Les candidat-es
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Mathilde Boeuf

Candidate

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Ce que je suis devenue, je le dois à de multiples héritages et rencontres. Loin de moi l'idée d'une identité figée.
Ce que je dois à mon héritage paysan, c'est avant tout un sens de la mesure et des réalités.
A mes parents, le sens de l'effort.
Ce que je dois à l'école, à mes professeurs, c'est ma curiosité, mon envie de comprendre et de savoir poser les questions avant de donner les réponses.
Ce que je dois à mon mari, c'est l'attention à la nature.
Je mesure ma chance aujourd'hui : concilier deux activités professionnelles qui croisent mon goût pour la terre et mon goût pour le savoir et l'engagement.
Mon livre de référence pour toujours : Le Petit Prince.

Héloïse Fouquet

Remplaçant

Je suis enseignante au Pôle Relais Insertion de Marmande en compétences psychosociales ainsi qu'en culture générale. En outre, je travaille en tant qu'assistante d'éducation à l'internat garçon du Lycée Val de Garonne.
Le dispositif du PRI a pour but de lutter contre le décrochage scolaire des élèves en les accompagnant à la construction d'un projet de formation. Je perçois bien l'enjeu et la dynamique entre la formation et le monde de l'entreprise. Trouver sa place, prendre des responsabilités, partir à la découverte de soi, essayer de comprendre en quoi nous pouvons nous sentir utile au monde de demain, choisir sa formation professionnelle, voilà l'importante mission qui revient à nos jeunes et à l'équipe éducative. Tout ceci nécessite un temps, un espace, une écoute et des conseils adaptés à leurs besoins. Retrouver confiance en soi et en ce que peut offrir l'avenir car c'est à eux qu'il appartient.
Nous devons encourager positivement les initiatives portées par ces jeunes en nous donnant ce temps de transmettre les outils nécessaires pour y parvenir.

Étudiante en psychologie et en Français Langue Étrangère à Bordeaux, j'ai participé aux mouvements importants de ma génération pour lutter contre les discriminations (Manifestations et blocage anti Contrat Première Embauche, grève des Lycéens contre les réformes ...) et les extrémismes. Forte de mes expériences de vie en milieu rural et urbain, du local à l'international, partout je recense les mêmes problématiques. Pour ma part, ma réponse à cela, c'est avant tout aspirer à une vie simple par un retour à l'essentiel et y travailler sans relâche. Identifier les besoins du quotidien au service du bien-être de tous et les dissocier des désirs que nous induit le monde dans lequel nous évoluons. C'est une façon active de faire barrage à l'idée malsaine d'austérité. Le lien social consolide cet effort et se mettre à son service, c'est aussi constater qu'il nous le rend bien.

L'agriculture paysanne, je l'ai toujours soutenue, ancrée dans mes racines béarnaises, je l'ai aussi redécouverte en vivant en Colombie dans la région du Cundinamarca, réputée pour être une région traditionnellement très agricole. Il se développe là-bas aussi une agriculture biologique ou raisonnée, car les petits producteurs se rendent à l'évidence que nourrir le peuple, tout en préservant notre planète et notre santé c'est l'assurance de pouvoir vivre décemment et durablement. De retour en France, j'habite depuis bientôt six ans dans le Lot et Garonne, d'abord à Marmande centre et à présent à Caubon Saint Sauveur, retrouvant ainsi un paysage familier et serein pour nous y installer avec ma famille. Mon conjoint et moi-même sommes parents de deux enfants et nous sommes en projet d'une installation en maraîchage biologique.