Mes priorités !
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  • Élue à l’assemblée nationale, j’agirai pour une France 100 % renouvelable et 100% bio.

 

Trois ans après l’accord de Paris lors de la COP21, Trump vient d’annoncer le retrait des Etats-Unis de cet accord, alors que 2016 a de nouveau battu des records de température. Nous devons agir, et relever l’ambition des engagements de la France et de l’Europe dans ce cadre.

En tant que députée, je m’engagerai pour une France 100% renouvelable à l’horizon 2050. La technique le permet, seule la volonté politique manque encore. La baisse continue du coût des énergies renouvelables rend le nucléaire obsolète et non rentable. Nous pourrons en sortir d’ici 2040, tout en sortant du pétrole et des énergies fossiles dès 2050.

Investir dans la transition énergétique et les énergies renouvelables, c’est aussi soutenir l’innovation des entrepreneurs français, tant pour pour réduire notre consommation d’énergie que pour produire celle-ci.

C’est chaque année 48 000 décès qui pourraient être empêchés grâce à une meilleure qualité de l’air, notamment grâce à un plan de sortie du diesel : un véhicule diesel émet 30 fois plus de particules par kilomètre qu’un véhicule essence classique.

En parallèle, je soutiendrai la conversion de l’ensemble de nos filières agricoles vers le bio. Tant pour des raisons de santé (des consommateurs comme des agriculteurs), que pour des raisons économiques, nous devons aller vers une France 100% bio à l’horizon 2050, et le développement des circuits courts. La refonte des subventions et l’action de la commande publique (pour la restauration collective) accompagnera cette transition.

Outre le fait d’être une nécessité écologique, la transition énergétique est aussi une formidable source d’emplois, et à travers les énergies renouvelables et l’agriculture biologique c’est 1 million d’emplois durables qui seront créés.

Je m’investirai pour que la France adopte une stratégie nationale zéro déchet, par le développement du tri à la source notamment des biodéchets, par la modulation des contributions financières des producteurs de déchets, et la réorientation des investissements.

Enfin, je proposerai d’inscrire dans nos lois fondamentales (Constitution, traités européens) une règle de protection des communs environnementaux (air, eau, sols, biodiversité, climat…), garante de la protection de la nature et de la préservation de notre santé.

 

  • Élue à l’assemblée nationale, j’agirai pour donner aux générations futures les moyens de leur émancipation et de leur réussite.

 

Alors que 140 000 jeunes sortent du système scolaire chaque année, que l’on assiste à une véritable guerre des filières dans le secondaire, que se développe un marché des cours à domicile et autres prépa privées, il est temps de remettre l’intérêt de l’élève au cœur du système scolaire.

Il est nécessaire que chaque élève trouve à sa place au cœur de notre système scolaire et que l’école républicaine retrouve sa fonction première : l’émancipation.

Pour cela, il est primordial que les enseignants puissent consacrer plus de temps à chaque élève individuellement en réduisant la taille des classes mais aussi que chaque élève ait accès aux mêmes moyens peu importe sa classe ou son origine sociale.

Je m’engagerai pour la mise en place sur le temps de l’école, ou de l’étude, d’une aide aux devoirs pour que tous les enfants afin de réduire les inégalités : tous élèves n’ont pas un environnement familial propice au travail ou de parents en capacité de les aider lors de leurs devoirs.  Il est essentiel que tous les élèves aient accès aux mêmes chances de réussite et cela passe par la possibilité pour chacun d’être aider  au cours de leur apprentissage.

L’école républicaine doit retrouver sa fonction première d’émancipation : il est temps que nos enfants puissent croire en leurs rêves et que celle-ci leur permette à tous d’y accéder. L’émancipation passe aussi par la découverte du monde, et le développement de l’imaginaire. Notamment via le développement d’activités périscolaires mises en place avec l’aide d’associations culturelles, artistiques et citoyennes.

Nous saluons la loi égalité et citoyenneté qui généralise la reconnaissance de l’engagement étudiant dans l’ensemble des établissements de l’enseignement supérieur, mais considérons aujourd’hui que cela ne suffit pas et que la mise en avant de l’engagement artistique et citoyen, tout au long du parcours scolaire de l’élève de la maternelle à l’université.

D’autre part, je m’engage à revaloriser les filière technologiques et professionnelles. Nous avons beaucoup trop tendance à mettre en compétition non seulement les établissements scolaires mais aussi les filières et les formations, considérant certaines comme plus prestigieuse que d’autres. Nous ne devons plus penser en terme de statut social ou réussite financière mais en terme de bien-être et d’épanouissement de l’élève : l’important est que celui-ci trouve une formation et un enseignement qui lui plaît et lui permet d’envisager son avenir sereinement.

 

  • Élue à l’assemblée nationale, j’agirai pour un réel plan d’action contre la pauvreté.

 

Alors que la France fait partie des pays les plus riches du monde, celle-ci compte encore 8,5 millions de pauvres et près de 4 millions de mal-logés, c’est intolérable !

En tant que députée, j’engagerai un grand plan de lutte contre la pauvreté avec notamment un objectif zéro SDF. La loi SRU ( relative à la solidarité et au renouvellement urbain) de 2000 impose aux municipalités de plus de 3500 habitants de disposer d’au moins 20% de logements sociaux pour accueillir les plus démunis et favoriser la mixité sociale. Quand certaines villes font figure de bonnes élèves, d’autres préfèrent faire l’objet de sanction. Il faut désormais que celles-ci, sanctions et pénalités, soient suffisamment dissuasives pour contraindre ces villes à respecter la loi.

Chacun a le droit de vivre dans la dignité  : cela passe évidemment par le logement, mais aussi par se nourrir correctement et avoir accès à des soins de santé de qualité.

C’est pourquoi je souhaite une réforme de la sécurité sociale vers une sécurité sociale intégrale, où tous les frais de santé seront remboursés pour tous, essentiel pour les dépenses les plus coûteuses (dentiste, ophtalmologiste, etc). Enfin je m’attacherai à simplifier aussi notre système de protection sociale, en supprimant le RSI et en rattachant les étudiants au régime général: plus simple, plus efficace, plus juste.

De plus nous souhaitons expérimenter localement le revenu universel, dans différents territoires, et si les résultats, comme nous l’espérons, sont positifs, étendre la mesure à toute la France. Aujourd’hui dans un monde changeant, où le travail n’est plus une sécurité en soit il est important que chacun soit assuré de pouvoir subvenir à ses besoins en toute circonstances.

Enfin dans la continuité de ces deux mesures, je militerai aussi au sein de l’hémicycle pour une assurance chômage universelle, qui s’appliquera à tous les travailleurs, salariés comme indépendants, ainsi qu’à la revalorisation et l’automatisation du RSA, ainsi que son extension à tous les jeunes aujourd’hui exclus.

 

  • Élue à l’assemblée nationale, j’agirai pour un impôt citoyen: juste, moderne et simplifié

Notre système fiscal est aujourd’hui complexe: entre les différents impôts et taxe, sans compter les niches de chacun, difficile de s’y retrouver. Il est par ailleurs injuste: les riches particuliers comme les grandes entreprises parviennent à payer moins d’impôts que ce qu’ils devraient.

J’agirai pour un impôt sur le revenu unique, individualisé, intégrant la CSG, à la progressivité renforcée, et supprimant toutes les niches fiscales. Il touchera l’ensemble des revenus, y compris ceux du capital. Le quotient familial, qui profite aujourd’hui excessivement aux plus fortunés, sera remplacé par  une allocation familiale revalorisée, versée à tous dès le premier enfant.

Je défendrai la création d’un impôt sur le patrimoine net, remplaçant la taxe d’habitation, la taxe foncière, et l’ISF. Comme l’a montré Piketty, les inégalités de patrimoine sont au plus haut depuis près d’un siècle, et posent un grand danger pour la stabilité de notre économie, sans même parler de justice sociale. Un impôt sur le patrimoine unifié et progressif permettra de réduire les inégalités et de limiter les gains de la rente. Cet impôt se fera sur le patrimoine net des dettes, tenant ainsi compte de la différence entre un bien en cours d’acquisition et celui hérité.

Une telle modernisation et simplification de nos impôts permettra de réorienter l’action de l’administration fiscale vers les réels besoins de notre pays: la lutte contre l’évasion fiscale, le blanchiment, la fraude à la TVA et aux cotisations sociales.

 

  • Élue à l’assemblée nationale, j’agirai pour une démocratie renouvelée

 

La 5ème république est à bout de souffle. Les scandales s’accumulent, la défiance croit, beaucoup de nos concitoyens ne se sentent pas représentés. Il est temps pour une refondation!

Quelques réformes peuvent être très rapidement mises en œuvre: généralisation du scrutin proportionnel, revalorisation du rôle du parlement, non cumul des mandats y compris dans le temps et statut de l’élu pour que tous puissent envisager de participer à la vie politique, inversion du calendrier pour donner la primauté à l’élection législative, pour privilégier le débat d’idée plutôt que la recherche de l’homme ou la femme providentiel.le.

D’autres nécessitent des révisions constitutionnelles, pouvant faire l’objet de référendum si les conservatismes sont trop importants au parlement: initiative citoyenne, transformation du conseil constitutionnelle en une véritable cour constitutionnelle, élection du sénat au suffrage direct régionalisé, droit de vote des étrangers aux élections locales. Je soutiendrai ces référendums de modernisation de notre république.

Toutefois une telle modernisation ne suffira pas, et je soutiendrai la mise en oeuvre d’un processus constituant pour la sixième république, favorisant au maximum l’implication citoyenne, pour donner à notre république une constitution moderne et adaptée aux défis de notre temps.

Enfin la France ne peut pas être pensée en dehors de son environnement européen, mais l’Union Européenne ne peut continuer sur son logiciel actuel, fait de libéralisme, de technocratie, et d’arrogance. Je soutiendrai là aussi un processus constituant redonnant le pouvoir aux citoyens et à leurs représentants: les députés européens, qui seront élus sur des listes européennes et non plus nationales ou régionales.