Réponse à la ligue de l’enseignement 82
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Bonjour,

j’ai bien pris connaissance de votre lettre complète traitant de nombreux sujet. Je reprendrai les éléments de notre programme ( http://aveclecologie.fr/files/2017/05/Bien_vivre_leprojet.pdf ) pour vous répondre.

Tout d’abord pour le Service Civique, vous pourrez relever que comme vous, nous souhaitons favoriser et de mieux reconnaître le service civique (p 109 – 110).
– Plutôt que de le rendre obligatoire, nous devons nous donner les moyens d’accueillir l’ensemble des volontaires actuels.
– Pour ce qui est de leur qualité de vie, nous jugeons que les aides financières pour le logement des stagiaires, le service civique et les précaires doivent être majorées.
– Toutefois, le service civique ne peut en aucun cas constituer un emploi déguisé ! Tout comme les stages, les services civiques doivent être mieux encadrés et contrôlés. Par exemple, dans l’éducation nationale, le gouvernement semble vouloir utiliser des services civiques pour faire le soutiens ou l’assistance au devoir. Cela, pour moi ne doit pas être un cadre d’utilisation car nous devons privilégier le recrutement et la valorisation du corps enseignant pour effectuer ce genre de tache.

Les associations ont, pour nous, toujours eut un rôle important dans le lien social et dans la réflexion à mener sur les territoires. Nous sommes donc pour garantir leur indépendance. Pour ma part, comme je le lis dans votre courrier, je juge que l’associatif ne doit pas être un palliatif au manque d’un service public. Cette situation, souvent rencontrée dans le social, fait naître une inéquité d’accès et un manque de continuité au service public.
Comme vous le souhaitez dans votre premier point, les ressources des collectivités et en particulier leur dotation est un axe prioritaire. En effet, en assurant les ressources d’une collectivité, nous lui permettons d’inscrire ses politiques sur le long terme ce qui lui permet soit de reprendre elle même le service ou de passer des convention sur le long terme avec des associations locales.
Aussi, vous pouvez lire que nous envisageons une modulation de la DGF en fonction de critère environnementaux. d’autre critère peuvent bien-sûr être envisagés.
Enfin, pour ce qui est de privilégier l’Economie Sociale et Solidaire, dans les endroit où nous sommes dans l’éxecutif, ce critère est, bien-sûr, évalué dans les marchés publics. Nous sommes donc pour la généralisation de ce critère comme pour le critère  (p 35 : « la poursuite de la dynamique engagée par la loi ESS de 2014, en accroissant l’ouverture des marchés publics aux entreprises agréées « entreprise solidaire d’utilité sociale » »).

La société de l’engagement, nous proposons divers point d’accès. Parmis eux :
– développer les budgets participatifs
– Comme vous le souhaitez, il est prévu que nous favorisions la création d’association dans les établissements scolaires (p 125)
– Créer des appels à projets éco-citoyens
– Valoriser les association d’usager
– soutenir l’engagement associatif et d’ouvrir/simplifier la validation des acquis de l’expérience (VAE) aux activités associatives, afin que soient reconnues les compétences développées dans ce cadre

L’éducation est l’élément clef pour réparer les inégalités. Nous voulons une école ouverte et inclusive. Nous voulons que, tout au long de la vie, chacun.e puisse donner le meilleur de soi-même selon ses aspirations. Nous souhaitons entre autre réformer le système d’évaluation par la généralisation de l’évaluation positive (p 124). Nous voulons aussi permettre à tous de se tourner vers l’autre en favorisant les échanges européens. Aussi, nous proposons de créer un service public de la petite enfance et 400 000 places d’accueil : chaque enfant doit pouvoir être accueilli dans une structure (petite enfance, périscolaire, extrascolaire) du choix des parents, même si ceux-ci sont sans emploi et de de favoriser la scolarisation précoce des enfants de familles modestes, en particulier dans les territoires d’éducation prioritaire (p 117).

Enfin, pour lutter contre les discrimination, je suis pour une laicité telle qu’elle a été pensée en 1905 et exposé par Benoit Hamon lors du débat de la primaire à gauche : « Une laïcité qui vis[e] à ce que ceux qui croient et ne croient pas puissent librement le faire » (Le Monde). Pour cela, les droit dérogatoire sur ce sujet doivent être modifié pour entrer en conformité avec cet objectif. Ensuite, la mixité à l’école passe en effet par une réflection sur la carte scolaire : Faire de la carte scolaire un outil de mixité sociale en la transposant à l’échelle des bassins de vie. Elle sera réévaluée tous les cinq ans par une

instance indépendante composée à parité de représentant.e.s des familles, de l’Éducation nationale et d’élu.e.s locaux. (p 123)

Je vous remercie pour votre travail de synthèse des réflexion portées par vos membres et m’excuse de la forme de ma réponse qui peut, par endroit, s’avérer mal écrite ou ressembler à une simple liste de projet mais je tenais absolument à vous répondre.

Cordialement.

Guillaume ARNAUD

Lettre ouverte disponible ici : http://www.ligue82.org/actualites/lettre-ouverte-aux-candidats-elections-legislatives/