Pour un « bon air » en ville
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 Tribune municipale de janvier 2017

Les pics de pollution successifs nuisent à la santé. Le système respiratoire n’est pas seul fragilisé. Le fonctionnement neurologique et intellectuel est aussi impacté, en premier lieu celui des enfants et personnes âgées. L’efficacité quotidienne de chacun est affectée.

Les villes ont le devoir d’alerter, de prévenir et de secourir les habitants concernés par une inondation. Elles devraient également s’impliquer pour minimiser la gravité et les conséquences des pics de pollution. L’air des secteurs proches des axes de circulation est déjà malsain au quotidien.

Puisque la météo permet de prévoir la survenue d’un épisode de pollution atmosphérique, tous les niveaux de responsabilité publique ont la possibilité d’agir avant le pic. Faut-il que la loi astreigne les collectivités territoriales à des plans de prévention des risques atmosphériques ?

Où sont les dispositifs d’alerte locaux? Pour contrer l’amorce d’un pic de pollution, la gratuité combinée au  renforcement de tous les transports publics, l’incitation au co-voiturage professionnel et au télé-travail inciteraient à minimiser ces déplacements automobiles individuels, facteurs de pollution.

Si dès 2017 la Ville et  l’Agglomération mettent concrètement en application le Plan local de déplacement urbain (PDU), on peut espérer une amélioration de la qualité de l’air quotidien.

Chaque réglementation ou aménagement favorable aux modes actifs de circulation (marche, vélo) et au renforcement de transports en commun dé-diéselisés sera un pas vers l’amélioration de l’atmosphère urbaine et de la santé publique.

Bénédicte Ariès

Pour la transition écologique à Pontoise

baries@ville-pontoise.fr