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Vers une société du bien vivre ou bâtir la société de confiance (Autonomie-Dignité-SolidaritéS)

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Vers une société du bien vivre ou bâtir la société de confiance (Autonomie-Dignité-SolidaritéS)


Préambule
Sur le plan de la lutte pour la protection de l’environnement, les années 2012-2017 n’ont pas été à la hauteur des enjeux malgré plusieurs conférences environnementales et plusieurs lois sur le sujet.

Le constat est parfois accablant : 48000 morts prématurés chaque année du fait de la pollution de l’air, seulement 43% des eaux de surface peuvent être qualifiées de bonne et 32% des eaux souterraines sont dans un état médiocre (2013) du fait principalement de l’activité agricole, la proportion de déchets recyclés reste encore très faible, la part du transport ferroviaire de marchandise (12% en 2014) n’a cessé de baisser depuis le début du siècle…les objectifs inscrits dans la loi de transition énergétique ne sont guère à la hauteur des enjeux et la France peine à s’organiser autour d’un projet global et des politiques d’amélioration structurelles. Tout cela sous toile de fond du dérèglement climatique.

Pour toutes ces raisons nous avons besoin d’un nombre important de députés écologistes à l’Assemblée Nationale, pour porter des projets de lois et soutenir Nicolas Hulot dans son combat contre le réchauffement climatique. En tant que candidate Europe-Ecologie-Les-Verts, si je suis élue, je défendrai chacun de ces points avec fermeté.

1 – ECONOMIE
Pour une nouvelle économie, plus respectueuse de l’environnement et des Humains

Le capitalisme, productiviste et consumériste, impose la marchandisation générale du vivant et du non vivant.

Pour lutter contre le réchauffement climatique et pour réduire le chômage de masse dans notre pays, pour éviter aux pays en voie de développement d’être durablement réduits au rôle d’«usines du monde », la relocalisation et la transition écologique de notre économie sont deux pistes majeures prônées par les écologistes. Mais il faut aussi que nous réexaminions la place du travail et de l’activité dans notre société, face à l’automatisation et aux profondes transformations dans l’organisation du travail.

Vers une société post-croissance et une relocalisation

Les conditions pour résister à des chocs exogènes (crise financière, catastrophe climatique, pic oil…) sont aujourd’hui connues : retour au local et au circuit court, économie low tech (plutôt que high tech), construction de petits systèmes résilients, réduction de la complexité,
autonomie énergétique et alimentaire, économie circulaire, économie collaborative, transports doux et partagés, auto-construction, isolation et alternatives énergétiques, solidarités de proximités, re-cyclerie/ressourceries, accorderies, monnaies locales, microcrédits, agro-écologie et agriculture urbaine….

A travers ces différentes expériences, des perspectives nouvelles se dessinent, qui pourraient préfigurer un nouveau modèle de société basé sur la confiance, la commune humanité et la commune socialité.

Les 8 grands axes de la rénovation économique :

L’Agriculture qui est un chaînon essentiel dans la conversion écologique de nos économies.
L’énergie. Le plan de transition énergétique et la sortie du nucléaire entraîneront une grande politique industrielle dans la production de matériaux et de matériels, et d’investissements dans les énergies renouvelables.
La filière bois fournira une partie de la biomasse nécessaire. Elle est aujourd’hui déficitaire sur l’ensemble des postes de la balance commerciale alors que la forêt s’accroît.
Les énergies renouvelables de haute technologie nécessitent une approche spécifique tant la France a pris du retard dans ce domaine. Le développement de l’éolien doit pouvoir s’appuyer sur un réseau de PMI ancrées dans les territoires.
Les transports collectifs et les mobilités du futur ( voir un plan d’urgence pour les transports)
Le bâtiment performant et les écomatériaux
La chimie verte substitut au pétrole
L’économie du recyclage et de la réparation

Plus globalement, il s’agit « d’écologiser » l’ensemble des secteurs de l’économie et d’intégrer en amont de tout projet la protection et la reconquête de la biodiversité.

Démocratiser l’économie, pour une économie porteuse de sens social et environnemental

Le capitalisme globalisé a pour conséquence de concentrer le pouvoir économique dans les mains de quelques-uns : banquiers, rentiers, multinationales ou poignée d’actionnaires milliardaires. Les inégalités se renforcent, les accords de libre-échange adossés à des tribunaux d’arbitrage privés se multiplient. Face à cette perte de pouvoir citoyen, nous devons démocratiser l’économie. Or, l’économie sociale et solidaire est celle qui réunit les associations, les mutuelles, les coopératives et les fondations, ainsi que de nouvelles formes d’entrepreneuriat social : sociétés commerciales poursuivant un objectif d’utilité social ou environnemental. L’ESS nous permet également d’envisager une nouvelle gestion des communs environnementaux et des savoirs : pour des services publics coopératifs adaptés aux enjeux du 21e siècle.

Partager les ressources et le travail : Economie circulaire, économie de la fonctionnalité, économie du partage

La relocalisation des activités doit s’accompagner de nouvelles formes d’organisation de la production. En lien avec les régions, l’économie circulaire (dont l’objectif est de produire des biens et des services tout en limitant la consommation et le gaspillage des matières premières, de l’eau et des sources d’énergie. Il s’agit de déployer, une nouvelle économie, circulaire, et non plus linéaire, fondée sur le principe de « refermer le cycle de vie » des produits, des services, des déchets, des matériaux, de l’eau et de l’énergie) qui permet de rapprocher nos écosystèmes industriels du fonctionnement des écosystèmes naturels, doit être soutenu afin d’éviter les gaspillages, limiter la consommation d’énergie et les émissions de carbone, diminuer le prélèvement sur nos ressources et l’impact environnemental de la production.

Les monnaies locales un levier pour l’innovation et de l’investissement local

Les monnaies locales complémentaires lancées par les citoyens, soutenues par des collectivités locales ou par des fondations, répondent à plusieurs objectifs :
– relocaliser l’économie puisqu’avec une monnaie locale on ne peut acheter que dans les entreprises locales
– orienter la consommation puisqu’il faut être adhérents, consommateurs ou prestataires, et
partager la charte des valeurs sociales et écologistes
– créer de la richesse et de l’emploi local par une monnaie non épargnée et qui circule 3 fois plus vite que l’Euro….
Mais comme toute bonne idée se méfier des contrefaçons : le bitcoin spéculatif ou certaines monnaies de réseaux commerciaux qui échappent aux citoyens

2 – SANTÉ
Pour la prévention, l’investissement et la modernité

En France, en 2015, environ 15 millions de personnes, soit près de 20% de la
population, sont atteints de maladies chroniques.

-Doublement des diagnostics de cancers depuis 30 ans.
-La pollution atmosphérique est responsable de 6 mois d’espérance de vie en moins.
-Les maladies respiratoires sont responsables de 6 % des décès, développement de problèmes d’asthme, d’allergies.
– Progression depuis 10 ans des AVC, de l’insuffisance cardiaque
– Augmentation du diabète.
– L’obésité a plus que doublé chez l’adulte.
– Forte progression des maladies d’Alzheimer et de Parkinson, de maladies émergentes (maladies chroniques caractérisées par un ensemble de symptômes communs).
– Augmentation fulgurante des risques psycho-sociaux.
– Apparition de maladies infectieuses inhabituelles sous nos climats. o Pubertés précoces de plus en plus fréquentes.
– Baisse de la fertilité humaine.

Relier environnement et santé : un enjeu sanitaire et démocratique majeur

Aujourd’hui, les avancées scientifiques et médicales démontrent que nous ne pouvons plus ignorer l’influence de notre environnement sur notre santé.

L’augmentation des maladies chroniques non infectieuses, liée aux facteurs environnementaux et aux modes de vie, est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé comme un défi majeur pour les systèmes de santé et les économies mondiales.
La France n’échappe pas à ce diagnostic : problèmes respiratoires dus à la pollution de l’air extérieur et intérieur, affections générées par les perturbateurs endocriniens… Nous devons avoir pour objectif la diminution de 25 % des maladies chroniques à l’horizon 2025. Or la
politique nationale de santé s’inscrit principalement dans une logique curative. La majorité
des crédits centrés sur les soins et le dépistage, laisse peu de place au budget consacré à la prévention.

Pour ce faire, il y a urgence à :
– Promouvoir les médecines alternatives.
– Réduire les inégalités territoriales, environnementales, sociales et garantir l’accès à la santé pour toutes et tous
– Former les professionnels de santé et de prévention aux liens environnement-travail-santé.

Stopper les pollutions : Une eau de qualité pour tou-te-s

Dans les six grands bassins hydrographiques de France métropolitaine, le bilan de l’état des eaux, superficielles et souterraines, en 2013, n’est pas bon. Il est peu différent de celui fait 10 ans plus tôt. Et ce, malgré une diminution des pollutions domestiques et industrielles en général et une certaine résorption des masses d’eau les plus dégradées sur certains bassins. Et ce ne sont pas les nouveaux Schémas Directeurs d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGEs) 2016-2021 qui relèveront le challenge.

Asseoir le financement de la politique eau sur des bases saines : révision des règles d’attribution des aides, les conditionner au respect de la nature, à l’action préventive et à l’équité sociale, les rendre sélectives et publiques, les contrôler, établir les dues redevances sur les usages, en fonction de leur désutilité pour l’environnement, rééquilibrer les contributions ménages- industriels et agriculteurs, fixer des taux plancher (et non plafonds), renforcer la taxation des pollutions agricoles,…

Réinvestir humainement et économiquement dans les hôpitaux
Les hôpitaux sont en train de se déshumaniser, ne prenant plus en charge des patients mais gérant des client.es et sont livrés à des managers chargés de trouver les 1,5 milliards d’économies réclamés par le gouvernement. Et pour les patients, on ne parle plus de bien être, mais de prise en charge ambulatoire, télémédecine, hospitalisation à domicile pour réduire les coûts et les durées d’hospitalisation. Cette situation s’accompagne du malaise grandissant des personnels soignants qui voit leur condition de travail se dégrader jour après jour.

D’autre part, la désertification médicale de territoires entiers, la disparition des hôpitaux de proximité, la suppression de journées d’hospitalisation pour les personnes isolées, sans voiture, sans revenu décent créent angoisse et sentiment d’abandon en milieu rural, retardant la prise en charge hospitalière et créant des situations à haut risque.

Les écologistes proposent :
– de mettre en place un plan d’urgence de revalorisation pour les soignants (salaires, conditions de travail et effectifs) et de renforcer les moyens de l’Hôpital à la hauteur des besoins de la population
– un moratoire sur les fermetures et restructurations d’hôpitaux ou établissements sanitaires ; garantir un maillage de l’offre de soin sur tout le territoire et stopper les concentrations sur les grandes agglomérations ou métropoles
– de stopper la pure logique de rentabilité et d’engager une véritable concertation et prospection, afin de mettre en adéquation l’offre de soins et les besoins actuels et futurs de
la population
– de rééquilibrer les moyens du public par rapport au privé, des hôpitaux vis à vis des cliniques
– de revoir, voire supprimer les numérus clausus, générateurs d’inégalités d’accès au soin, d’injustice, de sélection absurde en faculté de médecine,
– Pour faire face au naufrage de certaines spécialités prendre les mesures pour pallier aux déficit dans certaines branches médicales : psychiatrie, gynécologie …….

3- ÉDUCATION
Éduquer, un outil fondamental de la transition écologique

Nous voulons une éducation qui répare les inégalités. Nous voulons une école ouverte et inclusive. Nous voulons que tout au long de la vie, chacun et chacune puisse donner le meilleur de lui-même selon ses aspirations.

Éduquer autrement et tout au long de la vie
-Généraliser le bio, proposer des produits locaux de saison toute l’année et servir au moins un repas végétarien hebdomadaire dans la restauration collective (crèches, cantines…).

-Enseigner l’économie domestique (gestion de la maison, cuisine), l’agriculture, la menuiserie… dans un soucis d’économie de l’énergie et des ressources.

-Taxer 1% des dépenses publicitaires dans tous les médias à destination des jeunes publics pour financer des initiatives d’enfants et de jeunes dans les territoires.

-Donner à chaque jeune, quelque soit sa situation, la possibilité de passer 6 mois dans
un autre pays européen.

-Instaurer un service civique universel : Que chaque citoyen puisse consacrer une semaine par an ou une année à un engagement indemnisé en faveur de la collectivité dans le domaine de son choix.

-Créer des « maisons des savoirs et de la formation populaire» ouvertes à tous les âges en s’appuyant sur les missions locales, les écoles de la seconde chance et l’éducation
nationale.

Accompagner les parents dès la naissance de leur enfant
-Créer un congé de parentalité paritaire couvrant la première année de l’enfant, ouvrir
400000 places en crèche publique, organiser une participation des parents (par
exemple cinq demi-journées annuelles) dans les crèches publiques.

-Proposer des ateliers d’accompagnement à la parentalité à tous les parents et à chaque
étape de la vie de leur enfant.

-Promouvoir l’ouverture de l’école publique aux parents en leur permettant de partici-
per régulièrement aux tâches et projets scolaires, créer un statut de parent délégué.

Une éducation pour tous, avec tous

-Contre les inégalités, créer une dotation progressive des établissements : Sur le modèle
de la loi SRU, la dotation consolidée des établissements sera progressive. Tous les
établissements, publics et privés, auront comme objectif d’atteindre une mixité réelle et seront évalués et financés selon ce critère.

-Faire de la carte scolaire un outil de mixité sociale grâce à une carte scolaire à l’échelle des bassin de vie réévaluée tous les 5 ans par une instance indépendante composée à
parité de représentants des familles – de l’éducation nationale – d’élu.e.s locaux.

-Promouvoir une véritable démocratie scolaire grâce à des conseils dotés de véritables pouvoirs, la pratique régulière du débat dans les établissements, des budgets participa-
tifs gérés par les élèves. Encourager la coopération en apprenant dès le plus jeune âge
à résoudre les désaccords et les conflits par la non violence.

-Affirmer le caractère inclusif de l’école, accueillir dignement les enfants à besoins particuliers (situation de handicap, précocité…) grâce à une formation spécifique des professeurs et à la professionnalisation du métier d’auxiliaire de vie scolaire.

Faire confiance aux acteurs de l’éducation, donner de l’autonomie aux établissements

-Des rythmes scolaires adaptés aux besoins des élèves, moins d’élèves par professeur : Possibilité donnée aux établissements de moduler les horaires en fonction de leurs choix et de leurs projets pédagogiques.

-Créer un statut unique d’enseignant du primaire et du secondaire : Cela implique une
égalité de traitement et de services à tous les niveaux d’enseignement.

-Réforme du système d’évaluation par la généralisation de l’évaluation positive. Rem-
placer le Brevet des collèges et le Baccalauréat par des certifications raisonnablement
exigeantes et davantage basées sur des compétences.

-Créer une base nationale de ressources pédagogiques libres de droits pour que les
équipes puissent élaborer un projet d’établissement adapté aux besoins de leurs élèves,
pour que tout un chacun puisse avoir accès à un enseignement gratuit et certifié quand il le souhaite.

Radicalisation : Renforcer les moyens de la prévention.
La question du terrorisme percute d’autres problématiques posées à la société française depuis plusieurs années comme celle de la laïcité, de l’autorité et de l’identité , celle de la place de l’Islam. C’est pourquoi nous ne pouvons pas aborder la lutte contre le terrorisme et le radicalisme violent qu’à travers des mesures sécuritaires ou policières. Opposer sécurité et prévention, c’est se condamner à l’échec.

C’est pourquoi dans l’arsenal des réponses apportées au terrorisme, en dehors de la dimension sécuritaire indispensable, les écologistes privilégient les politiques de prévention et des réponses structurelles de long terme. Il faut articuler les moyens de la justice avec les politiques de prévention, comme il faut prioritairement renforcer la police de proximité avec les moyens alloués au travailleurs sociaux.

– engager des éducateurs de rue aux profils diversifiés et renforcer les moyens accordés aux associations et aux structures qui oeuvrent dans les quartiers dits « sensibles »
-accompagner les familles touchées par le départ d’un proche dans les zones de conflit au Moyen Orient
-concevoir une politique ambitieuse du soin, en particulier du soin psychiatrique face au démantèlement des services de psychiatrie

4- CULTURE
Pour une écologie des arts et de la culture accessible à tou.te.s

Nous, écologistes, souhaitons au contraire accorder à la culture un rôle primordial dans la construction durable du “bien vivre ensemble”. Les lieux culturels doivent s’appréhender comme des espaces de liberté de création, de partage et de transmission, de débat et de reconnaissance des personnes et de leurs expressions, accessibles par tous et tou-te-s.

A l’heure des replis identitaires, de l’intolérance et la peur de l’autre, les écologistes souhaitent faire de la culture une formidable source de cohésion sociale, d’expression de la diversité et de la créativité, d’expérience de l’altérité, de partage des “biens communs”, de convivialité, de désir et de plaisir.

5- DISCRIMINATION
Lutter contre toute les formes de discrimination

Lutter contre toutes les discriminations est indispensable pour obtenir une société égalitaire et harmonieuse. Que cela soit en entreprise, dans les institutions, à l’écoles, nous devons en tout lieux et en toutes circonstances réaffirmer l’égale dignité de tou.te.s. Nous devons également renforcer la lutte contre tous les messages de haine, en particulier à travers les réseaux sociaux (via la responsabilité des hébergeurs). Sexisme, racisme, homophobie et autres discriminations n’ont pas le droit de cité. Ensemble nous devons être vigilant.e et faire avancer les droits de chacun.ne.

Egalité Femme-Homme
Dans la vie privée, au travail ou dans la sphère publique : le constat est le même et il est amer, l’inégalité femmes-hommes perdure. 216000 femmes sont encore victimes de violences conjugales chaque année. Les hommes gagnent encore 23,5% de plus que les femmes et 84% des maires sont des hommes. Les droits ont progressé et quelques avancées ont émaillé les cinq dernières années, mais les progrès sont lents et d’autres politiques publiques viennent souvent les contrecarrer. Europe Ecologie les Verts ne se résigne pas à penser que la domination masculine, parce que millénaire, serait inéluctable. C’est tout simplement une question de priorités dans les choix et de moyens notamment budgétaires.

Le nouveau chef d’Etat n’ayant pas jugé nécessaire de créer un ministère des Droits des femmes de plein exercice et suffisamment doté , nous souhaitons porter la lutte pour l’égalité qui est une urgence ainsi que des revendications exigeantes qui permettraient d’assurer la mise en sécurité des femmes:
-ouverture du droit la PMA pour toutes les femmes
-imprescriptibilité en cas de viol (10 ans actuellement pour les femmes majeures, 2à ans pour les mineures), d’agression sexuelle (3 ans pour les femmes majeures et 20 ans pour les mineures de moins de 15 ans).
– inscription de l’inceste dans la définition juridique du viol.
– création de Cellules d’accueil d’urgence des victimes d’agressions (CAUVA à Bordeaux, le seul existant sur le territoire français) en Ile-de-France.
-inscription de la psychotraumatologie et de la victimologie dans la formation initiale des personnels de la police nationale afin d’assurer une meilleure prise en charge des victimes de violences.
-formation obligatoire à l’éducation à l’égalité filles-garçons et à la lutte contre les stéréotypes sexistes pour tou-tes les enseignantes du 1er et 2ème degrés.
-respect du budget (20 millions d’euros) alloué à la pénalisation des clients du système prostitutionnel et à l’accueil des victimes et à leur réinsertion
-centralisation au sein d’un ministère des services dédiés aux femmes victimes de violences.
-parité salariale
-une meilleure visibilité des femmes dans la pratique du sport de haut niveau et dans les postes de président-e de fédérations et lutte contre les inégalités de salaire dans le sport professionnel.

Pour une politique du handicap inclusive, lisible et favorisant l’éco-citoyenneté
Qu’elle soit d’origine mentale, psychique, sensorielle, cognitive, physique, plurielle ou simplement dues à l’avancée en âge, la situation de handicap entrave la vie de millions de personnes, les laissant bien souvent laissé pour compte des politiques publiques prônant la performance et l’égoïsme.

– Une organisation régionale au service des établissements et services et une organisation départementale au service des personnes. Il importe de faire évoluer des Agences régionales de santé en Agence régionale de la santé et de la cohésion sociale pour une prise en compte explicite de l’accompagnement social des personnes en situation de handicap, en transférant les compétences de gestion des départements vers les nouvelles agences régionales.

-Accessibilité universelle, « Penser l’accessibilité pour tous, pas simplement pour les personnes en situation de handicap » :
⁃Garantir l’accessibilité à tous les services publics
⁃Généraliser les traductions en FALC (Français Facile à Lire et à Comprendre), les repères visuels et sensoriels ;
⁃Créer une agence l’Agence Nationale de l’Accessibilité Universelle (ANAU).

Politique d’asile et migration : vers un accueil digne et constructif
Des milliers de personnes fuient la guerre, traverses les mers et les terres pour sauver leur vie et celle de leur famille. Ils arrivent souvent épuisés, démunis et en détresse psychologique. Nous devons voir à travers ces femmes et ces hommes notre propre humanité et dignité. Ces réfugiés peuvent enrichir la France par leurs présences à partir du moment où ils sont pris en charge et non pas laissé dans l’illégalité et l’errance.

Nous proposons:
-La création rapide de lieux et de places supplémentaires pour l’accueil de primo-arrivants
-La suppression de l’étape du CESA dans le parcours des demandeurs d’asile,
-L’augmentation des moyens attribués afin d’assurer les besoins élémentaires (nourriture, hébergement et accès aux soins)
-La prise en charge par les autorités publiques de l’accueil des enfants et adultes migrants, dans le respect de la dignité et des droits humains.
-L’application réelle du droit d’asile, avec la possibilité de déposer effectivement sa demande d’asile en France, l’arrêt des renvois vers des pays où l’intégrité des personnes n’est pas garantie, et la remise en cause des accords de Dublin et du Touquet.
-Le respect des lois dont la loi sur la protection des mineurs, la Convention de Genève, et les accords de relocalisation, entre autres, actuellement non respectés.
-L’abrogation du délit de solidarité et l’arrêt de la criminalisation de la solidarité sous quelque forme que ce soit.
– Un droit à la formation linguistique conséquent et à une formation technique pour favoriser la prise d’activité salariale.

6- ENVIRONNEMENT
Un nouveau rapport à la nature, à l’animal et au vivant

Notre rapport à l’animal est encore fondé sur la domination utilitariste guidée par le productivisme du plus grand profit.

Des progrès ont été faits dans les outils législatifs de la protection des animaux en particulier la reconnaissance par le Code Civil en 2015 du statut d’être vivant doué de sensibilité et donc plus de simple meuble tout en étant soumis à la législation sur les biens. Ces outils ne sont cependant pas encore assez mobilisés par la puissance publique notamment dans les contrôles.

Les écologistes prônent la non-violence et le respect de l’animal est un élément structurant de leur façon de vivre. Cela implique la transformation du rapport humain/animal en une coopération respectueuse de chacun et non une exploitation.

Les conditions d’élevage ou de détention des animaux doivent respecter leurs besoins élémentaires, en terme d’espace, d’alimentation, d’habitat, de psychologie, de vie sociale, de santé et leur garantir une absence de souffrance et de stress.

L’urgence climatique et environnementale impose la nécessité d’engager le pays dans la transition alimentaire vers une consommation majoritairement végétale, durable, saine, respectueuse de l’environnement, des animaux et des humains.

Offrir les conditions permettant une consommation non quotidienne de produits animaux est un choix de société. Ce choix passe par le développement de l’offre végétarienne, quantitative et qualitative, notamment auprès des enfants.

L’expérimentation animale doit être progressivement remplacée par des méthodes de recherche non animales, dans l’intérêt de la santé humaine et animale. Celles-ci doivent être promues et subventionnées.

Le respect des plus faibles est le témoin de notre capacité à vivre en harmonie entre nous.

Ensemble des propositions : http://animal.eelv.fr/programme-de-la-commission-condition-animale-pour-lelection-presidentielle-2017/

Protéger et restaurer la nature et la biodiversité

Alors que la perte de nature et les dégâts causés aux écosystèmes sont pour la plupart irréversibles, nous vivons la 6° grande crise d’extinction des espèces. Les populations de vertébrés ont par exemple chuté de 58% entre 1970 et 2012. Les causes de cette évolution sont connues : la dégradation des habitats sous l’effet conjugué de l’agriculture, de l’exploitation forestière, de l’urbanisation, de la surexploitation des espèces (chasse, pêche, braconnage), de la pollution… La nature rend pourtant gratuitement un nombre considérable de services : pollinisation, épuration, paysages, protection contre de nombreux risques… 40% de l’économie mondiale repose sur ces services et 60 % d’entre eux sont en déclin. La France possède un « capital naturel » exceptionnel, notamment en Outre-Mer. Cependant, elle est au huitième rang des pays abritant le plus grand nombre d’espèces mondialement menacées.

Nous sommes une espèce parmi d’autres. Notre existence, l’air que nous respirons, ce que nous mangeons, l’eau que nous buvons, notre santé, dépendent de la richesse et de la santé des écosystèmes dans lesquels nous évoluons. Notre sort est lié à celui de toutes les espèces vivantes.

C’est pourquoi préserver l’environnement, la qualité de l’air, de l’eau et des sols, la biodiversité, devrait être notre priorité. Il est donc vital de redéfinir nos priorités. L’économie, la croissance, ne sont pas des valeurs auxquelles il est légitime de tout sacrifier. La préservation ou la création de quelques emplois aujourd’hui ne peuvent justifier la destruction irréversible des milieux naturels et la pollution de notre environnement qui engendrent maladies, stérilité et met en danger de très nombreuses espèces vivantes, en sus de la nôtre.

Une forêt mieux protégée, gérée durablement
Avec 30 % du territoire, une grosse partie du stock national de biomasse, le tiers des espaces classés Natura 2000, un poumon social irremplaçable et 440 000 emplois dans la filière, la forêt française joue un rôle écologique essentiel de stockage de carbone, de protection des sols, d’écrêtage des crues, de retenue des avalanches, de filtration de l’air et des eaux…

4 axes :
Lutter contre le changement climatique (volume de vieux bois et bois mort en forêt, augmentation du stockage de carbone des peuplements et surtout des sols (maintien dans chaque forêt d’au moins 25 % de la production biologique annuelle).
Maintenir et renforcer les équilibres écologiques, la diversité, les sols et les paysages forestiers.
Produire du bois de qualité permettant de mieux valoriser financièrement les produits pour le propriétaire, de créer plus d’emplois, d’augmenter la diversité et la richesse biologique.
Renforcer l’ingénierie forestière française (changement climatique, biodiversité et durabilité des peuplements, aide aux pays en développement).

7- AGRICULTURE
Pour une agriculture écologique, biologique et paysanne

Le modèle de développement agricole est totalement dépassé, inadapté, inefficace
à tous points de vue : environnemental, économique et social. L’agriculture n’est pas un secteur d’activité comme les autres. La vision néo-libérale qui s’est
imposée condamne une grande majorité de paysan(ne)s de tous les pays à une
guerre économique sans fin.

Placer l’alimentation au coeur des politiques publiques ; conforter, créer des emplois en agriculture et encourager les initiatives ; préserver la biodiversité, les sols et
lutter contre le dérèglement climatique grâce à des modèles plus économes et
intelligents basés sur l’agro écologie ; accompagner la transition écologique dans les territoires ruraux – et de trois leviers – les financements; la politique foncière, la formation.

– Limiter les surplus de production alimentaire et en finir avec le gaspillage alimentaire
– Développer une offre alimentaire au plus près des bassins de vie grâce à une relocalisation
des productions
– Redonner du sens au métier d’agriculteur : d’abord nourrir la population

La transition vers des systèmes en agroécologie doit être la réalité dans toutes les installations.

Force est de constater la faible efficacité de l’ensemble des législations : l’artificialisation continue, le prix des terres agricoles augmente, l’accès au foncier pour de nouveaux agriculteurs est quasi impossible et un phénomène d’accaparement des terres s’installe dans tous les pays de l’Union Européenne.

La préservation des espaces agricoles et naturels et forestiers doit constituer un
impératif national.
– Renforcer l’accompagnement des producteurs et leur structuration collective, autour de valeurs mutualistes et coopératives, pour peser face à l’aval, que ce soit en circuit court comme en circuit long.
-Réancrer le développement des filières agricoles au sein de relations commerciales équilibrées et équitables entre les parties prenantes, à l’échelle de territoires de projet
– Former les jeunes agriculteurs aux techniques agricoles biologiques, en les mettant au cœur de l’enseignement agricole.

8-ÉNERGIE
Pour une France 100% renouvelable et indépendante

Les secteurs des énergies renouvelables à plus fort potentiel de développement sont l’éolien et le solaire (éolien : augmentation de 15 000 emplois aujourd’hui à 60 000 en 2020, fort potentiel de développement de la filière photovoltaïque). Avec une politique volontariste, la France pourrait viser la création de 400 000 emplois directs dans les énergies renouvelables en 2023. Ce chiffre, ajouté aux créations d’emplois liées au programme de rénovation énergétique des bâtiments, donne un volume de création nette d’emplois estimé à 500 000 à l’horizon 2020, 900 000 à l’horizon 2050 (scénario ADEME).

Trois grands principes guident la démarche des écologistes :
-sortir de la dépendance aux énergies fossiles et au nucléaire en moins de 20 ans (2017-
2035)
– une France 100% renouvelables en 2050
– la réduction de la consommation d’énergie par la sobriété et l’efficacité.

9- TRANSPORT
Défendre des transports et une mobilité accessible à tous

Paris dispose de l’un des meilleurs réseaux structurant d’Europe. Pour autant tous les quartiers de la capitale ne sont pas tous desservis de la même manière.
Les quartiers populaires sont particulièrement délaissés alors que nombre de leurs habitants ont besoin d’avoir accès aux transports et à la mobilité pour accéder à l’emploi.

Jeunes, seniors, personnes en situation de handicap ou demandeurs d’emplois, ils sont 7 millions en France à être relayés dans notre Societé, faute de transports adaptés ​ ou de permis de conduire. Cette situation est intolérable.

Nous souhaitons garantir un égal accès à la mobilité sur tous les territoires et les quartiers, d’abord pour les plus fragiles. Car tout le monde doit pouvoir trouver un emploi, quelle que soit sa condition ou son handicap.

Sur la circonscription, je défendrai tous les projets visant à maintenir le transports de proximité, y compris la traverse Ney-Flandres, menacée par un projet de réduction de service auquel les écologistes parisiens sont opposés.
Aux cotés des habitants et des associatifs, nous sommes opposée depuis le départ au projet de liaison directe en train depuis la Gare de l’Est vers l’aéroport Roissy, le Charles de Gaulle Express (CDG Express).
Je crois en effet qu’il existe des alternatives sur lesquelles il est plus important d’investir.
Nous devons poursuivre l’investissement pour améliorer le RER B, transport du quotidien, plutôt que dépenser des milliards pour réaliser une infrastructure qui ne bénéficiera qu’aux plus riches.

Je suis opposée au CDG Express car le projet défigurera le 18ème arrondissement et le quartier en mutation de la Chapelle. Malgré plusieurs votes contre des élu-e-s de la majorité parisienne et notamment des écologistes, l’Etat a décidé de passer en force pour imposer ce grand projet inutile pour les habitants du 18ème et du 19ème et dévastateur pour nos quartiers.

Je suis opposées au CDG Express car il empêchera la Ville de Paris de mener les grands projets d’urbanisation et d’espaces verts que nous avons prévus sur la Porte de la Chapelle: le parc urbain Chapelle Charbon, le projet sur le site de Gare des Mines notamment.
Tout le bénéfice en terme de valorisation du foncier sera perdu au profit d’une infrastructure qui défigurera le quartier Chapelle, comme le périphérique le fait déjà.

La politique nationale des transports doit être cohérente, et s’inscrire dans une politique d’aménagement globale qui contribue à l’équilibre des territoires. Pour ce faire, nous devons
œuvrer au développement des réseaux de villes moyennes, afin de favoriser la transition urbaine, l’équilibre ville-campagne et les déplacements de proximité.

-Suppression des véhicules diesel
-Promouvoir l’utilisation des transports en commun et augmenter le maillage des propositions de trajet.
-Augmenter de façon conséquente le nombre de pistes cyclables et favoriser des pistes sans coupures. Privilégier la création de pistes indépendantes avec un terre plein délimitant la piste cyclable.
-Favoriser l’apprentissage du vélo en milieu scolaire et des connaissances du code de bonne conduite cycliste.

10- PROPRETÉ ET DÉCHETS
Réduction des déchets à la source

Certains collectivités dans le monde se sont engagées dans le « zéro déchet » avec les résultats spectaculaires en quelques années. La dynamique associe une réduction drastique des déchets et la création d’activités visant la fin du gaspillage, la récupération et transformation de toutes sortes de déchets. Le modèle linéaire mondial (extraction/production/vente/déchet/élimination) est transformé en un modèle circulaire induisant et une relocalisation de l’activité et une valorisation de chacun de nos déchets.

Les déchets organiques ne sont pas des déchets comme les autres et ils n’ont pas vocation à disparaître, car ils sont le reflet de notre alimentation. Ils ne doivent pas être mélangés aux autres déchets mais traités à part selon une économie circulaire de retour vers les terres vivrières. C’est une nécessité vitale pour combattre l’appauvrissement biologique des terres agricoles et la surconsommation d’engrais chimiques. C’est pourquoi, les écologistes proposent :
– dans les cuisines, donner les moyens et l’habitude de ranger les fermentescibles « à part »
– Composter « au plus près » ou « au plus rationnel » selon le territoire
– promotion des normes européennes de qualité et valorisation économique du compost
– Prohibition des systèmes de tri mécano-biologique après collecte en mélange, et opposition à la construction de nouveaux incinérateurs.

Pour les écologistes la production de biogaz, n’est pas purement une question énergétique, elle doit assurer la qualité du compost final. Elle suppose une coopération de différents secteurs économiques du bois, de l’agriculture, de l’épuration des eaux, de l’agro-alimentaire, mais toujours avec l’objectif de qualité agronomique du compost fini.

Pour les autres déchets, l’objectif des écologistes est de tendre vers le zéro déchet en développant une politique :
– de lutte contre la publicité agressive
– favorisant l’éco-conception (logique du cycle de vie) et en décourageant l’obsolescence programmée via la responsabilité élargie du producteur.
– qui incite à la réparation, à la réutilisation locale (ressourcerie, fab-lab) adaptée aux territoires
– qui affiche les vrais coûts, généralisant le paiement du service (redevance incitative), le
paiement intégral du coût global de recyclage des emballages par Eco-emballage répercuté
sur les producteurs.

11- SÉCURITÉ
Une police et une gendarmerie de proximité et relocalisé

Il faut prendre au sérieux cette situation qui reflète un « climat » caractérisé par le sentiment (justifié ou pas) d’insécurité et d’une montée des violences de tous ordres : attentats, agressions contre la police et violences policières, violence sociale et fractures entre les territoires, violence des banlieues…L’amélioration des rapports entre la police et les citoyens, est une clé pour l’efficacité de la politique de sécurité et pour lutter contre le terrorisme.

Nous mettrons en place une police territorialisée s’appuyant sur la connaissance de son terrain. Nous voulons une police au plus proche de la population et qui produit de la confiance (sur le modèle de la police de voisinage anglaise).

12- DÉMOCRATIE
Renforcer le pouvoir citoyen

La mondialisation a multiplié les relations commerciales en leur donnant la primeur sur toute autre considération. D’où un dysfonctionnement à grande échelle du droit (international comme national), qui échoue à protéger et faire prévaloir les droits humains et la préservation des ressources. Le libre échange mondial est un outil extrêmement efficace pour les multinationales dans la défense de leurs profits et de leurs intérêts. En effet, même si, en principe, la hiérarchie des normes de droit international donne la primauté à celles issues de la Charte internationale des Droits de l’Homme des Nations Unies, en réalité seul le droit commercial international (issu de l’OMC et des traités commerciaux ou d’investissements) est contraignant dans les faits.

De plus en plus concentrées, avec des ramifications et propriétés croisées, les multinationales ont acquis un pouvoir inégalé, parfois plus important économiquement que nombre d’Etats. Elles échappent ainsi à tout contrôle, d’autant plus que les puissances publiques sont soumises à un intense lobbying. Il aurait dépassé dans les deux plus grosses puissances mondiales (Europe et Etats-Unis) le milliard de dollars, réparti à égalité entre les deux entités. Chaque jour, leurs activités, celles de leurs filiales et de leurs chaînes d’approvisionnement affectent la vie de centaines de millions d’êtres humains et l’avenir de la planète. Quels que soient la gravité des faits et le nombre de victimes, actuellement aucun instrument juridique international ne les concerne.

De fait, nous assistons depuis plusieurs décennies au développement d’un « droit global »
« mou », c’est-à-dire un droit émanant d’indicateurs, standards, codes de conduites et bien sûr des « usages, pratiques et coutumes du commerce transnational » et non plus de processus législatifs démocratiques. Mais cette primauté n’est pas neutre : elle consacre le laisser-faire et le consentement généralisé des États à des types de régulation, soit disant par le marché, qui favorisent les acteurs économiques transnationaux. Ce qui rend plus difficiles les revendications des mouvements sociaux, citoyens, associations de même que la préservation de la nature.

Les écologistes proposent :
De soumettre le commerce mondial au respect des droits humains : soutenir, dès 2017, la proposition de Traité international des peuples pour le contrôle des sociétés transnationales. Ce traité a été élaboré par des mouvements, des populations affectées par les activités des multinationales et des associations membres de la Campagne globale pour démanteler le pouvoir des multinationales ;
Reconnaître la responsabilité des multinationales : dès 2017, la France soutiendra activement la proposition d’élaboration d’un Traité international visant à « créer un instrument international juridiquement contraignant sur les sociétés transnationales et autres entreprises et les droits de l’Homme », dont la rédaction a été lancée par l’adoption de la résolution 29/6 au Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies en 2014 ;
Renforcer la responsabilité sociale et sociétale pour les multinationales françaises : suite à l’effondrement, en avril 2013, du Raza Plaza au Bangladesh qui a fait plus de 1 000 victimes dont des femmes et des enfants, une loi est en cours d’adoption au moment de l’adoption de ce programme reconnaissant le devoir de vigilance des multinationales, soit la responsabilité des firmes françaises pour les agissements de leurs filiales étrangères quant au respect des droits humains et du droit environnemental. Cette responsabilité doit concerner l’ensemble des entreprises dont celles comptant moins de 5 000 salariés, et à travers un renversement de la charge de la preuve puisque ce doit être aux firmes de prouver qu’elles ont tout fait pour éviter d’atteindre aux droits humains ou de l’environnement.

Pour vous, je souhaite porter dans l’hémicycle les valeurs du bien commun, de la justice et de l’équité.
Je serai au service du pays et de notre territoire

Rendez-vous les 11 et 18 juin pour faire gagner l’écologie.

Douchka Markovic
#Circo7517