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Agriculture et santé
La santé, pour qui ?
Octobre 2011

Les pesticides au service de la santé... de l’agriculture industrielle mais nocifs à la santé des agriculteurs et de la population

Les productions les plus consommatrices en pesticides chimiques en conventionnel : viticulture, arboriculture, pommes de terre ; les enrobages de semences sont aussi très nocifs par exemple. La France est le 3e consommateur mondial de pesticides, et il n’y pas de justification objective à cette situation.

Effets sur la santé des agriculteurs

On possède désormais des éléments scientifiques solides montrant que les agriculteurs, principaux utilisateurs de pesticides, sont plus souvent touchés par certaines pathologies que le reste de la population : certains cancers, des maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer), des problèmes respiratoires, de reproduction ....

On dispose également d’études sur des utilisateurs amateurs qui montrent des pathologies cancéreuses plus nombreuses chez les descendants de femmes ayant utilisé des pesticides pendant leur grossesse. Des études montrent enfin des fausses couches et des cas d’autisme plus fréquents chez l’enfant quand la femme est exposée par son environnement à des pesticides pendant la grossesse. On voit donc l’ensemble des pathologies chroniques concernées. Pour les conséquences de l’exposition alimentaire à des résidus, on ne dispose pas de telles études épidémiologiques (il faudrait comparer des populations ayant mangé bio pendant 30 ans a des populations ayant mangé "conventionnel" pendant la même durée et comparer la prévalence de pathologies), cependant une étude de l’université de Washington a analysé l’urine d’enfants et a montré que ceux qui mangent des fruits et légumes bio ont des concentrations en métabolites de pesticides 6 fois plus faibles que les autres et que le niveau rencontré chez les autres petits enfants peut excéder les niveaux "sûrs" d’exposition aux pesticides.

Il faut appliquer le principe de précaution car l’exposition alimentaire aux résidus est une exposition à des cocktails de très nombreux produits (36 différents par jour dans une étude de décembre 2010) et des effets de synergie sont suspectés, y compris avec d’autres substances toxiques présentes dans l’environnement. D’où la demande d’exclure tout pesticide suspecté cancérigène, mutagène, reprotoxique ou perturbateur endocrinien. (cette exclusion des CMR et perturbateurs endocriniens ne concerne pas que les pesticides, mais tous les produits chimiques : biocides, REACH, etc..)

Les pesticides sont aussi fortement suspectés de nuisances sur un certain nombre d’espèces animales, comme les abeilles et plus généralement les pollinisateurs, et les lombrics qui font vivre les sols, ce qui pourrait, à terme, entrainer des conséquences dramatiques sur le fonctionnement de l’écosystème, et par truchement, sur la vie humaine.

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