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les réserves d’uranium ne permettent pas une production durable d’électricité

Lu sur le site cliquer ici

Les réserves connues d’uranium pour une production durable d’électricité... pendant trois ans

Voilà les résultats saillants d’une recherche intitulée :

« L’énergie nucléaire peut-elle être l’énergie du futur, peut-elle résoudre le problème des émissions de CO2 ? »

L’énergie nucléaire est finalement responsable, dans les meilleures conditions, d’émissions de CO2 atteignant 1/3 des émissions d’une centrale au gaz.

Mais les minerais d’uranium permettant d’atteindre ce résultat sont si rares que si on ne devait utiliser que ceux la, ils seraient épuisés en trois ans.

On est alors amené à se poser la question de savoir pourquoi une industrie productrice d’énergie s’est développée alors qu’elle pouvait créer si peu d’énergie en utilisant toutes les ressources disponibles ?

A cela deux raisons l’une liée à des hypothèses irréalistes sur le rendement de la filière nucléaire et l’autre liée à un optimisme technologique injustifié jusqu’à ce jour.

La première consiste à affirmer que le contenu en énergie des 0.71% dU235 dans l’uranium naturel peut être intégralement récupéré. Nos calculs montrent que nous sommes très loin de la réalité. L’ampleur des pertes apparaît lorsqu’on prend en considération les coûts en énergie de la production d’énergie. Ces pertes sont évaluées dans le document cité plus haut. Sans entrer dans les détails nous constatons que les pertes inévitables les plus importantes concernent l’extraction et le broyage du minerai d’uranium. Pour les calculer nous avons utilisé les données fournies par les industriels eux-mêmes. Les minerais riches actuellement exploités demandent peu d’énergie pour leur exploitation mais leur contenu global en énergie est très faible (avec l’hypothèse que seul l’U235 est brûlé). Quand ils seront épuisés, l’énergie d’exploitation des minerais plus pauvres demandera plus d’énergie d’origine fossile que la centrale nucléaire n’en produira. La centrale nucléaire deviendra alors un brûleur compliqué, coûteux et inefficace.

La deuxième raison, encore plus optimiste, faite dés la naissance de la filière électronucléaire est que les réacteurs à neutrons rapides (RnR) dont fait partie Superphénix se développeraient rapidement et permettraient de transformer les 99.3% d’U238 de l’uranium naturel en PU239 (matériau fissile). Beaucoup de recherches et d’argent ont été investis en vain dans les RnR au cours des cinquante dernières années et aujourd’hui cette filière est une faillite technologique.

Cinquante ans de perdues au lieu de faire à un coût bien moindre, les investissements dans des sources renouvelables et la maîtrise de l’énergie.


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