Groupe élu/es au Conseil régional d'Aquitaine » Aménagement du territoire http://elus-aquitaine.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Thu, 07 Jan 2016 14:28:50 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.2 Intervention Contrats Uniques Territoriaux et Bordeaux Métropole http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-contrats-uniques-territoriaux-et-bordeaux-metropole/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-contrats-uniques-territoriaux-et-bordeaux-metropole/#comments Thu, 22 Oct 2015 09:14:19 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=6560 Par Bérénice Delpeyrat-Vincent – Plénière 19 Octobre

Monsieur le Président, mes chèr/es collègues,

Mes remarques sur ces deux dossiers :

La négociation de ces contrats uniques porte sur de nombreux points techniques. Notre groupe est favorable à ces contrats car ils résultent de négociations et discussions entre les partis dans l’objectif de l’intérêt général.

Cependant, quelques points sur des contrats spécifiques soulèvent notre opposition, il s’agit des points suivants :

  • Contrat Bergeracois : le développement de l’aéroport de Bergerac
  • Contrat Grand Périgueux : désenclaver le territoire par rapport à l’environnement extérieur avec la LGV et aéroport de Périgueux
  • Contrat Pays de l’Agenais : Améliorer la desserte du territoire et son insertion dans les réseaux nationaux et européens avec la LGV GPSO, amorcer de la rocade Ouest agenaise (études et investissements),étude de la faisabilité de la restructuration de l’aéroport d’Agen ou encore l’aide potentielle à la Technopole d’Agen ; dossier sur lequel nous avons manifesté à plusieurs reprises notre opposition.
  • Contrat Grand Pau : Réaffirmer son leadership national en géosciences et génie pétrolier

Le groupe EELV souhaite retirer ces points lors de la négociation.

 

Quant au contrat avec la métropole bordelaise, je reprendrai de nombreux éléments évoqués lors de notre intervention sur le CPER. Il est possible de constater qu’au final, il y a un faible montant de cofinancement sur projet, expliqué par les différences de compétences et d’objectifs entre la collectivité régionale et la métropole. Je regrette la présence du financement d’étude pour le projet GPSO et je n’ai pas besoin de vous rappeler notre position sur ce thème. Ensuite, je tiens à rappeler mes regrets que l’État finance autant la rocade Bordelaise, cet argent manque aux financements des infrastructures de transport publics durables qu’est le train. Il est vraiment dommage que l’État s’entête dans cette vision du tout routier.

Pour l’ensemble de ces raisons, les élu/es du groupe EELV s’abstiendront sur ces délibérations.

 

Je vous remercie

 

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Intervention sur la convention d’application du CPER (axe littoral) : observatoire de la Côte Aquitaine http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-sur-la-convention-dapplication-du-cper-axe-littoral-observatoire-de-la-cote-aquitaine/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-sur-la-convention-dapplication-du-cper-axe-littoral-observatoire-de-la-cote-aquitaine/#comments Wed, 21 Oct 2015 15:16:58 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=6552 Par Monique De Marco – Plénière du 19 octobre 2015

Monsieur le Président, mes chèr/es collègues,

Cette convention précise les conditions de mise en œuvre de la convention Contrat de Plan État Région CPER du programme de l’observatoire de la cote Aquitaine OCA pour la période 2015-2020.

L’observatoire de la cote Aquitaine a été initié par la Région et l’État dès 1996 alertés par les experts et le BRGM sur la façade Aquitaine, les aménagements existants des stations littorales allaient souffrir des problèmes d’érosion qui n’avaient pas été anticipés. Les départements côtiers, le syndicat mixte du basin d’Arcachon et l’ONF les ont rejoints.

À ce jour, il s’agit du seul exemple français d’organisation technique et scientifique sur les risques littoraux à l’échelle régionale. L’observatoire est un programme d’actions pour 2015 -2020 composés de 4 modules :

  • Suivis et analyse des risques érosions et submersion
  • Expertises et assistance des collectivités locales et aux services de l’Etat
  • Administration des données : SIG, Cartographie
  • Communication

Au-delà des modules de travail de nouvelles préoccupations sont apparues, le rapport Prévoir pour Agir sur le changement climatique piloté par Hervé Le Treut climatologue membre du GIEC, la récente actualité des tempêtes hiver 2013/2014 confirme les compétences de l’observatoire qui tire des renseignements du comportement de la cote en vue d’établir de nouvelles perspectives de la position du trait de cote.

 

Je vous remercie.

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Intervention sur la présentation du SRCE 2015 http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-sur-la-presentation-du-srce-2015/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-sur-la-presentation-du-srce-2015/#comments Wed, 21 Oct 2015 14:12:56 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=6549 Par Monique De Marco – Intervention en séance plénière du 19 octobre 2015.

Monsieur le président, mes chers collègues,

Tout d’abord, quelques rappels de principe sur la Trame Verte et Bleue régionale ou TVB.

La fragmentation des milieux naturels est l’un des facteurs actuel d’érosion de la biodiversité. L’ampleur et l’accélération de la fragmentation notamment par l’urbanisation croissante et la progression des réseaux d’infrastructure sont aujourd’hui préoccupantes. L’Aquitaine est fortement concernée par le phénomène de perte de biodiversité

Pour lutter contre la dégradation et la disparition des milieux naturels, la France a instauré dans la loi Grenelle I, précisée par la loi Grenelle II, un outil d’aménagement durable du territoire : la Trame verte et bleue.

Cette TVB soit être mise en œuvre dans chacune des Régions du territoire national et a été codifiée dans le code de l’environnement et le code d’urbanisme. LaTVB est ainsi un réseau écologique formé de continuités écologiques terrestres et aquatiques.

Ces continuités écologiques sont constituées :

– de réservoirs de biodiversité qui sont des espaces dans lesquels la biodiversité est la plus riche ou la mieux représentée ;

– de corridors écologiques qui permettent des connexions entre les réservoirs de biodiversité et offrent ainsi aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie.

 

Cette TVB est définie à plusieurs échelles territoriales, chacune venant préciser les éléments identifiés par le niveau supérieur et les complétant par ses propres éléments.

La Trame verte et bleue nationale est déclinée à l’échelle régionale dans le cadre des Schémas Régionaux de Cohérence Écologique. Le Schéma Régional de Cohérence écologique est l’outil d’aménagement du territoire.

Maintenant quelques éléments sur l’élaboration du Schéma Régional de Cohérence Écologique

Dès 2009, une étude sur une trame écologique régionale aquitaine (TERA) a été lancée en vue de favoriser cette élaboration du SRCE. L’élaboration du SRCE Aquitaine a été ensuite conjointement engagée par l’État et le Conseil régional.

L’instance de gouvernance de ce schéma, qui a piloté son élaboration, est le Comité Régional Trame Verte et Bleue. Il est composé de 117 membres, se répartissant entre les 5 collèges

Lors de son élaboration, le projet de SRCE a fait l’objet d’une large concertation avec les acteurs locaux dans le cadre de groupes thématiques et départementaux : près de 400 structures associées, 50 réunions organisées sur 18 mois.

Conformément au Code de l’environnement, le projet de SRCE a été soumis pour avis :

  • à l’Autorité Environnementale (AE),

  • au conseil scientifique régional du patrimoine naturel Aquitaine (CSRPN),

Puis du 18 avril au 18 juillet 2014 : ensemble des collectivités concernées (conseils généraux, communautés urbaines, communautés d’agglomération, communautés de communes), au Parc national et aux Parcs naturels régionaux.

La consultation pour avis a été élargie à structures porteuses de SCOT (schémas de cohérence territoriale) du 5 mai au 5 août 2014.

Le projet de SRCE a également été transmis pour information à l’ensemble des communes de la région aux mêmes dates. Celles-ci ont eu la possibilité de s’exprimer sur le projet proposé.

Le projet de SRCE a également fait l’objet d’une évaluation environnementale et d’une enquête publique (du 27 avril au 05 juin 2015) à l’issue de laquelle la Commission d’enquête a émis un avis favorable.

Le SRCE : contenu et perspectives

L’objet principal du SRCE est la préservation et la remise en état des continuités écologiques. Pour ce faire il contient :

  • Volet a) Un diagnostic du territoire régional et une présentation des enjeux relatifs à la préservation et à la remise en bon état des continuités écologiques à l’échelle régionale

  • Volet b) Les continuités écologiques retenues pour constituer la trame verte et bleue régionale et identifiant les réservoirs de biodiversité et les corridors qu’elles comprennent.

  • Volet c) Un «atlas cartographique» à l’échelle du 1/100 000ème

  • Volet d) Un Plan d’actions stratégique qui identifie 53 actions, transversales à l’ensemble de la Région, sur des thèmes tels que l’amélioration des connaissances, la formation et la sensibilisation des acteurs, l’urbanisation, etc… ou territorialisées sur les secteurs identifiés comme présentant un enjeu à l’échelle régionale (Massif des Landes de Gascogne, arc forestier du Périgord, etc…).

  • Volet e) Le dispositif de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre su schéma

  • Volet f) Un Résumé non technique

En Aquitaine, les débats et les échanges issus des différentes phases de concertation ont conduit les co-pilotes à élaborer un volet supplémentaire, spécifique sur la question de la prise en compte du SRCE dans les documents d’urbanisme.

  • Volet g) relatif à la prise en compte, fait donc partie intégrante du document de SRCE.

La prise en compte des orientations du SRCE dans les documents d’urbanisme constitue l’une des conditions essentielles à la mise en œuvre de ce schéma, d’autant que son degré d’opposabilité reste limité (prise en compte)

La Région et l’État ne laisseront pas les collectivités démunies pour la mise en œuvre de la TVB au niveau local, ils ont déjà commencé à agir à travers la Cellule d’assistance technique aux porteurs de SCOTs.

Pour conclure M le Président mes chers collègues je voudrais dire mon accord avec la suggestion du CESER de la mise à disposition d’un référentiel d’indicateurs  fiables qui pourraient être soumis au comité régional de TVB. Je souligne le résultat réconfortant du CESER qui a émis un avis favorable à l’unanimité moins 1 voix.

J’espère que vous aurez à cœur de ne ne pas manquer ce rendez vous  qui est une étape importante pour la préservation de notre patrimoine naturel et de la biodiversité dans notre région.

A quelques jours de la COP21 et de la lutte contre le réchauffement climatique, il est indispensable que la préservation de la biodiversité ne soit pas reléguée à un enjeu de moindre importante. Je vous demande d’approuver ce schéma.

Je vous remercie.

 

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Intervention relative à la réalisation du Center Parcs Aquitaine – Lot-et-Garonne http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-a-la-realisation-du-center-parcs-aquitaine-lot-et-garonne/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-a-la-realisation-du-center-parcs-aquitaine-lot-et-garonne/#comments Mon, 16 Mar 2015 11:46:38 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=6065 Par Bernard Péré – Intervention en séance plénière du 16 mars 2015

 

Les Center Parcs sont au tourisme ce que l’élevage industriel est à l’agriculture

Chères collègues, chers collègues,

Cette délibération nous propose un engagement important dans la création d’un parc de loisirs près de Casteljaloux. Ce projet suscite bien des interrogations et nous ne pouvons ignorer l’avis rendu par le CESER qui de notre point de vue pose de bonnes questions.

Ce sont donc 35 M€ que nous allons investir avec le département de Lot-et-Garonne, plus 3 M€ pour les infrastructures extérieures et réseaux, sans compter l’argent de l’État de par la défiscalisation de l’investissement sur les futurs propriétaires des 400 cottages. On aimerait avoir les chiffres concernant cet aspect là de l’addition financière.

Nous allons mettre quelques 130 000€ par emploi promis, est-ce bien raisonnable ? Et les 210 équivalents temps plein seront-ils au rendez-vous pour notre territoire ?

Le Center Parcs est une aubaine nous dit-on, parmi les nombreuses interrogations que posent notre engagement, je vais en aborder trois :

  • La formule ne toucherait-elle pas ses limites ?
  • Qu’en est-il de l’impact environnemental ?
  • Sommes-nous cohérents avec notre politique régionale en matière de tourisme ?

 

# 1. La formule ne toucherait-elle pas ses limites ?

Il est envisagé une SEM, un partenariat public/privé dont les conditions financières restent à définir. Or, a-t-on regardé de près le bilan financier de Pierre et Vacances ces dernières années ? Il existe de nombreux contentieux entre l’opérateur et les propriétaires des cottages. La rentabilité promise aux propriétaires n’est pas « garantie » sur la durée.

Les quatre dispositifs de défiscalisation successifs (le dernier sous Jérôme Cahuzac) ont permis à Pierre et Vacances de doper les prix des cottages et loyers au départ, mais difficile de les répercuter intégralement sur le prix des séjours et garantir ses marges dans la durée, d’où la baisse drastique des loyers au renouvellement (30 à 50%) et le recours à la manne des collectivités locales pour maintenir le grand écart, jusqu’à quand ?

Côme Idrac, avocat spécialisé dans ce type de contentieux, qui a eu à défendre près d’un millier de propriétaires piégés, le résume ainsi :  « Dès le départ, le fond de l’opération est vicié« .

Nous pensons qu’il y a là matière à s’inquiéter de la durabilité économique du projet.

Et je renvoie à l’analyse du CESER sur le bien-fondé de la captation de fonds publics par une importante société privée dans cette affaire qui s’apparente à un détournement d’objet.

Argent public, utilité publique !

# 2. Où est la cohérence avec notre politique régionale en matière de tourisme ?

Ce projet nous semble en contradiction avec le règlement d’intervention que nous avons adopté il y a quelques mois à peine. D’autant plus qu’il est complété par l’appel à projets « structuration touristique des territoires » qui est une incitation à la responsabilisation des territoires face à cette activité importante qu’est le tourisme en Aquitaine. Il est même indiqué dans ce règlement qui se qualifie de : « partagé et innovant » qu’il se base, je le cite : « sur de nouvelles orientations en termes de développement économique et durable, avec de forts aspects sociaux et environnementaux ».

Ceux à qui nous demandons de s’organiser, de se structurer afin de proposer une offre moderne de produits touristiques risquent d’avoir du mal à comprendre que nous investissions autant d’argent dans un projet qui a une forte dominante hors-sol.

Il semble contradictoire de venir financer un tel projet alors que nous avons des exigences de qualité légitimes lorsque nous recevons un dossier venant des acteurs du tourisme aquitain.

D’autre part ce que nous prétendons faire pour Pierre et Vacances avec 35M€, pourquoi ne le ferions-nous pas dans le cadre d’un plan ambitieux de tourisme aquitain, avec et pour les acteurs du territoire, en particulier en Lot-et-Garonne, par exemple.

C’est un département dans lequel nous avons laissé se dégrader les lieux de baignades naturelles, tous fermés. Nous avons un patrimoine archéologique riche mais qui n’est pas suffisamment mis en valeur. Un plan cyclotourisme inachevé, un potentiel de structures d’accueil paysan qui n’ont rien à envier aux cottages de Pierre et Vacances et qui ne demandent qu’à être boostés.

N’avons-nous pas des productions telle que le pruneau, un prestigieux conservatoire végétal, une biodiversité qui pourraient faire l’objet d’une mise en valeur plus forte qu’elle n’est ? Un projet de flotte de 40 bateaux électriques sur le Lot capable d’intéresser des touristes du nord de l’Europe et de chez nous également, piétine parce qu’on lui refuserait 6000€ d’une étude préalable ? Sachant que ces bateaux recouverts de panneaux photovoltaïques sont capables de produire de l’électricité même à l’arrêt.

Sommes-nous condamnés dans ce département à attendre les Pierre et Vacances ou autres grande société capitalistique pour faire du tourisme et se contenter des 20 % du temps de présence que consacreraient les clients de Pierre et Vacances à des activités extérieures au Center parcs ?

#3. L’impact environnemental.

Dans la délibération que nous avons sous les yeux il y a un certain nombre de descriptions qui paraissent à priori plutôt satisfaisantes. Par contre nous n’avons pas le résultat des études sur l’impact environnemental. Si on en croit le calendrier ici fourni, elles seraient en cours. Je mets en garde nos collectivités sur le fait que d’autres Center parcs ont trébuché sur cette partie et que nous n’accepterons d’études que si elles sont réalisées par des structures compétentes et indépendantes, c’est-à-dire qui ne touchent pas, par exemple, de subventions de nos collectivités .

Malgré tout dans les caractéristiques du projet quelques points nous inquiètent. La consommation d’espace et d’eau bien sûr. Par ailleurs, est-ce bien nécessaire une « piscine tropicale » que l’on va maintenir toute l’année à 29° ? Et ce n’est pas parce qu’on va la chauffer au bois qu’il faut nous la présenter comme écologique.

En fait il aurait été nécessaire d’avoir cette étude d’impact aujourd’hui pour se prononcer en connaissance de cause.

Pour conclure et sans prétendre avoir fait le tour de toutes les interrogations que soulève ce projet, l’argument qui consiste à dire que cette « bulle »  touristique va attirer des touristes mais qu’il faudra tout faire pour les en sortir afin que ça profite au tourisme local, est bien la preuve que les Center Parcs ne sont pas franchement une aubaine pour l’économie locale, mais plutôt une concurrence.

Alors que la meilleure façon de sortir les touristes de la bulle, c’est que la bulle n’existe pas et d’attirer les touristes par une autre stratégie.

Nous voterons contre cette délibération.

Je vous remercie.

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Bilan logement http://elus-aquitaine.eelv.fr/bilan-logement/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/bilan-logement/#comments Tue, 01 Jul 2014 08:51:57 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=5541 Retour en quelques diapositives sur le bilan de Martine Alcorta en matière de logement.

Bilan Logement by agnes_sejournet

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Intervention relative à l’approbation du Schéma Directeur d’Aménagement du port de Bayonne http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-a-lapprobation-du-schema-directeur-damenagement-du-port-de-bayonne/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-a-lapprobation-du-schema-directeur-damenagement-du-port-de-bayonne/#comments Mon, 23 Jun 2014 10:20:54 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=5519 Par Alice Leiciaguéçahar – Intervention en séance plénière du 23 juin 2014

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Le Schéma Directeur d’Aménagement du port de Bayonne que vous soumettez à notre approbation est le résultat de 3 ans de travail collaboratif. Il a le mérite de s’intéresser à la fois à l’aménagement du territoire, au développement économique du port et au renforcement du lien port-ville.

Je voudrais revenir sur 4 points:

  • Un point nous paraît très intéressant, c’est celui de l’opérateur ferroviaire de proximité pour gérer les différents faisceaux de voie ferrée sur le périmètre du port. Actuellement, la CCI gère déjà certains tronçons de voie ferrée, et nous espérons qu’il ne sera pas ajouté de couche à ce millefeuille-là. Néanmoins, la société LBC a préféré ces dernières années retirer une vingtaine de camions par jour du rail pour  les remettre sur la route, et nous espérons que cela n’est pas lié au prix du péage qui a augmenté de façon significative dans le même temps.
  • La desserte ferroviaire prévoit l’exploitation par l’OFP de la ligne du souffre reliant certes la rive gauche et la gare de Bayonne. Il circule actuellement à peu près 1 train par jour sur cette ligne. Il serait intéressant néanmoins de réfléchir avec nos amis de l’ACBA au partage de cette ligne avec le transport de voyageurs car elle pourrait desservir à  la fois les centres commerciaux, l’hôpital, 2 lycées et plusieurs entreprises et pourrait participer au désengorgement  des  entrées de Bayonne matin et soir
  • Vous connaissez notre attachement à la dépollution du site ex Fertiladour ou Agriva qui s’appelle maintenant « Timac Agro », ces changements successifs de nom n’ayant pas résolu pour autant les problèmes de pollution. Ce terrain à été pressenti, avec Raffineries du Midi, également pollué, mais aux hydrocarbures cette fois, pour des industries de transformation légère, ce qui nécessitera une dépollution. Nous réitérons la demande de dépollution totale de ces sites PRÉALABLEMENT à tout achat par la Région, et nous insistons pour que cette dépollution soit payée par le pollueur ( le groupe Roullier pour ne pas le citer) et non par le contribuable.
  • Pour en finir avec ce sujet, il est prévu la signature de protocoles bilatéraux, et nous souhaiterions que ce principe de « pollueur-payeur » soit intégré dans la charte de prescription environnementale, en principe de précaution. Nous rejoignons l’avis du CESER selon lequel le projet de charte pour les implantations devrait intégrer une démarche pionnière d’écologie industrielle. Il nous suggère, et nous en sommes d’accord, d’aller vers une stratégie de différenciation plutôt qu’une stratégie de recherche de volumes, et je leur laisse le mot de la fin avec le souhait d’une démarche d’économie circulaire et de développement durable. Il n’est  par exemple pas envisageable d’importer massivement du lisier issu d’élevages industriels depuis la Hollande pour faire de la méthanisation.

Je vous remercie.

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Intervention relative au classement de la Réserve Naturelle de l’étang de Chourroumillas http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-au-classement-de-la-reserve-naturelle-de-letang-de-chourroumillas/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-au-classement-de-la-reserve-naturelle-de-letang-de-chourroumillas/#comments Mon, 23 Jun 2014 09:41:58 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=5489 Par Michel Daverat – Intervention en séance plénière du 23 juin 2014

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Depuis la Loi Démocratie de Proximité de 2002 et son décret d’application de 2005, les Régions sont autorité de classement des Réserves Naturelles Régionales (RNR). La Région Aquitaine a voté sa politique en faveur des RNR en 2008. Le budget prévisionnel 2014 alloué aux RNR est de 100 000€ (AE).

La RNR d’Errota Handia, 9,5 ha de milieux humides sur la commune d’Arcangues dans le Pays-Basque, a été classée en 2008.

Nous vous proposons aujourd’hui le classement en RNR de l’étang de Chourroumillas, sur 7,2 ha de zones humides. Cette réserve confortera un réseau de sites naturels d’une grande richesse écologique dans un contexte de pression urbaine forte sur la côte basque.

Vous trouverez dans la délibération et son annexe toutes les détails sur cette nouvelle RNR.

Pour information :

  • 2 projets de RNR sont assez avancés dans les Landes avec un classement prévu au premier semestre 2015 :
  1. Le site des carrières de Tercis les Bains
  2. La forêt domaniale de Laveyron sur la commune de Lussagnet
  • 2 projets sont en cours de constitution en Lot et Garonne :
  1. Le château de Rodié à Courbiac
  2. Le site de Tombeboeuf
  • En Dordogne, les sites de Garraube, Peyssac, et Groléjac, qui sont d’anciennes Réserves Naturelles Volontaires, font encore l’objet de négociations avec les propriétaires sur leur réelle volonté de s’engager sur une démarche environnement de préservation du patrimoine naturel.

Je vous remercie.

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Signature convention projet campagnard de Targon http://elus-aquitaine.eelv.fr/signature-convention-projet-campagnard-de-targon/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/signature-convention-projet-campagnard-de-targon/#comments Wed, 11 Jun 2014 13:59:17 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=5424 Par Martine Alcorta Je voudrais exprimer toute ma satisfaction et ma joie d’être là aujourd’hui pour la signature de cette convention. Merci donc de cette invitation plus particulièrement à Monsieur Le Maire, Martine, Roger, Olivier et tous les Targonais qui ont œuvré au projet. ...]]>

Par Martine Alcorta

Je voudrais exprimer toute ma satisfaction et ma joie d’être là aujourd’hui pour la signature de cette convention. Merci donc de cette invitation plus particulièrement à Monsieur Le Maire, Martine, Roger, Olivier et tous les Targonais qui ont œuvré au projet.

Le projet campagnard de Targon a toujours trouvé en moi une alliée. J’étais présente lors de la plantation du premier arbre et j’avais vu dans ce symbole de l’arbre que l’on plante avant de poser la première pierre, une amitié urbaine envers la nature et c’est cette amitié qui m’a séduite.

Mais j’ai décidé de soutenir ce projet pour bien d’autres raisons également que je voudrais évoquer rapidement :

Tout d’abord parce que c’est un projet porté par une association de citoyens qui a réussi à convaincre des collectivités de travailler avec elle, à l’horizontale et non plus à la verticale comme c’est souvent le cas et d’innover ainsi d’autres manières de concevoir les projets de l’action publique.

Ensuite bien sûr, parce que le projet porte toutes les caractéristiques d’un habitat écologique : économie d’énergie, mutualisation des espaces, mixité sociale, des matériaux locaux, préoccupation pour la biodiversité et inscription paysagère avec une architecture qui cherche la relation fusionnelle entre l’œuvre humaine et l’œuvre naturelle

Mais aussi parce qu’il redonne à la campagne cette solidarité des communautés villageoises qui crée du lien entre les anciens et les nouveaux, entre le bourg et son extension.

Targon

La région, que je représente ici, est une collectivité dont le souci principal doit être celui de l’égalité des territoires. Et entendons-nous bien  « égalité ne signifie pas uniformité » mais respect des singularités pour que vivent dans nos régions des territoires divers et autonomes.

La tendance aujourd’hui est de concevoir la vie à la campagne reliée à la métropole et l’aménagement du terroir rural se résume souvent à des réseaux de transports que l’on voudrait les plus doux possibles. Mais ce qui nous est proposé avec ces schémas est une vision de la campagne en négatif, moins cher que la ville, moins bruyante, moins dense, moins polluée….Je ne la partage pas, il faut réinventer une vie à la campagne qui soit compatible avec les contraintes d’aujourd’hui, sociales, environnementales et citoyennes, mais il faut enraciner cette nouvelle vie et non pas se contenter de tisser des tentacules qui relient à la métropole mère.

Le projet d’habitat Cartier entre pleinement dans cette innovation campagnarde. Le « chacun chez soi » qui mite le paysage des campagnes et limite le lien social doit faire place à une nouvelle conception de l’habitat collectif rural, un habitat beau, de qualité, accessible à tous où règnent à la fois le respect du chez soi et de la solidarité.

J’espère donc que quand « Cartier » aura grandi il saura faire des « petits » tout autour de lui afin que se propage la vitalité campagnarde qu’il porte en lui. Et j’espère aussi, de tout mon cœur, que cette vitalité retrouvée, enlèvera à jamais le désespoir qui s’exprime dernièrement dans les urnes de nos campagnes.

 

 

 

 

 

 

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Intervention relative au Plan Bâtiment Durable Aquitain (PBD-AQT) – Contribution au Plan de Rénovation Energétique de l’Habitat (PREH) http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-au-plan-batiment-durable-aquitain-pbd-aqt/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-au-plan-batiment-durable-aquitain-pbd-aqt/#comments Mon, 03 Mar 2014 11:01:12 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=5228 Par Martine Alcorta – Intervention en séance plénière du 3 mars 2014.

Diaporama de présentation du Programme Rénovation Énergétique de l’Habitat (PREH).

 

 

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Intervention relative au projet d’éco-quartier en zone rurale à Targon http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-au-projet-deco-quartier-en-zone-rurale-targon/ http://elus-aquitaine.eelv.fr/intervention-relative-au-projet-deco-quartier-en-zone-rurale-targon/#comments Mon, 03 Mar 2014 10:27:40 +0000 http://elus-aquitaine.eelv.fr/?p=5224 Par Martine Alcorta – Intervention en séance plénière du 3 mars 2014.

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Il s’agit d’un projet d’éco-quartier à la campagne. Les porteurs du projet parlent eux de quartier campagnard, car s’il s’agit bien d’un projet aux dimensions écologiques, ils y ont ajouté une autre dimension celle de l’inscription paysagère du bâti, avec des exigences architecturales qui ne créeront pas de dissonances du bâti avec l’environnement.

Ce projet est innovant à plusieurs titres :

  • Il redonne à l’habitat collectif une valeur ajoutée en milieu rural. L’habitat collectif des années 80, notamment avec les grands ensembles urbains, ont véhiculé une image négative de l’habitat collectif. S’est alors installé dans l’imaginaire collectif le rêve du pavillon individuel avec jardin. Le prix du foncier, nettement inférieur dans les territoires ruraux, a fini d’exporter le rêve dans les campagnes. On en connait aujourd’hui les conséquences : l’artificialisation des sols, le mitage du paysage et la vulnérabilité énergétique des ménages. Mais dans le contexte actuel de crise environnementale et sociale, l’isolement, l’éloignement ne font plus recette et laissent peu à peu la place à la mutualisation et la proximité. L’habitat est toujours une écriture dans le paysage des valeurs sociétales. Que faut-il donc lire dans le projet Targon ?
  • L’originalité du projet commence avec son portage. C’est une association de citoyens locaux qui porte le projet en coopération avec les services municipaux.
  • Le projet inclut plusieurs dimensions collectives, la mixité des populations puisque sur 42 logements, 9 seront des logements sociaux, 12 en location et 15 logements seront en accession à la propriété Il prévoit des espaces mutualisés, jardins potagers, partagés et un verger municipal mais aussi locaux mutualisés.
  • Il crée aussi du logement temporaire. Une « Résidence sociale » certifiée « habitat-jeunes » accueillera pendant une période transitoire (quelques jours ou quelques mois) des personnes de moins de 30 ans en situation d’apprentissage, de recherche de stage ou d’emploi, afin de les loger à proximité de leur activité. Le dispositif « Allocation Logement Temporaire » s’adresse aux ménages sans logement, en cours d’expulsion, vivant dans des taudis, des habitations insalubres, précaires ou de fortune, ou confrontées à un cumul de difficultés financières de l’insertion sociale. La mairie entend ainsi contribuer à développer une offre actuellement très insuffisante dans les campagnes de Gironde. L’identification des besoins a été évaluée avec l’URAJ, la mission locale et la CAF qui participent régulièrement au comité de pilotage.
  • Se greffe sur ce projet d’habitat un projet de territoire avec la création de deux zones d’activité, quatre hectares sur Targon destinés à accueillir 15 entreprises artisanales qui souhaitent se regrouper. Le maire fait état de demandes de la part de charpentiers, ébénistes mécanique générale, zinguerie, plomberie. Une autre zone à l’intersection de trois communes, Targon, Bellebat, Falleyras offrira 10 hectares pour une usine de broyas de serments de vignes et une unité de méthanisation.
  • Enfin, une réflexion est en cours pour installer un lieu de télétravail à proximité qui pourrait voir s’installer quelques habitants dans l’éco-quartier.
  • Il prévoit toutes les dimensions écologiques d’un bâti, énergétique, matériaux : labels « BBC Effinergie », « Ecoquartier », l’observation des principales cibles HQE (énergie grise notamment), et le respect de la charte « chantier vert ».
  • Il intègre des exigences architecturales afin que le bâti s’intègre naturellement dans l’environnement.

La Région Aquitaine a accompagné en 2012 cette commune dans le cadre de son partenariat avec l’ADEME sur les éco-quartiers afin de définir les grands principes urbain, architectural et technique de ce futur programme de « quartier campagnard durable ». Aujourd’hui, le programme entre en phase opérationnelle et il s’agit de recruter l’équipe d’architectes et de promoteurs en vue de construire le futur quartier sur les bases d’un cahier des charges précis en cours d’élaboration.

Ce projet, de mon point de vue, s’inscrit en complément de celui de la rénovation du centre bourg de la Réole. Les deux sont porteurs d’expérimentations d’habitats groupés en milieu rural. Celui de la Réole s’inscrit sur un territoire relié à la métropole bordelaise par un TER qui le met à 36 minutes de Bordeaux. Le deuxième se situe dans une couronne plus éloignée qui nous met face à un nouveau questionnement en matière d’aménagement du territoire en zone rurale. Car si la question de la mobilité reste centrale en matière d’aménagement des territoires ruraux, penser cet aménagement uniquement en termes de mobilité et de lien avec la métropole, c’est prendre le risque de réduire nos campagnes à de simples dessertes métropolitaines. Au-delà des réseaux de mobilité, Targon et son quartier campagnard posent un autre défi, ils nous parlent de l’installation en zone rurale. Il ne s’agit pas de fluidifier des déplacements mais de vivifier un tissu local. Peut-on envisager encore la campagne comme un cadre de vie alternatif à celui de la ville et à quelles conditions, dans le contexte de crise sociale et environnementale, cette vie campagnarde peut-elle prendre raisonnablement racine aujourd’hui ?

Je vous remercie.

 

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