer leur cadre de vie. Pour les accompagner dans leurs travaux,  ils  bénéficient  également  d’autres services, tels que des  conseils  d’experts  et  des  ateliers  d’information sur l’énergie, l’utilisation de matériel et de produits respectueux de l’environnement. La Bricothèque se veut ainsi être un espace de dynamisation du territoire, de création et de renforcement du lien social.

 

L’association Ethicofil  à Dijon, pour son projet Multétudes

Cette association est un chantier d’insertion dédié aux métiers du télémarketing. Elle vise à faire réaliser par les salariés en insertion des études téléphoniques destinées à enrichir le dossier de création d’activités des porteurs de projets. Cette initiative aide le créateur d’entreprise dans sa démarche, limite les risques d’échec ou de défaillance à court ou moyen terme en proposant une étude de marché sur mesure et gratuite. Huit créateurs d’entreprise bénéficieront de cette initiative dès janvier 2014. Cette action permet par ailleurs d’augmenter le spectre des compétences des salariés en insertion en leur proposant des mises en situation de travail « grandeur nature » dans le secteur des enquêtes téléphoniques.

Prix spécial

Un prix spécial de 2 000 euros a été décerné au Foyer rural de Bouilland (Côte-d’Or), qui a créé deux services à la population : un groupement d’achats puis une épicerie associative. Ils permettent d’approvisionner directement le village (200 habitants) en légumes frais, viande et épicerie sèche. Ce micro-projet permet de sensibiliser les consommateurs à l’économie rurale et locale, et de leur faire prendre conscience qu’ils en sont aussi les acteurs. Une initiative innovante, portée pour la première fois par un foyer rural.

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Session plénière du Conseil régional – Intervention de politique générale http://elus-bourgogne.eelv.fr/session-pleniere-du-21-octobre-intervention-de-politique-generale/ http://elus-bourgogne.eelv.fr/session-pleniere-du-21-octobre-intervention-de-politique-generale/#comments Thu, 24 Oct 2013 08:10:22 +0000 http://elus-bourgogne.eelv.fr/?p=2691 Il est urgent d'engager une transition vers un nouveau modèle de développement, et le Conseil régional doit être un acteur de cette transition. ...]]>

Il est urgent d’engager une transition vers un nouveau modèle de développement, et le Conseil régional doit être un acteur de cette transition.

 

Chaque semaine apporte son lot de chiffres et d’études qui viennent confirmer l’ampleur des  crises sociale, économique et environnementale.

Les inégalités se creusent, le récent rapport du GIEC confirme et renforce les conclusions des précédents rapports sur l’évolution du climat, l’analyse annuelle de la qualité de l’air par l’agence européenne de l’environnement prouve qu’on ne peut pas continuer bien longtemps avec le modèle de développement qui est actuellement dominant. La peur du changement ne résoudra rien. Il est temps d’être réalistes et constructifs.

Notre responsabilité d’élus régionaux est de répondre aux urgences, chômage, bas revenus, diminution des ressources naturelles, mais aussi de prévenir les graves difficultés à venir si l’on cède à l’apparente facilité qu’il y aurait à ne rien changer, à reconduire les choix agricoles, industriels, énergétiques de la période qui s’achève.

Il est urgent de ne plus opposer écologie et développement, de voir enfin que l’écologie est l’avenir de l’économie. La course en avant dans une  compétitivité reposant sur une flexibilité accrue, sur un mode de consommation insoutenable, la course au moins disant social et écologique, tout cela mène dans une impasse, on le sait désormais.

 

Pour s’adapter au plus vite, avec le plus d’efficacité, il nous faut un effort d’innovation et de formation à l’innovation.

 

Des bassins d’emploi entiers sont sinistrés par l’effondrement de l’appareil productif ancien, on ne peut plus se contenter d’interventions qui amortissent les conséquences des plans sociaux, qui pallient tant bien que mal aux conséquences les plus visibles des pollutions.

Tous nos échelons de décision doivent concourir à préparer les sites, les filières, les productions, les femmes et les  hommes à cette économie nouvelle.

Il nous faut une politique européenne qui tire vers le haut les normes écologiques et sociales, il nous faut une politique fiscale nationale juste et écologique,  qui encourage fortement les efforts de transition, il nous faut des régions qui coordonnent emploi, formation, innovation, développement économique. La récente réforme territoriale est décevante sur ce point, mais avec les moyens insuffisants concédés à l’échelon régional, il nous faut d’autant plus faire des choix, faire de bons choix pour l’emploi et l’avenir des régions.

Un effort important doit être consenti pour développer de réelles filières d’avenir, porteuses d’un développement planétaire soutenable :

        énergies renouvelables

        efficacité énergétique

        transports collectifs, mobilités pour tous, évolution de la voiture individuelle

        bâtiment performant

        écomatériaux

        chimie verte, substitut au pétrole

        économie du recyclage, de la réparation, de la durabilité des appareils

Dans cette période où la Région participe à la préparation des prochains contrats CPER, à la concertation sur les prochains programmes européens, à la mise en place de la politique territoriale après 2013, il faut prendre sans attendre les orientations qui permettront à la Bourgogne, à ses agglomérations et à ses territoires ruraux de ne pas prendre de retard. Il faudra du courage, parce que des résistances existent, des forces défendent avec parfois d’énormes moyens financiers le modèle ancien qui assure à quelques-unes de confortables rentes.

 

Cette session traitera de dossiers qu’il faudra examiner sans s’accrocher aux modèles anciens condamnés.

 

Il faut se féliciter de voir certains lycées rénovés, avec un surplus de crédits de 3 065 000 € lors de cette plénière, tout en regrettant fortement la très regrettable baisse globale de cette enveloppe de travaux des lycées, depuis le début de ce mandat en 2010.

Il faudra enfin se demander s’il est raisonnable de poursuivre le soutien sous perfusion de l’aéroport de Dijon et ne pas refuser de voir les récentes modifications des perspectives de financement

Il faudra s’interroger sur la pertinence du lancement d’une nouvelle catégorie de voitures de course, la formule 4, avec pour objectif majeur la formation de pilotes. Est-ce la dépense prioritaire pour les bourguignons, pour l’automobile, en 2013 ?

Comme souvent, les écologistes vont lors de cette session voter pour de nombreux dossiers qui vont plutôt dans le bon sens. Sur les sujets essentiels au regard des compétences de la région, il est temps de ne plus reproduire les oppositions caricaturales à l’écologie, et nous sommes, chers collègues, réunis pour nous écouter et pour décider ce qui sert les bourguignons.

 

Alain CORDIER

 

 

 

 

 

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Conférence de presse de rentrée des élus EELV http://elus-bourgogne.eelv.fr/conference-de-presse-de-rentree-des-elus-eelv/ http://elus-bourgogne.eelv.fr/conference-de-presse-de-rentree-des-elus-eelv/#comments Thu, 12 Sep 2013 15:30:28 +0000 http://elus-bourgogne.eelv.fr/?p=2278 Des trains pour tous ou l’avion pour quelques-uns ? La Bourgogne à l’heure des choix.      Les élus Europe Ecologie - les Verts recevront les médias bourguignons à l'occasion d'une conférence de rentrée. ...]]>

Des trains pour tous ou l’avion pour quelques-uns ?

La Bourgogne à l’heure des choix.

 

 

 Les élus Europe Ecologie – les Verts recevront les médias bourguignons à l’occasion d’une conférence de rentrée.

 Lundi 16 septembre 2013, à 11h, à l’Hôtel de Région, à Dijon.

 

A cette occasion, les élus EELV reviendront sur les divergences en matière de grands projets d’infrastructures (aéroport Dijon-Longvic, LGV Rhin-Rhône, LGV POCL, financement routier).

 

Ils feront part de leurs priorités  dans un contexte budgétaire contraint et incertain et présenteront leur approche de l’aménagement du territoire en matière de desserte ferroviaire avec les Trains à Haut Niveau de Service (THNS). Efficaces, sécurisés, ils n’oublient personne et donnent l’avantage aux transports du quotidien, accessibles à tous.  

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Philippe HERVIEU http://elus-bourgogne.eelv.fr/philippe-hervieu-vice-president-en-charge-de-leconomie-sociale-et-solidaire/ http://elus-bourgogne.eelv.fr/philippe-hervieu-vice-president-en-charge-de-leconomie-sociale-et-solidaire/#comments Wed, 23 Jan 2013 13:03:40 +0000 http://elus-bourgogne.eelv.fr/?p=2319 vice-président en charge de l'Economie Sociale et Solidaire La crise économique, écologique et sociale nous oblige à construire un autre modèle de développement. L’Economie Sociale et Solidaire, parce qu’elle est fondée sur d’autres valeurs que la quête du profit, parce qu’elle se donne pour but de répondre aux besoins sociaux et parce qu’elle est gérée démocratiquement, a vocation à jouer un rôle majeur dans cette mutation. Cette autre économie est d’ailleurs fortement présente en  Bourgogne puisqu’elle représente plus de 10% de l’emploi. Depuis 2004, je m’efforce de la développer et de la faire connaître, car l’Economie Sociale et Solidaire ça marche ! ...]]>

vice-président en charge de l’Economie Sociale et Solidaire

La crise économique, écologique et sociale nous oblige à construire un autre modèle de développement. L’Economie Sociale et Solidaire, parce qu’elle est fondée sur d’autres valeurs que la quête du profit, parce qu’elle se donne pour but de répondre aux besoins sociaux et parce qu’elle est gérée démocratiquement, a vocation à jouer un rôle majeur dans cette mutation. Cette autre économie est d’ailleurs fortement présente en  Bourgogne puisqu’elle représente plus de 10% de l’emploi. Depuis 2004, je m’efforce de la développer et de la faire connaître, car l’Economie Sociale et Solidaire ça marche !

En 2012 nous avons continué les politiques lancées et nous avons initié de nouvelles actions.

En continuité de ce que nous avions entrepris en début de mandat :

Philippe Hervieu au forum BOUJE

Philippe Hervieu au forum BOUJE

Nous avons poursuivi notre travail sur les têtes de réseau de l’ESS. Afin que ces structures continuent de s’implanter et se développer en Bourgogne, nous avons passé des conventions d’objectifs et de moyens avec la Chambre Régionale de l’ESS (CRESS), l’Union Régionale des Coopératives (URSCOP), l’Union Régionale des Entreprises d’Insertion (UREI), la Coordination Régionale des Associations de Jeunesse et d’Education Populaire (CRAJEP qui regroupe 18 fédérations dont la Ligue de l’enseignement, l’office de la coopération à l’école, l’Union régionale des MJC, l’Union régionale des foyers ruraux, L’Union régionale des centres sociaux, L’Union régional des foyers des jeunes travailleurs, les CEMEA, …).

En 2012, nous avons eu le plaisir d’ouvrir cet axe de notre politique à de nouvelles structures : le Mouvement des Entrepreneurs Sociaux (MOUVES), l’Union Régionale des Organismes Privés Sanitaires et Sociaux (URIOPSS), l’Union Régionale des Chantiers d’Insertion (URCI), le collectif régional des épiceries sociales.

Nous avons renforcé notre aide à l’accompagnement et à la création d’entreprises sociales.

Ainsi nous avons continué d’aider les structures en place comme Active 71, le pole d’économie sociale et solidaire de Dijon, les boutiques de gestion départementale, les dispositifs locaux d’accompagnement des associations (DLA), Potentiel 71, la coopérative d’activité et d’emploi (CAE) L’envol,  et bien sûr Synergie création dans la Nièvre dont nous avions fortement suscité la création.

Et nous avons soutenu avec enthousiasme l’expérimentation des NAE (nouvelles activités économiques) à Auxerre, le projet PACTE de Saône et Loire (création de lieux tests agricoles en faveur du développement des circuits courts et du maraîchage biologique), et la création de la coopérative Coop’ en bat (Dijon) dédiée à l’accompagnement à la création de coopératives dans le bâtiment.

Nous avons continué de financer des projets socialement innovants et des activités structurantes pour le développement de l’ESS en Bourgogne comme celles de Bourgogne Active.

20121107_AREV

A Bruxelles avec le Président Patriat, pour défendre les droits de plantation de la vigne

 

Pendant ce mois de Novembre 2012, j’ai eu plaisir à remettre les 15 premiers diplômes de Master 1 de Directeur de structure de l’ESS. Ce diplôme que j’ai mis en place en collaboration avec le Centre National des Arts et Métiers (CNAM) en est aujourd’hui à sa troisième promotion et il nous permet de former dans notre région les futurs dirigeants des structures de l’ESS dont la région aura besoin.

Toujours en Novembre, Philippe Bertrand (journaliste de France Inter qui anime tous les jours à 12H15 l’émission ‘’carnets de campagne’’) a accepté de venir remettre leur prix aux 3 lauréats  du concours du Conseil Régional de Bourgogne des entreprises de l’ESS qui se sont distinguées au cours de l’année. Les entreprises ont été la Régie de territoire de Lormes (Question du vieillissement en zone rurale), l’association ‘’Le beau chaos’’ (Spectacle pour et par des handicapés), la coursive Boutaric (Rénovation d’un immeuble d’une zone urbaine sensible afin de le transformer en lieu de vie et de travail. Ce projet prévoit la réhabilitation de 100 logements sociaux en BBC, l’hébergement  d’un pôle de coopération culturel de 40 structures, la création d’une pépinière d’entreprises liées au domaine culturel.)

Parallèlement à ceci nous avons lancé de nouveaux axes de travail

Le changement d’échelle des structures de l’ESS est l’enjeu de ses prochaines années.

C’est pourquoi nous soutenons les projets d’envergure et incitons les structures à étendre leurs activités au niveau régional quand cela est possible.

Avec l’Union régionale des coopératives et la chambre de l’ESS nous avons créé la SCIC ‘’REPLIC’’.

REPLIC a donc pour objectif de créer des entreprises d’utilité sociale et environnementale en réponse à des problématiques de territoire.

REPLIC est née du constat du nombre insuffisant en région Bourgogne d’entreprises d’utilité sociale et en particulier d’entreprises de taille significative. Cette situation est liée à la difficulté pour un créateur d’entreprise de disposer de l’ensemble des facteurs clés de succès, à savoir :

  • un projet économique positionné sur un secteur rentable,
  • un partenariat financier et commercial solide,
  • des compétences de dirigeant d’entreprise (technique, gestion,…),
  •  le goût pour l’action sociale,

    Remise des prix du 6ème concours de l'ESS

    Remise des prix du 5ème concours de l’ESS

Nous participons aux comités de pilotage de projets ambitieux :

La coursive Boutaric, l’Ecoport de Dijon projet mené par la SCIC ‘’l’autre bout du monde’’, le dialogue social territorial entrepris entre les employeurs de l’ESS et les syndicats pour une meilleure gestion prévisionnelle de l’emploi  et des compétences, la création d’un salon d’affaire de l’ESS en partenariat avec la Franche Comté, le projet de création d’une ‘’cité de l’autre économie’’

Nous incitons à l’essaimage à la régionalisation d’activités qui réussissent.

Quelques exemples:

  • PACTE (Mise en place de lieux tests pour l’installation de maraîchers produisant des légumes bio vendus dans le cadre de système d’alimentation locaux)
  • Les épiceries sociales de Bourgogne
  •  Fruimalin (Ramassage de fruits qui allaient se perdre pour les transformer en confitures, jus et compotes et les commercialiser)
  •  La SCIC Femmes Egalité Emploi qui étend désormais son activité sur l’égalité salariale sur 5 Régions
  • La Bécane à Jules dans le cadre de la stratégie de valorisation des canaux bourguignons et de la promotion de l’écotourisme

Mais le changement d’échelle doit être accompagné d’une meilleure formation et d’une meilleure connaissance institutionnelle de l’ESS.

20121105_Colloque ESS 211

Visite de Benoit Hamon, ministre en charge de l’ESS

Nous avons aussi incité le Conseil Economique, Social et Environnemental de la Région (CESER) à s’auto saisir de la place et du rôle de l’ESS en Bourgogne. Son rapport sera rendu en Février 2013.

L’année 2013 va être une année déterminante pour l’ESS

L’élection de François Hollande a bouleversé la donne dans le domaine de l’ESS.

Pour la première fois, un ministre dédié à l’ESS a été nommé. C’est un acte fort, d’autant que ce ministère est rattaché à celui de l’économie et des finances, consacrant ainsi le caractère économique de l’activité. La reconnaissance par l’Etat de l’activité est d’ores et déjà perceptible et nous fait espérer une année 2013 très favorable.

D’autant que beaucoup d’évènements déterminant pour l’ESS vont se jouer, ce qui nécessite de notre part préparation et vigilance :

  • Présentation en Juin d’une loi cadre qui devrait définir le périmètre de l’ESS, les critères de labellisation des entreprises de l’ESS, le rôle et le financement des CRESS.
  • Présentation au 1er quadrimestre de l’année de l’acte 3 de la décentralisation dont on espère qu’il renforcera le rôle de la Région dans ses compétences de formation, d’orientation, d’innovation, d’aménagement du territoire et de développement économique, dont l’ESS…
  • Création de la Banque Public d’Investissement co présidée au plan national et régional par les Conseils Régionaux. Il est prévu d’affecter (via la CDC et OSEO) 500 millions d’euros à la BPI…dont une part pour l’ESS
  • Nouvelle programmation des fonds européens (FEDER, FSE et FEOGA) dans le cadre du projet Euro 20-20. Grande nouveauté : Ces fonds devraient être gérés en Région
  • Nouveau contrat de projet Etat-Région. (CPER).

C’est dans ce cadre que nous devrons élaborer et faire voter en Juin 2013, le nouveau Plan Régional de développement de l’ESS.

Ce nouveau PREDESS devra notamment présenter

  • La mise en place d’un dispositif régional de reprise d’entreprises par les salariés
  • La mise en place de politiques incitatives à la Responsabilité sociétale des entreprises. (RSE)
  • Le développement de nouvelles éco filières.

 

 

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Bilan 2012, éditorial http://elus-bourgogne.eelv.fr/bilan-2012-editorial/ http://elus-bourgogne.eelv.fr/bilan-2012-editorial/#comments Wed, 23 Jan 2013 12:37:53 +0000 http://elus-bourgogne.eelv.fr/?p=2306 Voilà deux ans Europe écologie – les Verts Bourgogne a défendu un programme ambitieux de transformation écologique des politiques régionales. La campagne a permis l’élection d’un groupe de 6 conseillers que j’ai l’honneur de présider.  ...]]>

Voilà deux ans Europe écologie – les Verts Bourgogne a défendu un programme ambitieux de transformation écologique des politiques régionales. La campagne a permis l’élection d’un groupe de 6 conseillers que j’ai l’honneur de présider. 

Dans ce deuxième bilan d’étape de notre action, tous nos élu/es témoignent des avancées obtenues, mais aussi des difficultés rencontrées. Nous intervenons directement sur la politique des Lycées comme sur celle de l’économie responsable. Mais il me semble que notre influence va bien au-delà, que ce soit au travers de nos trois présidences de commissions, de nos présences dans le cadre de nos délégations, de nos négociations, de nos interventions en session : nous pesons sur les décisions de la Région.

Le résultat n’est pas toujours à la hauteur de nos espérances, mais, je mesure dans tous les cas quel serait le résultat, si nous, les écologistes, étions absents de l’assemblée régionale. La droite bourguignonne ignore toujours ce qu’est l’écologie. Et au sein de la  gauche traditionnelle, les visions du passé ont encore la vie dure : les grands projets d’infrastructures restent la clé supposée de la croissance et de l’attractivité régionale. L’idée de la transition écologique a encore bien du chemin à faire et n’avance que dans le cadre du rapport de force !

Faire entrer l’écologie dans les politiques publiques est un combat difficile. Mais nous le menons patiemment, résolument, avec la ferme conviction que face à la conjonction des crises qui nous menacent, seule l’écologie propose les solutions d’avenir.

Philippe HERVIEU

Président du groupe EELV au conseil régional de Bourgogne

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SESSION DU BUDGET PRIMITIF 2012 – Intervention de Philippe Hervieu – Lundi 12 Décembre 2012 http://elus-bourgogne.eelv.fr/session-du-budget-primitif-2012-intervention-de-philippe-hervieu-lundi-12-decembre-2012/ http://elus-bourgogne.eelv.fr/session-du-budget-primitif-2012-intervention-de-philippe-hervieu-lundi-12-decembre-2012/#comments Wed, 14 Dec 2011 10:28:27 +0000 http://elus-bourgogne.eelv.fr/?p=2267 Monsieur le Président, mes cher(es) collègues,   Je voudrai aborder les 3 principaux éléments de contexte de cette session budgétaire ...]]>

Monsieur le Président, mes cher(es) collègues,

 

Je voudrai aborder les 3 principaux éléments de contexte de cette session budgétaire

La reforme des collectivités, la question de la dette et du déficit, ainsi que mes négociations de  Durban

 

A propos de la reforme des collectivités voulu par le Président de la République,

C’est peut-être bien la dernière fois aujourd’hui que nous pouvons aussi librement, ouvertement, débattre du budget de notre collectivité et des politiques que nous mettons en œuvre pour les Bourguignons.

Si j’ai bien compris la réforme portée par Monsieur Sarkozy, notre assemblée n’aura bientôt plus raison d’être… Sans ressources propres, contraintes à n’intervenir que dans quelques domaines, elle n’aura plus les moyens de faire de la politique tout simplement et ne sera plus qu’un service déconcentré de l’Etat. Le fait régional aura vécu.

 

Et ceci, je le dis fermement, ceci est très mauvais pour la Bourgogne et pour la France,

 

D’un point de vue démocratique cela ne va pas dans le sens de l’histoire. Les Bourguignons, comme tous les habitants de ce pays veulent être près des lieux de décision pour être entendu et agir dessus s’il le faut. Les sujets environnementaux en sont d’ailleurs le meilleur exemple.

 

D’un point de vue économique, cette réforme est aussi mauvaise car elle empêche les Régions de jouer leur rôle d’acteur de proximité créateur de synergies entre la recherche, l’innovation, les entreprises et impactant de ce fait l’emploi comme le cluster éolien par exemple…

J’ai travaillé plusieurs années avec l’Allemagne, et j’ai acquis la conviction que le dynamisme de leurs PME était dû à leur proximité avec deux instances majeures et décisionnaires : les banques régionales et les lands.

La France via M Sarkozy est de nouveau en proie à une bouffée de jacobinisme politique dont les productions ont toujours été des échecs, du procédé secam en passant par le minitel ou le nucléaire.

A ce sujet, je voudrais rappeler que le tout nucléaire, exemple même d’une politique descendante, centralisée, décidée de manière non démocratique met l’emploi Bourguignon dans une situation de dépendance dangereuse à l’heure où le monde rejette en bloc cette technologie.

J’attire l’attention de tout le monde sur le fait que c’est aujourd’hui même que le Président d’Areva, M Luc Oursel, va annoncer son  plan de restructuration et de licenciement ;

Espérons tous que la Bourgogne ne sera pas concernée.

 

Deuxième élément de contexte de notre session, c’est bien sûr celui du déficit budgétaire et de la dette de la France.

Difficile de ne pas aborder ce sujet qui nous impacte directement au moment de notre débat sur le budget

Je voudrai dire simplement que nous ne sommes pas victimes d’une fatalité, d’une loi inexorable de l’économie mais de la conception libérale de l’économie appliquée aux politiques économiques des Etats et à l’Europe.

Car c’est bien une vision erronée de l’économie qui impose que la Banque centrale européenne ne puisse pas être prêteuse en dernier ressort, qu’elle ne puisse pas émettre d’Euro bonds, qu’elle ne puisse pas monétiser d’une manière ou d’une autre la dette des états,

Et qui fait en sorte que les Etats ne puissent emprunter qu’aux marchés, c’est-à-dire à ceux qui ont de l’argent à prêter, c’est-à-dire aux riches. Emprunter aux riches plutôt que de leur faire payer des impôts, voilà  l’idée centrale!

Et comme cette même vision libérale a imposé en même temps à l’Europe d’avoir une monnaie commune sans avoir de dettes communes,

J’ai l’intime conviction, chers collègues, que nous sommes dans la seringue conduisant inexorablement à la récession.

 

Un exemple concret dans notre session d’aujourd’hui.

Les canaux font partie de notre patrimoine régional, de nos paysages et de notre identité bourguignonne.

Si j’ai bien compris, vous allez annoncer, M. le Président l’abandon de l’expérimentation sur les canaux.

Le groupe EELV regrette sincèrement que notre région n’ait pas l’autonomie financière suffisante pour  valoriser ce patrimoine fort de perspectives économiques e touristiques et que l’Etat ne mette pas tout en œuvre pour permettre ce transfert dans les meilleures conditions.

 

 

Je terminerai par ‘’Durban’’ mes cher(es) collègues, car

L’onde de choc de l’échec de ce sommet touchera aussi malheureusement les Bourguignons.

 

Je rappelle pour ceux qui n’ont pas encore suivi l’actualité récente ce qu’il s’est passé à ce sommet terminé à 4h du matin  hier Dimanche.

Tous les Etats ont signé un accord. Que dit cet accord ?

Qu’il faudra ce mettre d’accord avant 2015. Et que cet accord  à signer avant 2015 devra s’appliquer à partir de 2020. Certains commentateurs ont appelé çà un accord à minima.

D’autres plus sévères ont appelé cela un échec. Moi, j’appelle çà un crime contre l’humanité

Les responsables de l’échec de Durban ont commis un crime contre l’humanité

Alors certes le processus est sauvé mais pas le climat. Il y aura désormais un avant et un après DURBAN. Avant il restait l’espoir que le monde puisse s’entendre sur cette menace commune qu’est le changement climatique. Mais non, les forces qui nous dominent ont tranché.

Fini l’objectif de ne pas dépasser les 2 degrés d’augmentation de la température moyenne du globe à la fin du siècle et voguons gaiement  vers 4, 5, 6° d’augmentation.

Peu importe les submersions des iles et des deltas, peu importe les cyclones les sécheresses ou les inondations, et leurs inévitables conséquences sanitaires, sur les cultures et la biodiversité,

Tout cela n’est donc pas si important

Il est intéressant de noter dans cette affaire que les lobbies et les Etats allies pour que rien ne changent sont les EU,la Chine, l’Inde etla Russie…c’est-à-dire des pays qui ont des fondements idéologiques bien différents mais qui sont ceux qui dominent le monde aujourd’hui

Pourquoi ces ennemis politiques et géopolitiques s’entendent-ils sur ce sujet du climat ?

Et bien, c’est simple, c’est parce que la logique de l’écologie oblige à de profonds changements et donc bouleverse les équilibres et menace les pouvoirs en place.

L’écologie oblige à penser une autre économie, un autre mode de production, de consommation…

L’écologie nous oblige à imaginer un autre monde.

L’écologie impose un new deal planétaire

Et ce new deal, les allies, lobbies et Etats, pour que rien ne changent en ont peur car c’est une révolution qui  met en péril leur hégémonie

La vraie question qui planait  au dessus de Durban, est : qui va sortir gagnant du NEW DEAL écologique ?

Les états et des lobbies qui nous dominent ont tranché : Il vaut mieux sauver sa tête plutôt que sauver la planète.

 

Je vous remercie

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Chantal DHOUKAR, Présidente de la commission Sport, International, Lutte contre les discriminations, Jeunesse http://elus-bourgogne.eelv.fr/un-an-apres/ http://elus-bourgogne.eelv.fr/un-an-apres/#comments Thu, 03 Nov 2011 14:30:39 +0000 http://elus-bourgogne.eelv.fr/?p=2050 Les commissions thématiques dans lesquelles sont représentés élus de la majorité et de l’opposition ainsi que les services technique de la région disposent d’un rôle d’information et de consultation, ce qui leur confère peu de pouvoir. C’est en Séance plénière que les dossiers sont votés sans prise en compte des avis des commissions. J’ai présidé toutes les commissions Sport, International, lutte contre les discriminations. ...]]>

Les commissions thématiques dans lesquelles sont représentés élus de la majorité et de l’opposition ainsi que les services technique de la région disposent d’un rôle d’information et de consultation, ce qui leur confère peu de pouvoir. C’est en Séance plénière que les dossiers sont votés sans prise en compte des avis des commissions. J’ai présidé toutes les commissions Sport, International, lutte contre les discriminations.

La notion  de « sport pour tous » est ma priorité

J’ai souvent argumenté sur la notion de « sport pour tous », qui devrait se traduire par l’aide aux pratiques sportives pour un maximum de Bourguignons, plutôt que par le soutien très coûteux au sport de haut niveau ou aux spectacles sportifs. Je me heurte à l’argument des engagements pris et des conventions déjà passées, généralement triennales, qu’il faut absolument honorer… Je me suis essentiellement opposée au financement des sports mécaniques et à celui des pratiques professionnelles déguisées, comme le centre de formation de l’AJA et au financement exorbitant des collectivités recevant le Tour de France. Ces dossiers arrivent cependant en séance plénière, où ils sont approuvés par l’ensemble des groupes politiques, à l’exception des écologistes. Ma position a cependant permis une discussion en commission, sans faire… encore, malheureusement, bouger les lignes.

J’ai aussi insisté et demandé des informations sur la qualité énergétique des équipements collectifs qui sont subventionnés sans obtenir la plupart du temps de réponses précises ou fiables.

Aide à l’export : il reste des questions en suspens

L’export tient une place non négligeable et présente la même opacité que les dossiers liés au sport. Je me suis opposée aux dossiers relevant des secteurs du nucléaire et de l’automobile.

Beaucoup de questions se posent sur l’opportunité d’accorder des aides aux entreprises sélectionnées, en particulier dans le domaine viticole. Les informations données sont insuffisantes pour évaluer l’intérêt d’un soutien régional, en l’absence de critères socio-environnementaux définis. Un point acquis consiste en la présentation en commission des dossiers non retenus, ce pour une meilleure connaissance d’ensemble des dossiers de subvention transmis pour ce secteur.

L’International : solidarité active et échanges de bonnes pratiques

En ce qui concerne l’international, le bilan est plus positif. L’alliance quasi systématique de l’export à la coopération décentralisée est une tendance que je déplore puisque la notion de coopération me semble devoir aller au-delà d’un échange d’informations, pour constituer un travail commun, fructueux et enrichissant pour les deux partenaires. En ce sens, les propositions que j’ai pu formuler trouvent un écho favorable au sein de la commission.

J’ai proposé une nouvelle coopération avec un pays du Sud, qui devrait se traduire par de vraies actions de solidarité dans un cadre de projet ; une « journée pays » Burkina / Sénégal a été organisée et des contacts avec une région sénégalaise se poursuivent.

La coopération avec la province du Cap occidental  (Afrique du sud )a fait l’objet d’un rapport d’évaluation de cette action, essentiellement axée sur le sport et l’échange de stagiaires et de formateurs dans le domaine viticole. Dans le cadre de la mission qui s’est déroulée en juillet j’ai insisté pour que la dimension biologique de la viticulture soit prise en compte dans la formation des stagiaires sud-africains ainsi que dans le choix des viticulteurs bourguignons qui seront invités à la semaine de la Bourgogne qui se tiendra en 2012 au Cap. D’autre part, à mon initiative, un échange a eu lieu avec le Département de l’Environnement ainsi qu’avec l’agence Green Cape : ces contacts doivent déboucher sur la venue d’une délégation sud-africaine à l’automne prochain pour définir les modalités précises d’une coopération environnementale des deux régions.

Mon quotidien d’élue

A propos des représentations dans les lycées, j’ai siégé le plus régulièrement possible en fonction de mes disponibilités. Dans les trois lycées où je siège la Région n’était pas représentée depuis longtemps ; ma connaissance des établissements et des équipes m’a facilité la tâche d’information et de relais. La question de la restauration scolaire sera certainement un point à travailler pour faire passer le message correctement et défendre la politique adoptée en particulier du point de vue des coûts.

Après un an de mandat, ma meilleure connaissance des dossiers et du fonctionnement institutionnel du Conseil régional me permet d’avancer plus efficacement.

Beaucoup de chemin reste à parcourir pour faire intégrer les valeurs écologiques, la difficulté principale étant le manque de transversalité de l’action régionale : amener les services à travailler ensemble doit être une de nos préoccupations. 

 

Chantal DHOUKAR

Présidente de la Commission Sport, développement à l’international et lutte contre les discriminations – Jeunesse au conseil régional de Bourgogne

 

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Le choix de l’écologie http://elus-bourgogne.eelv.fr/le-choix-de-lecologie/ http://elus-bourgogne.eelv.fr/le-choix-de-lecologie/#comments Thu, 03 Nov 2011 14:04:50 +0000 http://elus-bourgogne.eelv.fr/?p=2039 Etre élu écologiste c’est se confronter à deux obstacles. Les fortes contraintes budgétaires imposées aux collectivités locales font peser le risque de voir l’écologie à nouveau présentée comme un supplément d’âme et non une priorité. Et puis le second, non des moindres, c’est le décalage culturel persistant avec nos partenaires politiques. ...]]>

Etre élu écologiste c’est se confronter à deux obstacles. Les fortes contraintes budgétaires imposées aux collectivités locales font peser le risque de voir l’écologie à nouveau présentée comme un supplément d’âme et non une priorité. Et puis le second, non des moindres, c’est le décalage culturel persistant avec nos partenaires politiques.

Notre opposition reste farouche envers tout ce qui relève de choix dépassés et d’investissements à courte vue. Des sujets fâchent encore et toujours : le nucléaire, les investissements routiers démesurés, la suppression de lignes TER…

La où nous sommes en responsabilité, nous avons obtenu des avancées significatives : la lutte contre les paradis fiscaux, la gestion de l’eau en Bourgogne, le développement des énergies renouvelables…

C’est le fruit de notre opiniâtreté, mais, peut être, aussi, d’une plus forte crédibilité dans la pratique politique. Solides sur nos fondamentaux (biodiversité, environnement, économie sociale et solidaire…), nous avons à cœur de montrer la pertinence de nos points de vue sur d’autres sujets comme, les Lycées,la Culture, le sport et l’International…

Identifiés comme des interlocuteurs naturels, à l’écoute, les élus écologistes ont rarement été autant sollicités. Nous le constatons sur le terrain, où nous rencontrons des associations, des usagers de TER, des jeunes, des chefs de PME, des acteurs culturels…

A l’épreuve du pouvoir, force est de constater qu’au-delà des discours de façade, faire entrer l’écologie dans les politiques publiques est un combat de tous les jours. Notre conviction : le choix payant est le choix de l’écologie.

 

Philippe HERVIEU

Président du groupe EELV au Conseil régional de Bourgogne

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