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Fiche énergie
Le projet EPR (European Pressurised Reactor)

Présentation

Projet initialement Franco Allemand, ce n’est pas un concept nouveau mais la version évoluée de réacteurs existants et anciens (REP) du type de ceux mis en service à CIVAUX et CHOOZ (1450 MW).

L’évolution concerne d’une part la sûreté (protection contre le risque sismique, la chute des avions, la fusion du cœur) et d’autre part la rentabilité plus grande par l’allongement de la durée de vie du réacteur (annoncée jusqu’à 60 ans avec des dépenses de jouvence), une standardisation des fabrications (éléments préfabriqués), un fonctionnement en base uniquement et des intervalles de temps plus importants entre les rechargements.

L’objectif annoncé par EDF en 1999 est de remplacer d’ici 2050 le parc existant par 35 EPR.

Sous l’effet conjugué de difficultés économiques (la France n’a pas besoin d’une production supplémentaire d’ici 2020), financières (30 GF pour un prototype isolé), et politiques (les Verts ont fait un "casus belli" de la construction de ce prototype), la décision de lancer la construction du prototype a été repoussée après 2002.

Mais le constructeur FRAMATOME a besoin de ce chantier pour ne pas perdre son savoir faire industriel et ses équipes techniques en attendant la "reprise" espérée (par eux) vers 2010 pour des mises en service vers 2020.

Analyse critique

Ce projet ne correspond à aucune avancée sur la production des déchets. Pire ces réacteurs peuvent être moxés à 100% or le retraitement du MOX n’est toujours pas au point.

Nous sommes en large surproduction d’électricité au moins jusqu’en 2020. nous exportons chaque année 70 TWh, à perte en gardant la gestion des déchet, la construction et l’entretien des lignes haute tension pour livrer ce courant.

L’investissement considérable empêchera EDF de faire les investissements importants que nous attendons sur les renouvelables et la maîtrise de l’énergie précisément dans cette période.

Le coût de production du kWh annoncé par la DIGEC (18 cF/kWh soit 2.74 centimes d’Euro) est très optimiste. Les frais de fonctionnement, le coût du démantèlement, sont largement sous estimés. la rentabilité espérée dans le contexte de libéralisation du marché de l’électricité ne pourrait être là que si le prix du gaz et du pétrole augmentait beaucoup.

Après la décision de l’Allemagne de sortir du nucléaire et la décision de Siemens de céder son activité nucléaire à FRAMATOME, la France est maintenant seule à porter ce projet, ce qui accroît son isolement en Europe.Isolement azcxcentué récemment encore par la décision de la Belgique de sortir, à terme, du nucléaire.

Nos propositions

Il faut profiter des 20 ans qui viennent pendant lesquels nous n’avons pas besoin de centrale supplémentaire pour investir massivement dans la maîtrise de la demande, dans les énergies renouvelables et dans la modernisation de notre parc de centrales thermiques. Il faut refuser le lancement de la construction du prototype d’une installation d’un modèle déjà obsolète dont la production n’est pas nécessaire, invendable sauf à quelques pays industrialisés.


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