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Stratégie de sortie de l’incinération
Texte de la Commission déchets non nucléaires, le 7 juillet 2007
Depuis des années que la lutte contre les incinérateurs est ouverte, force est de constater que les avancées n’ont pas été suffisantes. A part quelque cas catastrophiques comme Gilly en Savoie, qui ont pu être fermées à la suite d’action citoyennes et associatives, la place de l’incinération dans la chaîne de traitement des déchets reste prépondérante.
Stratégie de sortie de l’incinération
Texte de la Commission déchets non nucléaires, le 7 juillet 2007
Ce qui avait été décidé par les Verts à l’époque du ministère Voynet : contrôle de pollution - mise au norme ou fermeture des anciens incinérateurs objectif de 50% de valorisation - a été acté dans une circulaire ministérielle. Ils avaient aussi proposé un moratoire sur la construction des incinérateurs. Ces actions ont permis de réduire de façon notable la pollution par les incinérateurs. Elles ont aussi freiné le développement des constructions et des extensions. Ces actions n’ont pas permis de fermer significativement des grandes unités. Dans certains cas, la conjonction de la lutte sur le terrain et de la lutte institutionnelle a permis d’éviter une construction nouvelle. Même si le mouvement associatif refusant l’incinération autour du CNIID a permis une prise de conscience et certaines actions concrètes, l’absence de changement au niveau institutionnel n’a pas modifié durablement la donne. En s’attaquant aux conséquences, ce mouvement n’est pas remonté aux causes.
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