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"Le nucléaire ne sauvera pas le climat" : 50 faits et arguments
PAR ANTOINE BONDUELLE POUR MARIE ANNE ISLER BÉGUIN (LES VERTS)

Dans ce document, nous avons développé cinquante raisons pour convaincre un citoyen français que le nucléaire n’est pas la solution contre l’effet de serre. Ces arguments sont sélectionnés pour alimenter le débat dans notre pays, où l’option nucléaire tient une place démesurée. Sortir du nucléaire, c’est le souhait d’une majorité de nos concitoyens, une revendication portée notamment par les Verts et les associations de défense de l’environnement.

L’humanité n’échappera pas aux changements climatiques par la voie nucléaire. En effet, cette technologie ne pourra pas se développer à l’échelle nécessaire et dans le temps limité qui reste pour sauver le climat. Les dépenses dans cette forme d’énergie se font au détriment d’options plus efficaces et mieux adaptées aux économies et aux besoins des citoyens. Basé sur des mensonges et des subventions, cette source d’énergie est tout le contraire du Développement Durable. Déchets pour des millions d’années, risques d’accident et de contamination, mensonges et dénis de démocratie... c’est cela le point commun des programmes nucléaires.

Trois arguments sont souvent utilisés en faveur du nucléaire face à la crise planétaire : l’épuisement du pétrole et du gaz ; les besoins du Sud en développement ; et enfin les changements climatiques eux-mêmes. Ces arguments ne résistent pas à l’examen : il est absurde de rapprocher épuisement des ressources pétrolières et développement du nucléaire tant les premières sont consommées principalement dans un secteur, les transports, où le nucléaire n’intervient que très peu.

De plus, les réserves d’uranium sont elles mêmes épuisables dans un avenir proche, peut-être même avant la fin de vie des réacteurs proposés par l’industrie nucléaire. La mise en œuvre à grande échelle de filières permettant d’y remédier n’existe que sur le papier et n’interviendrait, même dans les plans de l’industrie nucléaire, que trop tard par rapport aux échéances sur le climat. Sans oublier que de tels réacteurs mettraient en œuvre massivement le plutonium pour substituer une part de l’uranium. On serait loin des « technologies écologiquement rationnelles » dont le développent est demandé par le Protocole de Kyoto !

Les pays en développement, eux, ne pourront pas faire appel au nucléaire massivement, car ces technologies sont les plus onéreuses, inadaptées aux situations des pays en développement, trop lentes à mettre en place. Quant aux changements climatiques, le nucléaire n’apporte pas « la solution » ni même « une partie de la solution », ni en France ni dans le Monde.

Beaucoup de journalistes, d’hommes politiques, voire d’écologistes ont été troublés par l’évolution du débat entre changement climatique et nucléaire. L’argumentaire qui suit vise à revenir sur les raisons fondamentales pour lesquelles les Verts et la plupart des associations refusent le nucléaire : le nucléaire ne sauvera pas la planète, au contraire il représente un danger pour la paix, la sécurité, sans apporter de réponse pour les pays pauvres. Arguments simples, arguments plus complexes, arguments vus de France, arguments vu des pays du Sud... nous ne pensons pas convaincre tous et tous avec chacun d’entre eux. Mais nous sommes persuadés que vous y trouverez des idées nouvelles et des angles neufs, pour remettre en cause la vision dominante. (...)

mercredi 19 juillet 2006


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