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le nucléaire, une arme contre l’effet de serre ?

L’effet de serre et ses conséquences sont une menace pour la planète. Grâce au nucléaire la France émet nettement moins de gaz carbonique que ses voisins européens. Pourquoi refuser cette solution ?

Le recours au nucléaire complètement irréaliste techniquement et financièrement pour lutter contre l’effet de serre au niveau mondial, est de plus dangereux. Il est plus sûr, beaucoup moins cher et tout aussi efficace, y compris en France, de miser sur les économies d’énergie et les renouvelables. En dossier joint vous trouverez une fiche éditée par le réseau action climat France RAC-F) qui précise certaines données.

Combien faudrait-il de réacteurs nucléaires pour lutter efficacement contre l’effet de serre ?

Aujourd’hui, la production mondiale d’électricité (15000 TWh ) est assurée à 16% par la filière nucléaire, 18% par l’hydraulique, 38% par le charbon, 8% par le pétrole et 18% par le gaz. Les prévisions pour 2010 sont de 21000 TWh (+ 40%), forte augmentation due au développement rapide de pays comme la Chine et l’Inde.

Le nucléaire, pour lutter contre l’effet de serre, doit se substituer aux filières grosses productrices de gaz carbonique (C02). Pour simplement ne pas faire appel aux combustibles fossiles tout en assurant l’augmentation de la demande électricité d’ici 2010, et en retrouvant le niveau d’émission de 1990. il faudrait construire 1025 réacteurs nucléaires de 1000 MW fonctionnant 6000h/an. Pour être fin prêts en 2010, il faudrait ouvrir 10 chantiers par semaine, car leur durée de construction est d’au moins 8 ans.

Chiffre à apprécier quand on sait que le record (en 1984) a été de 38 réacteurs raccordés aux réseaux en une année et que la moyenne sur les cinq meilleures années a été de 20 réacteurs achevés.

C’est plus de deux fois ce qui a été construit depuis 30 ans, cela suppose un appareil industriel et des compétences qui n’existent pas à cette échelle, ce sont des investissements considérables qu’aucun pays n’est capable de faire sans parler de l’impossibilité de coupler des réacteurs de cette puissance à la plupart des réseaux électriques existants dans les pays en développement.

Et quand bien même on y arriverait ... on aurait certes stoppé l’augmentation de la consommation de charbon et de 36% celle de gaz naturel mais seulement de 9% celle du pétrole largement utilisé dans les transports et qui, à eux seuls, représentent en France 40% du gaz carbonique émis.

Sans parler des autres gaz à effet de serre qui contribuent pour moitié au phénomène et sur lesquels le nucléaire n’a pas d’influence significative Troquer l’effet de serre contre les menaces nucléaires , une bonne affaire ?

Pour être significative la participation du nucléaire doit être massive, avec une multiplication importante de la production de déchets nucléaires dont les chercheurs (pourtant largement subventionnés) ne savent toujours que faire. On a pu voir dans l’ex URSS les effets de l’absence de démocratie sur la gestion des déchets et la sûreté des installations, il n’y a pas un gros effort d’imagination à faire pour deviner ce qui risque de se passer lorsque le parc aura été multiplié par trois et disséminé partout dans le monde.

Par chance les derniers conflits n’ont pas entraîné de destructions sur des réacteurs en fonctionnement ou des centres de stockage de déchets. La dispersion des installations nucléaires augmentera la probabilité d’accident de ce genre comme celle de la dissémination des armes nucléaires.

La maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables fournissent une solution réaliste, efficace, beaucoup plus propre et beaucoup moins chère que le nucléaire à la demande en énergie et au problème de l’effet de serre.

Réaliste ...


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