Béarn – 12 mai 2014

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Dans le cadre de la campagne des élections européennes du 25 mai prochain, José Bové, tête de liste écologiste sur la circonscription Sud Ouest, était en Béarn le lundi 12 mai à l’invitation du comité de soutien local. Il a pu y rencontrer plusieurs associations et les médias locaux en compagnie de David Grosclaude.

La première rencontre a été organisée à Arbus, là où les habitants refusent le projet d’une éventuelle voie rapide entre Pau et Oloron. Cette route qui coûterait près de 400 millions d’euros et contestée parce qu’inutile d’un point de vue économique et destructrice sur le plan écologique. Les opposants dénoncent ce projet qui n’a pas été précédé par une véritable étude globale des transports en Béarn. José Bové est venu dire son soutien à l’association Code Béarn.

Il s’est en suite rendu devant la zone industrielle de Lacq afin d’évoquer les questions de d’information autour de l’industrie chimique. Il a parlé du rôle des groupes de pression (comme il la fait dans son dernier livre) qui empêchent la transparence et permettent à certains groupes de polluer sans avoir à rendre des comptes. José Bové, s’est appuyé sur son expérience de député européen et sur un dossier publié il y a quelques semaines par la Sepanso. Des emplois dans la chimie bien sûr mais sans jamais oublier que la sécurité des travailleurs et de la population est une priorité aussi. La pollution par le CCL4 ou l’exonération de la TGAP accordée à Total ont été évoquées. Ce sont deux exemples qui illustrent un manque évident de transparence.

Enfin, à propos des écoles associatives Calandreta, le député européen a rappelé que l’Europe considère que les langues minorisées doivent être protégées. Comme il l’a fait en Pays Basque José Bové a expliqué que la circulaire publiée par le préfet des Pyrénées Atlantiques sur les écoles associatives qui enseignent en occitan et en basque n’est qu’un rappel de ce qu’est la législation française elle même en contradiction avec les décisions européennes, en particulier celles du Parlement européen. Selon José Bové, le droit européen donne raison aux maires qui aident les calandretas et les ikastolas. Ils peuvent donc désobéir à cette circulaire et s’ils sont attaqués se tourner vers la justice européenne qui leur donnera raison.

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