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Pétrole : le début de la fin déjà là

A en croire le rapport de la 2ème conférence de l’ASPO (Association to Study the Peak of Oil) qui s’est tenue à Paris les 26 et 27 mai 2003, les choses vont plus vite que nous le pensions et le maximum de production pour le pétrole, le « pic de HUBBERT » annoncé jusque là dans une décennie ou deux, a déjà été atteint tandis que la demande continue d’augmenter.

Cette conférence de l’ASPO s’est tenue dans les locaux de l’IFP(Institut Français du Pétrole), elle rassemblait 200 personnes de 20 pays différents, des experts d’horizon différents souvent concurrents qui s’accordent pour dire que le problème est déjà là. Malheureusement aucun politique français n’y assistait.

Pour le pétrole la diminution de la production de 5 à 10% par an depuis l’an 2000 est a rapprocher d’une augmentation de la demande de 60 millions de barils par jour.

Il est démontré que les réserves annoncées ont été largement surestimées par l’USGS (US Geological Survey) et l’AEIEA , qu’il n’y a plus de réserves potentielles importantes à découvrir et que les espoirs mis dans les gisement polaires ou en eaux profondes sont infondés. Ces derniers représentent au plus 5 milliards de barils (60 jours de la consommation actuelle) avec des coûts d’exploitation très importants. De même les coûts d’exploitation financiers, énergétiques et environnementaux des schistes et sables bitumineux sont exorbitants. Les gisements l’Arabie Saoudite réputés les plus importants du monde ont été surévalués et de nombreux puits utilisent déjà les techniques en usage lorsque la chute de production commence (injections sous pression).

Pour le gaz, la situation n’est pas plus brillante. Les espoirs mis dans les gisements de la mer Caspienne se sont révélés illusoires (4 forages sur 5 ne donnent rien), le gisement soi-disant géant du Kazakhstan a tout simplement été abandonné. La production au USA a commencé à décroître cette année. Les nouveaux puits du Texas déclinent de 83% un an après leur forage. Les gisement de la mer du Nord seront à sec en 2010. La moitié des réserves mondiales récupérables se trouvent aujourd’hui en Russie.

Tout cela aura très rapidement des conséquences majeures sur nos économies et nos vies. Pour nous la réponse rapide à donner est de faire les investissements massifs dans le contrôle de la demande par le recours immédiat aux économies d’énergie, à plus d’efficacité dans les usages et la mise en place d’alternatives renouvelables.

Pour en savoir plus consultez le document joint.


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